Face à l’évolution transhumaniste de la médecine et la dérive génétique et chimique de l’industrie alimentaire, développer une alternative en matière de santé et de bien-être nécessitera une communauté alternative forte de producteurs alimentaires et praticiens de santé fortement soudés.
La monnaie a souvent été analysée comme un facteur de cohésion sociale. A l’heure où la mondialisation tend à vouloir dominer le monde par la standardisation voulue par une coalition de multinationales, d’institutions bancaires et financières et l’asservissement des gouvernements par la dette, il est peut-être temps de s’intéresser aux apports d’alternatives monétaires autonomes.
De nombreuses expériences de monnaies complémentaires ont déjà fait leurs preuves dans le monde pour atteindre efficacement certains objectifs sociaux qui n’intéressent pas les banquiers à la recherche de la croissance et du profit. Une étude de leurs caractéristiques et de leurs résultats peut être révélatrice.
Les crypto-monnaies sont aussi un terrain d’expérimentation d’alternatives monétaires décentralisées s’affranchissant du pouvoir de création monétaire des banques. Mais la plupart de ces crypto-monnaies ont été utilisées comme sources de spéculation et d’enrichissement.
Une étude théorique de ce que devrait être une monnaie saine a été publiée vers les années 2010: il s’agit de la Théorie Relative de la Monnaie publiée par un mathématicien français: Stéphane Laborde. Il s’agit d’une monnaie dont la neutralité est basée sur l’exclusivité de sa création de manière égale par chaque individu tout au long de sa vie (le dividende universel).
Un premier prototype d’une telle monnaie a été créée depuis 2017 en utilisant les technologies de la blockchain pour en garantir sa décentralisation et toutes ses caractéristiques de neutralité. Il s’agit de la June (ou Ğ1). Elle est expérimentée actuellement par plus de 8000 personnes enthousiastes essentiellement en France, Belgique, Espagne, … pour des échanges sur des plateformes Web ou sur des marchés physiques (GMarchés).
La question qui se pose maintenant est d’étudier dans quelle mesure cette monnaie expérimentale pourrait évoluer pour se mettre au service d’un objectif social tourné autour de la santé et du bien-être à la manière de ce qu’ont déjà pu réaliser des monnaies complémentaires.
Il faudrait pour cela, rassembler des acteurs du domaine de la santé et de spécialistes en étude des monnaies et des crypto-monnaies qui seraient intéressés et motivés à réfléchir à de nouveaux modèles de fonctionnement sur le terrain et d’examiner comment ces modèles pourraient être renforcés par l’usage d’une monnaie alternative.
En effet, comme le montre le symbole du yin-yang ci-dessus, les monnaies dominantes actuelles sont de type Yang, de compétition, de contrôle, de puissance et de dominance alors que le domaine de la santé et du bien-être est de nature Yin, de confiance, de partage, de long terme pour lesquels une monnaie complémentaire serait plus adéquate.
Si vous êtes intéressés par une telle approche, une adresse mail a été créée pour vous permettre de manifester votre volonté dans ce sens et participer à la poursuite de la réflexion:
monnaie.sante@protonmail.com
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