L’avertissement de Vera Sharav survivante de l’holocauste

Vera Sharav

Vera Sharav avait trois ans lorsqu’elle et sa famille ont été déportées dans un camp de concentration. Elle a survécu à l’Holocauste et s’engage depuis de nombreuses années en faveur des personnes qui sont utilisées, consciemment ou non, dans des expérimentations médicales, avec des conséquences dramatiques. Dans cette interview, Vera Sharav parle de son inquiétude : l’Holocauste peut se répéter parce que l’esprit de l’eugénisme perdure et que la participation du corps médical est à nouveau acquise.
Vera Sharav parle d’un « crime contre l’humanité » qui se répète sous nos yeux. Beaucoup y participent volontairement…

Son témoignage, qu’elle devait prononcer à Bruxelles lors du rassemblement à l’issue de la manifestation brutalement interrompue (sabotée?) par l’action de (volontairement?) orientée de la police, est remplacé par cette interview qu’elle a accordé à Richard Boutry et à BAM à Bruxelles.

https://www.laminutedericardo.com/LMDR/vera-charave-rescapee-dauschwitz-entretien-exclusif/

Une autre interview de Vera Sharav par Uwe Alschner, pour un magazine allemand, avec la traduction en français dans le texte plus bas.

Uwe Alschner : Merci beaucoup, Vera Sharav. C’est un grand honneur de vous avoir dans ce numéro de Klartext. Vous êtes une survivante des périodes les plus sombres, les plus sinistres de l’histoire allemande, et par là je veux dire l’Holocauste. Je suis historien, c’est donc une situation très particulière. Il n’est pas facile pour moi d’avoir cette conversation, mais je sais qu’il est important que nous en parlions parce que la situation actuelle présente certaines analogies avec ce que nous savons de l’histoire.
Mais avant cela, ayez l’amabilité de nous donner un bref aperçu de qui vous êtes et de ce qui vous a conduit à devenir un défenseur des droits des personnes confrontées à la recherche médicale. Si je peux me permettre.

Vera Sharav : Oui, je suis une enfant qui a survécu à l’Holocauste. J’avais trois ans et demi lorsque ma famille en Roumanie a été chassée de notre patrie et déportée dans un camp de concentration. Mon père y est mort d’une maladie infectieuse, probablement la typhoïde. J’ai passé trois ans et demi dans ce camp et, bien qu’il ne s’agisse pas d’un camp de la mort, la mort était toujours présente, notamment parce qu’il pouvait arriver chaque jour que l’on soit transféré dans un camp de la mort. Notre camp était un camp où la famine a emporté la plupart des détenus. J’ai appris ce qu’est la vie dans de telles circonstances et ce que c’est que d’être un paria méprisé. Les enfants perçoivent beaucoup plus que les adultes ne le pensent. Les enfants voient beaucoup plus de choses que ce que beaucoup d’adultes croient ne pas remarquer.
À un moment donné, j’ai fait quelque chose que j’ai appris à l’âge de six ans : désobéir aux autorités. Je pense que c’est quelque chose que j’ai bien fait en tant que défenseur du public face à l’establishment très puissant. L’expérimentation médicale est l’une de ces zones d’ombre. L’un des sujets que les gens ne se posent pas vraiment est le suivant : à qui appartiennent les enfants qu’ils utilisent comme sujets humains pour tester de nouveaux médicaments et vaccins ? Quels parents lucides mettraient leur enfant à la disposition d’un cobaye pour quelque chose qui peut être très dangereux ?

Personne ne se le demande. Mais ce sont les enfants de ceux qui sont méprisés par la société comme une sous-classe. En effectuant de nombreuses recherches en tant qu’adulte, j’ai appris que tant que nous ne considérerons pas les autres et l’humanité dans son ensemble, l’Holocauste peut se répéter ! La différence entre l’Holocauste et les autres génocides est la participation active de l’establishment médical. C’est la grande différence. Cela en fait un crime complètement différent et, à mon avis, bien pire ! Certains médecins ont d’ailleurs été condamnés pour crimes contre l’humanité. Mais il est vraiment effrayant de voir que la mentalité de l’establishment médical allemand n’a jamais vraiment changé.

Elle a infecté la profession médicale, en particulier les institutions. Nous assistons actuellement à une utilisation de la médecine pour nous priver de nos droits humains et de notre liberté. Les responsables de la santé publique peuvent avoir une formation médicale. Ils ne sont pas pour autant des médecins généralistes. Un médecin a prêté serment de ne pas nuire au patient, avant tout. Les responsables de la santé publique sont des agents du gouvernement. Ce sur quoi ils sont censés se concentrer s’appelle le « bien commun ». Le problème est le suivant : qu’est-ce que le bien commun ? Qui décide de ce qu’est le bien commun ? Et que se passe-t-il s’ils ont tort et que cela nuit à l’individu ? Les droits civils résultent de la reconnaissance que les gens ont des droits qui ne sont pas accordés par la grâce des gouvernements. Ces droits sont fondés sur notre humanité. Et lorsque les scientifiques médicaux commencent à considérer les gens comme une simple matière biologique, ils sont assurés de causer beaucoup de dommages parce qu’ils ne respectent pas l’individu.

L’eugénisme a été la source principale de l’holocauste nazi. L’eugénisme n’a jamais été éradiqué. Il continue à se répandre et à affecter l’establishment académique en particulier. Je sais que c’est très difficile à comprendre, mais après l’Holocauste, après les procès médicaux de Nuremberg, une nouvelle espèce est apparue, les « bioéthiciens », les bioéthiciens et la bioéthique sont nés dans les institutions eugénistes… En fait, la société eugénique américaine est le terreau de la « bioéthique ». Les bioéthiciens sont essentiellement les hommes de main du gouvernement et de l’industrie médicale. Ils donnent leur bénédiction à des expériences non éthiques et à la politique de santé. Ils sont à l’avant-garde de cette pandémie, ce sont eux qui aident à formuler les politiques qui nous ont été imposées.

La science est utilisée comme si elle était « sacrée ». Il n’y a rien de « sacré » dans la science ! La science n’est pas plus sacrée que les droits individuels de l’homme. Bien au contraire ! En fait, la science est aujourd’hui très gravement corrompue par des groupes d’intérêt, des groupes d’intérêt très puissants.

Cela inclut les journaux scientifiques et les médias en général. Cela a commencé il y a longtemps, probablement il y a 30 ou 40 ans, mais c’est pleinement développé aujourd’hui.

La Fondation Bill [et Melinda] Gates exerce une influence considérable sur les grands médias et les maisons d’édition du New England Journal [of Medicine] ou du Lancet. Les meilleures revues scientifiques deviennent essentiellement des porte-voix du type de politique que Bill Gates souhaiterait. Bill Gates a même déclaré publiquement que la « solution finale », … il a utilisé ce mot exact [solution finale], [qui a également été utilisé par les nazis pour la solution finale de la question juive], la solution finale pour la pandémie de Covid serait un vaccin, et un vaccin seulement.

Eh bien, Bill Gates est un homme qui utilise ce terme en pleine connaissance de sa signification. Il est monté sur la scène publique lors d’une des conférences TED et a expliqué exactement comment la population humaine dans le monde peut être réduite de 10 à 15 % grâce à nos nouveaux vaccins et au contrôle des naissances ! Gates a de grands projets pour éradiquer une partie de la population. Mais je ne crois pas que ceux qu’il a en tête en seront informés afin de donner ensuite leur consentement sans être  conscients des conséquences.

Uwe Alschner : Laissez-moi, Vera, vous décrire l’image de soi d’une grande partie de la société allemande : L’Allemagne moderne est très fière que le pays soit devenu une démocratie modèle. C’était vraiment l’image de soi et ça l’est toujours. L’Allemagne est donc consciente de son héritage et de sa responsabilité lorsqu’il s’agit de l’Holocauste et de la guerre, ou des deux guerres et de la destruction qui en a découlé. C’est pourquoi les Allemands ont été pacifiques pendant longtemps, même si l’Allemagne est maintenant largement impliquée militairement. Néanmoins, il est vrai que l’Allemagne se tient fermement aux côtés d’Israël et défend le droit à l’existence de l’État d’Israël. L’antisémitisme est donc un interdit absolu dans la société allemande ! Il est même devenu une sorte d’arme politique.
Récemment, cela a également été utilisé contre les critiques des mesures Corona, qui ont été qualifiées d’ »antisémites ». Pour une grande partie de la population allemande, il s’agissait d’une sorte de moyen de dissuasion pour ne pas s’attaquer aux protestations, aux mesures Corona ou à la vaccination. Que pensez-vous de cela, Vera ?

Vera Sharav : Eh bien, il a fallu trois générations pour que le peuple allemand comprenne. N’oublions pas que seuls 23 professionnels de la santé ont été traduits en justice à Nuremberg, alors que des milliers de personnes étaient impliquées. Et ils sont retournés directement à leurs postes dans les universités et les laboratoires. Il a même été possible qu’un médecin nazi prenne la tête de l’Organisation médicale mondiale.

Il n’y avait aucune volonté réelle de prendre conscience de la monstruosité du nombre de personnes impliquées dans les machinations du régime nazi. Ce n’était pas seulement une affaire militaire. La population civile était impliquée, même si beaucoup prétendaient ne pas le savoir. Mais je pense que dans la mesure où les postes les plus élevés ont été repris par la génération suivante, puis par la génération suivante, d’abord les collègues des principaux responsables, par des personnes de la même génération. Il était alors clair qu’ils ne porteraient pas plainte. Mais leurs élèves, la deuxième génération, non plus. Ce n’est qu’avec l’arrivée de la troisième génération – j’ai lu de nombreux ouvrages de recherche allemands sur lesquels les recherches ont vraiment fleuri – que beaucoup plus d’informations ont été traitées sur le rôle des médecins et de la science dans la réalisation de l’Holocauste. De nombreux historiens ont fait des recherches à ce sujet. Il est donc clair que les Allemands, les jeunes Allemands, n’ont rien à voir avec l’Holocauste.

Et une partie de ce que je voudrais vous dire – et qui ne s’adresse pas tellement à l’Allemagne, mais surtout à l’adresse du public israélien : Quelle sera votre réponse lorsque vos petits-enfants vous demanderont un jour : « Où étais-tu alors ? ? … De quel côté étiez-vous ? « Parce que ce n’est pas encore fini. Nous ne savons pas ce que le vaccin va réellement faire. C’est une question qui se pose pour les vaccins, et il s’agit d’une technologie expérimentale qui n’a jamais été appliquée aux humains auparavant. Mais d’après les quelques recherches effectuées sur les animaux, nous savons que les animaux ne se sont pas bien comportés lorsqu’ils ont été exposés au véritable virus. Le vaccin ne les dérangeait pas, ils allaient bien. Mais quand ils ont été exposés au vrai virus…

C’est en effet un énorme crime contre l’humanité qui se déroule sous nos yeux ! L’Holocauste n’est pas non plus apparu du jour au lendemain. Il a commencé avec l’ »Opération T4″ (programme d’euthanasie), et je n’accepte pas que quelqu’un prétende ne pas voir la ressemblance avec le carnage actuellement perpétré sur les personnes âgées, en particulier celles qui se trouvent dans des centres de soins de longue durée et des maisons de retraite. Il s’agissait d’ordonnances et de lois des gouvernements des pays industriels les plus riches et les plus développés du monde occidental. Ce sont ces pays qui tentent aujourd’hui de vider leurs maisons, comme l’a fait Hitler. Il a commencé par les bébés et les jeunes enfants, les handicapés. Mais peu après, il a ciblé les résidents des maisons de retraite. On les appelait les « mangeurs inutiles ».

Les gens ! Cela se produit à nouveau aujourd’hui. C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui ! Et ce qui est vraiment incroyable : cela se passe dans les pays les plus avancés. C’est donc un grand pas. C’est un signal. Quel est l’objectif ? A quoi cela se résume-t-il ? Bill Gates et Klaus Schwab, ils décrivent la fin du jeu ! C’est un monde totalement dystopique dans lequel à mon avis aucun d’entre nous ne veut vivre !

Le moment est venu pour les gens d’enlever leurs œillères et de regarder les choses en face ! Je trouve révélateur que les moins instruits, ceux qui ont des emplois manuels, semblent comprendre ce qui se passe. Ils ont compris, ils n’ont pas d’illusions, ils n’ont pas subi de lavage de cerveau !

Le fait que la majorité du public israélien ne se rebelle pas contre la vente de leur terre comme laboratoire d’essai qui transforme la population en cobayes humains est… De toute façon, la peur et la propagande ont prévalu. Les nazis ont également utilisé la peur et la propagande, chaque régime totalitaire utilise plus ou moins de propagande pour forcer les gens à faire ce qu’on leur demande. Le fait que les gens aient su – et il y a eu de nombreuses révélations sur les pratiques commerciales sans scrupules de l’industrie pharmaceutique et des gouvernements aussi – [rend la chose si incroyable].

Alors comment se fait-il que la plupart des gens ne soient pas disposés à au moins s’interroger et à dire « Stop ! Pouvez-vous vraiment faire confiance à cela ? « … La peur est l’état qui permet d’éteindre tout jugement. C’est le travail des adultes de prendre des décisions raisonnables. Une démocratie est construite sur des adultes qui remettent les choses en question et sont d’accord ou non avant qu’une mesure ne soit conçue. Aujourd’hui, nous avons un État où la politique se fait à huis clos, sans aucune transparence. Et ensuite, les mesures nous sont simplement annoncées et nous devons les suivre.
La ligne directrice qui a conduit au meurtre des personnes âgées est précisément la politique de triage qui a été formulée par des bioéthiciens et qui a ensuite été simplement adoptée.
Andrew Cuomo, le gouverneur de New York, a même déclaré qu’il savait exactement ce que cela allait donner. Il a donné des instructions pour que les personnes âgées des maisons de retraite ne soient pas traitées dans les hôpitaux, qu’elles soient transférées dans les maisons de retraite, qui bien sûr n’étaient absolument pas préparées à une telle chose. Et il a dit que le virus dans les maisons de retraite était comme un feu dans une herbe sèche. Je pense que ça ne pourrait pas être plus imagé : « Un feu dans l’herbe sèche ». Et c’est exactement ce qu’il a fait.

Le fait que cela se soit produit dans tous les pays occidentaux signifie que c’était coordonné. Quelqu’un l’a fait, derrière des portes closes bien sûr, en secret, mais tout le monde s’est impliqué : Canada, États-Unis, Grande-Bretagne, Espagne, Italie, partout, Israël aussi… C’était un effort concerté pour se débarrasser du bagage économique.

Suite de l’interview par Uwe Alschner

Vera Sharav milite depuis longtemps en faveur des droits de l’homme dans le contexte des expérimentations médicales. Elle est la fondatrice et la présidente de l’Alliance for Human Research Protection. Elle y défend les intérêts des personnes qui participent à des expériences médicales contre leur gré ou à leur insu.
L’une de ces expériences est la vaccination contre le virus SRAS-COV2, explique Vera Sharav. Plus encore, la militante des droits de l’homme place la crise actuelle dans le contexte des notions idéologiques d’eugénisme et de contrôle de la population. Les principaux représentants de la « Grande Réinitialisation » ont – comme le fondateur du WEF, Klaus Schwab – des liens familiaux avec le national-socialisme ou, comme Bill Gates, des brevets sur des techniques de marquage indélébile de données personnelles sous la peau (« Quantum Dot Tattoo »). Lorsque le débat sur ces questions n’est pas ouvert mais supprimé, il est clair, selon Vera Sharav, que la vérité est dissimulée.

Vera Sharav : Le fait que cela se soit produit dans tous les pays occidentaux signifie que cela a été coordonné ! Quelqu’un a organisé cela, bien sûr, encore une fois derrière des portes closes, en secret. Mais tout le monde a suivi le mouvement : Canada, États-Unis, Grande-Bretagne, Espagne, Italie, partout où cela a été fait. En Israël aussi… C’était une action concertée pour se débarrasser évidemment du lest économique.

Les gens ne doivent pas se leurrer : ce n’est que le premier pas. Après, ce sera le tour de qui ? J’ai entendu dire qu’il y a des ordres de ne pas réanimer les enfants handicapés en cas d’arrêt cardiaque.
Si, en tant que citoyens, nous permettons à cet agenda et à son calendrier de se poursuivre, l’espèce humaine sera perdue. Ceux qui dirigent cet agenda l’envisagent de manière globale.
Ici, aux États-Unis, une part disproportionnée des décès dus à la Covid19, en plus du groupe des gens âgés à risque, provient des groupes noirs et latinos.
Donc, quand on dit « Black Lives Matter », cela ne s’applique pas à la santé publique ! La politique de santé publique est raciste ! Elle est biaisée et unilatérale. Il y a un racisme institutionnalisé dans la santé publique. Et ce, depuis des décennies.
Avec l’Alliance pour la protection de la recherche humaine [Alliance for Human Research Protection] que j’ai fondée, et dans mon travail avant cela, j’ai….

Laissez-moi le dire autrement :

J’ai surmonté l’horreur de l’Holocauste et je suis venue aux États-Unis à l’âge de onze ans.
L’une des premières questions que je me suis posées est la suivante : Où étaient tous ces gens [quand nous avions besoin d’eux] ? Comment ont-ils pu laisser cela arriver [à nous] ? Pourquoi mon père devait-il mourir ? J’étais hors de moi, en colère.

Parce que ce que je voyais, c’était une vie très confortable, New York était assez luxueux à cette époque. Je ne pouvais pas comprendre cela. Comment cela avait-il pu arriver ?

Bien sûr, avec le temps et l’âge, j’ai appris comment va la vie : de mauvaises choses arrivent, mais la vie continue ailleurs. Mais il y avait aussi un autre côté de la médaille : beaucoup de gens gagnaient magnifiquement leur vie grâce à la guerre. Chaque guerre a ses profiteurs de guerre.

J’ai sans doute compris alors que je ne pouvais pas devenir, que je ne pouvais pas devenir le même. Si j’étais si indigné par l’indifférence des gens, il était clair pour moi que je ne devais pas détourner le regard lorsque l’injustice se produisait.

C’est ainsi que, depuis de nombreuses années, je garde un œil critique sur la recherche médicale. Et je continuerai à le faire. Aussi parce que les vaccins prennent de plus en plus d’importance.
Il faut le savoir :
En médecine, il y a deux domaines où la coercition est acceptée. L’un est la psychiatrie, et c’est comme ça que ça se passait dans l’Allemagne nazie à l’époque : après les bébés venaient les malades mentaux, ils étaient médicamentés de force. Une personne atteinte d’une maladie mentale est désavantagée car elle ne peut pas témoigner devant un tribunal pour cause de démence.

Je me suis donc concentré sur ce domaine parce que j’ai découvert un grand nombre d’études destinées à prouver que les jeunes enfants noirs deviennent des délinquants violents. Quel genre de « science » est-ce là ?

Les institutions scientifiques, comme l’Institut national de la santé mentale, ont parrainé de telles expériences, qui visaient à confirmer l’idéologie eugéniste. Oui, on a administré à des bébés noirs un vaccin qui n’est pas autorisé aux États-Unis et qui s’était déjà révélé dangereux aux Philippines, surtout pour les jeunes garçons, mais on l’a quand même fait à Los Angeles. Et des bébés noirs ont également été maltraités lors d’essais de vaccins et de médicaments contre le sida.
C’est évident : en matière de santé publique, les vies noires ne comptent pas. Elles sont consommables.

Grâce à mon expérience, cependant, j’ai développé des antennes très fines. Si cela a pu m’arriver à moi, alors cela peut arriver à n’importe qui d’autre. C’est ainsi que je l’ai interprété. Il est malheureusement vrai que la plupart des gens se sentent plus en sécurité lorsqu’ils ont la même opinion que leurs collègues et amis.

C’est une attitude très dangereuse car elle ouvre la porte aux tyrans criminels. L’un des problèmes avec Pfizer, par exemple, est que cette société possède désormais les informations médicales de toute la population israélienne, ce qui est en soi extrêmement extraordinaire, car Israël a toujours été confronté à des menaces existentielles et a donc toujours essayé de protéger sa population. Comment diable pouvez-vous remettre les données médicales de la population à une société qui possède un tel catalogue de casiers judiciaires ? Celui de l’Amérique du Sud… L’Argentine y a résisté aux demandes de la société.

Les demandes comprenaient la mise en gage des actifs du pays, y compris ses bases militaires, comme garantie. Une garantie qui protège absolument Pfizer de toute poursuite en justice pour les dommages causés par le vaccin.

Ma première pensée à ce sujet a été : en dehors de la méthode commerciale scandaleuse d’une revendication aussi effrontée, la question vraiment intrigante est la suivante :
Quelles informations doivent-ils avoir sur leur propre vaccin pour exiger une protection aussi étendue ? Cela devrait certainement déclencher une sonnette d’alarme pour tout le monde ! Ils savent mieux que quiconque à quel point le risque est élevé, car ils connaissent toutes les données. Ce n’est pas notre cas ! Si je vivais en Israël, j’exigerais des informations sur ce que le [chef du gouvernement] Netanyahou a reçu pour cet accord.

Même si vous ne soupçonnez pas que quelque chose puisse être fait avec les données médicales, la valeur économique des informations sur les problèmes de santé de la population israélienne est incommensurable pour une entreprise pharmaceutique. Sur cette base, on peut imaginer toutes sortes de recherches qui ouvriront un incroyable flux de revenus. Nous parlons de huit millions de personnes, avec les enfants, qui seront aussi bientôt en ligne de mire, bientôt neuf millions de personnes.

Il y a tellement de questions qu’il est impératif de se poser :
Je ne suis pas un scientifique, les vrais scientifiques peuvent très bien expliquer les choses dans leur contexte. Ils n’ont pas vraiment besoin de ce jargon. Et la signification statistique n’est pas le seul facteur en médecine.
Ce qui compte, c’est l’effet clinique d’un produit. Ce qu’il fait chez les gens. Et c’est pourquoi le serment d’Hippocrate est si important et si juste ! Si vous considérez les gens comme un troupeau, alors vous êtes à côté de la plaque !

Et vous ne pouvez même pas empêcher la science de conduire à la fraude scientifique sur une telle base. Les individus forment ensemble la société. Il n’est pas vrai que la société est autre chose et que l’individu ne compte pas. Le bien commun n’a jamais été spécifiquement nommé. Qu’est-ce que le bien commun ? Qui le définit ?

Je voudrais aborder une autre question : j’ai parlé de Klaus Schwab.

Uwe Alschner : S’il vous plaît, continuez !

Vera Sharav : Jusqu’à présent, il n’y avait absolument aucune information sur Internet, ou dans les encyclopédies, « Who’s Who » ou autres, sur Klaus Schwab avant 1970. Rien du tout ! Il est né à Ravensburg en 1938.

Aujourd’hui, le 20 février dernier, un journaliste d’investigation a documenté ce qui n’a pas été mentionné jusqu’à présent : je ne peux que recommander à tout le monde de lire ce rapport. Il explique ce que je soupçonnais depuis longtemps, mais pour lequel je n’avais aucune preuve. Le rapport s’intitule « Schwab Family Values ». On peut le lire en ligne dès maintenant. Le rapport contient les réponses qui indiquent que cela pourrait être le début d’un « Quatrième Reich » !

Il y a une continuité qui est incroyable ! Je ne veux même pas… Tout est là. Il est aussi question de son père, Eugen Schwab, qui dirigeait la branche de Ravensburg d’une entreprise suisse qui produisait toutes sortes d’armements pour les nazis. Une médaille nazie a également été décernée pour cela, pour services exceptionnels rendus aux nazis, voyons si je peux trouver quelle était la désignation… [National Socialist Muster Betrieb].

Je reviens maintenant à l’actualité.

Les Cartes Vertes de Vaccination… Israël a été le premier pays à en annoncer l’introduction. Cela m’a bien sûr choqué ! Pourquoi ? Eh bien, qu’est-ce que cela signifie vraiment ? Cela signifie l’apartheid !

Cela signifie la division des citoyens entre ceux qui méritent et ceux qui sont dégradés. Ceux qui ne méritent pas et ceux qui devraient être récompensés. C’est l’abolition de l’égalité démocratique. La vaccination obligatoire par la porte de derrière !

Et c’est un vaccin entièrement expérimental !
Nous parlons donc d’une énorme expérience, 8 millions…, une expérience sur 8 millions de personnes qui sont prêtes … c’est-à-dire : si elles sont vraiment prêtes, à mettre en place un système d’apartheid à deux vitesses. S’il vous plaît, que quelqu’un arrête cela !

Il est également ironique qu’une partie importante de la résistance vienne des Juifs ultra-orthodoxes. Ils se sont opposés au confinement parce qu’il a empêché la pratique du culte.

J’ai vérifié :
Même à l’époque de la grippe espagnole en 1918, on n’a pas fermé les lieux de culte. On n’a certainement pas fermé toute la société. Les vrais scientifiques qui étudient la propagation des maladies infectieuses ont prévenu : il n’est pas nécessaire de fermer la société. Il ne faut jamais isoler les personnes en bonne santé. Il faut seulement isoler les malades ! Vous devez isoler les malades en quarantaine et vous devez les traiter. Dans ce cas, il faut les traiter tôt.

Mais pas tous les autres ! Ne fermez pas l’économie locale ! La plupart d’entre elles ne seront pas en mesure de rouvrir.
Elles feront faillite, sauf les très grandes, Amazon et toutes les autres sociétés de vente par correspondance sur Internet, où il n’y a aucun contact humain avec le client. Mais bien sûr, ils ont des milliers d’employés, mais ça n’a pas d’importance là-bas.

Tout cela fait partie de ce que Klaus Schwab appelle la « Grande Réinitialisation ». Il en a écrit les instructions. Comment cela doit être fait. Les gens deviennent du « capital humain ». Je pense que nous avons atteint un point où nous devons réfléchir sérieusement :
Comment arrêter l’émergence du 4ème Reich ? Parce que nous avons déjà cédé tellement de contrôle à ceux qui sont sérieux ! Ils s’y préparent depuis très longtemps !

Bill Gates a déjà… il a financé des recherches que le M.I.T. a faites pour lui. Il y a fait développer un tatouage qui, au lieu d’une carte d’identité imprimée, stocke des informations dans la peau qui peuvent être lues avec un iPhone. Que pensez-vous de cela ?

Je pense que… bon, cela va paraître absurde, et certaines personnes vont penser « la vieille dame est un peu perdue ».
Mais je pense que les gens sont devenus dépendants de la technologie. Et c’est ce qui causera leur perte ! Parce que si vous n’étiez pas aussi accro à l’iPhone et à tous les autres jouets numériques, alors ils ne vous suivraient pas si facilement. Mais les gens ne voient pas comment ces « grandes choses » pourraient être utilisées pour exercer un contrôle sur eux. Contre leur gré !

Les gens sont… C’était une manipulation psychologique qu’ils n’ont pas remarquée.
Et c’est ce qui se passe maintenant aussi avec le verrouillage. Chaque État, chaque pays le fait à sa manière, toujours légèrement différente. Comment pouvez-vous sérieusement dire que c’est scientifiquement fondé ? C’est du pur arbitraire ! Il y a maintenant 16 États américains sans masquage obligatoire. Je ne vois pas de grandes épidémies. C’est un gigantesque… lavage de cerveau.

J’aimerais que l’Allemagne prenne le leadership sur cette question ! Parce que nous ne devons pas nous retrouver dans une situation où nos petits-enfants nous regardent dans les yeux en se demandant : « Qu’est-ce qui n’allait pas chez toi ? Comment as-tu pu être aussi stupide pour laisser cela se reproduire ? »
Comment dire… Je comprends que j’ai l’air très dur. Et ça peut ne pas être bien perçu. C’est juste que : Je vois juste les dangers si clairement dans mon esprit ! Et petit à petit, une autre pierre s’ajoute à la mosaïque.

Comment ils ont « joué » avec les restaurateurs, par exemple. C’est vraiment absurde ! A l’extérieur. 1,50 mètres. Distance. Les restaurants de New York qui peuvent se le permettre – ce sont généralement ceux qui ont déjà une petite chaîne, ils ont pu se construire un peu plus – ont installé des tentes sur le trottoir. Pouvez-vous m’expliquer quelle différence cela fait qu’une table soit à l’intérieur, ou entourée de plexiglas ou de toile ? C’est absurde ! Tout cela n’a aucun sens ! Mais c’est le monde dans lequel nous vivons !
Ou la terrible décision de fermer toutes les institutions culturelles !
Et le fait de priver les enfants de leur éducation. C’est le deuxième plus grand crime après les expériences médicales. Priver une génération entière de son droit à l’éducation. C’est tout simplement inconcevable !

Et les enfants. Oui, ils aiment appeler les enfants des virus. « Même s’ils n’ont aucun symptôme, ils répandent le virus partout ! » Ceux qui disent cela n’ont aucune preuve pour cette affirmation ! Les dictats n’ont pas besoin de preuves ! C’est si incroyablement triste ! Croyez-moi, je n’ai jamais pensé que j’aurais à revivre une telle expérience. Avoir peur une fois de plus.

Laissez-moi vous parler du vaccin : Je n’ai pas l’intention de me faire vacciner ! Et c’est pourquoi j’y ai déjà pensé : que se passerait-il s’ils sonnaient à ma porte ? Les médecins et la police. J’ai entendu dire que c’est exactement ce qui s’est passé dans une maison de retraite en Allemagne. C’est exactement comme ça que le GESTAPO a fait. Eh bien, qu’est-ce que je peux faire alors ? Je vais réveiller la petite fille de six ans qui est en moi, développer une tête de défi et crier pour ma vie. Qu’est-ce que je peux faire d’autre ?

Nous sommes vraiment … à un carrefour important ! Soit la société va s’en sortir et survivre, soit elle ne survivra pas !
Il y avait tellement de signes significatifs. La Chine a été louée comme un modèle. Quelle personne saine d’esprit voudrait vivre dans la Chine communiste ? C’est comme vivre dans un état STASI ! Mais les gens auraient pu remarquer qu’un troupeau obéissant est le but. Un peuple qui dit « oui » et « amen » à tout.
Ce qui est drôle, c’est qu’il y avait une mentalité parmi le peuple américain, et aussi parmi les Israéliens, qui croyait en leur propre force. « Nous sommes assez forts et nous pouvons le faire. » Où est passée cette attitude ? La croyance en soi, où est-elle ?

Uwe Alschner : Vera, merci beaucoup pour cet aperçu très précieux et important sur la comparabilité des événements terribles du passé et des événements actuels, qui pourraient encore évoluer vers un monde beaucoup plus sombre. Vous avez dit que nous étions à la croisée des chemins. Je suis d’accord avec vous. Nous sommes à la croisée des chemins.
Beaucoup d’entre nous n’ont pas encore été capables de réfléchir et de réaliser ce qui se passe. Les Warner ont été accusés de ne rien faire de bon. C’est le contraire qui est vrai !
C’est pourquoi il était important que vous, en tant que survivants de l’Holocauste, souligniez les similitudes. Vous êtes appelés à faire ces comparaisons. De même, la comparaison entre la carte verte de vaccination et l’apartheid.
Ce sont des mots forts que je trouve très utiles. Ils peuvent être utilisés pour faire comprendre aux gens que nous n’avons pas seulement besoin de l’aide divine, mais que nous devons aussi redécouvrir notre dignité humaine et notre intelligence pour réaliser ce qui doit être fait maintenant. A savoir : résister pacifiquement mais résolument à la propagande, mais aussi aux mesures qui ont été prises et qui sont aussi injustes qu’inhumaines.

Vera Sharav : Permettez-moi d’ajouter, s’il vous plaît, au sujet de l’étoile juive :
J’ai suggéré d’utiliser ce symbole. Mais je comprends que d’autres personnes qui n’ont pas été personnellement touchées l’utilisent comme une attaque. Ils vous dépeignent comme l’ennemi et l’arriéré. On prétend que les détracteurs veulent revenir à l’histoire. En fait, porter l’étoile de David signifie un signe :
l’étoile a marqué le début, bien avant les déportations ! Ceux qui suppriment le débat, empêchent la discussion, l’échange d’idées, même les réunions.

Il est tout à fait normal de se disputer ! C’est bien aussi d’avoir un débat animé. Quand ils censurent et traitent les dissidents de « théoriciens de la conspiration », c’est un signal d’alarme : il y a une dissimulation en cours ! Ils dissimulent ce qui ne doit pas être discuté et évoqué par les gens et ce qui ne doit pas être connu ! C’est ce qui se cache derrière les mesures de censure. C’est un réflexe de défense.

Oh, et les « théories du complot »… S’il ne s’agissait que de théories, il n’y aurait pas besoin de les censurer.
Il n’y aurait pas besoin de persécuter et de supprimer tous ceux qui disent quelque chose de différent du récit officiel. Ce serait complètement inutile. Ils le font uniquement parce que la propagande est un mensonge. Et ils veulent vendre ce mensonge comme la seule vérité.

Uwe Alschner : Vera Sharav, merci beaucoup pour le temps que vous nous avez accordé ! C’était un grand honneur !
Je vous souhaite le meilleur ! Je souhaite pour nous que votre courage et votre détermination grandissent de façon exponentielle et nous inspirent tous ! Car nous devons prendre courage et prendre position ! Merci beaucoup !

Vera Sharav: Merci !

Originellement publié par le Blog allemand  Vitalstoff.Blog

La double hélice de la stratégie pandémique et économique entrelacée

par Alastair Crooke.

Le corollaire de l’effondrement de l’initiative technocratique visant à liquider l’économie surendettée pourrait bien être la récession.

Il y a trois ans, j’ai dit à un professeur américain du US Army War College à Washington, à propos de la campagne pour le retour en Asie des emplois de cols bleus perdus aux États-Unis, que ces emplois ne reviendraient jamais. Ils étaient partis pour de bon.

Il m’a rétorqué que c’était précisément le cas, mais je ne comprenais pas l’essentiel, a-t-il dit. Les États-Unis ne s’attendaient pas à ce que la majorité de ces emplois manufacturiers banals reviennent, et ne le souhaitaient pas. Ils devraient rester en Asie. Les élites, a-t-il dit, ne veulent que les sommets de la technologie. Elles voulaient la propriété intellectuelle, les protocoles, les mesures, le cadre réglementaire qui permettraient aux États-Unis de définir et de développer les deux prochaines décennies d’évolution technologique mondiale.

Cependant, le véritable dilemme, selon lui, était le suivant : « Que faire des 20% de la main-d’œuvre américaine qui ne seraient plus nécessaires, qui ne seraient plus indispensables au fonctionnement d’une économie américaine axée sur la technologie ? »

En fait, ce que le professeur a dit n’était qu’une facette d’un dilemme économique fondamental. À partir des années 70 et 80, les entreprises américaines ont délocalisé leurs coûts salariaux vers l’Asie. Il s’agissait en partie de réduire les coûts et d’augmenter la rentabilité (ce qui a été le cas), mais cela représentait également quelque chose de plus profond.

Depuis le début, les États-Unis ont été un empire expansionniste qui n’a cessé d’assimiler de nouvelles terres, de nouveaux peuples et leurs ressources humaines et matérielles. La marche en avant, l’expansion militaire, commerciale et culturelle continue sont devenues le moteur de Wall Street et de sa politique étrangère. Car, sans cette expansion incessante, les liens civiques de l’unité américaine sont remis en question. Une Amérique qui n’est pas en mouvement n’est pas une Amérique. C’est l’essence même de la leitkultur américaine.

Pourtant, cela n’a fait que renforcer le dilemme souligné par mon ami ci-dessus. L’expansion s’est accompagnée d’un déluge de crédits de Wall Street dans le monde entier. Le fardeau de la dette a explosé, et est devenu très lourd, en équilibre instable sur une tête d’épingle de véritable garantie sous-jacente.

Ce n’est qu’aujourd’hui – pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale – que cette impulsion stratégique expansionniste implacable des États-Unis a été remise en question par l’axe Russie-Chine. Elles ont déclaré « ça suffit ».

Pourtant, il y a toujours eu un autre aspect à cette dynamique de transition structurelle occidentale. Ses fondements, comme l’a suggéré le professeur, ne reposent plus sur le travail socialement nécessaire contenu dans la fabrication de produits ternes tels que les voitures, les téléphones ou le dentifrice. Mais plutôt, le cœur du système réside désormais dans les spéculations sur les actifs financiers tels que les actions, les obligations, les contrats à terme et surtout les produits dérivés, dont la valeur est titrisée indéfiniment. Dans ce contexte, les 20% (ou plus vraisemblablement les 40%) de la main-d’œuvre deviennent tout simplement superflus dans cette économie hautement complexe, hyper-financiarisée et en réseau.

Voici donc le deuxième dilemme : alors que le rétrécissement structurel de l’économie basée sur le travail gonfle le secteur financier, la volatilité complexe de ce dernier ne peut être contenue que par une logique de dopage monétaire perpétuel (injections perpétuelles de liquidités), justifiée par des urgences mondiales nécessitant des stimuli toujours plus importants.

Comment faire face à ce dilemme ? Eh bien, il n’y a pas de retour en arrière possible. Ce n’est pas une option.

Dans ce contexte, le régime pandémique devient le symptôme d’un monde si éloigné de toute autosuffisance économique réelle – suffisante pour soutenir sa main-d’œuvre existante – que le dilemme ne peut être résolu (du point de vue des élites) qu’en facilitant l’atténuation continue de l’ancienne économie, tandis que les actifs financiers doivent être réapprovisionnés par des ajouts réguliers de liquidités.

Comment la gérer ? Avec l’abolition progressive du contenu traditionnel de la main-d’œuvre dans les marchandises (soit par l’automatisation, soit par la délocalisation), les entreprises ont utilisé l’idéologie de l’éveil pour se réinventer. Elles ne produisent plus seulement des « choses », mais des produits sociaux. Elles sont des parties prenantes de la société, qui « fabriquent » des résultats socialement souhaitables : diversité, inclusion sociale, équilibre entre les sexes et gouvernance climatiquement responsable. Cette transition a déjà produit une corne d’abondance de nouvelles liquidités ESG circulant dans des artères économiques calcifiées.

Et la pandémie, bien sûr, justifie la stimulation monétaire, tandis que l’urgence de « santé » climatique qui suivra est préparée afin de légitimer une nouvelle expansion de la dette, pour l’avenir.

L’analyste financier Mauro Bottarelli a résumé la logique de tout cela comme suit : « Un état d’urgence sanitaire semi-permanent est préférable à un krach vertical du marché qui transformerait le souvenir de 2008 en une promenade dans le parc ».

Le professeur de théorie critique et d’italien à l’Université de Cardiff, Fabio Vighi, a lui aussi noté « l’Incurabilité » de ce qu’il appelle « la condition de Long-Covid du Banquier central » – que l’injection d’un stimulus monétaire aussi énorme que celui que nous avons vu, n’a été possible qu’en éteignant le moteur de Main Street, car une telle cascade de liquidités (6000 milliards de dollars) ne pouvait pas être autorisée à se déverser bon gré mal gré dans l’économie de Main Street (selon les banquiers centraux), car cela aurait provoqué un tsunami inflationniste à la Weimar. Au contraire, son objectif principal a été de gonfler davantage le monde virtuel d’instruments financiers toujours plus complexes.

Inévitablement, cependant, couplé à des goulots d’étranglement dans la chaîne d’approvisionnement, le flot de liquidités a provoqué une hausse de l’inflation de Main Street, et a donc imposé de nouveaux dommages sur le terrain. L’objectif consistant à gérer l’atténuation de l’activité manufacturière d’une part (verrouillage des petites entreprises), tandis que les liquidités circulaient librement vers la sphère financiarisée (pour retarder un krach boursier) a échoué. L’inflation s’accélère, les taux d’intérêt vont augmenter, ce qui entraînera des conséquences sociales et politiques négatives : la colère plutôt que la conformité.

Au cœur de la situation difficile pour ceux qui dirigent le système, il y a le fait que, s’ils devaient perdre le contrôle de la création de liquidités – que ce soit en raison de la hausse des taux d’intérêt ou d’une dissidence politique croissante – la récession qui s’ensuivrait détruirait l’ensemble du tissu socio-économique.

Et toute récession grave aurait probablement des répercussions sur les dirigeants politiques occidentaux également.

Ils ont donc choisi, au lieu de cela, de sacrifier le cadre démocratique, afin de mettre en place un régime monétaire ancré dans le culte de la science et de la technologie, de la propagande médiatique et des récits de catastrophes, comme moyen de progresser vers une prise de pouvoir technocratique « aristocratique » sur la tête des gens. (Oui, dans certains « cercles », on la considère comme une nouvelle aristocratie de l’argent).

Encore le professeur Vighi :

« Les conséquences du capitalisme d’urgence sont résolument biopolitiques. Elles concernent l’administration d’un surplus humain qui devient superflu pour un modèle reproductif largement automatisé, hautement financiarisé et implosif. C’est pourquoi le Virus, le Vaccin et le Passeport Covid sont la Sainte Trinité de l’ingénierie sociale.

Les « passeports-virus » sont destinés à former les multitudes à l’utilisation de portefeuilles électroniques contrôlant l’accès aux services publics et aux moyens de subsistance personnels. Les masses dépossédées et licenciées, ainsi que celles qui ne se conforment pas aux règles, sont les premières à être disciplinées par des systèmes numériques de gestion de la pauvreté directement supervisés par le capital monopolistique. Le plan consiste à symboliser le comportement humain et à le placer sur des grands livres de blockchain gérés par des algorithmes. Et la propagation de la peur mondiale est le bâton idéologique parfait pour nous mener vers ce résultat ».

Le point de vue du professeur Vighi est clair. La campagne de vaccination et le système du passeport vert ne sont pas des disciplines de santé autonomes. Ils n’ont rien à voir avec « la science » et ne sont pas censés avoir un sens. Ils sont primordialement liés au dilemme économique des élites et servent également d’outil politique permettant à une nouvelle dispensation monétaire de supplanter la démocratie. Le président Macron a dit tout haut ce qui n’est pas dit, lorsqu’il a déclaré : « Quant aux non-vaccinés, j’ai vraiment envie de les emmerder. Et nous allons continuer à le faire, jusqu’au bout. C’est la stratégie ».

De même, le Premier ministre italien Draghi a multiplié les attaques contre les non-vaccinés, rendant les vaccins obligatoires pour les plus de 50 ans et imposant des restrictions importantes aux plus de 12 ans. Là encore, bien que le mantra soit de « suivre la science », ces mesures n’ont aucun sens : le variant Omicron infecte principalement les personnes doublement vaccinées, et non les personnes non vaccinées.

Il y a deux jours, un éminent virologue lauréat du prix Nobel, le Dr Montagnier et un collègue, ont confirmé cet aspect « obsolète » des mandats de vaccination. Dans le Wall Street Journal, ils écrivent :

« … rendre obligatoire un vaccin pour arrêter la propagation d’une maladie nécessite de prouver que les vaccins préviendront l’infection ou la transmission (plutôt que l’efficacité contre des conséquences graves comme l’hospitalisation ou la mort). Comme le dit l’Organisation mondiale de la Santé, « si la vaccination obligatoire est considérée comme nécessaire pour interrompre les chaînes de transmission et éviter de nuire à autrui, il devrait y avoir suffisamment de preuves que le vaccin est efficace pour prévenir une infection et/ou une transmission grave ». Pour Omicron, il n’existe pas encore de telles preuves.

Les quelques données dont nous disposons suggèrent le contraire. Une étude a révélé qu’après 30 jours, les vaccins Moderna et Pfizer n’avaient plus d’effet positif statistiquement significatif contre l’infection par Omicron, et qu’après 90 jours, leur effet devenait négatif, c’est-à-dire que les personnes vaccinées étaient plus sensibles à l’infection par Omicron. Confirmant ce constat d’efficacité négative, des données provenant du Danemark et de la province canadienne de l’Ontario indiquent que les personnes vaccinées présentent des taux d’infection par Omicron plus élevés que les personnes non vaccinées ».

Ceci est rarement, voire jamais, admis. Macron et Draghi sont tous deux désespérés : Ils doivent « liquéfier » leurs économies, et vite.

En effet, le Dr Malone, chef de file des États-Unis et père des vaccins à ARNm, a écrit à propos de ceux qui soulignent de telles incohérences et illogismes – deux mois seulement avant la suspension de son compte Twitter – dans un message Twitter plutôt prophétique :

« Je vais parler sans détours », a-t-il écrit. « Les médecins qui s’expriment sont activement pourchassés via les conseils médicaux et la presse. Ils essaient de nous délégitimer et de nous éliminer, un par un ».

Il a terminé en prévenant qu’il ne s’agit « pas d’une théorie du complot » mais « d’un fait ». Il nous a tous exhortés à « nous réveiller ».

Comme l’a noté le Telegraph, les scientifiques britanniques membres d’un comité qui a encouragé l’utilisation de la peur pour contrôler le comportement des gens pendant la pandémie de Covid ont admis que leur travail était « contraire à l’éthique » et « totalitaire ». Les scientifiques ont averti en mars 2021 que les ministres britanniques devaient augmenter « le niveau perçu de menace personnelle » du Covid-19, car « un nombre important de personnes ne se sentent toujours pas suffisamment menacées personnellement ». Gavin Morgan, un psychologue de l’équipe, a déclaré : « Il est clair que l’utilisation de la peur comme moyen de contrôle n’est pas éthique. L’utilisation de la peur a des relents de totalitarisme ».

Un autre membre du SPI-B a déclaré : « On pourrait appeler cela de la psychologie « contrôle de l’esprit ». C’est ce que nous faisons… Nous essayons clairement de le faire de manière positive, mais cela a été utilisé de manière néfaste dans le passé ». Un autre collègue a mis en garde contre le fait que « les gens utilisent la pandémie pour s’emparer du pouvoir et faire passer des choses qui ne se produiraient pas autrement… Nous devons faire très attention à l’autoritarisme qui s’insinue ».

Le problème est cependant plus profond qu’un peu de « psychologie de la stimulation ». En 2019, la BBC a créé la Trusted News Initiative (TNI), un partenariat qui inclut désormais de nombreux médias grand public. TNI a été ostensiblement conçu pour contrer l’influence narrative étrangère en période électorale, mais il s’est étendu pour synchroniser tous les éléments du message et éliminer les déviations dans le vaste domaine des médias et des plateformes technologiques.

Ces « points de discussion » synchronisés sont plus puissants (et insidieux) que n’importe quelle idéologie, car ils ne fonctionnent pas comme un système de croyances ou une éthique, mais plutôt comme une « science » objective. Vous ne pouvez pas discuter avec, ou vous opposer à, la Science (avec un « S » majuscule). La Science n’a pas d’opposants politiques. Ceux qui la remettent en question sont étiquetés « théoriciens du complot », « antivax », « négationnistes du Covid », « extrémistes », etc. Ainsi, le récit pathologisé de la nouvelle normalité pathologise également ses opposants politiques : il les prive de toute légitimité politique. L’objectif est évidemment de les contraindre à se conformer. Macron l’a dit clairement.

La séparation de la population sur la base du statut vaccinal est un événement historique. Si la résistance est étouffée, une carte d’identité numérique obligatoire pourra être introduite pour enregistrer la « justesse » de notre comportement et réglementer l’accès à la société. Le Covid était le cheval de Troie idéal pour cette percée. Un système mondial d’identification numérique basé sur la technologie blockchain est prévu depuis longtemps par l’Alliance ID2020, soutenue par des géants comme Accenture, Microsoft, la Fondation Rockefeller, MasterCard, IBM, Facebook et l’omniprésente GAVI de Bill Gates. À partir de là, la transition vers le contrôle monétaire devrait se faire relativement en douceur. Les CBDC permettraient aux banquiers centraux non seulement de suivre chaque transaction, mais surtout de bloquer l’accès aux liquidités, pour toute raison jugée légitime.

Le talon d’Achille de tout cela, cependant, est la preuve d’une véritable résistance populaire à la suppression par les plateformes technologiques de toute opinion dissidente (quelle que soit la qualité de sa source), au refus de permettre aux gens de choisir en toute connaissance de cause leur traitement médical, et aux restrictions arbitraires pouvant entraîner la perte des moyens de subsistance imposées par décret, et étayées par des lois d’urgence, limitant la protestation populaire.

Mais de manière plus significative et paradoxale, le variant Omicron peut couper les jambes des dirigeants politiques qui ont l’intention de redoubler d’efforts. Il est tout à fait possible que ce variant léger (à peine mortel), mais hautement contagieux, se révèle être le « vaccin » de la nature, nous donnant une large mesure d’immunité – ostensiblement meilleure que celle offerte par les « vaccins » de la Science !

Nous observons déjà que les États européens sont confus et en désaccord les uns avec les autres – adoptant des lignes politiques diamétralement opposées : certains mettent fin aux restrictions, d’autres en décrètent de plus en plus. D’autres pays, comme Israël, réduisent les restrictions et s’orientent vers une politique d’immunité collective.

Bien sûr, le corollaire de l’échec de l’initiative technocratique visant à liquider l’économie surendettée pourrait bien être la récession. C’est malheureusement la logique de la situation.

source : https://www.strategic-culture.org
traduction Réseau International

ZAP PASS SANITAIRE : Mensonges & Folie

Le zapping tellement terrifiant que même YouTube n’assume pas de l’héberger.

https://canard.tube/w/0bad01f6-cfc8-4af3-917b-21fdc03b9ba7

Je vous invite, si vous ne l’avez pas encore, à installer l’appli Telegram (playstore ou appstore) et vous abonner à mon canal sur Telegram pour obtenir des infos complémentaires (telle que celle-ci), assez diversifiées, plus en lien avec l’actualité et plus facilement partageables.

« Liberté » le documentaire à voir et diffuser de toute urgence

Je vous invite à visionner ce documentaire très intéressant et très touchant qui fait intervenir un certain nombre de personnes travaillant dans le secteur de la santé qui refuse le vaccin et dont la vie professionnelle pourrait basculer ce 15 septembre.

Si la liberté est la requête commune à toutes ces personnes, la crainte de se faire injecter un produit dont on ne sait rien et qui semble poser d’innombrables questions est aussi omniprésente.

Ce film est rythmé par l’intervention de scientifiques (comme Christian Velot) qui expliquent les dangers de cette injection qui est pour l’instant dans sa phase expérimentale.

Lien alternatif sur Odysee

Si vous ne deviez écouter que quelques minutes, je vous recommande le passage dès 48’37.Le projet a été initié par le Collectif BLOUSES BLANCHES. Celui-ci a contacté Magà Ettori pour réaliser un documentaire sur la situation sans précédent des soignants.
Le Collectif est très inquiet par l’annonce faite par le chef de l’Etat français du 12 juillet 2021 sur l’obligation vaccinale pour les soignants, ainsi que l’extension du pass sanitaire.
Applaudis lors de la première vague de la pandémie, décorés sur les Champs-Elysées un an plus tard, les soignants sont à présents stigmatisés par une grande partie de la population. Le gouvernement leur donne jusqu’au 15 septembre pour se résigner et se vacciner, a défaut de quoi ils seront mis à pied puis licenciés. Emmanuel Macron a monté le ton pour accélérer la vaccination, provoquant par son intransigeance un mouvement de protestation sans précédent au coeur de l’été 2021.

Source: blog de Liliane Held-Khawam que vous êtes invités à consulter pour y trouver d’autres vidéos qui alertent sur les dangers de la protéines Spike

Le pass sanitaire a été conçu en 2018

Dans ce document officiel de l’union européenne (agence soumise à qui vous savez), vous pourrez voir que le passeport vakxinal avait déjà été prévu en 2018, avec une étude de faisabilité de 2019 à 2021, et une mise en place en 2022. Pour ce type de projet, on voit qu’ils sont dans les temps.

Lisez bien les passages surlignés.

L’injection et les rappels tous les ans, permettent à l’oligarchie d’inoculer des substances leur permettant de contrôler votre état de santé, et de rendre malade voire faire mourrir les indésirables.

Le terme C0ViD a un double sens, celui affiché (Coronavirus Disease) et celui occulte (Certificate of Vaccination and Identification), qui est le vrai programme de l’oligarchie.

Le pass sanitaire leur permet de contrôler qui a le droit de travailler, de voyager, de consommer, d’accéder aux soins et services.

L’obligation de vaccination de certaines professions notamment médicales a pour but d’éliminer les récalcitrants, et de conserver les covidiots collabos, ce qui permettra à l’oligarchie de contrôler entièrement le corps médical, les pompiers et les gendarmes.

Source: Jean-Luc @ investisseurpro.com

« Ce n’est pas un accident : cette crise n’a toujours rien de sanitaire » (Reiner Fuellmich)

 Publié par France Soir le 03/09/2021

Reiner Fuellmich

L’avocat Reiner Fuellmich revient pour nous présenter les avancements du Comité Corona avec lequel il travaille depuis des mois pour tenter d’élucider les tenants et aboutissants de la crise du covid-19. 

Il explique d’entrée de jeu se trouver à un moment crucial de l’avancée des recherches : « Nous sommes passés de « Quelle est cette pandémie ? » , « À quel point le virus est-il dangereux ? » , »À quel point les tests PCR sont-ils fiables ? » ; « Quelles conséquences auront les mesures sanitaires anti-covid ? » ; à « Qui est derrière tout ça ? »

Pour répondre à ces questions, il a mené plus de 150 interviews avec des experts du monde entier, tels que le Pr Luc Montagnier et Mike Yeadon, ancien vice-président de Pfizer, pour en arriver à la conclusion que « tout ceci n’a rien de sanitaire, et n’a jamais rien eu de sanitaire ». Il revient notamment sur l’aspect économique de la pandémie, en montrant que « ceux qui récupèrent actuellement des parts de marchés dans le monde, sont aussi ceux, si on suit l’argent, qui sont derrière ce qui est en train de se passer ». Selon lui, les PME, notamment occidentales, sont en train d’être phagocytées par les géants économiques tels qu’Amazon ou rachetées par les chinois.

À propos de la santé, il souligne le fait que la tant attendue vaccination ne résoud pas le problème et n’arrête pas le virus comme espéré, pendant que les mesures sanitaires enclenchent de nombreux suicides au sein de la population.

Toujours selon lui, les populations du monde entier se rendent petit à petit compte que les gouvernements continuent de placer leurs pions pour contrôler leur « vie quotidienne ».

Version doublée en français par Jeanne Traduction :

https://videas.fr/embed/af0295db-f088-474c-94bc-5eb3817eb191/

Auteur(s): FranceSoir

Le C0VlD_19 et les mécanismes des régimes totalitaires

Posted by Jean-Dominique Michel

Évoquer un déferlement totalitaire, un basculement vers la dictature ou rappeler les heures sombres de notre histoire soulève des tempêtes d’indignation chez les bien-pensants là où l’adoption de lois violant massivement les droits constitutionnels ou établissant une ségrégation éthiquement détestable et prohibée par l’ordre juridique les laisse amorphes.

Sans doute faut-il voir derrière cela une mauvaise conscience refoulée quant au fait d’avoir adhéré à des dérives aussi problématiques que celles qu’on nous impose en pure perte depuis 18 mois. Pour continuer à enfoncer le clou, combien de fois faudra-t-il rappeler que la Suède, le Texas, les Pays-Bas et désormais l’Angleterre ont renoncé à toutes les mesures liberticides sans connaître la moindre conséquence dommageable ?

Comment peut-on décemment continuer à affirmer que ces mesures de plus en plus violentes et graves sont nécessaires alors qu’on a la preuve sous le nez que ce n’est pas le cas ?! « Eyes Wide Shut » semble être la bonne réponse.

L’inconfort de voir les choses en face combiné au coût (politique mais même psychique) de se rendre compte que cela fait un an et demie que l’on fait fausse route et qu’on a provoqué un désastre économique et social en pure perte compromet la possibilité d’une prise de conscience pour nos dirigeants. Comme il en est pour les médias (qui ont fait du marketing et non de l’information tout au long de cette affaire) aussi bien que pour les scientifiques qui ont cautionné une science frelatée par les conflits d’intérêts en fermant les yeux sur l’avalanche de falsifications qui a enseveli la science digne de ce nom.

Ce débat est actuellement impossible tellement les élites en perdition sont à cran. Mauro Poggia, le ministre de la Santé du canton de Genève, allant jusqu’à invoquer la mémoire de ses parents, résistants héroïques sous Mussolini en Italie pour contester que nous soyons face à une dérive totalitaire et moucher ceux qui s’estiment être des résistants.

Je m’associe en toute sincérité et pleinement à l’hommage qu’il a rendu à ses parents. Le courage et l’abnégation des ces Justes pendant les années sombres du fascisme est infiniment admirable et doit servir de référence incontournable. On voit mal toutefois la pertinence d’invoquer cette mémoire pour nier la dérive en cours, dont le ministre en question est en Suisse  parmi les plus zélés à vouloir qu’elle aille toujours plus loin.

Qu’il commence par reconnaître les exemples suédois, hollandais ou texan (états dont les résultats n’ont de loin pas été pires que ceux du canton où il est aux affaires) qui n’envisagent aucunement de se doter d’un pass sanitaire et nous entrerons en matière. Avant cela nous constaterons avec regret qu’il reste avec ses pairs prisonnier d’une funeste ornière conduisant vers toujours plus d’autoritarisme et de mesures de contrainte inutiles, à toujours plus d’atteintes aux libertés fondamentales et en réalité à toujours plus de dommages sanitaires et sociaux.

Cette réalité du « totalitarisme doux » comme l’a appelé Michel Maffesoli en 1978 dans sa thèse de doctorat d’Etat, nous sommes en plein dedans. « Doux » d’oxymore élégant étant devenu entretemps hélas un lourd euphémisme. « Masqué » serait peut-être plus approprié (en plus d’être tendance) puisqu’il s’agit en effet d’un totalitarisme à visage couvert, nié par les cohortes de la bien-pensance qui se réclament pourtant des valeurs qui devraient les inciter eux aussi à entrer en  résistance.

A moins que le trait -cinglant- de Léo Ferré affirmant que « la gauche a toujours été la salle d’attente du fascisme » ne soit en définitive tristement vrai. A voir quarante et un députés socialistes français réclamer la vakxination (en vérité expérimentation génique) obligatoire, on voit mal comment éviter le constat.

Une personne civilisée peut-elle envisager de voir un autre être humain inoculé de force et contre son gré, plaqué au sol au besoin par des soldats ou des policiers ?! Et pour celles et ceux qui verraient dans cette description une énième affirmation outrancière de ma part, on pourra essayer de leur ouvrir les yeux sur le fait que cette situation existe actuellement dans les prisons françaises, avec semble-t-il déjà des mutineries face à l’obligation vakxinale ignoble faite aux détenus.

Je sais combien la référence fait hurler, mais le fameux « Code de Nuremberg » (effectivement sans valeur juridique à cette nuance près qu’il a influencé de façon majeure les conventions internationales qui en ont découlé) a été établi précisément suite aux abus en ce sens de la médecine nazie. Il y a un moment ou il faut juste finir par percuter au sujet de la pente sur laquelle nous n’en finissons pas de glisser. Et ceci, de surcroît, pour une expérimentation médicale au profil de risque incertain, dont le principe même est interdit en population générale.

Bref, nous cumulons les transgressions, illustrant ce que le Pr Maffesoli montre depuis quelques décennies : la faillite morale, politique et spirituelle des élites au pouvoir (cette caste médiatico-politique « qui a le pouvoir de dire ou de faire »), pour laquelle aucun des socles inaliénables de notre civilisation ne semble plus être autre chose qu’une vieillerie éventuellement pittoresque mais avant tout obsolète.

Le Serment d’Hippocrate ? Asservi aux prescriptions des méthodologistes payés par l’industrie pharmaceutique.

Le principe de précaution relatif à un traitement expérimental ? Noyé sous le flot des communiqués publicitaires de Big Pharma, devenant vérité scientifique une fois parvenus dans l’oreillette des gouvernants.

L’habeas corpus prohibant depuis des siècles que l’autorité (le seigneur) disposât du corps de ses sujets ? « Colifichet éthique d’un autre temps » selon la scientocratie triomphante.

La convention d’Oviedo (de son nom complet « Convention pour la protection des droits de l’homme et de la dignité de l’être humain à l’égard des applications de la biologie et de la médecine, dite Convention sur les droits de l’homme et la biomédecine ») ? Une rêverie idéaliste des années ’70.

Même la Constitution a été foulée aux pieds en France par un « conseil de sages » dont le président se trouve être le père du directeur associé pour la France du cabinet de consultants chargé d’organiser le marketing de la campagne vakxinale en France. Lequel président n’a tout de même pas jugé bon de se récuser (« voyons ! »). Cet acte lui aussi des temps anciens, alors obligatoire lorsqu’on avait un conflit d’intérêts et qui s’avère aujourd’hui aussi désuet que les chapeaux melon et les moustaches en guidon de vélo pour les hommes.

Bref, pour aider les « Eyes Wide Shutters » à commencer à y voir clair, je publie ici le premier volet d’un nouvel éclairage sur la bouffée paranoïaque et totalitaire qui s’est emparée de nos systèmes sociétaux. Le second suivra avec les regards sur la réalité évoquée d’un psychologue-psychothérapeute et d’une médecin-psychiatre.

Nous commencerons donc par un premier bouquet de réflexions de haut vol : tout d’abord, une interview lucide, triste et belle titrée Penser que l’on va revivre normalement est une arnaque de Michel Rosenzweig, philosophe et psychanalyste souvent cité sur ce blog. « L’atmosphère devient irrespirable » y souligne-t-il – ce dont il est faut être de gauche ou de droite « normales » hélas semble-t-il pour ne pas s’apercevoir ! Pour accéder à l’entretien : cliquer ici.

Autre référence majeure évidemment, Ariane Bilheran, docteure en psychopathologie, spécialiste des délires paranoïaques dans leurs manifestations individuelles et collectives, également experte auprès des tribunaux. Dans deux séries d’articles intitulés Psychologie du totalitarisme et Chroniques du totalitarisme publiés dans l’Antipresse ainsi que sur son blog, elle décortique avec virtuosité mais de manière guère rassurante les événements en cours. Pour accéder aux articles : cliquer ici.

Enfin, à signaler, l’audition, dans le cadre des travaux du comité présidé par l’avocat allemand Reiner Fuellmich, du Pr Mattias Desmet. Celui-ci enseigne la psychologie clinique à l’université de Gand en Belgique et s’est spécialisé dans la formation de masse typique des régimes totalitaires. Son analyse de la situation actuelle devrait inciter les réticents à sortir du déni tellement elle éclaire la réalité de cette « hypnose collective » qui s’est instaurée et paraît savamment entretenue par les puissants intérêts qui en profitent. L’audition se déroule en anglais, avec une traduction sous-titrée en français dans la vidéo qui suit :

https://crowdbunker.com/embed/aIJpNp94uV

Chroniques du totalitarisme 1 – La mise au pas du 12 juillet 2021

Source: Anne Bilhéran

Article prévu pour parution dans l’Antipresse, abonnez-vous !
Autorisation exceptionnelle donné pour une parution avant l’heure ici, au vu de l’actualité. Un immense merci à Slobodan Despot et à l’Antipresse, pour faire vivre le contradictoire, et tracer l’étroit sentier de vérité des témoins.

« Nous avons poussé si loin la logique dans la libération des êtres humains des entraves de l’exploitation industrielle, que nous avons envoyé environ dix millions de personnes aux travaux forcés dans les régions arctiques et dans les forêts orientales, dans des conditions analogues à celles des galériens de l’Antiquité. Nous avons poussé si loin la logique, que pour régler une divergence d’opinions, nous ne connaissons qu’un seul argument : la mort. »

Koestler, A. Le Zéro et l’Infini.

« Nous avons poussé si loin la logique dans notre politique sanitaire au nom de la santé pour tous, que nous persécutons les soignants, médecins et infirmiers, et les malades. Notre nouvelle définition de la santé est l’indifférence au consentement, le refus des soins adaptés et de la prescription par les médecins. Nous soignons les bien-portants (nous nommons malades des gens qui ne le sont pas) et délaissons les vrais malades. Le corps de chaque citoyen appartient désormais à l’État qui peut en jouir comme bon lui semble pour ses expérimentations médicales, et celui qui ne s’y soumettra pas, nous le négligerons, le maltraiterons puis le tuerons, qu’il s’agisse d’un malade qui désirait être soigné, ou d’un soignant qui désirait travailler », pourra tout aussi bien dire un haut cadre repentant du nouveau parti du totalitarisme sanitaire actuel.

Le discours d’Emmanuel Macron du 12 juillet 2021 a opéré comme un coup de semonce dans la société française. Le pouvoir s’y est exprimé de façon tyrannique, clivant la société en deux catégories : les bons citoyens obéissants, et les autres. Sur les autres, la coercition sera exercée ; le pouvoir entend « soumettre ou démettre ». Nous nageons en plein harcèlement de masse, et je rappellerai la définition que j’en avais donné en 2006 : « Le harcèlement est un phénomène politique lié à l’histoire de l’humanité. Il « vise la destruction progressive d’un individu ou d’un groupe par un autre individu ou un groupe, au moyen de pressions réitérées destinées à obtenir de force de l’individu quelque chose contre son gré et, ce faisant, à susciter et entretenir chez l’individu un état de terreur » (Bilheran, 2006). Mode d’expression de l’abus de pouvoir, de l’autoritarisme, de la tyrannie, il s’oppose à l’autorité comme le pouvoir injuste s’oppose au pouvoir juste. Il est la méthode parfaite d’asservissement utilisée par les paranoïaques dont je dis souvent qu’il est le « chef-d’œuvre »[1]. »

Bien entendu, un tel discours est traumatique et sidérant. Revendiquer le « choix de la liberté » en imposant de telles contraintes, avec une telle violence (chantage, menace etc.), sur les vies, serait un paradoxe risible, si cela n’entraînait pas des conséquences tragiques.

Que cherche le harcèlement ?[2] Conduire à l’autodestruction. Cette autodestruction débute par l’inflammation émotionnelle suscitée par les harceleurs : peur, colère, rage, impuissance, tristesse etc. Maîtrisons nos émotions. Qu’elles soient des guides, mais ne commandent pas. Car si les émotions commandent, elles nourrissent le sadisme des harceleurs. Elles font leur jouissance.

Que craignent les harceleurs ? Que nous les envisagions tels qu’ils sont : des fous, des pervers ou des paranoïaques qui font des crises de tyrannie car ils n’ont pas grandi, et demeurent psychiquement immatures, sans capacité de maîtriser leurs pulsions de transgression et de meurtre. Et que nous puissions leur opposer notre indifférence, celle du parent qui ne cèdera pas au caprice. Les peuples doivent éduquer leurs gouvernants, et non le contraire. Les ministres sont étymologiquement, les serviteurs du peuple. Un gouvernement qui prétend éduquer son peuple bascule aisément en tyrannie.

Pour cela il faut bien réfléchir : sur quels pans de nos vies les harceleurs ont-ils une prise ? Il est inutile de crier sa colère à un harceleur : il s’en délectera. Certains s’imaginent qu’en éliminant le pouvoir harceleur, avec des méthodes révolutionnaires, le problème sera solutionné ! Rien n’est moins sûr, car le venin de la paranoïa s’est immiscé dans le corps social, la méfiance de tous contre tous, le clivage et la persécution des jugés « non-essentiels », inutiles, dangereux ou mauvais. Ce n’est pas nécessairement parce que l’on élimine le gourou de la secte que la secte s’arrête. Parfois, la tête du gourou repousse. Et même, ce peut être en pire.

En revanche, ne plus donner rien de soi, ceci est un long processus qui demande un travail de distanciation interne, mais nécessaire. Nous avons l’illusion de nous connaître. Nous croyons naïvement que si l’on nous supprimait nos repères, nous ne saurions pas faire face. Le totalitarisme risque de pousser de nombreuses personnes au fond de leurs retranchements, dans ce lieu de leur être où elles toucheront l’expérience de l’amour inconditionnel, de la transcendance, de la pulsion de vie, de l’énergie spirituelle comme le nommait Bergson, ce qui en retour leur donnera la foi, la force, le courage et la détermination.

L’heure de la persécution paranoïaque a sonné. Les ennemis semblent désignés, mais ne nous y trompons pas. Il ne faut jamais croire le langage de la perversion. Elle vous assure que, si vous consentez à faire ce que vous ne souhaitez pas faire, alors vous serez tranquille et tout ira bien pour vous. Elle exige que vous renonciez à un petit bout de territoire de vous-même. Puis, la boîte de Pandore étant ouverte, il vous sera toujours demandé plus, et encore plus. C’est le fonctionnement même de l’emprise perverse, de la mise en esclavage psychique et physique.

Alors, peut-être qu’aujourd’hui certains se rassurent, en se disant que, s’ils sont des citoyens obéissants, ils seront épargnés, puisque la vindicte désigne une catégorie d’individus en particulier dans un corps social désormais considéré malade, et qu’il conviendrait d’amputer. C’est une erreur.

Dans les systèmes harceleurs, tous ceux qui se soumettent docilement et font du zèle, espérant passer entre les gouttes, finissent par être persécutés puis exécutés.

Car la paranoïa est une folie raisonnante ; il faut entendre qu’elle n’a rien de rationnel et ne s’embarrasse pas de contradictions. Au diable la logique ! La logique devient ce que l’angoisse psychotique exige : de la persécution, du sang, des morts, pour se calmer, toujours temporairement. Aussi, cela procède à l’arbitraire, et par vagues. Tous les totalitarismes ont agi ainsi.

Soljenitsyne nota bien l’incrédulité des gens ; ils pensaient être de bons citoyens bolchéviques, n’avoir rien à se reprocher et pourtant, les rafles ne les épargnaient pas ! Cette incrédulité leur donnait ainsi l’illusion que quelqu’un s’apercevrait bien de leur innocence… mais rien n’est plus faux car leur erreur était la croyance aveugle en l’existence d’une rationalité, dans ce qui n’était qu’une folie empruntant de façon frauduleuse l’apparence de la raison.

Ne pas comprendre qu’il s’agit d’une folie au sens propre, d’une psychose paranoïaque qui perfuse sa contagion délirante dans le collectif, rend vulnérable.

L’individu perd du temps à tenter de justifier une logique rationnelle et raisonnable à ce qui n’est que langage infatué d’un délire ne s’embarrassant pas du principe de non-contradiction ! Ne pas se préparer psychologiquement au déferlement de la violence est une erreur, aussi. Car la paranoïa fait régresser les individus psychologiquement fragiles, et ils sont nombreux, dans la « banalité du mal »[3], celle que la charge traumatique du discours d’Emmanuel Macron a autorisée cette semaine en France. J’ai recueilli plusieurs témoignages de refus de soins d’êtres humains dans des hôpitaux ou cliniques car ils n’étaient pas « vaccinés »., notamment celui d’un chantage aux soins pulmonaires contre obligation vaccinale à un jeune non-vacciné, ou encore le refus de soins dentaires à un retraité non-vacciné, ou encore un ultimatum donné à une personne diabétique avec blessure : elle ne serait plus reçue, même en urgence, sans test ou sans ce que le pouvoir a convenu d’appeler un « vaccin ».

Le peuple français est harcelé, et certains, pensant atténuer la violence du harcèlement sur leur personne, font du zèle pour devenir les instruments de persécution des autres. Ils n’ont vraisemblablement eux non plus pas compris comment cela fonctionne… L’arbitraire, la logique de quotas, la recherche du mouvement éternel permettant d’assurer un contrôle des masses sont les ressorts des passages à l’acte du pouvoir totalitaire. Combien de maltraitances, combien de détresse, combien de souffrances, combien de persécutions, combien de morts, ce nouveau régime laissera-t-il dans l’Histoire ? Ce qui est sûr, c’est qu’il ne s’arrêtera pas en si mauvais chemin.

La psychose paranoïaque s’engage toujours au bout du déferlement totalitaire, avant d’agoniser en un râle exsangue, dans les mares de sang qu’elle a elle-même provoquées.

Puisque, depuis plus d’un an, nous ne parlons plus que de maladies et de morts, l’heure est venue pour ce type de questionnements métaphysiques : au moment de ma mort, aurai-je été en accord avec ma conscience concernant mon passé, mes actes, mes paroles ? Car il n’y aura rien d’autre que nous emporterons avec nous, que le scrupule moral dont notre conscience est le maître, et qu’elle nous oppose dans son miroir. « L’œil était dans la tombe et regardait Caïn »[4]… est-ce cela que l’on désire pour soi-même ?

Le totalitarisme accule à un choix, le non-choix devenant un choix par défaut : soit accepter de se faire avaler dans la pieuvre géante, en renonçant à son intimité et à tout ce qui constitue son individualité (le sacrifice total exigé par la paranoïa), soit déclarer sacré l’être humain en tant que régi, non pas par les nouvelles lois de la nouvelle normalité totalitaire, mais par des lois transcendantes et immuables (ne pas tuer, ne pas transgresser).

Nous voici encore et toujours revenus à Créon et Antigone.

Où placer le sacré dans notre existence ?

« Il n’y a que deux conceptions de la morale humaine, et elles sont à des pôles opposés. L’une d’elles est chrétienne et humanitaire, elle déclare l’individu sacré, et affirme que les règles de l’arithmétique ne doivent pas s’appliquer aux unités humaines – qui, dans notre équation, représentent soit zéro, soit l’infini. L’autre conception part du principe fondamental qu’une fin collective justifie tous les moyens, et non seulement permet mais exige que l’individu soit en toute façon subordonné et sacrifié à la communauté – laquelle peut disposer de lui soit comme d’un cobaye qui sert à une expérience, soit comme de l’agneau que l’on offre en sacrifice. »[5]

Seule la Littérature est capable de restituer l’expérience totalitaire, car elle invite à retourner dans l’intime, cet intime que le pouvoir paranoïaque veut dévorer, de façon cannibale, en bloquant les issues de secours à l’incorporation, l’intime des sentiments, les états d’âme, la vibration de l’être en proie à ses doutes, à ses errances, à son désespoir mais également à sa volonté, à ses aspirations, à ses décisions, à ses convictions. Dans le cadre des ateliers « Littérature et Totalitarisme », qui auront lieu à partir du 12 août 2021, je mettrai notamment au travail l’œuvre de Koestler, Le Zéro et l’Infini[6].

Un dernier mot : nous ne sommes que de passage… dans ce « theatrum mundi », où nous jouons tous des rôles, desquels nous sommes plus ou moins dupes, où les uns et les autres se jugent (de mauvais citoyens mettant en danger les autres en n’acceptant pas les contraintes imposées par le gouvernement, de mauvais citoyens contribuant à la perte des libertés etc.), je suggère de revenir en ce moment à la méthode phénoménologique de Husserl dont je perçois de plus en plus qu’elle a été conceptualisée en réaction à l’idéologie totalitaire nazie : l’épochè.
Qu’est-ce que l’épochè ?
C’est la suspension du jugement, un antidote salutaire face à la surinterprétation paranoïaque qui a contaminé l’espace social. Suspendre son jugement face au délire, ne pas tenter d’y rentrer ni de le comprendre à tout prix, suspendre son jugement face à la surexposition des signes et des interprétations données. Suspendre son jugement et s’en distancer, pour ne pas sombrer dans les effets projectifs en miroir (que l’on voit si souvent dans les phénomènes harceleurs), et notamment, ne surtout pas sombrer dans « la fin justifie les moyens », adage politique selon lequel, pour se libérer du tyran, et au nom d’un autre idéal tyrannique (liberté et abolition de l’oppresseur « à tout prix »), il devient permis de devenir tyran à son tour en utilisant des méthodes similaires.

Ataraxie (suspension des émotions – absence de troubles émotionnels) et épochè (suspension du jugement) sont des outils de la philosophie, qui peuvent aider au témoignage, car c’est bien le témoin qui en définitive humanisera toute cette affaire, en ce qu’il inscrira les traces et la mémoire, et fera vivre l’adage latin « Homo sum humani a me nihil alienum puto »[7].

Ariane Bilheran, normalienne (Ulm), philosophe, psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie, spécialisée dans l’étude de la manipulation, de la paranoïa, de la perversion, du harcèlement et du totalitarisme.

[1] « Le harcèlement, chef-d’œuvre de la paranoïa », article paru dans Santé mentale n° 243, décembre 2019. https://www.arianebilheran.com/post/le-harcelement-chef-d-œuvre-de-la-paranoia
[2] Pour ceux qui souhaitent approfondir les mécanismes du harcèlement, je renvoie à ma somme sur le sujet : https://www.arianebilheran.com/product-page/harcelement-psychologie-et-psychopathologie
[3] Pour reprendre l’expression d’Hannah Arendt.
[4] Poème « La Conscience » de Victor Hugo.
[5] Koestler, A. Le Zéro et l’Infini.
[6] https://www.arianebilheran.com/service-page/atelier-littérature-et-totalitarisme
[7] Terence repris par Montaigne dans le célèbre « je suis un homme, et rien d’humain ne m’est étranger ».

Macron: sortir du jeu pervers

Si vous ne connaissez pas votre cerveau, ils s’en occuperont pour vous.

3 points à comprendre absolument, quitter la scène de la manipulation perverse, payer le prix de ses choix.

Accéder aux bons outils pour se poser les bonnes questions permet d’agir au lieu de réagir. Si vous ne faites pas partie de la solution, vous faites partie du problème.

https://qactus.fr/2021/07/14/q-videos-ek-macron-france-sortir-du-jeu-pervers/

Lien alternatif: https://lbry.tv/@emakrusi:5/La-Voix-d-Ema-Macron-Poker-perversion-et-guerre-psychologique:7

Analyse des assertions scientifiques d’Emmanuel Macron par le Pr Peter McCullough

 Publié le 14/07/2021 à 12:34

Lors de son allocution en date du 12 juillet 2021, le président Macron a fait état d’un certain nombre d’assertions scientifiques : « le variant Delta est trois fois plus contagieux que la première souche » ; « les vakx1s divisent par 12 le pouvoir de contamination et évitent 95 % des formes graves » ; pourtant il faut « vivre avec le virus »… Toutes avaient pour objectif d’établir sa décision de rendre la vakxination obligatoire pour les soignants, ainsi que la mise en place d’un passe sanitaire, qui correspond peu ou prou à une obligation vakxinale. En effet, les Francais non vakxinés ont de grandes chances – sous réserve de votes – de se voir interdire l’accès aux restaurants, bars, commerces, voyages, etc. Une des mesures les plus coercitives d’Europe.

Voir aussi : « Propagande est le mot qui me vient pour qualifier la politique de vakxination » Dr McCullough

Pour autant, la charge de la preuve incombe à celui qui énonce un fait scientifique, mais Emmanuel Macron n’a pas eu le temps d’étayer son propos dans le cadre de son discours.

Nous avons donc demandé à un spécialiste, le Dr McCullough, qui a témoigné sous serment devant le Sénat américain de revoir chacune de ces assertions et de les commenter.

C’est ce qu’il fait au cours de ce debriefing :

https://videas.fr/embed/eb76ff54-46bd-4185-8b6e-2daeebccbcf9/

Conclusion : aucune assertion n’est fondée.

Le professeur McCullough va plus loin et déclare que l’obligation vakxinale et le passe vakxinal ne sont pas nécessaires étant donné l’état de l’épidémie, y compris pour le variant Delta. Par ailleurs, il se tient à disposition des parlementaires français pour venir témoigner de son expertise de manière factuelle et rigoureuse.

Auteur(s): FranceSoir

Voir aussi: https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/passe-sanitaire-labolition-de-la-declaration-des-droits-de-lhomme-et-du-citoyen

« Interdit aux chiens et aux non-vakxinés !! »

Editorial de Charles Sannat du 13 Juil 2021

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Ne faisons pas de mauvais procès au président en se lançant dans des comparaisons hasardeuses avec la Seconde Guerre mondiale et les camps. Rendons-lui cette justice-là au moins, car il ne sait pas en réalité, lui, pas plus que les autres qui il condamne. Les jeunes de plus de 12 ans qui ne meurent pas du COVlD mais qui vont mourir du vakx1 comme le montre l’exemple de la Malaisie, ou les non-vakxinés qu’il ne veut pas déporter, mais juste leur « pourrir la vie ». Ou alors peut-être sauvera-t-il la vie au plus grand nombre avec son tout vakxinal… Qui sait.

Adolf Hitler ne pourrissait pas la vie des Juifs. Il les tuaient. Cela dit cela avait commencé par quelques mesures de « différenciation ».

Reprenons et réfléchissons. En fait…

Ce n’est pas une question médicale.
Ce n’est pas une question vakxinale.
C’est une question philosophique.

C’est une question de liberté et de respect de chacun.

Je suis effrayé des raisonnements que l’on nous sert.

Il faut « pourrir la vie », « rendre la vie impossible » à nos concitoyens non-vakxinés.

Il faut faire « payer les non-vakxinés » car ils pourraient se faire piquer, alors ne pas payer leurs soins serait normal.

Je ne sais pas si vous vous rendez compte que l’on pourrait appliquer ces raisonnements à tous les autres, à toutes les communautés, aux religions ou aux modes de vie.

Vous êtes gros ? Payez le coût de votre obésité, vous mangez trop ? Interdisons aux gros l’accès aux centres commerciaux et aux fast-foods.

Vous êtes alcoolique ? Payez les frais de votre alcoolisme.

Vous pouvez remplacer « non-vakxinés » par tous les autres mots, car si nous acceptons cette dérive totalitaire, alors la liberté ne reviendra plus jamais dans ce pays où toutes les lois « temporaires » sont toujours et le plus hypocritement du monde, traduite dans la législation de manière définitive.

Vous aurez le contrôle social total.

Ce pays fait comme la Chine.
Il procède comme la Chine.

Notre pays n’est plus une démocratie, car un jour, pas si lointain, vous aurez ce genre de restrictions au nom de tout comme de la sécurité.

Interdit aux ex-prisonniers.
Interdit aux porteurs du virus du sida.

Je n’attendrai pas le 21 juillet date annoncée par le Président.

La grève totale et illimitée de la consommation. 

Il a vanté la reprise, elle va s’effondrer et s’écrouler sous ses yeux.

Vakxinez, vakxinez… et bien, épargnez, épargnez encore. Mettez des sous de côté. Vous pouvez vous faire vakxiner d’ailleurs, encore une fois personne ne sait aujourd’hui qui aura raison ou tort. Les vakxinés ou les non-vakxinés, nous sommes tenus dans la nuit et brouillard… Je ne dirais donc jamais aux gens de ne pas se faire vakxiner, car je ne sais pas s’ils ne pourraient pas dès demain mourir de ce virus. C’est une évidence. Encore une fois, le sujet n’est pas la vakxination. C’est la liberté.

A compter de ce jour, et parce que je suis un garçon très pacifique, j’appliquerai en toutes circonstances la grève de la consommation.

Je ne visiterai aucun centre commercial. Aucun restaurant. Aucun musée, aucun parc d’attraction.

Que je sois vakxiné ou pas, car ce n’est pas une question de vakxination.

En aucun cas.

Je connais mon histoire. Je connais l’histoire.

Tous les fascismes commencent par la déshumanisation d’une catégorie

Tous les fascismes commencent par déshumaniser une catégorie de la population, qu’ils soient juifs, qu’ils soient anti-communistes, qu’ils soient contre la junte, qu’ils soient homosexuels, peu importe.

Lorsqu’un Etat déshumanise une catégorie de sa population, ce n’est jamais juste.

Lorsqu’un Etat diabolise le cœur sur la main une partie de ses citoyens, alors, vous êtes confrontés à une dérive majeure.
Je peux me faire vakxiner demain ou peut-être même que je le suis déjà, cela n’est pas le sujet. Je n’ai de leçon à donner à personne dans un sens comme dans l’autre.

C’est la déshumanisation qui est le prélude à toutes les violences, qui les rendent possibles. Parce que finalement l’autre le mérite bien, il l’a bien cherché.

Ce qui est certain en revanche, c’est que tous ceux qui se demandaient dans quel camp ils auraient été pendant la dernière mondiale, la réponse vient d’être apportée de manière très limpide.

Si vous trouvez légitime de diaboliser une partie de vos concitoyens, alors vous auriez trouvé plein d’autres choses, en d’autres temps et sous d’autres cieux parfaitement normales. Du Cambodge de Pol-Pot à l’URSS de Staline, ou à l’Argentine de la Junte militaire, le monde ne manque jamais de délateurs et de collaborateurs.

N’oubliez jamais.

Ce n’est pas une question de vakxination.

C’est une question de liberté et de démocratie.

C’est aussi une question de constitutionnalité.

Si vous voulez sacrifier la liberté et la Constitution sur l’autel d’une fausse sécurité sanitaire, alors, vous n’aurez ni la sécurité sanitaire, et vous perdrez pour toujours la liberté.

Car oui, mes amis.
Oui.

La liberté a un prix, qui est celui que parfois certains en abusent à votre détriment, raison pour laquelle nous avons lois, justice et police.

Mais, on n’est pas un peu libre, comme on n’est pas un peu enceinte, ou un peu égaux.

On l’est tous ou pas du tout.

Cette histoire c’est de la folie pure.

Le C0VlD tue.

Certes.

Mais ce que Macron a annoncé hier soir, c’est la fin de l’égalité de tous devant la loi, c’est la stigmatisation de la moitié de la population, c’est la coercition vakxinale, c’est, le même comportement que celui du président chinois.

C’est aussi, encore plus grave, l’abolition de tous nos principes constitutionnels, y compris sur la notion d’état d’urgence, de lois d’exception.

Ce pays vient de renter dans la nuit, un 12 juillet de l’an 2021.
Retenez cette date.
Elle rentrera dans l’histoire.
La grande histoire.

C’est en réalité maintenant que tout commence.

Si nous voulons éviter la dictature numérique et sanitaire, que nous soyons vakxinés ou non, nous ne pouvons et ne devons pas accepter la destruction de notre Constitution.

Le 12 juillet.
La Constitution a été totalement bafouée dans son esprit.

Il ne s’en rend pas compte, mais les répercussions économiques, sociales, et sociétales seront énormes. Considérables. Et aussi très inquiétantes.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

Comment la dictature s’immisce entre les clivages

 Tribune de Frédéric Badel, psychiatre publiée dans France Soir le 19/04/2021

La population est désormais scindée en deux groupes.

Le premier, hétérogène, est composé des personnes favorables au vaccin. Il réunit celles qui, par conviction ou par lassitude, sont prêtes à s’y soumettre pour sortir de la crise. Il abrite ainsi les personnes qu’il a été possible de sensibiliser, qui croient sans hésitation au message relayé par les ondes. Celles-là resteront réceptives à tous les messages de danger et agréeront la méthode de sortie de crise, fût-elle assortie de privations pérennes de leurs droits. On trouve aussi dans ce groupe les personnes qui se sont coupées de toute information depuis longtemps, pour se protéger, et qui sont devenues indifférentes à tout discours. Pour elles, l’essentiel est de ne plus entendre parler du sujet. Elles ont disqualifié tous les avis pour les neutraliser. Ainsi le leurre des tests conduisant à une épidémie de cas, sans morts ni malades, ne parvient plus à leur entendement, comme si leur cerveau avait été débranché. Leur priorité est de mettre un terme à la maltraitance qui leur est infligée en se coupant de toute nuisance.

Le second groupe rassemble les détracteurs du vaccin, ceux qui ont échappé à l’influence du matraquage médiatique, qui ont souvent pris des avis ou cherché des informations hors des sources classiques, tout en restant sensibles à la réalité de leur environnement (services hospitaliers non saturés, nombre de morts comparable aux années précédentes, mesures prises non proportionnées, amenuisement des droits fondamentaux sans justification etc.). Ces personnes ont également intégré qu’une vaccination n’exempterait pas des mesures de distanciation sociale et, par conséquent, que la convivialité ne serait pas rétablie, que le gouvernement garderait de façon arbitraire le contrôle de la population et de ses activités. Elles observent avant tout l’immixtion toujours croissante de l’État dans leur quotidien et dans leur vie privée.

Ces deux groupes sont désormais séparés par une ligne qu’il sera difficile de faire bouger. La manipulation a montré des limites qui étaient prévisibles et elle sera sans effet sur ceux qu’elle a tenté, en vain, de convaincre. Ces groupes se sont figés, leurs effectifs se sont immobilisés, et peu importe les arguments avancés, les scandales établis ou les preuves apportées, ceux-ci se noieront dans un récit national inaliénable impossible à dénoncer sauf à être traité de complotiste. Les mots se seront substitués à la réalité et, utilisés à contre-emploi, ils auront perdu de leur sens et véhiculeront des idées en rupture avec les faits. Le pouvoir en place pourra même avouer ses mensonges, le peuple l’acclamera, incapable de le croire mal intentionné et persuadé qu’il est au-dessus des soupçons. Il n’est donc plus temps de publier des résultats d’études prouvant l’efficacité de tel produit, le mensonge sur tel autre, de produire des courbes démontrant le caractère infinitésimal du risque sanitaire et disproportionné des réactions de peur. Surdité et aveuglement règnent en maître chez les personnes qui, conditionnées, sont privées de jugement et incapables d’admettre que des faits objectifs puissent démentir la réalité qu’elles ont construite.

Organiser l’affrontement de ces deux groupes de la population est une possibilité/opportunité désormais envisageable. Nos dirigeants devraient rapidement s’en saisir pour encourager une organisation sociale qui opposerait bons et mauvais citoyens, gens sains, dociles, responsables et vaccinés et gens toxiques, rebelles, inconséquents et non vaccinés. Ce système de bons citoyens est présent en Chine. Il repose sur la délation et l’obéissance à la règle. Le bon usage par le gouvernement de la graduation dans la contrainte et la soumission du peuple conduisent à ce jour à l’acceptation d’une vaccination inutile dont la toxicité n’est pas évaluée et pour laquelle les laboratoires, compte tenu de la rapidité d’élaboration des produits, ont déjà négocié de ne pas être tenus responsables de potentiels effets secondaires, obtenant des États qu’ils répondent de telles conséquences.

Et pourquoi pas en définitive puisque les politiques sont devenus médecins. Nos gouvernants et nos parlementaires, de par leur pouvoir et leur influence, vont inciter toute une population à faire un geste dont l’intérêt n’est pas démontré et dont les conséquences ne sont pas mesurées, et se présenter ainsi en sauveurs. Cela évoque les techniques sectaires et les suicides collectifs. Pour échapper à la fin du monde ou aux extra-terrestres, ici au virus mortel, le sacrifice est présenté comme salvateur. La réalité ensevelie sous les messages quotidiens discordants, culpabilisants, a laissé la place au délire dans lequel les liens logiques se dissolvent.

Les sectes se servent de ces moyens : isoler les individus en les coupant de leurs liens sociaux et familiaux, rendre les gens dépendants en les privant de leurs moyens de subsistance, propager un discours univoque martelé dans des grand-messes permanentes, évincer toute pensée divergente, présenter les opposants comme des nuisibles qui ne comprennent ni leur propre intérêt, ni l’intérêt commun supérieur. « Nous contre les autres » est généralement la doctrine simple compréhensible par chacun car simpliste, et hélas adoptée.

Le cap est franchi. Maintenant que les lignes de partage qui clivent la population se précisent, ce gouvernement n’a plus la possibilité de revenir à des positions plus raisonnables et proportionnées. Il a fait tout son possible dans le domaine de la manipulation, il a mobilisé toutes les sphères d’influence tout en restant crédible auprès d’une partie importante de la population. Pour ceux qui, rebelles, refusent d’adhérer, d’autres méthodes plus coercitives encore s’imposent.

Les signes de cette dérive totalitaire se trouvent dans les techniques de lavage de cerveau employées, identiques à celles des sectes. Elles étaient là dès le départ, mais comment croire qu’un gouvernement démocratiquement élu puisse se retourner contre son peuple ? Aujourd’hui, une partie de ce peuple est plongée dans la pauvreté, le désarroi, les « non-essentiels » commencent à se suicider, les troubles psychiatriques se multiplient et… le conseil scientifique continue d’assurer sa grand-messe à une armée de fidèles hallucinés.

Demain, n’importe quel virus, réel ou fictif, pourra de nouveau semer la terreur chez des populations prêtes à se faire vacciner pour conserver un peu de liberté. Elles y sont prêtes. Et si les tests actuels sont encore utilisés contre toute logique, même les populations vaccinées seront positives et resteront contagieuses. Les mesures de distanciation resteront la règle. Signe supplémentaire de la supercherie, les hommes qui murmurent à l’oreille des virus prédisent déjà les vagues à venir et leurs dates d’apparition. Toute science a vraiment déserté nos sociétés. Les réseaux sociaux « complotistes » ont donné des dates de confinement bien avant leur annonce officielle, montrant ainsi que toute préoccupation sanitaire était absente des décisions officielles.

Les conséquences humaines sont terribles. Tout lieu de convivialité a disparu, les gens sont plus isolés que jamais, ils souffrent de mesures iniques imposées par une poignée de dirigeants, sans aucune concertation, sous couvert d’assurer leur salut. Ce qui fait l’humain, sa capacité à tisser des liens, son besoin d’entrer en contact avec l’autre, est menacé. Le tissu social s’est dissout dans les mesures imposées par un régime devenu fou, hors de contrôle, déroulant une feuille de route établie de longue date en dépit de toute considérat ion du réel. Les mesures prises altèrent la santé de la population et tuent. Elles sont anti-sanitaires. La dictature est en marche.
Notre mode de vie a effectivement bien changé ; le Covid n’en est que le prétexte, le catalyseur.

Cette dégradation de nos conditions d’existence et la disproportion des mesures prises pour lutter contre un virus donnent du crédit au discours de ceux qui voient là le moyen d’instaurer un nouvel ordre mondial qui doit annihiler notre vie privée et nos droits individuels. Les premiers constats montrent les signes de la réalisation de cet ordre nouveau.


Frédéric Badel est médecin psychiatre.

Pas de fin à la pandémie: la vakxination libère le virus

La vidéo censurée de la rédactrice en chef du magazine Wochenblick fait le tour du monde : «La vakxination est la vraie « pandémie »
Cette vidéo fait le tour du monde : la semaine dernière, la rédactrice en chef de Wochenblick, Elsa Mittmannsgruber, a incité les gens à prendre conscience de ses craintes concernant les vakxinations corona. Avec sa vidéo, elle a réussi à faire connaître la thèse du Dr Geert Vanden Bossche, que les statistiques internationales suggèrent depuis longtemps : seules les vakxinations déclenchent vraiment le virus corona ! La vidéo de Mme Mittmannsgruber a déjà été visionnée des millions de fois, partagée d’innombrables fois sur différentes plateformes et traduite dans plus de dix langues.

https://odysee.com/@JeanneTraduction:a/Elsa:9
Pas de fin à la pandémie: la vakxination libère le virus

Cela a longtemps été considéré comme une loi d’airain : les mesures totalitaires sont absolument hors de proportion avec le danger posé par le coronavirus. Cela continue de s’appliquer comme ceci : le virus est un bouc émissaire bienvenu pour ceux qui sont au pouvoir pour augmenter la surveillance des citoyens à l’extrême et restreindre arbitrairement leurs droits et libertés fondamentaux. Cependant, il y a de plus en plus de preuves que Corona n’a pas « perdu son horreur » dans les mois qui ont suivi le début de la vakxination — mais pourrait seulement devenir vraiment dangereuse.

La thèse selon laquelle les campagnes de vakxination dans de nombreux pays conduisent Corona à devenir progressivement un « monstre » n’a été suggérée par personne la semaine précédente. Comme l’a rapporté Wochenblick, ce n’est nul autre que l’initié de Gates Geert Vandenbossche qui a mis en garde contre la vakxination contre une pandémie. Et en fait, Covid-19 affecte soudainement des patients de plus en plus jeunes, qui se plaignent également de plus en plus de progrès sévères. Dans un message vidéo, la rédactrice en chef de Wochenblick, Elsa Mittmannsgruber, a commenté la question de savoir en quoi consistaient ces premiers signes.

La vakxination n’est pas une clé de la liberté – bien au contraire

La Haute-Autriche avertit les citoyens de mettre trop d’espoir dans la promesse de Kurz & Co. que la vakxination est la clé de la liberté. « Espérez-vous que la vakxination sera bientôt terminée ? Ensuite, je dois les décevoir. Ça s’empire. La soi-disant pandémie est maintenue en vie artificiellement et n’aura vraiment d’impact que cet automne / hiver – précisément à cause de la vakxination … ».

Le gouvernement a déjà agi de manière arbitraire et sans logique, rejetant les avertissements de nombreux scientifiques ainsi que les protestations des citoyens. Cela se produit parce que les dirigeants « n’ont  aucun intérêt à mettre fin à l’état d’urgence » — à savoir, parce qu’ils veulent gagner avec ce temps. Le fouillis de règles, de cas, d’incidences et de chiffres confondent et accablent les gens — et les mesures de plus en plus strictes conduisent, selon Mme Mittmannsgruber, à « la résignation et un sentiment d’impuissance » pour beaucoup.

Les élites tyranniques ont besoin de moutons orientables

Cette perte de stabilité et d’orientation est voulue par ceux qui sont au pouvoir. Parce qu’ils avaient besoin de « personnes affaiblies et désorientées pour reconstruire la société dans l’esprit de la Grande Réinitialisation sans résistance. » Ce n’est que par l’isolement social, la dégradation et le sentiment d’impuissance que les gens se briseraient et deviendraient plus faciles à diriger. Mais ce n’est pas la seule raison du long état d’urgence.

Car, comme le rappelle le sociologue : « Puisque les humains sont des créatures d’habitude, il y a aussi un effet d’accoutumance à cet égard. Il s’habitue à un régime tyrannique et de contrôle sur lequel on peut bâtir à l’avenir. » Les tests, les masques et les vakxinations créent des dépendances qui rendent impossible une vie libre et autodéterminée. Quiconque ne participe pas sera marginalisé : pour les élites, cela a l’avantage que les têtus sont éliminés.

La vakxination fait-elle vraiment du virus un monstre?

Un danger ici n’est pas seulement la censure et les mesures difficiles contre les manifestations, mais aussi le nombre croissant de vakxinations. Si Covid-19 ne devient un danger tangible que par la vakxination, alors « la vraie pandémie est juste devant ». Des experts comme l’immunologiste et biologiste moléculaire irlandais, le professeur Dr. Dolores Cahill avertit, par exemple, que son propre système immunitaire combat le corps si la personne vakxinée entre en contact avec des coronavirus sauvages.

Les conséquences peuvent parfois être fatales. Et le non-vakxiné est menacé par ce que Vanden Bossche a mis en garde : un virus réellement inoffensif devient un « monstre incontrôlable ». Cela devient de plus en plus contagieux, plus agressif et rend également les jeunes plus souvent malades. Surtout les chiffres d’Israël, le pays avec le taux de vakxination le plus élevé, indiquent que les deux théories sont plus que plausibles.

Le virus « a changé de nature en quelques semaines »

Selon Mme Mittmannsgruber, il apparaît que « le virus a changé de nature en quelques semaines à peine après les vakxinations de masse ». Du coup, cela n’affecterait plus seulement les personnes âgées ayant des maladies antérieures, mais aussi chez les garçons jusqu’aux nouveau-nés, une augmentation massive des cours critiques de Covid-19 a été observée depuis lors. Et : « Plus nous vakxinerons, plus cela nous arrivera en Autriche ou en Allemagne. »

C’est pourquoi les personnes qui sont maintenant vakxinées contre Covid-19 « sans besoin, mais purement par pression des pairs, par complaisance ou par besoin de liberté, ne sont pas des héros — elles sont seulement abandonnées à la propagande ». Cela ne contribuerait pas à mettre fin à la pandémie — bien au contraire. Même l’OMS et le Forum économique mondial admettraient que la vakxination n’empêchera pas le virus de se propager. Au lieu de l’immunité naturelle du troupeau, on va avec vue sur une « spirale sans fin de dépendance aux conséquences dévastatrices pour notre liberté et notre santé ».

Conseil: résistez à la propagande vakxinale et à la pression!

Une majorité en Autriche est encore sceptique quant aux vakxinations corona. Mais tout serait fait pour changer cela. En fait, « avec une propagande incroyable et une pression psychologique ». Le gouvernement loue le « Green Pass » comme un ticket pour la liberté, et il y a un risque qu’il change les esprits de nombreuses personnes. Wochenblick a déjà expliqué quels autres dangers existent.

Mme Mittmannsgruber, d’autre part, indique clairement qu’elle ne sera pas attirée par ces promesses creuses. Concrètement, cela signifie : « Pour ma part, je le dis avec une clarté absolue : je ne serai certainement pas vakxiné! » Avec cela, elle espère également envoyer le signal que les Autrichiens se demandent davantage ce que le gouvernement leur sert. (Wochenblick, 18 mars 2021)

Sources:

https://guyboulianne.com/
Réseau international

Appel à la résistance civile et à un réveil des consciences

Copié du blog de Jean-Dominique Michel

J’ai pris connaissance avec surprise -mais surtout reconnaissance- de l’appel qui suit, porté par un collectif de voix parmi les plus intéressantes qui se soient données à entendre au cours des mois écoulés. Ce d’autant plus qu’elles viennent de milieux forts différents, incluant bien sûr la médecine et les soins mais aussi par exemple la psychologie, le droit, l’histoire, les mathématiques, le journalisme, les arts et même les forces de l’ordre !

Le propos est remarquablement pertinent et ciblé, à tel point qu’à quelques nuances près (je pense notamment à la référence à 1793, qui ne semble pas très heureuse) je souscris à la quasi-totalité de ce qui est dit.

Particulièrement judicieuse me semble cette interpellation adressée à différents corps de métier et corps intermédiaires de la République, actuellement pris dans un effroyable conflit de loyauté. C’est-à-dire engagés à un devoir de réserve et de soumission vis-à-vis de leur hiérarchie ; mais conduits par-là même à devoir s’asseoir sur leur déontologie et même leur l’éthique, ce qui bien sûr est rédhibitoirement problématiqe.

Ces corps étant pour certains d’entre eux devenus les chevilles ouvrières d’une dérive à laquelle ils devraient simplement refuser de participer s’ils écoutaient leur dignité et leur conscience.

C’est le premier Appel de cette nature que je lis ou entends et franchement cela faisait un moment que j’attendais d’en voir circuler un…

C’est donc sans réserves et avec une sincère appréciation pour cette démarche citoyenne forte, assertive et en quelque sorte solennelle que je partage cet Appel ici en pleine convergence de valeurs et d’intention avec ses auteurs !

———————————————————-

Lien vers le texte et la vidéo de l’Appel : cliquer ici.

PRÉAMBULE

L’Assemblée nationale et le Sénat ont rendu leur rapport d’enquête sur la gestion de l’épidémie de Covid-19 en France et ils sont évidemment sévères. Ils mettent en lumière l’impréparation et la gestion chaotique de l’État, avec de multiples retards et des incohérences sans fin, et la mise sur la touche des médecins généralistes, privés du droit de soigner !

Des mois et des mois plus tard, le gouvernement persiste dans les mêmes erreurs, multipliant les mesures hasardeuses et arbitraires, avec la même attitude infantilisante, abusive, et souvent même méprisante envers la population. Et quelle maltraitance que de masquer les enfants !

Il porte atteinte au passage, de plus gravement, aux droits constitutionnels et fondamentaux ainsi qu’aux libertés privées et publiques, conduisant le pays à la ruine en détruisant le gagne-pain de millions de citoyennes et de citoyens.

En tolérant des conflits d’intérêts majeurs, en confiant même des responsabilités publiques à des serviteurs de l’industrie pharmaco-vaccinale, il trahit les intérêts et la confiance du peuple français.

On nous présente maintenant un « vaccin » qui n’en est pas un, mais constitue une véritable « thérapie » génique expérimentale, mis précipitamment sur le marché alors qu’il présente des risques potentiellement majeurs pour la santé de la population. Tandis que les autres vaccins annoncés affichent des effets indésirables conséquents pour une infection respiratoire équivalente à la grippe.

Ce projet est tellement contraire au droit, à l’éthique ainsi qu’aux bonnes pratiques médicales que nous devons nous opposer corps et âme à ce que l’État joue ainsi à la roulette russe avec la santé des Français, en dilapidant l’argent public.

Le désastre en cours est symptomatique d’une société à bout de souffle, qui a perdu ses repères, prise dans une bouffée délirante collective malheureusement entretenue au fil des mois par nos gouvernants.

Il est temps de reprendre nos esprits et de revenir sereinement dans la réalité : la létalité réelle du Covid-19 est celle d’une grippe moyenne, avec un âge médian des décès supérieur à l’espérance de vie. Nous disposons en outre de traitements efficaces.

En Suède la vie est normale, sans masques, sans tests, sans confinement, sans mesures humiliantes de contrôle… et sans plus de victimes.

Nous pouvons vivre sans avoir à nous terrer ou à nous déshumaniser.

Et nous devons tous retrouver ensemble le chemin de la sérénité et de la raison, en mettant un coup d’arrêt à la fuite en avant de nos gouvernants.

Chacun d’entre nous comme chaque corps constitué a sa part d’action à faire et son rôle à jouer dans ce processus urgent de restauration de la raison et des libertés.

C’est le sens de l’Appel que nous lançons aujourd’hui pour la résistance civile et le réveil des consciences, afin de préserver la lumière de l’avenir.

APPEL À LA RÉSISTANCE CIVILE ET AU RÉVEIL DES CONSCIENCES
  • Nous invitons notre président ou premier ministre
    • à tirer les conclusions de la longue suite d’errances et de défaillances de sa politique sanitaire, à tirer les conclusions de l’état d’affolement, de confusion et de sidération dans lequel il a plongé le peuple français, et bien d’autres peuples, avec des données fausses et anxiogènes, et enfin à tirer les conclusions de son instrumentalisation de la peur à des fins de neutralisation de la contestation, ainsi qu’à des fins idéologiques de démantèlement de l’économie et des intérêts nationaux au profit des grands groupes mondiaux.
    • Nous l’appelons à œuvrer pour la santé réelle des Français, et non pour le profit de l’industrie pharmaceutique,
    • à dissoudre immédiatement le Conseil Scientifique et à le remplacer par un collège des meilleurs experts libres de tous conflits d’intérêt,
    • à cesser de convoquer le Conseil de défense : on ne fait pas la guerre à un virus ;
    • à RÉTABLIR LES LIBERTÉS FONDAMENTALES : la liberté d’expression et d’opinion, la liberté de vivre, d’être en liens, et de respirer,
    • à supprimer l’usage des tests inutiles en population générale, et à les rétablir comme outil diagnostic dans la main des seuls médecins,
    • à décréter un moratoire sur toute thérapie génique, appelée à tort vaccinale, autrement dit : à faire abroger la loi d’état d’urgence sanitaire, en particulier son intolérable article 4ter alinéa 3 (*).
  •  Nous appelons les parlementaires français
    • à rester fidèles à la démocratie et à la Constitution,  à rester fidèles à leur mandat de représentation du peuple et à refuser avec courage tous les textes de loi et dispositions portant atteinte aux intérêts, à la dignité et à l’intégrité (physique, psychique, économique, culturelle, politique et sociale) du peuple.
  • Nous appelons les constitutionnalistes et les professeurs de droit
    • à dénoncer haut et fort les innombrables mesures anticonstitutionnelles qui nous sont imposées et les lois d’exception totalitaires.
  • Nous appelons les avocats et les juristes
    • à multiplier les actions en justice, ainsi qu’à offrir leurs services en pro bono ou avec l’aide juridictionnelle à des particuliers ou des collectifs ayant intérêt à agir pour intenter de telles actions.
  • Nous appelons le conseil national de l’ordre des médecins
    • à ne pas sombrer dans l’indignité en condamnant des médecins faisant honneur à leur profession, à protéger sans concession la liberté de prescription, et les médecins lanceurs d’alerte.
  • Nous appelons les forces de l’ordre
    • à servir non pas un gouvernement autoritaire, mais le peuple, et à renoncer à faire usage de toute violence à l’encontre des protestations légitimes de la population.
  • Nous appelons les fonctionnaires
    • à refuser d’appliquer les mesures liberticides.
  • Nous appelons les chercheurs et les scientifiques
    • à dénoncer les ravages de la corruption systémique produite singulièrement par l’industrie pharmaceutique, et à participer à mettre en échec l’instrumentalisation frauduleuse de la recherche au profit d’intérêts privés.
  • Nous appelons les soignants de psychiatrie, les psychosociologues et les sociologues
    • à neutraliser par leur éclairage la bouffée délirante collective dans laquelle est plongée une grande partie de la population mondiale de manière très inquiétante depuis un an.
  • Nous appelons les médecins
    • à rejeter les diktats contraires au serment d’Hippocrate en s’engageant à user de leur liberté de prescription, et à traiter les malades de la meilleure façon, en particulier dans la phase précoce de la Covid-19.
  • Nous appelons les experts de santé publique
    • à exiger qu’une balance bénéfices/risques rigoureuse soit faite au sujet de toutes les mesures non strictement médicales potentiellement destructrices pour les personnes et la société.
  • Nous appelons les pharmaciens
    • à lever tout obstacle dans la remise de prescriptions hors-AMM.
  • Nous appelons les responsables de résidences pour personnes âgées
    • à tenir impérativement compte de la volonté de leurs pensionnaires dans un processus décisionnel impliquant leur consentement éclairé ou celui de personnes de confiance concernées, à toutes mesures les impliquant.
  • Nous appelons tous les professionnels de la naissance, tous les professionnels de la petite enfance
    • à veiller au respect de la dignité et des intérêts des tout-petits et de leurs parents.
  • Nous appelons les enseignants et l’éducation nationale
    • à protéger les enfants et les adolescents en refusant le port du masque, à leur donner des informations sur les conséquences, graves, de la bouffée délirante collective, ainsi que leur enseigner les bases de ce qui génère et protège réellement la santé.
  • Nous appelons les milieux économiques
    • à s’opposer de toutes leurs forces et de toute leur influence à des décisions absurdes et inutiles qui précipitent vers la faillite et la ruine les forces vives de notre économie réelle au profit des multinationales et des grands groupes mondiaux.
  • Nous appelons les journalistes
    • à se désaliéner de leur tutelle économique, à rejeter la politique du buzz, à respecter la Charte des journalistes aujourd’hui bafouée et à remplir pleinement leur rôle et leur mission envers la population en tant que quatrième pouvoir essentiel à la démocratie, en délivrant une information honnête, et en enquêtant sur les dérives en cours.
  • Nous appelons les artistes
    • à véhiculer et populariser sous toutes les formes que ce soit l’esprit de résistance civile et le réveil des consciences qui animent cet appel.
  • Nous appelons les citoyennes et les citoyens
    • à exercer notre droit et notre devoir, sans supporter aucun chantage à l’exclusion sociale, de refuser une vaccination inutile, risquée servant plus les profits de l’industrie pharmaceutique que la santé, en obtenant au besoin la tenue d’un référendum (d’initiative partagée en France) sur l’intégration au bloc constitutionnel de l’article 35 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793, lequel énonce :
      • « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs »
  • car si un gouvernement persiste dans une dérive autoritaire, irresponsable et mortifère, quelle autre alternative laisse-t-il à ses concitoyens sinon celle de résister en masse, et si possible pacifiquement, jusqu’à ce que les gouvernants reprennent raison ou leur remettent leur pouvoir ?

Lien :

Rumble — APPEL A LA RÉSISTANCE CIVILE ET AU RÉVEIL DES CONSCIENCES

0.00-3.12 Préambule
3.13-10.38 Appel à la résistance civile et à l’éveil des consciences
10.40-13.40 Générique et chanson

Texte collectif de et avec 

Louis Fouché, Tristan Edelman, Virginie de Araujo-Recchia, Thierry Gourvénec, Médecin anonyme, Ronald Guillaumont, Vincent Pavan, Pascal Sacré, Éric Remacle, Nathalie Derivaux, Pierre Chazal, Sébastien Recchia, Alexandre Gerbi, Ingrid Courrèges, Ashani, Albéric et Cindy, Géraldine, Jean-Paul, Jeff, Julie, Martine, Sébastien G, Sandrine, Isabelle, Claudia et Ernesto, Joël, Dominique….

20.000 avocats belges rappellent le gouvernement à ses devoirs démocratiques


Article et carte blanche parus dans LE SOIR du 10/2/21 (pour abonnés)

Le texte de la carte blanche plus bas


«Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement fédéral ne prend pas ses mesures par des lois immédiatement, à l’issue d’un débat parlementaire. Il est de plein exercice et dispose d’une majorité à la Chambre», insiste Xavier Van Gils, président d’Avocats.be.
Même si le contexte de la pandémie justifie l’adoption de mesures particulières pour protéger la santé publique, il ne peut justifier une remise en cause de notre Etat de droit.
Nous sommes profondément préoccupés par cette érosion de l’Etat de droit et par la perte de légitimité des règles qu’elle entraîne. »
Les trois associations d’avocats du pays, l’ordre francophone et germanophone, l’ordre flamand et l’ordre des avocats à la Cour de cassation, qui fédèrent environ 18.500 membres, ont décidé de publier ce mercredi une carte blanche dans Le Soir et De Standaard pour s’inquiéter en des termes sévères de l’absence des institutions démocratiquement élues dans les décisions qui restreignent les libertés publiques pour lutter contre la pandémie.

Ils critiquent en particulier le recours aux arrêtés ministériels pour rendre les mesures obligatoires, sans passer par une loi qui suppose un débat parlementaire et un vote. « Dans un Etat de droit démocratique, ces restrictions temporaires doivent être décidées par le Parlement (…) Et donc pas uniquement dans les couloirs du ministère de l’Intérieur, aussi sages et savants soient leurs concepteurs, et aussi bonnes soient leurs intentions », écrivent-ils.
Il ne s’agit pas seulement de symboles, estiment les auteurs du texte. En raison de l’absence d’une base juridique claire pour autoriser les mesures, ils indiquent avoir constaté, sur le terrain, une application particulièrement disparate des sanctions. « Pour les mêmes faits, tel juge inflige de lourdes amendes voire des peines de prison ; tel autre prononce l’acquittement, au motif que les règles et les sanctions sont dépourvues de base légale. Or, dans un Etat de droit, personne ne peut se voir infliger une peine si la loi n’incrimine pas les faits et si elle n’y attache pas une peine. A défaut d’une telle loi, le juge ne peut qu’acquitter le prévenu. C’est aussi simple que cela. »
Les juristes s’inquiètent aussi de la qualité des arrêtés qui imposent ces mesures à tous. « Elles sont en constante et rapide évolution, elles manquent souvent de clarté, voire de cohérence, et apparaissent parfois comme disproportionnées. »
Ils appellent les gouvernements du pays à un sursaut démocratique. « En démocratie, l’ordre social repose sur des règles et des procédures définies notamment par la Constitution et les traités européens ou internationaux. Cet ordre peut être ajusté, mais uniquement selon les règles prévues. Sans quoi, c’est la porte ouverte à l’arbitraire, à l’abus de pouvoir et finalement à la tyrannie. Il est urgent de définir un cadre juridique clair, solide et permettant l’adoption de règles claires, cohérentes, uniformément applicables et proportionnées. Des mesures limitant la liberté sur une aussi longue
période ne peuvent être prises que si elles sont le résultat d’un débat parlementaire démocratique approfondi », concluent les avocats.


L’appel publié ce mercredi fait suite à d’autres interventions. Le 29 janvier, dans nos colonnes, un collectif de 15 professeurs d’université de renom entendait déjà alerter l’opinion publique, en publiant un texte également sans équivoque. « La lutte contre le covid étouffe nos droits et libertés. » Un message également diffusé fin août par soixante autres personnalités académiques et de la société civile « Il est nécessaire et urgent de revoir totalement la gestion de la crise covid-19. »


Contacté par nos soins, Xavier Van Gils, le président d’Avocats.be, l’ordre des barreaux francophones et germanophone de Belgique, précise la démarche. « Notre but n’est pas d’être critique, mais d’avertir et d’appeler au respect des règles démocratiques. C’est le rôle des avocats vis-à-vis de la société civile et des élus. Nous ne contestons pas les mesures sur le fond, nous n’en avons pas la compétence, mais ces mesures sont attentatoires aux libertés fondamentales protégées par les conventions internationales et la Constitution et ne peuvent être limitées que par un tribunal (dans le cas par exemple d’une incarcération) ou par le législateur, via le parlement et pas via des arrêtés ministériels. »
Pour l’avocat, les gouvernements du pays n’ont plus l’excuse de la surprise, qui a permis de prendre des mesures par arrêtés de pouvoirs spéciaux puis par arrêtés ministériels.
« Nous ne sommes plus face à une pandémie que nous ne connaissons pas. Nous avons le temps de mener un débat parlementaire. Peut-être aboutirait-on aux mêmes décisions, mais elles auraient alors la légitimité requise puisqu’elles auraient été prises par les élus de la nation. »
Le gouvernement fédéral a certes indiqué son intention de prendre une loi Pandémie, pour couler dans la législation les réactions aux futures infections de masse. Mais Xavier Van Gils ne croit pas trop à sa venue rapide. « Je pense que son principe ne fait pas l’unanimité, y compris dans le chef du Premier ministre, qui s’est exprimé en ce sens. Et si elle advient, ce sera pour réagir aux futures pandémies. » L’avocat appelle à un débat parlementaire immédiat. « Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement fédéral ne prend pas ses mesures par des lois immédiatement, à l’issue d’un débat parlementaire. Il est de plein exercice et dispose d’une majorité à la Chambre. Non, je ne comprends pas. »

LA CARTE BLANCHE
L’Etat de droit bientôt sous respirateur?
Mis en ligne le 10/02/2021 à 07:00
Par Xavier Van Gils, président de l’Ordre des barreaux francophones et germanophone; Paul Lefebvre, bâtonnier de l’Ordre des avocats à la Cour de cassation; Peter Callens, président de l’Ordre des Barreaux flamands


Les représentants des barreaux belges rappellent que les mesures restrictives en raison de la pandémie de covid n’ont de légitimité que si elles sont prises dans les travées du parlement et non dans les couloirs du ministère de l’Intérieur.
L’arsenal des mesures sanitaires qui limitent nos libertés depuis près d’un an, a créé un profond malaise qui est loin de s’estomper…
En témoignent la fébrilité des décideurs politiques, la perplexité de ceux qui sont chargés d’appliquer ces mesures (juges et policiers) prises par le biais de simples arrêtés ministériels, et l’adhésion de plus en faible des citoyens à celles-ci.
Ce constat nous oblige à réfléchir sur la place de ces mesures dans un État de droit et accessoirement sur le rôle que le barreau doit y jouer.
En tant que représentants des barreaux belges, nous sommes conscients que les
divergences de la jurisprudence relative aux mesures sanitaires ne contribuent pas à apaiser les esprits.
Pour les mêmes faits, tel juge inflige de lourdes amendes voire même des peines de prison ; tel autre prononce l’acquittement, au motif que les règles et les sanctions sont dépourvues de base légale. Or, dans un Etat de droit, personne ne peut se voir infliger une peine si la loi n’incrimine pas les faits et si elle n’y attache pas une peine. A défaut d’une telle loi, le juge ne peut qu’acquitter le prévenu. C’est aussi simple que cela.
Dans ce cadre, le rôle de l’avocat est de défendre son client en utilisant les meilleurs arguments juridiques. Il est donc de son devoir, lorsqu’il estime qu’un arrêté ministériel est dépourvu de base juridique et ne peut justifier une sanction, de soumettre cet argument au juge. Si le juge suit le raisonnement de l’avocat et acquitte le prévenu, la responsabilité n’en incombe ni au juge ni à l’avocat, mais au gouvernement qui a adopté l’arrêté contesté.
Notre propos n’est pas ici de donner raison à tel juge qui acquitte ou à tel autre qui condamne, mais de dénoncer la confusion juridique qui conduit les juges à prononcer des jugements divergents faute de cadre juridique incontestable.
Un ordre ajustable selon les règles prévues.
Certains semblent croire qu’un ordre social peut être adapté en fonction de ce que les scientifiques ou les décideurs politiques estiment nécessaire, souhaitable, ou raisonnable.
Ils se trompent. En démocratie, l’ordre social repose sur des règles et des procédures définies notamment par la Constitution et les traités européens ou internationaux. Cet ordre peut être ajusté, mais uniquement selon les règles prévues. Sans quoi, c’est la porte ouverte à l’arbitraire, à l’abus de pouvoir et finalement à la tyrannie.
La pandémie justifie l’adoption de normes qui restreignent temporairement les droits et libertés fondamentaux des citoyens pour protéger la santé publique. Mais ces restrictions ne peuvent être imposées que si elles ont été prises selon les règles prévues. Dans un État de droit démocratique, ces restrictions temporaires doivent être décidées par le Parlement ou à tout le moins sur la base de critères clairs et uniformes fixés par celui-ci, dans le respect des règles de prise de décision et de consultation des diverses instances compétentes comme le Conseil d’État. Et donc pas uniquement dans les couloirs du ministère de l’Intérieur, aussi sages et savants soient leurs concepteurs, et aussi bonnes soient leurs intentions.
Un sentiment d’arbitraire
Les règles adoptées par le gouvernement posent également problème en raison de leur contenu.
Elles sont en constante et rapide évolution, elles manquent souvent de clarté, voire de cohérence, et apparaissent parfois comme disproportionnées. Elles évoluent au gré de la progression des connaissances scientifiques et des événements, elles semblent souvent improvisées et ne parviennent jamais à appréhender l’ensemble des situations particulières, et conduisent à des sanctions plus durement ressenties par les jeunes et les citoyens moins favorisés.
Ces difficultés tiennent en partie au contexte de la pandémie. Mais, combinées au doute quant à un éventuel manque de légitimité lié à leur adoption, elles créent un sentiment d’injustice et d’arbitraire. Ce qui constitue un cocktail explosif et un terreau fertile pour le populisme et le complotisme.
Nous sommes profondément préoccupés par cette érosion de l’État de droit et par la perte de légitimité des règles qu’elle entraîne.
Un débat indispensable
Il est urgent de définir un cadre juridique clair, solide et permettant l’adoption de règles claires, cohérentes, uniformément applicables et proportionnées.
Même si le contexte de la pandémie justifie l’adoption de mesures particulières pour protéger la santé publique, il ne peut justifier une remise en cause de notre Etat de droit.
Dans les cercles gouvernementaux, on évoque désormais la préparation d’une loi d’urgence ou d’une loi « pandémie » – ou les deux ? Près d’un an après l’apparition de la crise, le gouvernement semble donc prendre conscience de la fragilité juridique et démocratique des mesures qu’il a prises et des conséquences de celle-ci.
Des mesures limitant la liberté sur une aussi longue période ne peuvent être prises que si elles sont le résultat d’un débat parlementaire démocratique approfondi, qui dépasse la discipline de parti. Il est grand temps que nous ayons ce débat. L’État de droit souffre d’un manque aigu d’oxygène.


*L’Ordre des barreaux francophones et germanophones rassemble les barreaux
francophones et germanophone et l’Ordre des barreaux flamands les barreaux
néerlandophones. L’Ordre des avocats à la Cour de cassation regroupe l’ensemble des avocats à la Cour de cassation. Ces institutions représentent l’ensemble des quelque 18.000 avocats du pays.

Le gouvernement allemand a commandé à des scientifiques des projections alarmistes pour justifier des mesures répressives !

 PAR POLÉMIA | 7 FÉVRIER 2021 

Par François Stecher, correspondant en Allemagne de Polémia, Die Welt, le grand journal allemand, vient de jeter un pavé dans la mare au Covid-19. Il apporte la preuve que le ministère de l’Intérieur allemand avait commandé à des scientifiques des projections de mortalité alarmistes (jusqu’ 1 million de morts, à comparer aux 400 000 de Macron à l’automne dernier…) pour justifier « des mesures préventives et répressives » (sic).
Projections « secrètes » que le ministère a opportunément fait fuiter vers la presse pour apeurer la population.
La révélation du scandale pourrait bouleverser la politique sanitaire allemande et conduire à une levée de nombreuses restrictions au plus tard avant Pâques et non pas au plus tôt après Pâques. Pour beaucoup d’observateurs, cette révélation serait due à la révolte croissante de l’industrie allemande du Mittelstand (entreprises territorialisées et enracinées) contre les menées du capitalisme de Davos et des GAFA, bénéficiaires des mesures de restrictions. Affaire à suivre !
Les lecteurs trouveront ci-dessous la traduction de l’article paru dans le Die Welt du dimanche 7 février.

Covid-19. Le gouvernement allemand a commandé à des scientifiques des projections alarmistes pour justifier des mesures répressives !

Traduction de l’article de Die Welt : https://www.welt.de/politik/deutschland/article225864597/Interner-E-Mail-Verkehr-Innenministerium-spannte-Wissenschaftler-ein.html

Le ministère de l’Intérieur a utilisé des scientifiques pour justifier les mesures liées au Covid-19

Selon un abondant échange de courriels dont dispose l’édition du dimanche de Die Welt, l’administration du ministre de l’Intérieur Seehofer a impliqué des chercheurs dans la première phase brûlante de la pandémie. Lesquels ont livré en réponse les résultats destinés à alimenter un dramatique « document secret » du ministère.

Lors de la première vague de la pandémie, en mars 2020, le ministère fédéral de l’Intérieur a mis à contribution plusieurs instituts de recherche et d’écoles supérieures dans un but politique. Il a chargé des chercheurs du Robert-Koch-Institut et d’autres établissements de mettre au point un modèle mathématique, sur la base duquel l’administration du ministre de l’Intérieur Horst Seehofer (CSU) voulait justifier de sévères mesures Corona.

C’est ce qui ressort d’une intense correspondance électronique de plus de 200 pages entre la direction du ministère de l’Intérieur et les scientifiques que l’édition du dimanche de Die Welt détient. Un groupe de juristes a réussi à obtenir cette correspondance auprès du Robert-Koch-Institut suite à une bataille juridique de plusieurs mois.

Dans un échange de courriel, le secrétaire d’État Markus Kerber demande, par exemple, au scientifique auquel il s’adresse d’élaborer un modèle sur la base duquel des « mesures de nature préventive et répressive » pourraient être planifiées [souligné par le traducteur].

Selon cette correspondance, les scientifiques ont élaboré en seulement quatre jours, en étroite concertation avec le ministère, le contenu d’un document que l’on a déclaré « secret » et que l’on a diffusé dans les jours qui ont suivi par le canal de différents médias.

Dans ce document, on présentait les résultats d’un « Scénario du pire », selon lequel, si la vie sociale se poursuivait en Allemagne comme avant la pandémie, plus d’un million de personnes mourraient.

Die Welt
07/01/2021

Traduction de François Stecher, correspondant de Polémia en Allemagne

Imaginez si le virus n’avait jamais été détecté

John-TamnyJohn Tamny – 4 février 2021 Temps de lecture: 4 minutes

Parmi ceux qui ont regardé les verrouillages tragiques et inutiles se dérouler au cours des 11 derniers mois, une question fréquente s’est posée: et si le coronavirus s’était propagé, mais n’avait jamais été diagnostiqué ou détecté? La vie aurait-elle été différente sans la découverte de ce qui a provoqué une panique mondiale massive parmi les politiciens?

Ce n’est pas une question déraisonnable. Vraiment, demandez-vous ce que les politiciens et les médias acharnés auraient fait il y a 100 ans si le virus s’était révélé. Étant donné que le travail était une destination réaliste pour tout le monde, il n’y avait aucun moyen qu’il y ait eu des verrouillages. Les gens se seraient révoltés.

Quant aux décès, l’espérance de vie était déjà relativement faible dans les années 1920. Cela est pertinent quand on se souvient que le coronavirus dans un sens de la mort a été largement associé aux maisons de retraite. Ces maisons n’étaient pas très courantes il y a cent ans, et elles ne l’étaient pas principalement parce que la pneumonie, la tuberculose et d’autres grands tueurs avaient tendance à nous atteindre bien avant que nous ayons atteint la vieillesse. Traduit, il n’y avait probablement pas assez de personnes âgées dans les années 1920 pour que le virus ait eu un impact mortel. En raison d’un manque de personnes âgées, le virus n’aurait peut-être pas été découvert en premier lieu. Pensez-y.

Comme cette colonne l’a longtemps indiqué, le coronavirus est le virus d’un homme riche. Ce n’est pas seulement que les riches et généralement aisés avaient des emplois portables qui ont surtout survécu aux verrouillages stupides. Que ce n’est que dans un pays et un monde où les personnes âgées sont vraiment âgées que le virus aurait une association notable avec la mort. Les gens vivent plus longtemps aujourd’hui, et ils le font parce que les progrès majeurs de la santé nés de la création de richesse ont rendu la vie plus longue possible. Nous n’aurions pas remarqué ce virus il y a 100 ans. Nous n’étions pas assez riches.Ce qui nous amène à un article récent de Leah Rosenbaum à  Forbes. Elle a écrit à propos d’un article des NIH indiquant que près de 17 millions de cas de coronavirus ont été dénombrés l’été dernier. Selon Rosenbaum, cette découverte «suggère que la pandémie était beaucoup plus répandue aux États-Unis qu’on ne le pensait auparavant». Oui bien sur.

De peur que les lecteurs n’oublient, le virus a commencé à se propager à l’automne 2019, sinon plus tôt. On pense généralement que l’épicentre était la Chine, et les vols entre les États-Unis et la Chine, ainsi que les vols de la Chine vers le reste du monde, étaient plutôt nombreux jusqu’en 2020. 

Compte tenu de la connexion entre la Chine et le reste du monde, la logique veut que le virus infecte les gens dans le monde bien avant que les politiciens ne paniquent. Dans ce cas, il n’est pas surprenant que les estimations faites sur le nombre d’Américains infectés aient toujours été bien trop faibles. On dit que le virus se propage facilement, encore plus facilement que la grippe, et il a recommencé à se répandre dans le monde en 2019.

Sa propagation rapide est remarquable, car la vie a continué à travers le monde. Comme les derniers mois de 2019 le montrent clairement, les gens vivaient avec le virus. Ce qui est le plus mortel pour les personnes âgées n’est pas très remarqué par ceux qui ne sont pas vieux. Un virus à propagation rapide n’était apparemment pas un facteur important jusqu’à ce que les politiciens en fassent inutilement un.

En effet, un virus le plus mortel pour les très vieux a des qualités douces lorsqu’il est rencontré par des personnes plus jeunes. S’ils sont infectés, trop nombreux ne trouvent pas les symptômes suffisamment inquiétants pour qu’ils soient réellement testés.

C’est ce que semble indiquer le rapport de Rosenbaum. L’étude des NIH a couvert les tests sanguins de 11000 Américains qui n’avaient pas été diagnostiqués auparavant avec Covid-19. Parmi les participants, 4,6% avaient des anticorps Covid-19, mais leur phase d’infection réelle ne leur était jamais apparente. C’est ce que Holman Jenkins a toujours souligné. Le nombre de personnes infectées a toujours largement dépassé les estimations, précisément parce que les symptômes de l’infection ne valaient pas la peine d’aller chez le médecin pour la grande majorité des personnes infectées.

En regardant à nouveau 100 ans en arrière, demandez-vous combien auraient alors consulté un médecin si quelque chose ressemblant au coronavirus s’était propagé. Ou mieux encore, demandez-vous combien auraient été testés aux États-Unis qui étaient un peu plus pauvres qu’aujourd’hui. Les questions se répondent. Le virus se serait propagé rapidement au sein d’une population plus jeune dans les années 1920, et les personnes infectées auraient développé une immunité.

D’après le rapport de Rosenbaum, il n’est pas déraisonnable de supposer que bien plus d’Américains sont immunisés contre le virus qu’on ne le sait, et que la meilleure approche depuis toujours aurait été la liberté. Laissez les gens vivre leur vie. Plus important encore, laissez-les être infectés. Pendant des siècles, ils ont poursuivi l’immunité en – halètement – s’infectant les uns les autres.

Alors, que se serait-il passé si le coronavirus n’était pas détecté? Nous ne le saurons jamais, mais il n’est pas irréaliste de conclure que nous avons une idée. Le virus n’a pas soudainement commencé à se propager en mars 2020 juste parce que les politiciens l’ont décidé. Le début le plus probable est 2019. Début 2020 aussi. La vie était plutôt normale, car un virus faisait alors le tour du monde.

Les politiciens l’ont rendu anormal. N’oublions jamais le carnage écœurant qu’ils peuvent créer lorsqu’ils trouvent des raisons de «faire quelque chose».

Réimprimé à partir de RealClearMarkets

Les politiques s’enfoncent dans le mensonge

Conversation très intéressante entre Charles Gave et Idriss Aberkane qui analysent la mécanique dans laquelle nos « autorités » s’enfoncent par crainte d’être démasqués. Avec des pistes originales pouvant provoquer un changement.

Le génie du complotisme

Extrait de l’article de Guillaume de Rouville paru dans Réseau International ce 30/12/2020.

Le complotisme présente cinq caractéristiques majeures qui le distinguent de l’anti-complotisme et qui résument tout son génie. Ses caractéristiques, que nous passerons rapidement en revue (partie 1), sont autant d’avantages sur l’anti-complotisme qui nous feront comprendre, par contraste, les limites épistémologiques de ce dernier, ses motivations profondes et ses soubassements idéologiques (partie 2).

Notre conclusion sera double :

  1. Seul le complotisme permet d’appréhender la nature du pouvoir. L’anti-complotisme est une émanation du pouvoir dont la vocation est de le protéger et de lui permettre d’échapper à la compréhension de ceux sur lesquels ce pouvoir s’exerce.
  2. On ne dialogue pas avec le pouvoir : on s’y soumet ou on le combat. Il s’ensuit, naturellement, que les complotistes n’ont plus à chercher les faveurs des anti-complotistes ou de leurs maîtres, ni à s’excuser de penser hors des sentiers battus ou d’émettre des hypothèses de travail audacieuses. Il est temps pour les complotistes de se montrer offensifs et face à l’idéologie du chaos que le pouvoir incarne et projette sur le monde à travers ses relais médiatiques et institutionnels, de présenter le complotisme comme un remède aux pulsions mortifères de l’hydre mondialiste. Le complotisme est un humanisme

Les 5 caractéristiques du complotisme:
– avantage méthodologique
-avantage psychologique
– avantage conceptuel
– avantage moral
-avantage prédictif

Lire le développement de la partie 1 de l’article sur Réseau International

A suivre (partie 2)

Sur un sujet similaire:

L’atteinte totalitaire au consentement, quand l’homme devient le bétail du politique

 Publié dans France Soir le 22/12/2020

L’atteinte totalitaire au consentement, quand l’homme devient le bétail du politique.

Auteur(s): Pierre Antoine Pontoizeau pour FranceSoir

Tribune : Nous arrivons au bout d’un processus totalitaire qui va en finir avec la liberté. Le projet de loi Castex détruit le consentement du patient. Il est crucial de comprendre de quoi nous parlons pour que les élus, les médecins et les honnêtes gens mettent un terme à cette installation d’un régime totalitaire où nous serons le bétail du politique.

La loi de 2002 sur les droits des malades pose le primat du principe d’autonomie hérité de la philosophie des Lumières, le patient demeurant un citoyen autonome avec lequel les soignants entretiennent une relation de confiance dans le but de porter à sa connaissance de « manière claire, loyale et appropriée » les informations utiles à son consentement libre et éclairé. Pourtant, existe d’emblée une dépendance ou une asymétrie entre ceux qui savent et celui qui ne sait pas avec l’objectif implicite à cette relation : restaurer la santé du patient qui n’est pas autonome pour y parvenir. La dépendance est avérée d’emblée et elle marque un premier consentement qui est aussi un dessaisissement de ses libertés d’agir sur soi par le constat de son impuissance à trouver par soi-même les moyens d’agir dans un but : sa santé. Aller voir le médecin, c’est déjà renoncer à une liberté pour se confier aux bons soins de celui qui saura. Le patient s’en remet à. Son autonomie toute relative est donc dépendante de la connaissance portée à son attention par le médecin qui se retrouve dans la même position que le politique pour faire œuvre de persuasion et pédagogie positivement, sans nier le risque d’une propagande ou manipulation selon les fins du corps médical en dehors de celle envisagée par le patient : opérer, accepter, différer, amputer, soulager, choisir une thérapie selon son coût, ses effets et ses risques, etc. Plusieurs aspects sont à prendre en compte : 1) le consentement vers une personne de confiance, 2) le consentement dépendant des capacités cognitives, 3) le consentement et le libre renoncement.

1) le consentement vers une personne de confiance tient à une relation de respect de l’humanité de chacun car le consentement au soin suppose consentir à une proposition qui émane de quelqu’un qui l’énonce. Ce consentement en confiance suppose une herméneutique de l’autre, une lecture a priori de ses bonnes intentions, soit une bienveillance à son égard. Le « je vous fais confiance » signifie aussi que l’on se dispense pour une part de chercher la pleine compréhension avec une sorte de délégation de confiance du raisonnement et des connaissances qui motivent des décisions et actions : opération, soins, etc. Cette délégation est prévue pour qu’une personne de confiance puisse assister le patient dans ses choix. Mais dans les choix cruciaux, cette délégation à autrui devient critique, car le choix engage la survie. Le consentement peut passer par un mandat, mais il s’agit alors de se dessaisir de son autonomie comme si l’exercice de sa liberté se confiait à un tiers ? La relation à des tiers de confiance demeure un point de cette relation.  

2) le consentement dépendant des capacités cognitives suppose que celles-ci sont jugées par un tiers appréciant l’autonomie du patient. Un tiers s’arroge le droit d’évaluer l’incompétence ou la dépendance du patient parce que la maladie peut altérer les capacités de discernement conditionnant un consentement éclairé. Si l’herméneutique de soi des modernes exige la volonté rationnelle, sa substitution par la volonté d’un tiers met en évidence la difficulté d’apprécier par soi-même ces capacités, dans les cas psychiatriques par exemple. Cette prise de pouvoir sur l’autre aliène bien la liberté d’un patient jugé inapte, jugé dénué d’un degré de conscience indispensable à l’expression de son consentement. Par transposition au politique, ce dessaisissement acte une séparation entre une population apte au gouvernement et une seconde inapte à l’instar des propos de Lippmann inspiré par la psychanalyse. Existe alors une manœuvre de propagande, dès lors que l’évaluateur ou le juge préféreront conclure à l’incapacité, plutôt que de respecter l’autre en cherchant obstinément à obtenir son témoignage en reconnaissant les signes d’une autonomie toujours présente et s’exprimant imparfaitement. Là encore l’herméneutique de soi et celle d’autrui détermine la conclusion.

3) le consentement et le libre renoncement relèvent d’un arbitrage où le patient doit accepter une perte : amputation ou opération aux effets invalidants durables par exemple. Ce renoncement acte une atteinte à son intégrité qui est le prix à payer à une survie par un engagement éclairé sur les conséquences : acceptables, supportables. Le patient doit à la fois se préserver dans son identité et son image de soi et comprendre ce qui l’atteint pour lui donner un sens : nouvel acte et décision personnelle dans un projet pour soi Le patient compose avec lui-même et cela s’appelle la liberté.      

En synthèse, la relation du patient à l’équipe médicale révèle un triptyque du consentement : 1) la confiance, 2) le jugement et 3) l’engagement, ce dernier prenant un sens plus positif dans un consentement politique ou humain : relation maritale, relation sociale, projet politique communale, etc. Ce qui est éprouvé dans cette relation particulière prolonge l’herméneutique des modernes. L’équipe médicale doit être digne de confiance et a contrario ne pas susciter la défiance : manipulation, influence, intérêt propre, pouvoir, expérimentation, exploration, etc. Elle doit soutenir la liberté de jugement et a contrario ne pas masquer des connaissances, des données, des alternatives par pré-choix ou décision autoritaire. Elle doit éclairer des conséquences de l’engagement et a contrario ne pas occulter des explications sur tous les impacts connus, probables ou potentiels sans déformation altérant le sens de cet engagement respectueux de la personne [1].

Nous aurons ici la sagesse de considérer que malgré l’assentiment de tous, l’enfermement ou la violation des libertés de la personne humaine comme la vaccination obligatoire sont des entreprises de destruction de notre libre humanité.  Je ne suis pas sûr que le consentement suffise à changer la nature du Goulag ou du camp de concentration hier, la loi Castex aujourd’hui qui nous fait basculer définitivement dans un autre monde politique. C’est à cette seule question que nos contemporains devraient répondre de manière cohérente en étant comptable de leur pensée devant l’histoire.
Tous les élus locaux de la République doivent se révolter où ils auront une responsabilité cruciale face à l’histoire.
La France est le seul pays au monde à installer une telle dictature politique au prétexte du sanitaire.

[1] La définition de Tom Beauchamp et James Childress, dans Les principes de l’éthique biomédicale est éclairante : « Respecter un individu autonome, c’est, au minimum, reconnaître le droit de cette personne à avoir des opinions, à faire des choix et à agir en fonction de ses valeurs et de ses croyances. Un tel respect implique une action respectueuse, et pas uniquement une attitude respectueuse. Un tel respect implique davantage que la non-intervention dans les affaires personnelles d’autrui. Il inclut, du moins dans certains contextes, des obligations de développer ou de maintenir les aptitudes au choix autonome des autres, tout en dissipant leurs craintes et autres conditions qui détruisent ou perturbent leur actions autonomes ». 2008, Paris, éditions Les Belles Lettres, p.101

Auteur(s): Pierre Antoine Pontoizeau pour FranceSoir

Lire l’article sur le site de France Soir