“Ils ont déjà préparé la prochaine pandémie Marburg”

Arnaud de Brienne

Qui ne constate qu’il y a beaucoup plus de cas d’infection cette année, avec près de 90% de « vaccinés » qu’il y a un an sans « vaccin » ? Cela n’interpelle personne ? Pas de problème, vraiment ? Mais ce n’est pas tout, Bill Gates l’avait laissé entendre il y a quelques mois, avec un petit sourire entendu et inquiétant : nous allons vraisemblablement vers une autre épidémie autrement redoutable, l’épidémie Marburg. Comme le suggère ce chercheur, Kieran Morrissey, ne ricanons pas comme les crétins qui en sont encore à la fable du mangeur de chauve-souris ou d’un virus échappé malencontreusement d’un laboratoire négligent mais faisons plutôt nos recherches et croisons les informations. Nous ne sommes qu’au début d’un processus….(NDLA)

“Bonjour je m’appelle Kieran Morrissey. Je suis un ingénieur de 61 ans et j’ai travaillé ces 22 dernières années dans un grand hôpital universitaire de Dublin, où j’ai acquis une connaissance approfondie du fonctionnement du système de santé irlandais.

Au cours de mes récentes études sur l’immunologie et la virologie pour essayer de mieux comprendre ce qui se passe avec les virus et les vaccins qu’ils promeuvent, j’ai découvert un article écrit en 2017, par deux chercheurs italiens, le couple Gatti et Montanari, qui testent des vaccins depuis 2004. Ils en ont examiné 44 au total et ont découvert que ces vaccins sont contaminés avec des nanoparticules inorganiques, y compris toutes sortes de substances telles que les métaux lourds, le plomb, etc.

Cela m’amène à penser que les vaccins provoquent des réactions immunitaires depuis de nombreuses années qui peuvent se présenter comme des grippes et d’autres maladies. Plus les symptômes apparaissent, plus on administre de vaccins pour tenter de les prévenir… Il y a une sorte de boucle sans fin entre les vaccins et les maladies.

Donc les vaccins provoquent des maladies qui exigent plus de vaccins…

Mais au cours de l’enquête, j’ai découvert quelque chose d’encore plus inquiétant.

En avril 2021, Bill Gates/GAVI a publié un article sur son site web dans lequel il affirmait que Marburg était la prochaine grande pandémie dont nous devions nous inquiéter. Marburg est une fièvre hémorragique relativement rare. Nous n’avons eu que 16 cas depuis 2005.

Que savent donc Bill Gates et GAVI que nous ne savons pas ? Pourquoi est-ce une menace ? Pourquoi l’OMS et les médias conventionnels ne publient-ils pas des articles sur cette maladie rare ?

J’ai fait des recherches plus approfondies et j’ai découvert qu’ils avaient déjà développé un test PCR spécial pour cela. C’est très inquiétant, car maintenant ils peuvent prouver que n’importe qui pourrait avoir le Marburg grâce à un “test”, aussi fantaisiste que le test PCR covid. Mais comme ce test PCR actuel, il sera difficile de le réfuter.

J’ai aussi trouvé qu’ils ont publié des articles  affirmant que la maladie de Marburg se transmet par les chauves-souris de façon asymptomatique, ce qui a été réfuté pendant la pandémie du Covid. Si vous n’avez pas de symptômes, vous n’avez pas de virus, et vous ne pouvez pas le transmettre asymptomatiquement. La propagation asymptomatique d’un virus n’existe pas. Bien que ceci ait été largement admis, des articles qui disent le contraire sont publiés !

La nouveauté la plus inquiétante que j’ai découverte, c’est qu’on est en train de développer très rapidement un nouveau vaccin pour Marburg appelé RIVAX, qui contient de la RICINE, une substance hyper toxique qui a été utilisée dans les attentats terroristes du métro de Tokyo et qui a tué un grand nombre de gens. Pourquoi ont-ils mis une toxine si dangereuse dans un vaccin ? C’est très étrange et inquiétant.

Mais comment pourraient-ils initialiser cette pandémie de Marburg sans la propager ? Très simple : en fait ils l’ont déjà initialisée. Les lésions causées par les vaccins Covid comprennent des hémorragies et des caillots, qui sont très semblables à celles de la fièvre hémorragique. En administrant les vaccins de rappel aux prisonniers, dans les maisons de retraites et les hôpitaux, ainsi qu’aux enfants en contact étroit dans les écoles, ils provoquent davantage d’hémorragies et de caillots qu’ils appellent “fièvre hémorragique”.

Ils feront le test avec le nouveau test PCR et diront que c’est le Marburg.

Cela expliquerait le nombre excessif de morts que nous voyons dans les hôpitaux, ce sera une couverture. Ils diront que les décès ne sont pas dus à des lésions causées par le vaccin Covid, mais au Marburg. Il y aura une soudaine et très grande panique. Il y aura une hystérie de masse jamais vue auparavant. Les gens feront tout pour obtenir quelque chose qui les protège. Le vaccin Rivax sera lancé rapidement et administré “à titre expérimental”, comme ça s’est passé avec le vaccin Covid.

Cependant, une grande différence avec le vaccin à la ricine, c’est que l’infrastructure est en marche et les ressources sont déjà en place pour la développer et la gérer dans un laps de temps très court. Ils pourraient atteindre une couverture de 100% de la population en un temps record. La ricine contenue dans le vaccin va pouvoir tuer des milliards de personnes très rapidement. Il n’y a aucun moyen connu de l’arrêter une fois que c’est commencé.

Arrêter de se faire vacciner contre le Covid est le seul moyen d’arrêter cette épidémie de Marburg, annoncée par Bill Gates, GAVI, l’OMS, etc.

Nous devons convaincre nos amis, notre famille et tout le monde que la vaccination est une erreur qui les rendra encore plus malades !

Vous devez compter sur votre immunité naturelle et la renforcer avec de la vitamine C et de la vitamine D, du zinc et tous les autres minéraux nécessaires. Si vous êtes atteint de Covid, l’Ivermectine et l’hydroxychloroquine sont très efficaces. Nous n’avons pas besoin d’un vaccin qui provoque des symptômes de fièvre hémorragique. Nous devons arrêter cela immédiatement. Si nous ne le faisons pas, nous serons confrontés à une prétendue pandémie de Marburg, qui sera le prétexte pour lancer le vaccin à base de ricine qui tuera des milliards de personnes.

Veuillez faire connaître cette vidéo à tout le monde. J’ai publié toutes les recherches dont j’ai parlé ici sur www.lewrockwell.com  S’il vous plaît, lisez-les.

S’il vous plaît, faites vos propres recherches. Vous verrez que ce que je dis est vrai. Vous vous rendrez également compte que je ne gagne rien à dire tout cela, je perds plutôt. Je suis sûr que mon travail à l’hôpital est en danger, et Dieu sait quoi d’autre.

Michel Dogna

Blackrock est le virus !

BlackRock est le virus !

  Marc Gabriel Draghi

La pandémie du coronavirus proclamée à la face du monde au début de l’année 2020 a permis de mettre en lumière les grands acteurs et lobbyistes de l’industrie pharmaceutique. Avec le désormais célèbre Covid-19, les grandes firmes liées au secteur de la santé ont eu l’occasion de démontrer au grand public l’étendue de leur pouvoir corrupteur et leur capacité à mettre en œuvre diverses manipulations pour imposer un narratif favorable à leurs « actions ».

En effet, depuis maintenant deux années nous vivons sous l’égide d’une véritable dictature sanitaire mondiale. Cette pandémie pro-vakx1 était néanmoins prévue de longue date comme l’avait annoncé la revue Nexus ou comme l’avait encore « demandé »  Jacques Attali dans une tribune publiée à l’occasion de la grippe H1N1 en 2009.

Évidemment attirés par les profits colossaux, les géants de la santé n’ont pas hésité à jouer un rôle fondamental dans le récit que les grands médias et les gouvernements servent aux populations depuis maintenant 24 mois. En cette époque post-démocratique d’instauration du pass vakcinal en France, il nous est quand même encore permis de nous demander en quoi ces sociétés ont eu un intérêt à collaborer à ce nouveau paradigme (qui in fine décrédibilise une grande partie de leurs activités) au-delà de la seule question du profit.

Face à la colère populaire qui monte, ne sont-elles pas en train de scier la branche sur laquelle elles sont assises ?

On le voit chaque jour, la tyrannie sanitaire amène des gens éveillés à se questionner sur leur propre santé et sur un système immunitaire naturel. Nombreux sont ceux qui se tournent vers des réflexions et des connaissances historiques plus proches de la médecine traditionnelle ou l’humain avaient encore une place centrale.

D’ailleurs cette pandémie a également révélé qui étaient les véritables médecins et soignants, jetant un grand nombre de professionnels de santé du côté de la corruption et du mépris des populations à leur égard. Alors pourquoi les sociétés pharmaceutiques, au-delà de la logique des profits colossaux engendrés, perdurent à se vautrer dans la fange des manipulations et du mensonge autour du Covid-19 ?

La réponse est simple et vous la connaissez déjà ! Big Pharma, comme tous les autres secteurs, ne peut plus être pensée comme une industrie indépendante. Elle est en réalité l’une des têtes de l’Hydre du système oligarchique qui souhaite nous imposer le projet de Nouvel ordre mondial.

La santé : un marché colossal en pleine expansion

Avant la crise du coronavirus, en 2019, d’un point de vue financier, il est vrai que le marché pharmaceutique représentait déjà presque 1 000 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

Les cinq premiers groupes à l’échelle mondiale par le chiffre d’affaires global étaient Johnson and Johnson, Roche, Pfizer, Bayer ou encore Novartis. Ces sociétés mastodontes du secteur pharmaceutique représentaient à elles seules environ un quart du marché, et seule une vingtaine d’entreprises de ce même secteur réussissaient à atteindre les 10 milliards de chiffres d’affaires.

Mais autant vous dire que l’année 2020 (début de la pandémie) – et 2021 (année du vakx1) écoulées, ont constitué un âge d’or pour l’ensemble de ces firmes. Évidemment, l’un des cœurs de l’industrie pharmaceutique, est le secteur des vakx1s qui est particulièrement concentré. Cela s’explique par le fait que sa production nécessite des investissements considérables (notamment des flux financiers importants vers la recherche et développement, qui représente à elle seule, bien souvent jusqu’à un cinquième voire un quart des chiffres d’affaires d’une société).

Les vakx1s, une affaire rentable

Avant la pandémie, cinq laboratoires se partageaient 80% du marché : Johnson & Johnson, Pfizer, Merck, GSK et le laboratoire français Sanofi. Au total 27 milliards d’euros en 2019, représentaient le secteur du vakx1 soit 3% du marché du médicament.

En 2020 le marché du vakx1 a évidemment explosé, l’ensemble des grands laboratoires et firmes de la santé s’est lancé dans une course pour produire des vakx1s contre le nouveau coronavirus. Elles ont dû adapter leurs productions industrielles à l’échelle planétaire, par conséquent le chiffre d’affaires de ces firmes composant Big Pharma a explosé.

La firme américaine Pfizer a logiquement atteint en 2021 un chiffre d’affaires proches des 36 milliards de dollars, porté évidemment par ses ventes de vakx1s anti-Covid. Le laboratoire start-up Moderna  a de son côté, vu ses ventes annuelles atteindre une somme proche de 20 milliards de dollars. Tandis que le grand groupe pharmaceutique américain Johnson & Johnson a engrangé 2,5 milliards de dollars de revenus issus de son vakx1 anti-covid.

Évidemment ces chiffres ont de quoi donner le tournis, quand avec le recul on constate une efficacité très médiocre, selon les spécialistes sans conflits d’intérêts. Bien sûr, à écouter les très crédibles Jean Castex Premier ministre et son ministre de la Santé Olivier Veran, les vakx1 à ARNm sont efficaces et ne sont pas dangereux. Il nous faut donc impérativement faire confiance à la vaccination de masse et à la «s sainte Science »…

D’ailleurs, on le constate avec les autres exécutifs des pays occidentaux (Mario Draghi, Biden, etc.), le combat contre le coronavirus (peu dangereux) n’est en réalité pas du tout l’objectif de nos dirigeants. Leur mission est relativement simple : vakxiner l’ensemble des peuples du monde avec une injection expérimentale sur plusieurs périodes répétées. Pour quels motifs me direz-vous (en dehors de la domestication des populations et des profits de Big Pharma) ? Nous ne le savons pas encore…

Ce « plan » pourrait être taxé de « complotisme », néanmoins il avait déjà été minutieusement décrypté dans une revue intitulée Nexus en avril 2019, soit quelques mois seulement avant la pseudo pandémie mondiale…

Une industrie aux nombreux scandales

Pourtant quand on s’y intéresse quelques instants, on pourrait quand même avoir quelques doutes légitimes sur les fabricants de ces injections expérimentales (contrairement à ce que dit notre Pinocchio national Oliver Véran) censées sauver le monde depuis plusieurs mois, d’une épidémie qui ne tue que peu de personnes (120 000 morts en 2 ans en France) et qui voit les cas flamber depuis la vakxination de la quasi intégralité de la population.

Dans cet article nous ne parlerons évidemment pas du scandale ayant impliqué l’entreprise pharmaceutique Johnson & Johnson accusée d’avoir favorisé la dépendance à des médicaments antidouleurs (Oxycontin) au moyen de campagnes de promotion trompeuses et qui a été déclarée coupable et condamnée par des tribunaux américains.

D’ailleurs dans cette affaire au retentissement médiatique important plusieurs laboratoires ont été poursuivis devant les juridictions US dont le célèbre Purdue Pharma, qui a dû régler quand même 270 millions de dollars avant le procès. Grâce à ce scandale, en 2019, l’opinion publique US et même Occidentale, a pris conscience de la responsabilité de l’industrie pharmaceutique dans la crise de santé publique qui a fait plus de 400 000 morts en 20 ans, selon les chiffres du centre américain de prévention des maladies (le fameux CDC du docteur Fauci).

Nous ne parlerons pas non plus du plan de faillite du laboratoire Purdue de septembre 2021 validé par la justice Américaine qui a fait que la famille Sackler, accusée d’avoir alimenté la crise des opiacés aux États-Unis, a proposé 4,3 milliards de dollars pour solder les poursuites, le plan prévoyant également d’accorder l’immunité aux membres de cette même famille.

Du côté des sociétés pharmaceutiques stars de la vakxination anti-covid-19, nous n’évoquerons pas non plus les condamnations de Pfizer qui s’est vu obligée à verser une amende record de 2,3 milliards de dollars aux autorités américaines pour avoir fait notamment la promotion abusive de plusieurs médicaments.

Ou encore une amende de 60 millions de dollars pour la corruption de médecins et de représentants de gouvernement, afin d’y accroître ses affaires et ses ventes. Ces dernières années de multiples condamnations concernant Pfizer ont été prononcées aux États-Unis, Grande-Bretagne, enquêtes portant sur des pots-de-vin en France (affaire Cahuzac-Rocard), Grande-Bretagne, Chine, République tchèque, Italie, Serbie, Bulgarie, Croatie, Kazakhstan et Russie… ce qui n’empêche pas notre gouvernement de mettre Pfizer sur un piédestal.

Pour ce qui des autres grands groupes nous ne citerons pas non plus une affaire vieille de plus de deux décennies, qui a vu en 1999, la société Hoffmann-Roche devenue Roche a plaidé coupable et a été condamnée à rembourser une amende de 500 millions de dollars pour entente illicite avec BASF et Rhône Poulenc. notamment sur les prix de diverses vitamines. Ou encore une affaire liant Roche au géant pharmaceutique Novartis, avec qui en mars 2014, elle fut condamnée par l’autorité de la concurrence italienne à des amendes de 182,5 millions d’euros également pour « entente illicite ».

Et enfin pour finir nous ne traiterons évidemment pas d’une enquête de février 2018, ou le parquet grec a lancé des poursuites pour corruption contre un dirigeant en Grèce de Novartis, et demander au Parlement d’éclaircir le rôle d’anciens ministres dans un dossier de pots de vin présumés. Ou encore le scandale Novartis-Michael Cohen sur les conflits d’intérêts et les informations autour de la politique de santé américaine de Donald Trump et son ancien avocat Michael Cohen.

Gardez néanmoins tous ces noms de firmes en mémoire car nous allons retrouver la plupart d’entre elles à l’occasion des solutions anti-covid.

Suivre l’argent : trouver les ombres

Ce qui va davantage nous intéresser ici dans cet article, plus que les activités frauduleuses de Big Pharma en elle-même, que nous subissons quotidiennement à coup de propagande, de fausses informations, de mesures coercitives et attentatoires à nos libertés fondamentales depuis maintenant presque de 2 ans, c’est de savoir qui sont les acteurs derrière ces grandes sociétés du complexe pharmaco-chimique ?

Qui tire les ficelles ? Qui donne les consignes ? Qui sont les fondés de pouvoir et les valets ?

On a déjà évoqué la famille Sackler, mais si on mène une brève enquête on s’aperçoit très rapidement que les structures qui tiennent le secteur de la santé à l’échelle mondiale, sont exactement les mêmes que celles qui contrôlent les banques, les médias, le complexe militaro-industriel ou encore les grands groupes du secteur agroalimentaire.

Et parmi ces structures on retrouve évidemment les familles historiques du capitalisme transnational. En effet, derrière cette crise du coronavirus, se trouvent encore les mêmes acteurs du capitalisme financier nomade et apatride. Au-delà de la crise sanitaire (qui serait encore plus résiduelle si les malades avaient été soignés avec les traitements précoces notamment), la pandémie qui a lancé le « Great Reset est » en vérité l’un des points de départ de la plus grande opération de spoliation de l’histoire.

Certes le vakx1 est certainement là pour éliminer en qualité et ou quantité de potentiels rivaux de l’oligarchie (concernant la consommation de ressources et richesses) mais il n’est pas l’alpha et l’oméga, malgré le fait que les lettres grecques soient en ce moment très à la mode avec les variants (Delta- triangle) et (omicron- petit o- œil).

En effet, les acteurs de la Grande réinitialisation élaborant les consignes par l’intermédiaire notamment de Davos et de son Forum économique mondial, sont les mêmes qui siègent dans les conseils d’administration des grandes sociétés financières et qui susurrent à l’oreille de nos dirigeants.

En réalité depuis 2020, les dirigeants valets, les Macron, Draghi, Biden, Johnson et Cie sont désormais tenus d’un côté par la propagande médiatique covidienne et de l’autre par la logique financière de la dette qui n’a pas terminée de s’envoler et d’exploser notamment grâce à cette pandémie (atteignant maintenant 256% du PIB mondiale en 2020). La dette véritable instrument de coercition contre les nations (comme le passe sanitaire pour les populations) devra être remboursée quoi qu’il en coûte… comme l’a encore très bien rappelé l’employée de l’hyperclasse Christine Lagarde sur France Inter, il y a quelques jours.

Les gestionnaires d’actifs ou l’autre visage de Big Pharma

Pour comprendre cette mainmise et la toute-puissance des gestionnaires d’actifs dans le secteur pharmaco-chimique il nous suffit de procéder à une vérification non exhaustive des participations des grands gestionnaires d’actifs dans les firmes de santé dans cette crise covidienne.

Les deux plus connus sont évidemment BlackRock et Vanguard, mais il est également important de citer également leurs complices, notamment State Street Funds Management, Wellington Management Company, Capital Recherche and Management, Northern Trust Investements. On va le constater ces grands groupes par l’intermédiaire de participations croisées et d’influences tacites, possèdent en réalité presque l’intégralité du secteur pharmaceutique.

Mais alors en quoi ce lien entre les plus grandes firmes financières et les sociétés pharmaceutiques géantes est-il si important ? Tout simplement parce que les géants pharmaceutiques sont les protagonistes principales du narratif hystero-sanitaire et de la réponse formulée à cette crise du Covid-19.

Depuis quelques mois, les gouvernements (à l’image de notre ministre de la Santé Véran) sont simplement devenus des VRP de ces grandes sociétés. Celles-ci sont pourtant en train de mettre en danger par la vakxination de masse, l’ensemble des populations du monde par un récit officiel mensonger autour du coronavirus. Et pour faire avancer le dévoilement de la vérité autour de cette « mascarade pandémique » et espérer un jour traduire l’ensemble des responsables devant des tribunaux, il nous faut comprendre qui sont les décisionnaires véritables, qui ont poussé, conçu, un récit frauduleux pour accroitre leurs profits (financiers et politiques).

Car bien que les grands gestionnaires d’actifs indiquent avoir une gestion passive, en réalité ils ne se privent pas du tout d’imposer leur vision et stratégies aux sociétés dans lesquelles ils détiennent des parts importantes. Prenons l’exemple de BlackRock. Si le rocher noir estime que ses positions n’ont pas été suffisamment prises en compte, il vote contre la réélection des administrateurs jugés les plus responsables de la mauvaise stratégie de la société. La firme de Larry Fink a aussi de nombreuses fois, encouragé l’élection annuelle des administrateurs. D’ailleurs l’évaluation des conseils et le respect du principe « une action-une voix », que le rocher noir considère comme « démocratique », lui donne surtout une puissance colossale dans la prise des décisions à l’intérieur de ces firmes.

Évidemment, il est nécessaire de garder en tête que les ratios d’actionnariat changent fréquemment, car les BlackRock, The Vanguard Group achètent et vendent régulièrement. C’est pourquoi il ne faut pas s’attarder sur les différents pourcentages, mais se focaliser sur la présence de ces firmes dans les « tops actionnaires ».

Dans le paragraphe qui va suivre, nous nous sommes amusés à photographier les différentes participations des gestionnaires d’actifs au sein des géants pharmaceutiques composants Big Pharma (avant ou pendant cette crise pandémique covidienne). L’essentiel à comprendre est que les gestionnaires géants comme State Street, BlackRock et Vanguard, etc. individuellement et combinés représentent, comme vous allez le constater, un pouvoir d’influence colossale sur ces groupes et sociétés de l’industrie de la santé.

Ainsi, si par exemple on se penche sur la liste des principaux actionnaires de Pfizer au 22 novembre 2020 (au tout début du lancement du vakx1) on retrouve :

  1. The Vanguard Group – 7.74%
  2. State Street Funds Management 5.20%
  3. Capital Research and Management (World Ivestors) 4.66%
  4. Wellington Management Company. 4.51%
  5. Capital Research and Management 2.56%
  6. BlackRock Fund Advisors 2.42%
  7. Northern Trust Investements 1.24%
  8. Norges Bank Investement Management 1.07%

Pour les positions des actionnaires et participations actualisées, vous pouvez consulter ce lien du site zonebourse PFIZER INC.

Pour ce qui est de la société AstraZeneca dont le vakx1 n’a pas connu un grand succès en Europe, car rapidement catalogué comme responsable de thromboses à répétition, voici la liste des principaux actionnaires au début de la campagne mondiale de vakxination, le 29 mars 2021 :

  1. Wellington Management Company. 5.22%
  2. Capital Research and Management (World Ivestors) 4.27%
  3. BlackRock Investement Management (UK) 4.16%
  4. The Vanguard Group – 2.70%
  5. Norges Bank Investement Management 1,88%
  6. BlackRock Fund Advisors 1.72%
  7. BlackRock Advisors (UK) 1.20%
  8. State Street Funds Management 1.06%.

Les vakx1s de cette société sont désormais envoyés de manière prioritaire au pays du tiers-monde.

Pour les positions des actionnaires et participations actualisées, vous pouvez consulter ce lien : ASTRAZENECA-PLC.

Quant à Johnsson and Johnsson, sa liste des principaux actionnaires avant même la proclamation de la crise, le 12 janvier 2020 s’établissait de la manière suivante :

  1. The Vanguard Group – 8.45%
  2. State Street Funds Management 5.76%
  3. BlackRock Fund Advisors 2.53%
  4. Northern Trust Investements 1.31%

Pour les positions des actionnaires et participations actualisées, vous pouvez consulter ce lien : JOHNSON-JOHNSON.

De son côté la société GlaxoSmithKline (GSK), longtemps accusée d’être le propriétaire réel du laboratoire P4 de Wuhan, a bien dans ces tops actionnaires les groupes BlackRock et Vanguard. Cependant le lien entre GSK et le laboratoire P4 de Wuhan a été timidement démenti, mais il n’est pas du tout impossible qu’il existe bel et bien plusieurs connexions entre cette société et le laboratoire chinois (sous tutelle de l’État) responsable officieux de la plandémie, rien qu’en matière de recherche et de flux financiers.

Pour les positions des actionnaires et participations actualisées, vous pouvez consulter ce lien : GLAXOSMITHKLINE.

Il est à noter que GSK s’est, elle aussi, lancée dans un traitement contre le Covid-19.

Ensuite la société Merck qui était et est encore le plus gros producteur d’ivermectine (l’un des médicaments étant utilisé dans certains traitements précoces du Covid-19) bloqué par les grands gouvernements et les médias, est elle aussi sous contrôle :

Puisque la liste des principaux actionnaires de Merck au 1er novembre 2021 était composée de :

  1. The Vanguard Group – 8.49%
  2. Capital Research and Management (World Ivestors) 5.48%
  3. State Street Funds Management 4.51%
  4. BlackRock Fund Advisors 2.19%
  5. Wellington Management Company. 1.91%
  6. Northern Trust Investements 1.23%
  7. Capital Research and Management (World Ivestors) 1.14%.

Pour les positions des actionnaires et participations actualisées, vous pouvez consulter ce lien : MERCK-CO.

Enfin, pour en finir avec ces listes non exhaustives des principaux actionnaires, retenons celle de la société ROCHE  au 20 juillet 2021 :

  1. Norges Bank Investement Management 2.84%
  2. The Vanguard Group 2.63%
  3. BlackRock Fund Advisors 1.58%

Pour les positions des actionnaires et participations actualisées vous pouvez consulter ce lien : ROCHE-HOLDING-AG

Le grand public n’a peut-être pas encore entendu parler de cette société dans les médias à la différence des Pfizer, Johnson and Johnson, Moderna, etc. pourtant le rôle de l’ancienne Hoffman-Roche est fondamental car c’était tout simplement la première entreprise pharmaceutique du monde en 2020 en matière de chiffre d’affaires. Et on pourrait se dire naïvement qu’elle a loupé le coche de la course de la vakxination anti-covid.

Mais en réalité, il n’en est rien, c’est même elle, qui a décroché le premier « pactole » grâce à un autre outil de la pandémie. En effet, cette pandémie de Covid-19 ne repose concrètement que sur les tests– et les cas positifs. Ainsi pour entretenir un narratif de peur, les tests sont en réalité, l’un des éléments de base de cette crise sanitaire pilotée intégralement par Big Pharma.

À l’heure actuelle, les « tests covid » représentent une facture de plus de 6 milliards d’euros pour la France… Certains avancent même le chiffre de 10 milliards. Ainsi, au début de cette crise planifiée, en mars 2020, la division Roche Diagnostics avait déjà réalisé une étape importante avec l’approbation de son test de diagnostic du Sars-Cov-2 capable d’analyser 1 400 à 8 800 échantillons en 24 heures. Le 13 octobre 2020, Roche avait également communiqué sur le lancement d’un nouveau test antigénique, Elecsys SARS-CoV-2 Antigen, pour diagnostiquer la présence d’antigènes spécifiques à la Covid-19.

Nous ne relancerons pas le débat sur la qualité et le rôle des tests dans cette crise mais ce qui est certain c’est que tous les grands acteurs de Big Pharma étaient positionnés pour profiter de la crise. Et même s’il est vrai certaines start-up comme Moderna ou Biontech (BlackRock évidemment présent parmi leurs actionnaires) ont su tirer leurs épingles du jeu, en s’adossant à ces mastodontes., tous les poids lourds ont su se positionner.

On le constate donc tous les gestionnaires d’actifs se sont placés à l’occasion de la pandémie. Ce qui est étrange c’est de constater très souvent les mêmes noms dans l’actionnariat de Big Pharma. Dans cet article, la liste n’est évidemment pas exhaustive mais à chaque fois les mêmes noms des grands acteurs sont relativement peu nombreux et reviennent très souvent. Les grands gestionnaires d’actifs sont tous présents et ont des participations croisées dans ces sociétés.

Les grands gestionnaires d’actifs : un monopole qui ne dit pas son nom

Cependant le scandale ne s’arrête pas là. On pourrait se dire que le fait qu’il existe plusieurs grands groupes financiers qui contrôlent les laboratoires rend cet état de fait quand même acceptable et que ce n’est pas si étonnant. En réalité, il n’en est rien. Nous sommes bien devant l’un des plus gigantesques monopoles de l’Histoire de l’Humanité. La concentration financière et politique est presque totale. Même John D. Rockefeller s’il était encore de ce monde, pourrait rougir d’un tel niveau de monopolisation et d’opacité financière.

Car cette fois, à la différence du XIXème siècle, les quelques mains qui possèdent le grand capital mondial sont cachées derrière les paravents de sociétés écran, holding multiples, participations croisées entre rivaux et bénéficient du monde offshore parfaitement développé depuis les années soixante-dix. Mais n’en doutez pas, la consanguinité financière caractérise encore une fois ce grand monopole de l’ombre.

Il nous suffit d’étudier le cas du gestionnaire d’actif le plus connu, BlackRock, et sa liste des principaux actionnaires du 3 octobre 2020 pour s’en convaincre :

À la première place, on retrouve bizarrement son « grand rival » The Vanguard Group – avec 5.67%, puis en seconde position Capital Research and Management 5.27%, puis State Street Funds Management 3.34%, puis Wellington Management Company 2.95%, BlackRock Fund Advisors 1.84% ou encore Norges Bank Investement Management 1.80%

Pour les positions des actionnaires et participations actualisées, vous pouvez consulter ce lien : BLACKROCK-INC.

Quelle étrange conception de la concurrence libre et non faussée… En réalité, on comprend donc bien que toutes ces grandes firmes se tiennent entre elles, se contrôlent et s’entendent pour se partager le gâteau des richesses de l’économie mondiale. Évidemment pour ce qui est des véritables propriétaires de BlackRock, The Vanguard Group (mettons de coté la propagande qui explique que ce sont en fait Monsieur et Madame tout le monde), des indices et des articles émettent plusieurs suppositions, mais tout le monde sait d’instinct que ces firmes appartiennent et sont contrôlés par les mêmes grandes familles du capitalisme financier apatride et mondialisé dont les noms sont connus et reviennent épisodiquement sur le devant de la scène internationale depuis désormais presque 2 siècles.

Le groupe Vanguard est historiquement le principal actionnaire de BlackRock. Cependant contrairement à ce qu’on pourrait penser, Vanguard est très certainement plus important dans ce système opaque de pillage des richesses du monde. Tout simplement car cette société (qui existait bien avant BlackRock) a été la firme précurseur sur les ETF (Fonds négociés en bourse). De même que la Wellington Management Company fut historiquement le premier grand gestionnaire d’actifs.

The Vanguard Group (le groupe de l’Avant Garde) et la Wellington (du nom du bourreau de Napoléon à Waterloo) Management Company sont des « nœuds » d’un milieu que l’on pourrait désigner comme la finance de l’ombre car leurs structures et actions sont encore plus opaques que celle de BlackRock, ce qui rend difficile la lecture des liens avec les grands acteurs historiques et politiques du monde de la finance.

Cependant la plupart des experts ne se font guère d’illusions, bon nombre des familles les plus anciennes et les plus riches du monde sont concrètement liées aux fonds Vanguard ou encore State Street. Des noms dans les organigrammes des sociétés et les réunions des clubs privés trahissent parfois ces secrets de polichinelle.

Les noms Rothschild, Rockefeller, Dupont, OrsiniMedici, apparaissent quelques fois au sein des organes exécutifs de ces groupes.

Ces grandes familles n’ont évidemment pas abandonné leurs places dans les banques mais ont trouvé dans ces nouvelles structures du capitalisme parasitaire, des outils très opportuns pour mener à bien leur projet de captation d’une grande partie de l’épargne mondiale.

Avant les années 2000 et la révolution Larry Fink/BlackRock, les gestionnaires d’actifs n’étaient pas des structures attrayantes pour les businessmans aux dents longues de Wall Street ou de la City, au contraire, ces groupes étaient davantage perçus comme des sociétés aux capacités médiocres.

Ce sont la montée en puissance des ETF (fonds indiciels répliquant par exemple le SP 500 cotations boursières des 500 plus grosses entreprises américaines) et surtout la crise de 2008 qui vont avoir pour conséquence la consécration des The Vanguard Group, BlackRock, State Street…

Évidemment l’influence des gestionnaires d’actifs géants est de nos jours considérable. Non seulement ils détiennent une grande partie des actions de presque toutes les grandes entreprises du monde, mais ils possèdent aussi les actions des investisseurs de ces entreprises. Cela leur donne de facto un monopole tentaculaire sur les secteurs les plus importants de l’économie mondiale.

State Street, Blackrock, The Vangaurd Groupe et Cie, véritables paravents institutionnels sont en réalité les ombres du plus gigantesque monopole secret de l’histoire. Bloomberg écrivait deux années avant la crise du coronavirus qu’à eux deux Vanguard et BlackRock pourraient posséder 20 000 milliards de gestion en 2028. Juste pour information en ce début d’année 2022, BlackRock vient déjà de dépasser les 10 000 milliards sous gestion à lui seul !

Le rocher Noir et le groupe de l’avant-garde ont donc entre leurs mains l’ensemble des industries et des grands secteurs économiques (GAFAM/ Big Tech, Big Pharma, Automobile, Défense, agroalimentaire). Pour vous en convaincre il vous suffit de procéder de la même manière que ce qui a été transcrit plus haut dans cet article. Vous allez vite vous rendre compte que les grands gestionnaires d’actifs possèdent tout, de Facebook-Meta, à Alphabet (Youtube-Google), en passant par Microsoft, The Coca-Cola Company ou même encore Tesla.

Les State Street, Blackrock et Vanguard ont la propriété de plusieurs milliers d’entreprises américaines, européennes, françaises dont les chiffres d’affaires approchent plusieurs dizaines de milliards de dollars.

Les trois géants de la gestion d’actifs sont en réalité les plus grands propriétaires mondiaux, ils représentent près de 90 % des sociétés cotées à la bourse américaine le S&P 500. Certains diront que c’est tout à fait logique puisqu’ils sont les maitres des ETF et de la gestion passive, et que c’est leur rôle d’être présent partout, dans tous les secteurs de la vie économique, mais ce constat est fondamentalement faux.

Évidemment, nous pouvons souscrire en partie à ces arguments de bon sens, mais en l’occurrence ce n’est pas leur présence dans les grandes sociétés qui posent véritablement problème et question. C’est bel et bien leurs poids dans l’actionnariat de ces dernières et permanence de leurs poids. Leur capacité financière leur donne un rôle moteur dans notre économie mondiale, sous perfusion financière des banques centrales.

Le Big Three et la World Company

Comme on l’a déjà indiqué, c’est la crise de 2008 (qui n’est toujours pas terminée), qui a permis à ces grands gestionnaires d’actifs anglo-américains de prendre une place démesurée dans l’écosystème du capitalisme mondialisé.

Presque inconnus du grand public avant la crise des Subprimes, ces firmes financières ont ainsi capturé des pans considérables des intérêts économiques, politiques et monétaires et se trouvent désormais être le cœur nucléaire du système financier mondial.

Ces sociétés financières ont progressivement pris le pouvoir et l’influence des grandes banques depuis 2008 car elles permettent aux grands détenteurs de capitaux de contourner les règles prudentielles appliquées à ces dernières. Les banques sont loin d’avoir disparu, mais une partie de l’influence et du pouvoir financier a été concrètement transférée vers ces sombres structures.

Évidemment à force de se développer sans contraintes réglementaires et obstacles politiques, les grands gestionnaires d’actifs, BlackRock, Vanguard, ou State Street, sont certes devenus les colosses du système capitaliste parasitaire mais paradoxalement (malgré leur puissance) ces titans pourraient également être le talon d’Achille de la finance mondialisée, au regard du niveau de concentration de richesses qu’ils ont fini par atteindre en l’espace de moins de deux décennies.

Grâce au Covid-19, on l’a vu, BlackRock gère plus de 10 000 milliards de dollars depuis la fin 2021. On peut constater la même dynamique pour Vanguard (7 900 milliards en mai 2021) et State Street qui gère quant à lui plus de 3.100 milliards sous gestion officiellement. À eux seuls, les trois leaders mondiaux du secteur ont désormais entre les mains « autour de 10 % de la capitalisation boursière mondiale totale ». C’est d’ailleurs BlackRock qui avait indiqué ce chiffre délirant dans l’un de ses communiqués.

Le pouvoir de l’influence

Et comme pour Big Pharma, l’ensemble des grandes entreprises (Google, Meta, Apple, etc.) doivent se soumettre à la vision des nouveaux géants de la finance mondialisée. Cela peut aussi expliquer les vagues de censure médiatique aggravées depuis mars 2020 et la proclamation de la pandémie. Le marché et la censure sont désormais entre ces quelques mains.

BlackRock, Vanguard, State Street « ont atteint une telle taille critique, un tel degré de concentration que nulle entreprise cotée n’ose déroger aux objectifs financiers que ces fonds leur assignent », constate très justement l’économiste Olivier Passet.

La théorie et la doxa officielle concernant les grandes firmes de gestion d’actifs voudraient nous faire croire que ces géants investissent de manière minoritaire dans des entreprises par l’intermédiaire des fameux ETF (fonds indiciels), mais comme on l’a vu en raison de leur consanguinité et de leur poids colossal actuel, il n’en est rien.

Les médias spécialisés nous expliquent que BlackRock, The Vanguard Group n’interviennent quasiment pas dans la gouvernance des grandes entreprises, (la fameuse gestion passive) et les experts expliquent aussi que les gestionnaires d’actifs se « contentent de gérer leur participation comme un placement financier ».

Certains osent même analyser la montée en puissance du rocher noir en disant qu’il s’agit (comme pour Robinhood) « d’une démocratisation de l’investissement », et d’autres disent qu’il s’agit d’un « triomphe de la médiocrité ». Mais ce n’est bien évidemment, ni l’un ni l’autre. C’est une stratégie des « quelques mains » savamment mises en place et que l’on distingue plus précisément depuis 2020.

Si les State Street, Blackrock, Vanguard ne sont pas, il est vrai, techniquement propriétaires des actions qu’ils achètent, ils ont cependant un pouvoir d’ingérence et d’influence concret puisqu’ils votent en assemblée générale et sont potentiellement les interlocuteurs des états-majors des entreprises.

De plus, ces géants financiers se défendent maintenant ouvertement d’être des actionnaires passifs, en témoigne une déclaration de l’ancien patron de Vanguard, Bill McNabb en 2015 qui expliquait que : « par le passé, certains ont pu penser que notre gestion passive s’accompagnait d’une attitude passive en matière de gouvernance, mais en réalité, rien n’est plus faux ».

D’ailleurs depuis la crise du coronavirus, et mars 2020, Blackrock a voté contre les recommandations du management près d’une fois sur trois aux États-Unis.

Désormais comme les unes The Economist pour les complotistes, la lettre annuelle de Larry Fink aux PDG des grandes entreprises mondiales est désormais scrutée analysée et décortiquée par les grands dirigeants, analystes, traders, et journalistes…

Dans les faits ce sont ces fiduciaires hyper-influentes qui dictent aux grands patrons la bonne marche à suivre d’un point de vue stratégique. N’importe quel observateur de bon sens, comprend qu’au regard de leur taille, les entreprises n’ont plus vraiment le choix. D’ailleurs, même les ETF en eux-mêmes posent des problèmes de gouvernance, de démocratie actionnariale et d’antitrust.

Pour preuve, BlackRock a triplé « les effectifs de son service de surveillance des sociétés cotées ». Ainsi, ses fonds peuvent « peser davantage par leurs votes en assemblée générale sur la stratégie et les comportements des sociétés qu’ils avaient en portefeuille ».

Covid-19 et concentration totale de l’économie mondiale

« Nous assistons à une concentration de l’actionnariat inédite depuis l’époque de John P. Morgan et John D. Rockefeller », écrivent les auteurs du rapport de 2017 « Hidden Power of the Big Three ». En réalité les acteurs de cette concentration des richesses n’ont pas changé, les mêmes grandes familles sont à la manœuvre : Rockefeller, Vanderbilt, Rothschild, Oppenheimer, Orsini, Medici … Seuls les noms sur les vitrines ont changé.

Ils sont juste représentés par leurs fondés de pouvoir (Fink, Boggle, O’Hanley, etc.) du moment, et ont à leur disposition des dizaines de grands gestionnaires d’actifs couplés au pouvoir des Bigs Banks (JP Morgan, Goldman Sachs, Morgan Stanley, Bank of America, etc.) et aussi les banques de conseil (Rothschild LCF, Lazard Frères chez nous, pour les fusions acquisitions lucratives des grandes sociétés dont ils sont actionnaires).

Pour cerner l’étendue du rôle majeur des gestionnaires d’actifs, dans l’économie mondiale, il nous suffit de décrire à nouveau la manœuvre de Blackrock à l’occasion de la pandémie débutée au début de l’année 2020.

Comme je l’ai indiqué il y plus d’un an dans mon livre Le Grand Reset en marche et dans mes articles, le 3 mars 2020 : alors que la bourse de Wall Street venait de subir une chute de 35 % en l’espace de quelques semaines, la Fed de Jérôme Powell a pris la décision de faire tapis : pour éviter le cataclysme financier qui devait logiquement se produire face à l’arrêt de l’économie réelle et les montagnes de difficultés et de dettes US et mondiales.

Le grand reset en marche (Géopolitique Profonde)

Ainsi, la banque centrale créée en 1913 a pris le parti de « soviétiser» complètement des pans entiers de l’économie US. Souvenons-nous, l’institution financière US a annoncé une intervention sans limite de montant ni de temps, via le rachat d’actions et d’obligations d’entreprises.

Pour simplifier la Réserve Fédérale a remplacé le « marché » (réputé libre et non faussé) pour faire remonter les cours de sociétés qui s’écroulaient. Et vous le savez bien, cette annonce a changé les cours et le cours de l’histoire comme par magie. Car, évidemment tous les cours de Bourse (qui avaient chuté de près de 30%) sont repartis à la hausse et ont même par la suite explosé leurs records.

Néanmoins pour maintenir et faire remonter les cours, l’institution de Jay Powell ne s’est pas gênée pour racheter massivement les fameux ETF des gestionnaires d’actifs, et en particulier ceux de BlackRock… Mais dans cette histoire il y a encore un plus gros scandale. Car pour racheter tous ces titres, la Réserve Fédérale a confié la responsabilité de tous ces milliards et de sa politique à Larry Fink et BlackRock…

L’ETF phare du rocher noir représentait même à la fin du mois de mai plus d’1/4 des achats de la Réserve Fédérale encadrée par le Trésor US d’après le journal les Echos. Ensuite toujours pour ne pas écrouler le système, la Réserve Fédérale a demandé à Pimco et à State Street de participer, eux aussi, à la fête. Ainsi la chose est simple les grands gestionnaires d’actifs depuis mars 2020 contrôlent réellement la politique monétaire américaine comme en témoignent les messages de BlackRock au bureau de Jay Powell et au Trésor US.

Ainsi la Réserve Fédérale a érigé en système les conflits d’intérêts colossaux de firmes financières avec les politiques monétaires. Et ce ne sont pas les nombreux scandales politico-financiers impliquant des membres de la Fed qui fleurissent ces derniers mois, qui vont nous faire changer d’avis. En réalité, l’organisation du vol, de la spoliation par la caste des 1%, est devenue « monnaie courante » au sein du Eccles Building.

La preuve avec les cas présidents des antennes régionales de la Fed de Dallas, Robert Kaplan, et de Boston, Éric Rosengren, qui ont annoncé leur démission en septembre dernier suite à des transactions boursières frauduleuses, et en ce début d’année 2022 c’est maintenant autour de Richard Clarida vice-président de l’institution de présenter sa démission !

Pour ce qui est des délits d’initiés affichés au grand jour, la Réserve Fédérale a fait très fort en 2021… Mais évidemment le contrôle de BlackRock ne s’arrête pas à la Réserve fédérale (qui reste cependant, encore pour quelques mois, la plus importante banque centrale du monde.)

Non l’influence de ces mastodontes se matérialise également  en Europe, comme on l’a déjà plusieurs fois énoncé, notamment avec le rôle de la firme de Wall Street auprès de la Commission Européenne.

D’ailleurs, pour faire un lien avec le Big Pharma, dont il était question au début de cet article, il n’est pas anodin de constater que la Commission Européenne d’Ursula Von der Leyen (dont le mari médecin travaille pour Orgenesis, firme spécialisée dans la biotechnologie et plus spécifiquement les thérapies cellulaires et géniques) s’est docilement pliée aux exigences de l’industrie pharmaceutique quand ces dernières ont imposé une confidentialité quasi totale sur les aides accordées pour la recherche et sur le coût des achats de vakx1s contre le Covid-19, tout en étant conseillé par BlackRock dans plusieurs domaines.

En France, n’oublions pas, que le seul Blackrock, possède de nombreuses actions des grandes entreprises françaises,  Total, Sanofi, Publicis, Danone… en gros entre 5% et 10% du CAC40, ce qui peut expliquer pourquoi Larry Fink et ses acolytes ont été invités à déjeuner à l’Élysée il y a quelques mois…

Grandes entreprises et banques centrales sous contrôle

La crise du coronavirus (An I du Nouvel ordre Mondial) n’a fait que renforcer la mainmise des gestionnaires d’actifs qui ont récolté l’épargne de leurs clients fébriles face à la conjoncture.

Désormais, « banques centrales et États marchent main dans la main pour éliminer le risque de sinistralité qui serait coûteux pour la finance. Et les fonds de gestion (…) ont plus que jamais la main sur les choix d’investissement, autrement dit sur la construction du monde de demain », comme l’a très bien résumé Olivier Passet.

Les slogans Build Back Better et le Monde d’Après prennent ainsi tous leurs sens. Passet avance même très explicitement que « c’est le contribuable des générations futures qui paiera pour l’immunité de la finance d’aujourd’hui ». En résumé, même les spécialistes « sérieux » et mainstream décrivent une prise de pouvoir réel des gestionnaires d’actifs au détriment des populations. La crise du Covid a été un colossal écran de fumée, un instrument de domestication des populations et la plus grande opération de spoliation de l’histoire (et elle n’est pas terminée).

Ces derniers mois, BlackRock a fait sauter littéralement tous les records, tout cela dans l’indifférence médiatique générale (trop occupé à vendre la propagande des injections expérimentales inefficaces). Sauf quelques rares médias se penchent actuellement sur la question soulevée par le rocher noir.

On l’a dit plusieurs fois le portefeuille de la firme de Fink dépasse désormais les 10 000 milliards de dollars. Son partenaire Vanguard va dépasser les 8 000 milliards et tous les autres gestionnaires d’actifs restent derrière à des places honorables avec plusieurs centaines de milliards de dollars chacun.

En ce début d’année 2022, la Réserve fédérale entièrement dans les mains de BlackRock et des gestionnaires d’actifs est donc en train, d’écrire le chapitre final de la grande phase monétaire et financière commencée en 1971 avec les accords de changes flottants de Nixon et la décorrélation de la création monétaire avec un système de change or.

En effet, en 2022 la Fed n’a déjà plus le choix. Elle est obligée d’écrire ce dernier chapitre. Soit elle laisse l’inflation galoper et le système financier actuel (roi Dollar) sera dévoré par l’hyperinflation. Soit elle remonte en effet ces taux et/où ralentit sa politique de tapering (rachat d’actifs) et elle provoquera la plus gigantesque contraction monétaire de l’histoire de l’humanité.

Comme d’habitude, l’institution présidée par Powell va essayer de gagner du temps comme elle l’a fait de 2008 à aujourd’hui, en essayant d’adopter des rôles différents en fonction des semaines (Good cop, Bad Cop) mais le temps s’accélère et l’heure des choix importants arrive pour l’Hyperclasse.

Quoi qu’il arrive, le retour au réel semble être acté depuis l’année 2021 (arrivée officielle de l’inflation), et les mois qui viennent risquent d’être assez mouvementés en matière d’actualité financière et monétaire.

Les prochains grands acteurs le FMI, la BRI et les CBDC attendent eux patiemment dans l’ombre pour proposer un remède (le vakx1 des monnaies numériques de banques centrales), pendant que l’avant-garde et le rocher noir écrasent et tuent les derniers restes de l’économie mondiale, comme le virus et ses variants étaient censés le faire avec les populations durant cette fausse pandémie du Covid-19.

À coup sûr, la pandémie financière arrive, et peut-être partira elle également de Chine avec la chute programmée du géant de l’immobilier Evergrande. Mais cette fois il y a fort à parier que les dégâts seront cataclysmiques.

Néanmoins cet effondrement annoncé ne doit pas une nouvelle fois nous enfoncer dans la peur, au contraire nous devons croire enfin à une sortie de crise positive pour les peuples. Face à un narratif sanitaire mensonger qui s’étiole de jour en jour, il n’est pas du tout impossible que nous transformions les quelques tremblements populaires en véritable « révolte des nations » face à la Grande réinitialisation.

Comme dirait le golem sortant Emmanuel Macron en période de campagne : « pensons Printemps ».

L’année 2022 et la bataille pour notre liberté ne font que commencer…

Marc Gabriel Draghi

Source: géopolitique-profonde

EN COMPLEMENT:

La double hélice de la stratégie pandémique et économique entrelacée

par Alastair Crooke.

Le corollaire de l’effondrement de l’initiative technocratique visant à liquider l’économie surendettée pourrait bien être la récession.

Il y a trois ans, j’ai dit à un professeur américain du US Army War College à Washington, à propos de la campagne pour le retour en Asie des emplois de cols bleus perdus aux États-Unis, que ces emplois ne reviendraient jamais. Ils étaient partis pour de bon.

Il m’a rétorqué que c’était précisément le cas, mais je ne comprenais pas l’essentiel, a-t-il dit. Les États-Unis ne s’attendaient pas à ce que la majorité de ces emplois manufacturiers banals reviennent, et ne le souhaitaient pas. Ils devraient rester en Asie. Les élites, a-t-il dit, ne veulent que les sommets de la technologie. Elles voulaient la propriété intellectuelle, les protocoles, les mesures, le cadre réglementaire qui permettraient aux États-Unis de définir et de développer les deux prochaines décennies d’évolution technologique mondiale.

Cependant, le véritable dilemme, selon lui, était le suivant : « Que faire des 20% de la main-d’œuvre américaine qui ne seraient plus nécessaires, qui ne seraient plus indispensables au fonctionnement d’une économie américaine axée sur la technologie ? »

En fait, ce que le professeur a dit n’était qu’une facette d’un dilemme économique fondamental. À partir des années 70 et 80, les entreprises américaines ont délocalisé leurs coûts salariaux vers l’Asie. Il s’agissait en partie de réduire les coûts et d’augmenter la rentabilité (ce qui a été le cas), mais cela représentait également quelque chose de plus profond.

Depuis le début, les États-Unis ont été un empire expansionniste qui n’a cessé d’assimiler de nouvelles terres, de nouveaux peuples et leurs ressources humaines et matérielles. La marche en avant, l’expansion militaire, commerciale et culturelle continue sont devenues le moteur de Wall Street et de sa politique étrangère. Car, sans cette expansion incessante, les liens civiques de l’unité américaine sont remis en question. Une Amérique qui n’est pas en mouvement n’est pas une Amérique. C’est l’essence même de la leitkultur américaine.

Pourtant, cela n’a fait que renforcer le dilemme souligné par mon ami ci-dessus. L’expansion s’est accompagnée d’un déluge de crédits de Wall Street dans le monde entier. Le fardeau de la dette a explosé, et est devenu très lourd, en équilibre instable sur une tête d’épingle de véritable garantie sous-jacente.

Ce n’est qu’aujourd’hui – pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale – que cette impulsion stratégique expansionniste implacable des États-Unis a été remise en question par l’axe Russie-Chine. Elles ont déclaré « ça suffit ».

Pourtant, il y a toujours eu un autre aspect à cette dynamique de transition structurelle occidentale. Ses fondements, comme l’a suggéré le professeur, ne reposent plus sur le travail socialement nécessaire contenu dans la fabrication de produits ternes tels que les voitures, les téléphones ou le dentifrice. Mais plutôt, le cœur du système réside désormais dans les spéculations sur les actifs financiers tels que les actions, les obligations, les contrats à terme et surtout les produits dérivés, dont la valeur est titrisée indéfiniment. Dans ce contexte, les 20% (ou plus vraisemblablement les 40%) de la main-d’œuvre deviennent tout simplement superflus dans cette économie hautement complexe, hyper-financiarisée et en réseau.

Voici donc le deuxième dilemme : alors que le rétrécissement structurel de l’économie basée sur le travail gonfle le secteur financier, la volatilité complexe de ce dernier ne peut être contenue que par une logique de dopage monétaire perpétuel (injections perpétuelles de liquidités), justifiée par des urgences mondiales nécessitant des stimuli toujours plus importants.

Comment faire face à ce dilemme ? Eh bien, il n’y a pas de retour en arrière possible. Ce n’est pas une option.

Dans ce contexte, le régime pandémique devient le symptôme d’un monde si éloigné de toute autosuffisance économique réelle – suffisante pour soutenir sa main-d’œuvre existante – que le dilemme ne peut être résolu (du point de vue des élites) qu’en facilitant l’atténuation continue de l’ancienne économie, tandis que les actifs financiers doivent être réapprovisionnés par des ajouts réguliers de liquidités.

Comment la gérer ? Avec l’abolition progressive du contenu traditionnel de la main-d’œuvre dans les marchandises (soit par l’automatisation, soit par la délocalisation), les entreprises ont utilisé l’idéologie de l’éveil pour se réinventer. Elles ne produisent plus seulement des « choses », mais des produits sociaux. Elles sont des parties prenantes de la société, qui « fabriquent » des résultats socialement souhaitables : diversité, inclusion sociale, équilibre entre les sexes et gouvernance climatiquement responsable. Cette transition a déjà produit une corne d’abondance de nouvelles liquidités ESG circulant dans des artères économiques calcifiées.

Et la pandémie, bien sûr, justifie la stimulation monétaire, tandis que l’urgence de « santé » climatique qui suivra est préparée afin de légitimer une nouvelle expansion de la dette, pour l’avenir.

L’analyste financier Mauro Bottarelli a résumé la logique de tout cela comme suit : « Un état d’urgence sanitaire semi-permanent est préférable à un krach vertical du marché qui transformerait le souvenir de 2008 en une promenade dans le parc ».

Le professeur de théorie critique et d’italien à l’Université de Cardiff, Fabio Vighi, a lui aussi noté « l’Incurabilité » de ce qu’il appelle « la condition de Long-Covid du Banquier central » – que l’injection d’un stimulus monétaire aussi énorme que celui que nous avons vu, n’a été possible qu’en éteignant le moteur de Main Street, car une telle cascade de liquidités (6000 milliards de dollars) ne pouvait pas être autorisée à se déverser bon gré mal gré dans l’économie de Main Street (selon les banquiers centraux), car cela aurait provoqué un tsunami inflationniste à la Weimar. Au contraire, son objectif principal a été de gonfler davantage le monde virtuel d’instruments financiers toujours plus complexes.

Inévitablement, cependant, couplé à des goulots d’étranglement dans la chaîne d’approvisionnement, le flot de liquidités a provoqué une hausse de l’inflation de Main Street, et a donc imposé de nouveaux dommages sur le terrain. L’objectif consistant à gérer l’atténuation de l’activité manufacturière d’une part (verrouillage des petites entreprises), tandis que les liquidités circulaient librement vers la sphère financiarisée (pour retarder un krach boursier) a échoué. L’inflation s’accélère, les taux d’intérêt vont augmenter, ce qui entraînera des conséquences sociales et politiques négatives : la colère plutôt que la conformité.

Au cœur de la situation difficile pour ceux qui dirigent le système, il y a le fait que, s’ils devaient perdre le contrôle de la création de liquidités – que ce soit en raison de la hausse des taux d’intérêt ou d’une dissidence politique croissante – la récession qui s’ensuivrait détruirait l’ensemble du tissu socio-économique.

Et toute récession grave aurait probablement des répercussions sur les dirigeants politiques occidentaux également.

Ils ont donc choisi, au lieu de cela, de sacrifier le cadre démocratique, afin de mettre en place un régime monétaire ancré dans le culte de la science et de la technologie, de la propagande médiatique et des récits de catastrophes, comme moyen de progresser vers une prise de pouvoir technocratique « aristocratique » sur la tête des gens. (Oui, dans certains « cercles », on la considère comme une nouvelle aristocratie de l’argent).

Encore le professeur Vighi :

« Les conséquences du capitalisme d’urgence sont résolument biopolitiques. Elles concernent l’administration d’un surplus humain qui devient superflu pour un modèle reproductif largement automatisé, hautement financiarisé et implosif. C’est pourquoi le Virus, le Vaccin et le Passeport Covid sont la Sainte Trinité de l’ingénierie sociale.

Les « passeports-virus » sont destinés à former les multitudes à l’utilisation de portefeuilles électroniques contrôlant l’accès aux services publics et aux moyens de subsistance personnels. Les masses dépossédées et licenciées, ainsi que celles qui ne se conforment pas aux règles, sont les premières à être disciplinées par des systèmes numériques de gestion de la pauvreté directement supervisés par le capital monopolistique. Le plan consiste à symboliser le comportement humain et à le placer sur des grands livres de blockchain gérés par des algorithmes. Et la propagation de la peur mondiale est le bâton idéologique parfait pour nous mener vers ce résultat ».

Le point de vue du professeur Vighi est clair. La campagne de vaccination et le système du passeport vert ne sont pas des disciplines de santé autonomes. Ils n’ont rien à voir avec « la science » et ne sont pas censés avoir un sens. Ils sont primordialement liés au dilemme économique des élites et servent également d’outil politique permettant à une nouvelle dispensation monétaire de supplanter la démocratie. Le président Macron a dit tout haut ce qui n’est pas dit, lorsqu’il a déclaré : « Quant aux non-vaccinés, j’ai vraiment envie de les emmerder. Et nous allons continuer à le faire, jusqu’au bout. C’est la stratégie ».

De même, le Premier ministre italien Draghi a multiplié les attaques contre les non-vaccinés, rendant les vaccins obligatoires pour les plus de 50 ans et imposant des restrictions importantes aux plus de 12 ans. Là encore, bien que le mantra soit de « suivre la science », ces mesures n’ont aucun sens : le variant Omicron infecte principalement les personnes doublement vaccinées, et non les personnes non vaccinées.

Il y a deux jours, un éminent virologue lauréat du prix Nobel, le Dr Montagnier et un collègue, ont confirmé cet aspect « obsolète » des mandats de vaccination. Dans le Wall Street Journal, ils écrivent :

« … rendre obligatoire un vaccin pour arrêter la propagation d’une maladie nécessite de prouver que les vaccins préviendront l’infection ou la transmission (plutôt que l’efficacité contre des conséquences graves comme l’hospitalisation ou la mort). Comme le dit l’Organisation mondiale de la Santé, « si la vaccination obligatoire est considérée comme nécessaire pour interrompre les chaînes de transmission et éviter de nuire à autrui, il devrait y avoir suffisamment de preuves que le vaccin est efficace pour prévenir une infection et/ou une transmission grave ». Pour Omicron, il n’existe pas encore de telles preuves.

Les quelques données dont nous disposons suggèrent le contraire. Une étude a révélé qu’après 30 jours, les vaccins Moderna et Pfizer n’avaient plus d’effet positif statistiquement significatif contre l’infection par Omicron, et qu’après 90 jours, leur effet devenait négatif, c’est-à-dire que les personnes vaccinées étaient plus sensibles à l’infection par Omicron. Confirmant ce constat d’efficacité négative, des données provenant du Danemark et de la province canadienne de l’Ontario indiquent que les personnes vaccinées présentent des taux d’infection par Omicron plus élevés que les personnes non vaccinées ».

Ceci est rarement, voire jamais, admis. Macron et Draghi sont tous deux désespérés : Ils doivent « liquéfier » leurs économies, et vite.

En effet, le Dr Malone, chef de file des États-Unis et père des vaccins à ARNm, a écrit à propos de ceux qui soulignent de telles incohérences et illogismes – deux mois seulement avant la suspension de son compte Twitter – dans un message Twitter plutôt prophétique :

« Je vais parler sans détours », a-t-il écrit. « Les médecins qui s’expriment sont activement pourchassés via les conseils médicaux et la presse. Ils essaient de nous délégitimer et de nous éliminer, un par un ».

Il a terminé en prévenant qu’il ne s’agit « pas d’une théorie du complot » mais « d’un fait ». Il nous a tous exhortés à « nous réveiller ».

Comme l’a noté le Telegraph, les scientifiques britanniques membres d’un comité qui a encouragé l’utilisation de la peur pour contrôler le comportement des gens pendant la pandémie de Covid ont admis que leur travail était « contraire à l’éthique » et « totalitaire ». Les scientifiques ont averti en mars 2021 que les ministres britanniques devaient augmenter « le niveau perçu de menace personnelle » du Covid-19, car « un nombre important de personnes ne se sentent toujours pas suffisamment menacées personnellement ». Gavin Morgan, un psychologue de l’équipe, a déclaré : « Il est clair que l’utilisation de la peur comme moyen de contrôle n’est pas éthique. L’utilisation de la peur a des relents de totalitarisme ».

Un autre membre du SPI-B a déclaré : « On pourrait appeler cela de la psychologie « contrôle de l’esprit ». C’est ce que nous faisons… Nous essayons clairement de le faire de manière positive, mais cela a été utilisé de manière néfaste dans le passé ». Un autre collègue a mis en garde contre le fait que « les gens utilisent la pandémie pour s’emparer du pouvoir et faire passer des choses qui ne se produiraient pas autrement… Nous devons faire très attention à l’autoritarisme qui s’insinue ».

Le problème est cependant plus profond qu’un peu de « psychologie de la stimulation ». En 2019, la BBC a créé la Trusted News Initiative (TNI), un partenariat qui inclut désormais de nombreux médias grand public. TNI a été ostensiblement conçu pour contrer l’influence narrative étrangère en période électorale, mais il s’est étendu pour synchroniser tous les éléments du message et éliminer les déviations dans le vaste domaine des médias et des plateformes technologiques.

Ces « points de discussion » synchronisés sont plus puissants (et insidieux) que n’importe quelle idéologie, car ils ne fonctionnent pas comme un système de croyances ou une éthique, mais plutôt comme une « science » objective. Vous ne pouvez pas discuter avec, ou vous opposer à, la Science (avec un « S » majuscule). La Science n’a pas d’opposants politiques. Ceux qui la remettent en question sont étiquetés « théoriciens du complot », « antivax », « négationnistes du Covid », « extrémistes », etc. Ainsi, le récit pathologisé de la nouvelle normalité pathologise également ses opposants politiques : il les prive de toute légitimité politique. L’objectif est évidemment de les contraindre à se conformer. Macron l’a dit clairement.

La séparation de la population sur la base du statut vaccinal est un événement historique. Si la résistance est étouffée, une carte d’identité numérique obligatoire pourra être introduite pour enregistrer la « justesse » de notre comportement et réglementer l’accès à la société. Le Covid était le cheval de Troie idéal pour cette percée. Un système mondial d’identification numérique basé sur la technologie blockchain est prévu depuis longtemps par l’Alliance ID2020, soutenue par des géants comme Accenture, Microsoft, la Fondation Rockefeller, MasterCard, IBM, Facebook et l’omniprésente GAVI de Bill Gates. À partir de là, la transition vers le contrôle monétaire devrait se faire relativement en douceur. Les CBDC permettraient aux banquiers centraux non seulement de suivre chaque transaction, mais surtout de bloquer l’accès aux liquidités, pour toute raison jugée légitime.

Le talon d’Achille de tout cela, cependant, est la preuve d’une véritable résistance populaire à la suppression par les plateformes technologiques de toute opinion dissidente (quelle que soit la qualité de sa source), au refus de permettre aux gens de choisir en toute connaissance de cause leur traitement médical, et aux restrictions arbitraires pouvant entraîner la perte des moyens de subsistance imposées par décret, et étayées par des lois d’urgence, limitant la protestation populaire.

Mais de manière plus significative et paradoxale, le variant Omicron peut couper les jambes des dirigeants politiques qui ont l’intention de redoubler d’efforts. Il est tout à fait possible que ce variant léger (à peine mortel), mais hautement contagieux, se révèle être le « vaccin » de la nature, nous donnant une large mesure d’immunité – ostensiblement meilleure que celle offerte par les « vaccins » de la Science !

Nous observons déjà que les États européens sont confus et en désaccord les uns avec les autres – adoptant des lignes politiques diamétralement opposées : certains mettent fin aux restrictions, d’autres en décrètent de plus en plus. D’autres pays, comme Israël, réduisent les restrictions et s’orientent vers une politique d’immunité collective.

Bien sûr, le corollaire de l’échec de l’initiative technocratique visant à liquider l’économie surendettée pourrait bien être la récession. C’est malheureusement la logique de la situation.

source : https://www.strategic-culture.org
traduction Réseau International

Technologies des nano-circuits dans le corps humain

Très belle présentation synthétique mais néanmoins très documentée de Chloé Frammery dans le cadre de l’Info en questions n° 82 sur les technologies de nano-circuits destinés à être injectés dans le corps humain et peut-être déjà expérimentées dans les injections actuelles.

https://odysee.com/@Eveilinfo:b/NanoCircuitsVaccins:1
Documents relatifs à la présentation:

Présentation « Nanocircuits dans les vaccins » :
http://gerardscheller.ch/Presentation-IEQ82-Nanocircuits_dans_les_vaccins.pptx
PDF : http://gerardscheller.ch/Presentation-IEQ82-Nanocircuits_dans_les_vaccins.pdf
• Le Dr. Pablo Campra a observé des nano-circuits dans les 4 injections permettant : contrôle neuronal, détection bluetooth : https://rumble.com/vrsxi6-du-graphne-dans-les-injections-.html
• L’expérience interdite (détection bluetooth des injectés) : https://crowdbunker.com/v/frlM4D1haF
• Publication de Dr Pablo Campra – 29.11.21 téléchargeable ici : https://www.researchgate.net/publication/356507702_MICROSTRUCTURES_IN_COVID_VACCINES_inorganic_crystals_or_Wireless_Nanosensors_Network
• Analyse de l’analyse du Dr Pablo Campra, en français : http://gerardscheller.ch/Nano-reseau-etude_de_la_publication_de_Dr_Pablo_Campra_29-11-21.pdf
• Article de Liliane Held-Khawam : https://lilianeheldkhawam.com/2021/12/16/co-ro-na-pour-systeme-de-coordonnees-et-de-routage-pour-les-nanoreseaux/
• Présentation de Mik Andersen (en Anglais) : https://lilianeheldkhawam.files.wordpress.com/2021/12/12-intracorporal_nanonetwork.pdf
• Transistor, page Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Transistor

Etude de 2013 sur les nanorouteurs : https://doi.org/10.1109/JSAC.2013.SUP2.12130015
• Etude de 2018 sur les réseaux de nanocommunication pour le corps humain : https://www.ianakyildiz.com/bwn/papers/2014/j18.pdf
• Publication de 2010 : https://ieeexplore.ieee.org/abstract/document/5505714 => Analyse de Mik Andersen (2010) : https://corona2inspect.blogspot.com/2021/09/redes-nanocomunicacion-inalambrica-nanotecnologia-cuerpo-humano.html
• Publication de 2018 : http://dx.doi.org/10.1049/htl.2017.0034 => Analyse de Mik Andersen (2018) : https://corona2inspect.blogspot.com/2021/12/encontrada-evidencia-que-confirmaria-la.html

Analyse de vaccins – la 2ème vidéo [35:07] révèle des structures métalliques anguleuses : https://pathologie-konferenz.de/fr/

Article CORONA (2015) : https://dl.acm.org/doi/10.1145/2800795.28008

• Les magazines de Graphene Flagship sont téléchargeables ici : https://graphene-flagship.eu/graphene/graphene-magazine/

VIdéo de Ricardo Delgado, Quinta Columna : https://www.brighteon.com/cf03d0b1-a6ca-4741-b484-9ed90d818d23

Cette même vidéo doublée en français: Les « vaccins », leur contenu et leur objectif final (FR)

Nanoréseau intégré au corps humain. Extraordinaire dossier réalisé par un scientifique.

Le IoNT est l’Internet des Nano objets. Les nanoparticules dont on vous bombarde finissent par parler pour vous. Dans cette illustration, un scientifique de très haut niveau a rédigé un document très professionnel et très détaillé qui positionne l’humain injecté dans le circuit des IoNT. Si cette planche est définitivement validée, nous pouvons conclure qu’un certain nombre d’injectés (pas forcément tous) sont en cours de mutation pour devenir des transhumains. On peut supposer que pour atteindre l’étape finale du modèle, il faut plusieurs doses.

Source: blog de Liliane Held Khawam

Avertissement. Le dossier transmis ici est exceptionnellement documenté et précis. Je le reprends pour enrichir la réflexion et l’hypothèse de travail autour de la transhumanisation des peuples. Toutefois, aussi longtemps que nos autorités sanitaires refuseront de faire procéder à des analyses indépendantes du contenu de fioles contenant les produits à injecter, nous serons incapables d’affirmer si, et dans quelle mesure, la liste des éléments indésirables listés dans ce document ont pollué la production industrielle des injections réalisées depuis une année.

Un scientifique de premier plan a transmis au Net des planches détaillées de ce que pourraient être les divers éléments non identifiables découverts dans les fioles de produits à injecter et/ou dans les échantillons sanguins étudiés. Un autre scientifique tout aussi fiable m’a transmis son travail.

Bien que n’ayant pas l’identité de l’auteur, je ne peux qu’apprécier la précision avec laquelle les différents éléments que nous mettons au jour depuis des mois (pour ne pas dire des années) sont agencés et intégrés dans sa présentation.

Un fichier externe contenant une image, une illustration, etc. Le nom de l'objet est fchem-07-00399-g0001.jpg
https://lilianeheldkhawam.com/2021/07/05/le-graphene-outil-de-surveillance-de-la-sante-se-trouve-dans-les-masques-ecouvillons-et-les-vaccins-consequences-sur-la-sante-humaine-potentiellement-desastreuses/

Vous constaterez la référence aux dots quantiques d’oxyde de graphène dont nous parlions récemment.

https://lilianeheldkhawam.com/2021/12/12/modifier-le-genome-humain-et-potentiellement-le-telecommander-par-des-dots-quantiques-de-graphene/
Ce diagramme montre tous les composants qui sont introduits avec les diverses inoculations. Ensemble, ils agissent comme un réseau de surveillance du corps humain. (traduction ci-dessous)
Image
Traduction effectuée par Chantal Attia. Avec mes remerciements à elle.

Composants du nanoréseau au plan intracorporel

1. Nanotubes de carbone et dérivés CNT, SWCNT, MWCNT

2. Points quantiques de graphène GQD

3. Nageurs hydrogels

4. Nanoantennes fractales en graphène

5. Nanorouteur ou nanocontrôleurs

6. CODEC ou Nanointerface

Topologie de nanoréseau

1. Nanonodes (GQD, Hydrogel nageurs, Nanotubes, Fibres)

2. Nanocapteurs (circuits de nanotubes, nanofeuillets de graphène)

3. Nanocontrôleurs (circuits de nanorouteurs QCA)

4. Nanointerface (circuits QCA nanoCODEC)

5. => Communication avec l’extérieur =>

La présence de points quantiques d’oxyde de graphène.

La présence de points quantiques d’oxyde de graphène.
– Les points quantiques de graphène sont des morceaux de graphène ou d’oxyde de graphène à l’échelle micro-nanométrique avec des formes circulaires, hexagonales, triangulaires… qui résultent de la décomposition ou de l’oxydation de nanofeuillets de graphène.
– Les GQD, loin d’être un défaut du réseau, jouent un rôle fondamental, puisque leur taille leur permet de fonctionner ou d’opérer comme des nano-antennes. De plus, ils circulent à travers le système circulatoire, les artères, les veines, capillaires, servant de marqueurs électriques, mais aussi biologique, car ils adsorbent les protéines et autres composants présents dans le sang.

L’interface humain-machine avec transmission de données

La nanointerface est un circuit QCA plus complexe, qui contient un nanoantenne pour émettre et recevoir des signaux TS-OOK. Avec une forte probabilité, il dispose d’un CODEC pour crypter les paquets de données et les retransmettre à l’extérieur

Nanocapteurs et nanorouters

– Lorsque le nanorouteur reçoit les signaux, il parvient à les encoder dans TS-OOK et à les acheminer sous forme de paquets de données à transmettre. le Les signaux TS-OOK ont un modèle binaire facile à interpréter et à transmettre, ce qui augmente la capacité de transmission de données et la bande passante pouvant être prise en charge dans le nanoréseau.
– Le nanorouteur n’a pas besoin de processeur pour fonctionner, car l’architecture QCA (point quantique) lui permet de fonctionner à une fréquence d’horloge, tout comme le ferait un processeur d’ordinateur.
– De cette façon, les signaux sont transmis au nanorouteur le plus proche afin d’optimiser le nanoréseau et d’éviter la saturation du signal. Pour cette raison, plusieurs de ces composants sont prévu, assis grâce à l’hydrogel.
Image
Traduction effectuée par Chantal Attia. Avec mes remerciements à elle.

Avec ce document, nous entrons donc de plain pied dans le processus d’intégration homme-machine. Nous voyons sur cette planche d’ensemble que le résultat correspond à la convergence NBIC. L’auteur de ces planches sait avec précision de quoi il en retourne. De fait, très peu de scientifiques ont une vision d’ensemble de ce que peut être le transhumanisme.

https://lilianeheldkhawam.files.wordpress.com/2021/12/image-39.png
7 ans après la votation, les différents axes qui paraissaient martiens à l’époque deviennent subitement plus réelles…

LHK

Le document complet: 12-intracorporal_nanonetworkTélécharger

Une prophétie auto-réalisatrice : Effondrement systémique et simulation de pandémie

Par Fabio Vighi

Un an et demi après l’arrivée du virus, certains ont pu commencer à se demander pourquoi les élites dirigeantes, habituellement sans scrupules, ont décidé de geler la machine à profit mondiale face à un pathogène qui cible presque exclusivement les improductifs (plus de 80 ans). Pourquoi tant de zèle humanitaire ? Cui bono [à qui profite le crime] ? Seuls ceux qui ne sont pas familiers avec les merveilleuses aventures de GloboCap peuvent se bercer d’illusions en pensant que le système a choisi de s’arrêter par compassion. Soyons clairs dès le départ : les grands prédateurs du pétrole, des armes et des vaccins se moquent éperdument de l’humanité.

Suivez l’argent

À l’époque pré-Covid, l’économie mondiale était au bord d’un nouvel effondrement colossal. Voici une brève chronique de la façon dont la pression s’est accumulée :

Juin 2019 : dans son rapport économique annuel, la Banque des règlements internationaux (BRI), basée en Suisse, la “banque centrale de toutes les banques centrales“, tire la sonnette d‘alarme internationale. Le document met en évidence une “surchauffe […] sur le marché des prêts à effet de levier”, où “les normes de crédit se sont détériorées” et où “les obligations de prêts collatéralisés (CLO) ont bondi – rappelant la forte hausse des obligations de dettes collatéralisées [CDO] qui a amplifié la crise des subprimes [en 2008]”. “En d’autres termes, le ventre de l’industrie financière est à nouveau plein de déchets.

9 août 2019 : la BRI publie un document de travail appelant à des “mesures de politique monétaire non conventionnelles” pour “isoler l’économie réelle d’une nouvelle détérioration des conditions financières”. Le document indique qu’en offrant un ” crédit direct à l’économie ” pendant une crise, les prêts de la banque centrale ” peuvent remplacer les banques commerciales dans l’octroi de prêts aux entreprises. ”

15 août 2019 : Blackrock Inc, le fonds d’investissement le plus puissant du monde (gérant environ 7 000 milliards de dollars de fonds d’actions et d’obligations), publie un livre blanc intitulé Dealing with the next downturn. Essentiellement, le document demande à la Réserve fédérale américaine d’injecter des liquidités directement dans le système financier afin d’éviter ” un ralentissement spectaculaire “. Là encore, le message est sans équivoque : “Une réponse sans précédent est nécessaire lorsque la politique monétaire est épuisée et que la politique fiscale seule ne suffit pas. Cette réponse impliquera probablement d’agir directement” : ” trouver des moyens de mettre l’argent de la banque centrale directement dans les mains des dépensiers des secteurs public et privé ” tout en évitant ” l’hyperinflation “. Parmi les exemples, citons la République de Weimar dans les années 1920 ainsi que l’Argentine et le Zimbabwe plus récemment.

22-24 août 2019 : les banquiers centraux du G7 se réunissent à Jackson Hole, dans le Wyoming, pour discuter du document de BlackRock ainsi que des mesures urgentes à prendre pour prévenir l’effondrement imminent. Selon les mots prémonitoires de James Bullard, président de la Réserve fédérale de St Louis : “Nous devons juste arrêter de penser que l’année prochaine les choses seront normales. ”

15-16 septembre 2019 : le ralentissement est officiellement inauguré par un pic soudain des taux repo (de 2 % à 10,5 %). “Repo” est l’abréviation de “repurchase agreement“, un contrat par lequel des fonds d’investissement prêtent de l’argent contre des actifs collatéraux (normalement des titres du Trésor). Au moment de l’échange, les opérateurs financiers (banques) s’engagent à racheter les actifs à un prix plus élevé, généralement au jour le jour. En bref, les pensions sont des prêts garantis à court terme. Ils constituent la principale source de financement des opérateurs sur la plupart des marchés, notamment la galaxie des produits dérivés. Un manque de liquidité sur le marché des titres de pensions peut avoir un effet domino dévastateur sur tous les grands secteurs financiers.

17 septembre 2019 : La Fed commence le programme monétaire d’urgence, pompant des centaines de milliards de dollars par semaine dans Wall Street, exécutant effectivement le plan “going direct” de BlackRock. (Sans surprise, en mars 2020, la Fed engagera BlackRock pour gérer le plan de sauvetage en réponse à la “crise COVID-19“).

19 septembre 2019 : Donald Trump signe le décret 13887, établissant un groupe de travail national sur les vaccins contre la grippe dont l’objectif est d’élaborer un ” plan national quinquennal (Plan) visant à promouvoir l’utilisation de technologies de fabrication de vaccins plus agiles et évolutives et à accélérer le développement de vaccins qui protègent contre plusieurs ou tous les virus de la grippe. “Il s’agit de contrer “une pandémie de grippe” qui, “contrairement à la grippe saisonnière […], peut se propager rapidement dans le monde entier, infecter un grand nombre de personnes et provoquer des taux élevés de maladie et de décès dans les populations qui ne sont pas immunisées”. Comme quelqu’un l’a deviné, la pandémie était imminente, tandis qu’en Europe aussi des préparatifs étaient en cours (voir ici et ici).

18 octobre 2019 : à New York, une pandémie zoonotique mondiale est simulée lors de l’événement 201, un exercice stratégique coordonné par le Johns Hopkins Biosecurity Center et la Fondation Bill et Melinda Gates.

21-24 janvier 2020 : La réunion annuelle du Forum économique mondial a lieu à Davos, en Suisse, où l’on discute à la fois de l’économie et des vaccinations.

23 janvier 2020 : La Chine place Wuhan et d’autres villes de la province du Hubei en confinement.

11 mars 2020 : Le directeur général de l’OMS qualifie la Covid-19 de pandémie. Le reste appartient à l’histoire.

Relier les points est un exercice assez simple. Si nous le faisons, nous pourrions voir émerger un schéma narratif bien défini, dont le résumé succinct est le suivant : les confinements et la suspension globale des transactions économiques étaient destinés à 1) permettre à la Fed d’inonder les marchés financiers en difficulté avec de l’argent fraîchement imprimé tout en différant l’hyperinflation ; et 2) introduire des programmes de vaccination de masse et des passeports sanitaires comme piliers d’un régime néo-féodal d’accumulation capitaliste. Comme nous le verrons, ces deux objectifs se fondent en un seul.

En 2019, l’économie mondiale était en proie à la même maladie qui avait provoqué le resserrement du crédit de 2008. Elle étouffait sous une montagne insoutenable de dettes. De nombreuses entreprises publiques ne parvenaient pas à générer suffisamment de bénéfices pour couvrir les paiements d’intérêts sur leurs propres dettes et ne se maintenaient à flot qu’en contractant de nouveaux prêts. Les “entreprises zombies” (dont la rentabilité est faible d’une année sur l’autre, le chiffre d’affaires en baisse, les marges réduites, la trésorerie limitée et le bilan fortement endetté) se multiplient. L’effondrement du marché repo de septembre 2019 doit être replacé dans ce contexte économique fragile.

Lorsque l’air est saturé de matières inflammables, la moindre étincelle peut provoquer une explosion. Et dans le monde magique de la finance, tout se tient : un battement d’ailes de papillon dans un certain secteur peut faire s’écrouler tout le château de cartes. Sur des marchés financiers alimentés par des prêts bon marché, toute hausse des taux d’intérêt est potentiellement cataclysmique pour les banques, les fonds spéculatifs, les fonds de pension et l’ensemble du marché des obligations d’État, car le coût des emprunts augmente et les liquidités se tarissent. C’est ce qui s’est passé avec la “repocalypse” de septembre 2019 : les taux d’intérêt sont montés en flèche jusqu’à 10,5 % en quelques heures, une panique s’est déclenchée, affectant les marchés à terme, les options, les devises et d’autres marchés où les traders parient en empruntant des pensions. La seule façon de désamorcer la contagion était de jeter autant de liquidités que nécessaire dans le système – comme des canadairs lâchant des milliers de litres d’eau sur un feu de forêt. Entre septembre 2019 et mars 2020, la Fed a injecté plus de 9 000 milliards de dollars dans le système bancaire, soit l’équivalent de plus de 40 % du PIB américain.

Il convient donc d’inverser le discours dominant : la bourse ne s’est pas effondrée (en mars 2020) parce qu’il a fallu imposer des confinements, mais parce que les marchés financiers s’effondraient. Les confinements ont entraîné la suspension des transactions commerciales, ce qui a réduit la demande de crédit et mis fin à la contagion. En d’autres termes, la restructuration de l’architecture financière par une politique monétaire extraordinaire était subordonnée à l’arrêt du moteur de l’économie. Si l’énorme masse de liquidités injectées dans le secteur financier avait atteint les transactions sur le terrain, un tsunami monétaire aux conséquences catastrophiques aurait été déclenché.

Comme l’a affirmé l’économiste Ellen Brown, il s’agissait d’un “autre sauvetage”, mais cette fois “sous couvert d’un virus”. De même, John Titus et Catherine Austin Fitts ont noté que la “baguette magique” Covid-19 a permis à la Fed d’exécuter le plan “going direct” de BlackRock, littéralement : elle a effectué un achat sans précédent d’obligations d’État, tout en émettant, à une échelle infiniment plus petite, des “prêts COVID” garantis par l’État aux entreprises. En bref, seul un coma économique induit donnerait à la Fed la marge de manœuvre nécessaire pour désamorcer la bombe à retardement qui se déclenche dans le secteur financier. Sous l’effet de l’hystérie collective, la banque centrale américaine a bouché les trous du marché des prêts interbancaires, évitant ainsi l’hyperinflation et le Conseil de surveillance de la stabilité financière (l’agence fédérale de surveillance des risques financiers créée après l’effondrement de 2008), comme nous l’avons vu iciCependant, le plan “going direct” doit aussi être considéré comme une mesure désespérée, car il ne peut que prolonger l’agonie d’une économie mondiale de plus en plus otage de la planche à billets et de l’inflation artificielle des actifs financiers.

Au cœur de notre situation difficile se trouve une impasse structurelle insurmontable. La financiarisation par l’endettement est la seule ligne de fuite du capitalisme contemporain, l’inévitable voie de progression et d’évasion d’un modèle reproductif qui a atteint sa limite historique. Les capitaux se dirigent vers les marchés financiers parce que l’économie basée sur le travail est de moins en moins rentable. Comment en est-on arrivé là ?

La réponse peut être résumée comme suit : 1. La mission de l’économie de générer de la plus-value est à la fois la volonté d’exploiter la main-d’œuvre et de l’expulser de la production. C’est ce que Marx appelait la “contradiction mobile” du capitalisme[1]. Alors qu’elle constitue l’essence de notre mode de production, cette contradiction se retourne aujourd’hui contre nous, transformant l’économie politique en un mode de dévastation permanente. 2. Ce revirement de situation s’explique par l’échec objectif de la dialectique travail-capital : l’accélération sans précédent de l’automatisation technologique depuis les années 1980 fait que la force de travail est davantage éjectée de la production que (ré)absorbée. La contraction du volume des salaires entraîne une baisse du pouvoir d’achat d’une partie croissante de la population mondiale, avec pour conséquences inévitables l’endettement et la paupérisation. 3. Comme moins de plus-value est produite, le capital cherche des rendements immédiats dans le secteur financier endetté plutôt que dans l’économie réelle ou en investissant dans des secteurs socialement constructifs comme l’éducation, la recherche et les services publics.

Le résultat est que le changement de paradigme en cours est la condition nécessaire à la survie (dystopique) du capitalisme, qui n’est plus capable de se perpétuer par le travail salarié de masse et l’utopie consumériste qui l’accompagne. L’agenda pandémique a été dicté, en définitive, par l’implosion systémique : la baisse de rentabilité d’un mode de production que l’automatisation rampante rend obsolète. Pour cette raison immanente, le capitalisme est de plus en plus dépendant de la dette publique, des bas salaires, de la centralisation de la richesse et du pouvoir, de l’état d’urgence permanent et des acrobaties financières.

Si nous “suivons l’argent”, nous verrons que le blocus économique sournoisement attribué au Virus a obtenu des résultats loin d’être négligeables, non seulement en termes d’ingénierie sociale, mais aussi de prédation financière. Je vais en souligner rapidement quatre.

1) Comme prévu, cela a permis à la Fed de réorganiser le secteur financier en imprimant un flux continu de milliards de dollars à partir de rien ; 2) Cela a accéléré l’extinction des petites et moyennes entreprises, permettant aux grands groupes de monopoliser les flux commerciaux ; 3) Cela a encore fait baisser les salaires des travailleurs et facilité d’importantes économies de capital grâce au “travail intelligent” (qui est particulièrement intelligent pour ceux qui le mettent en œuvre) ; 4) Elle a permis l’essor du commerce électronique, l’explosion de la Big Tech et la prolifération du pharma-dollar – qui comprend également l’industrie du plastique, tant décriée, qui produit désormais chaque semaine des millions de masques et de gants neufs, dont beaucoup finissent dans les océans (pour la plus grande joie des “nouveaux concessionnaires verts”). Rien qu’en 2020, la richesse des quelque 2 200 milliardaires de la planète a augmenté de 1 900 milliards de dollars, une hausse sans précédent historique. Tout cela grâce à un agent pathogène si mortel que, selon les données officielles, seuls 99,8% des personnes infectées survivent (voir ici et ici), la plupart sans ressentir aucun symptôme.

Le capitalisme autrement

Le motif économique du whodunit Covid doit être placé dans un contexte plus large de transformation sociale. Si l’on gratte la surface du récit officiel, un scénario néo-féodal commence à prendre forme. Des masses de consommateurs de plus en plus improductifs sont régentées et mises de côté, simplement parce que M. Global ne sait plus quoi faire d’eux. Avec les sous-employés et les exclus, les classes moyennes appauvries sont désormais un problème à traiter avec le bâton des confinements, des couvre-feux, des vaccinations de masse, de la propagande et de la militarisation de la société, plutôt qu’avec la carotte du travail, de la consommation, de la démocratie participative, des droits sociaux (remplacés dans l’imaginaire collectif par les droits civils des minorités) et des “vacances bien méritées”.

Il est donc illusoire de croire que le but des confinements est thérapeutique et humanitaire. Depuis quand le capital se soucie-t-il des gens ? L’indifférence et la misanthropie sont les traits typiques du capitalisme, dont la seule véritable passion est le profit, et le pouvoir qui l’accompagne. Aujourd’hui, le pouvoir capitaliste peut se résumer aux noms des trois plus grands fonds d’investissement du monde : BlackRock, Vanguard et State Street Global Advisor. Ces géants, assis au centre d’une immense galaxie d’entités financières, gèrent une masse de valeur proche de la moitié du PIB mondial, et sont les principaux actionnaires d’environ 90% des entreprises cotées en bourse. Autour d’eux gravitent des institutions transnationales comme le Fonds monétaire international, la Banque mondiale, le Forum économique mondial, la Commission trilatérale et la Banque des règlements internationaux, dont la fonction est de coordonner le consensus au sein de la constellation financière. Nous pouvons supposer sans risque que toutes les décisions stratégiques clés – économiques, politiques et militaires – sont au moins fortement influencées par ces élites. Ou voulons-nous croire que Virus les a prises par surprise ? Le SARS-CoV-2 – qui, de l’aveu même des CDC et de la Commission européenne, n’a jamais été isolé ni purifié – est plutôt le nom d’une arme spéciale de guerre psychologique qui a été déployée au moment où l’on en avait le plus besoin.

Pourquoi devrions-nous faire confiance à un méga-cartel pharmaceutique (l’OMS) qui n’est pas chargé de la “santé publique”, mais plutôt de la commercialisation de produits privés dans le monde entier aux taux les plus rentables possibles ? Les problèmes de santé publique sont dus à des conditions de travail exécrables, à une mauvaise alimentation, à la pollution de l’air, de l’eau et des aliments, et surtout à une pauvreté endémique ; pourtant, aucun de ces “agents pathogènes” ne figure sur la liste des préoccupations humanitaires de l’OMS. Les immenses conflits d’intérêts entre les prédateurs de l’industrie pharmaceutique, les agences médicales nationales et supranationales, et les cyniques exécutants politiques, sont désormais un secret de polichinelle. Il n’est pas étonnant que le jour où le COVID-19 a été classé comme pandémie, le Forum économique mondial (WEF), en collaboration avec l’OMS, ait lancé la Plate-forme d’action Covid, une coalition de “protection de la vie” dirigée par plus de 1 000 des entreprises privées les plus puissantes du monde.

La seule chose qui compte pour la clique qui dirige l’orchestre d’urgence sanitaire est d’alimenter la machine à profits, et chaque geste est planifié à cette fin, avec le soutien d’un front politique et médiatique motivé par l’opportunisme. Si l’industrie militaire a besoin de guerres, l’industrie pharmaceutique a besoin de maladies. Ce n’est pas un hasard si la “santé publique” est de loin le secteur le plus rentable de l’économie mondiale, à tel point que Big Pharma dépense environ trois fois plus que Big Oil et deux fois plus que Big Tech en lobbying. La demande potentiellement infinie de vaccins et de concoctions génétiques expérimentales offre aux cartels pharmaceutiques la perspective de flux de profits presque illimités, surtout lorsqu’ils sont garantis par des programmes de vaccination de masse subventionnés par l’argent public (c’est-à-dire par davantage de dettes qui nous tomberont sur la tête).

Pourquoi tous les traitements Covid ont-ils été criminellement interdits ou sabotés ? Comme l’admet candidement la FDA, l’utilisation de vaccins d’urgence n’est possible que si “il n’existe pas d’alternatives appropriées, approuvées et disponibles”. Une vérité cachée au grand jour. De plus, la religion actuelle du vaccin est étroitement liée à l’essor du pharma-dollar qui, en se nourrissant des pandémies, est appelé à imiter les gloires du “pétro-dollar”, permettant aux États-Unis de continuer à exercer leur suprématie monétaire mondiale. Pourquoi l’ensemble de l’humanité (y compris les enfants !) devrait-elle s’injecter des “vaccins” expérimentaux aux effets indésirables de plus en plus inquiétants mais systématiquement minimisés, alors que plus de 99% des personnes infectées, dont la grande majorité est asymptomatique, guérissent ? La réponse est évidente : parce que les vaccins sont le veau d’or du troisième millénaire, tandis que l’humanité est le matériel d’exploitation de “dernière génération” sous la forme de cobayes.

Dans ce contexte, la mise en scène du pantomime de l’urgence réussit par une manipulation inouïe de l’opinion publique. Tout “débat public” sur la pandémie est privatisé sans vergogne, ou plutôt monopolisé par la croyance religieuse dans des comités technico-scientifiques financés par les élites financières. Chaque “discussion libre” est légitimée par l’adhésion à des protocoles pseudo-scientifiques soigneusement expurgés du contexte socio-économique : on “suit la science” tout en prétendant ne pas savoir que “la science suit l’argent”. La célèbre affirmation de Karl Popper selon laquelle la “vraie science” n’est possible que sous l’égide du capitalisme libéral, dans ce qu’il appelait “la société ouverte”[2], se vérifie aujourd’hui dans l’idéologie mondialiste qui anime, entre autres, l’Open Society Foundation de George Soros. La combinaison de la “science réelle” et de la “société ouverte et inclusive” rend la doctrine Covid presque impossible à contester.

Pour le COVID-19, nous pourrions donc imaginer le programme suivant. Un récit fictif est préparé sur la base d’un risque épidémique présenté de manière à promouvoir la peur et un comportement de soumission. Il s’agit très probablement d’un cas de reclassement diagnostique. Il suffit d’un virus de la grippe épidémiologiquement ambigu, sur lequel construire un récit agressif de contagion se rapportant à des zones géographiques où l’impact des maladies respiratoires ou vasculaires chez les personnes âgées et immunodéprimées est élevé – avec peut-être le facteur aggravant d’une forte pollution. Il n’y a pas à inventer grand-chose, sachant que les services de réanimation des pays ” avancés ” s’étaient déjà effondrés dans les années précédant l’arrivée du Covid, avec des pics de mortalité pour lesquels personne n’avait imaginé exhumer la quarantaine. En d’autres termes, les systèmes de santé publique avaient déjà été démolis, et donc préparés au scénario de la pandémie.

Mais cette fois, il y a de la méthode dans la folie : l’état d’urgence est déclaré, ce qui déclenche la panique, entraînant l’engorgement des hôpitaux et des maisons de retraite (à haut risque de septicémie), l’application de protocoles infâmes et la suspension des soins médicaux. Et voilà, le Virus tueur devient une prophétie auto-réalisatrice ! La propagande qui sévit dans les principaux centres de pouvoir financier (surtout en Amérique du Nord et en Europe) est essentielle pour maintenir l’”état d’exception” (Carl Schmitt), qui est immédiatement accepté comme la seule forme possible de rationalité politique et existentielle. Des populations entières exposées à un bombardement médiatique intense se rendent par autodiscipline, adhérant avec un enthousiasme grotesque à des formes de “responsabilité civique” dans lesquelles la coercition se transforme en altruisme.

Tout le scénario de la pandémie – de la ” courbe de contagion ” aux ” morts du Covid ” – repose sur le test PCR, autorisé pour la détection du SARS-CoV-2 par une étude produite en un temps record sur commande de l’OMS. Comme beaucoup le savent déjà, le manque de fiabilité diagnostique du test PCR a été dénoncé par son inventeur lui-même, le prix Nobel Kary Mullis (malheureusement décédé le 7 août 2019), et récemment réitéré, entre autres, par 22 experts de renommée internationale qui ont exigé son retrait pour des failles scientifiques évidentes. Évidemment, cette demande est tombée dans l’oreille d’un sourd.

Le test PCR est le moteur de la pandémie. Il fonctionne grâce aux tristement célèbres “seuils de cycles” (ct) : plus le nombre de cycles est élevé, plus le nombre de faux positifs (infections, décès Covid) est important, comme l’a reconnu imprudemment le gourou Anthony Fauci en déclarant que les prélèvements ne valent rien au-delà de 35 cycles. Or, comment se fait-il que, pendant la pandémie, des amplifications de 35 cycles ou plus aient été couramment effectuées dans les laboratoires du monde entier ? Même le New York Times – qui n’est certainement pas un repaire de dangereux négationnistes du Covid – a soulevé cette question clé l’été dernier. Grâce à la sensibilité de l’écouvillon, la pandémie peut être activée et désactivée comme un robinet, ce qui permet au régime sanitaire d’exercer un contrôle total sur le “monstre numérique” des cas et des décès dus au Covid – les instruments clés de la terreur quotidienne.

Tous ces discours alarmistes se poursuivent aujourd’hui, malgré l’assouplissement de certaines mesures. Pour comprendre pourquoi, il faut revenir au motif économique. Comme nous l’avons vu, plusieurs milliers de milliards de liquidités nouvellement imprimées ont été créées en quelques clics de souris par les banques centrales et injectées dans les systèmes financiers, où elles sont en grande partie restées. L’objectif de cette frénésie d’impression était de combler des déficits de liquidités catastrophiques. La majeure partie de cet “argent magique” est toujours bloquée dans le système bancaire parallèle, les bourses et divers systèmes de monnaie virtuelle qui ne sont pas destinés à être utilisés pour dépenser ou investir. Leur fonction est uniquement de fournir des prêts bon marché pour la spéculation financière. C’est ce que Marx appelait le “capital fictif”, qui continue à se développer dans une boucle orbitale qui est maintenant complètement indépendante des cycles économiques terrestres.

L’essentiel est que l’on ne peut pas laisser toutes ces liquidités inonder l’économie réelle, car celle-ci surchaufferait et déclencherait une hyperinflation. Et c’est là que Virus continue d’être utile. S’il a initialement servi à “isoler l’économie réelle” (pour citer à nouveau le document de la Banque des règlements internationaux), il supervise aujourd’hui sa réouverture provisoire, caractérisée par la soumission au dogme de la vaccination et aux méthodes de contrôle de masse, qui pourraient bientôt inclure le confinement climatique. Vous vous souvenez qu’on nous a dit que seuls les vaccins nous rendraient notre “liberté” ? Comme on pouvait s’y attendre, nous découvrons maintenant que le chemin de la liberté est parsemé de “variants”, c’est-à-dire d’itérations du Virus. Leur but est d’augmenter le nombre de cas et donc de prolonger les états d’urgence qui justifient la production par les banques centrales de monnaie virtuelle destinée à monétiser la dette et à financer les déficits. Plutôt que de revenir à des taux d’intérêt normaux, les élites choisissent de normaliser l’urgence sanitaire en alimentant le fantôme de la contagion. Le “tapering” (réduction de la stimulation monétaire) tant annoncé peut donc attendre – tout comme le Pandexit (sortie de la crise pandémique).

Dans l’UE, par exemple, le “programme d’achat d’urgence en cas de pandémie” de la Banque centrale européenne, connu sous le nom de PEPP, d’un montant de 1,85 billion d’euros, doit actuellement se poursuivre jusqu’en mars 2022. Toutefois, il a été suggéré qu’il pourrait être prolongé au-delà de cette date. Entre-temps, le variant Delta fait des ravages dans l’industrie du voyage et du tourisme, avec de nouvelles restrictions (dont la quarantaine) qui perturbent la saison estivale. Une fois de plus, il semble que nous soyons pris dans une prophétie auto-réalisatrice. Quoi qu’il en soit, le point fondamental est que Virus est toujours nécessaire au capitalisme sénile, dont la seule chance de survie dépend de la génération d’un changement de paradigme du libéralisme à l’autoritarisme oligarchique.

Si leur crime est loin d’être parfait, les orchestrateurs de ce coup d’État mondial doivent néanmoins être crédités d’un certain brio sadique. Leur tour de passe-passe a réussi, peut-être même au-delà des attentes. Mais tout pouvoir qui vise la totalisation est voué à l’échec, et cela vaut aussi pour les grands prêtres de la religion Covid et les marionnettes institutionnelles qu’ils ont mobilisées pour déployer la psyopie de l’urgence sanitaire. Après tout, le pouvoir a tendance à s’illusionner sur son omnipotence. Ceux qui sont assis dans la salle de contrôle ne réalisent pas à quel point leur domination est incertaine. Ce qu’ils ne voient pas, c’est que leur autorité dépend d’une “mission supérieure”, à laquelle ils restent partiellement aveugles, à savoir la perpétuation anonyme de la matrice capitaliste. Le pouvoir d’aujourd’hui repose sur la machine à profits dont le seul but est de poursuivre sa course effrénée, menant potentiellement à l’extinction prématurée de l’Homo sapiens. Les élites qui ont dupé le monde pour qu’il obéisse au Covid sont la manifestation anthropomorphique de l’automate capitaliste, dont l’invisibilité est aussi rusée que celle du Virus lui-même. Et la nouveauté de notre époque est que la “société verrouillée” est le modèle qui garantit le mieux la reproductibilité de la machine capitaliste, quelle que soit sa destination dystopique.

[1] Karl Marx, Grundrisse (London: Penguin, 1993), 706.
[2] Karl Popper, The Open Society and its Enemies, 2 volumes (Princeton: Princeton UP, 2013).

Source (anglais) : https://thephilosophicalsalon.com/a-self-fulfilling-prophecy-systemic-collapse-and-pandemic-simulation/

La Nouvelle Normalité et le combat pour déterminer l’avenir de nos sociétés face à un totalitarisme mondial

par CJ Hopkins.

Le capitalisme mondial a donc franchi le Rubicon. La phase finale de leur plan qui vise à transformer la société en une dystopie totalitaire devenue pathologique — au sein de laquelle les injections obligatoires de thérapie génétique et les documents numériques qui attestent d’une bonne conformité à leur Nouvelle normalité sont monnaie courante — est à présent lancée de manière officielle.

Le 19 novembre 2021, le gouvernement de l’Autriche Nouvelle normalité a décrété qu’à partir de février, les injections expérimentales à ARNm seront obligatoires pour toute la population. Ce décret intervient alors que l’Autriche persécute officiellement les « non vakxinés », c’est-à-dire les dissidents politiques et autres personnes de conscience qui refusent de se convertir à la nouvelle idéologie officielle et de se soumettre à une série d’injections à ARNm, censées combattre un virus qui provoque chez environ 95 % des personnes infectées des symptômes grippaux légers à modérés — voire aucun symptôme d’aucune sorte — et dont le taux de létalité global est d’environ 0,1 % à 0,5 %.

L’Autriche n’est qu’à l’avant-garde de cette Nouvelle normalité. D’éminents fascistes néo-normaux allemands, comme le Führer de Bavière, Markus Söder, et le ministre de la Propagande, Karl Lauterbach, réclament déjà un allgemeine Impfflicht (c’est-à-dire une « obligation vakxinale »), ce qui ne devrait surprendre personne.

Les Allemands ne vont pas rester les bras croisés et laisser les Autrichiens les surpasser publiquement en matière de fascisme, n’est-ce pas ? Ils ont une réputation à défendre, après tout ! L’Italie sera probablement la prochaine à se joindre à eux, à moins que la Lituanie ou l’Australie ne les devance.

Mais, sérieusement, il ne s’agit que du début du Siège hivernal dont j’ai récemment parlé. Le plan semble être de « néonormaliser » l’Europe d’abord — les Européens sont en général plus dociles, respectueux de toute autorité et pas très bien armés — puis de l’utiliser comme levier pour imposer le nouveau totalitarisme devenu pathologique aux États-Unis, au Royaume-Uni et au reste du monde.

Je ne crois pas que ce plan réussira. Malgré la campagne de propagande la plus longue et la plus intensive de l’histoire de la propagande, nous sommes encore assez nombreux à refuser de manière catégorique de reconnaître la « Nouvelle normalité » comme notre nouvelle réalité.

Et beaucoup d’entre nous sont en colère, extrêmement en colère… et en colère de manière militante et explosive.

Nous ne sommes pas [forcément – NdT] des « hésitants de la vakxination » ou des « anti-vakx1s » ou des « théoriciens de la conspiration qui contestent les vakx1s ». Nous sommes des millions de gens de la classe ouvrière, des gens qui ont des principes, qui valorisent la liberté, qui ne sont pas prêts à se laisser aller doucement dans les ténèbres de la mondialisation pathologique et du totalitarisme.

Nous ne nous soucions plus de savoir si nos anciens amis et membres de la famille qui ont adopté la Nouvelle normalité comprennent de quoi il s’agit. Nous comprenons, nous, exactement de quoi il s’agit. Il s’agit d’une forme naissante de totalitarisme, et avant qu’elle ne devienne un mastodonte à part entière, nous avons l’intention de la tuer — ou du moins de sérieusement lui porter atteinte.

Maintenant, je veux être absolument clair. Je ne préconise ni ne tolère la violence. Mais elle va se produire. Elle se produit déjà. Le totalitarisme — y compris la version « pathologique » à laquelle nous avons affaire — est imposé à la société et maintenu par la violence. La lutte contre le totalitarisme passe inévitablement par la violence.

Dans les circonstances actuelles, ce n’est pas la tactique que je privilégie, mais maintenant que nous avons atteint ce stade, elle est inévitable et il est important que ceux qui se battent reconnaissent que la violence constitue une réponse naturelle à la violence — et à la menace implicite de violence — qui, à l’aide des masses qu’elles ont plongées dans une frénésie fanatique, est déployée contre nous par les autorités de la Nouvelle normalité.

Il est également important — essentiel, je dirais même — de rendre visible la violence de la Nouvelle normalité, c’est-à-dire d’encadrer ce combat en termes politiques, et non en termes pseudo-médicaux propagés par le récit officiel du Covid-19. Il ne s’agit pas d’un débat académique sur l’existence, la gravité ou la réponse à un virus. Il s’agit d’un combat qui détermine l’avenir de nos sociétés.

C’est ce fait, avant tout, que les classes dirigeantes du capitalisme mondial sont déterminées à dissimuler. Le déploiement de la Nouvelle normalité échouera si cette dernière est perçue comme politique — c’est-à-dire comme une forme de totalitarisme. Elle s’appuie sur notre incapacité à la voir pour ce qu’elle est vraiment. Par conséquent, elle se dissimule tout autant qu’elle camoufle la violence dont elle fait usage à travers un récit public pseudo-médical, ce qui l’immunise contre toute opposition politique.

Nous devons lui refuser cette citadelle perceptuelle, cet antre herméneutique. Nous devons la contraindre à se montrer telle qu’elle est, une forme de totalitarisme « pathologique ». Pour ce faire, nous devons la comprendre… elle, sa logique interne, ses forces et ses faiblesses.

Le totalitarisme pathologique

J’ai décrit la Nouvelle normalité comme un « totalitarisme devenu « pathologique » tout comme j’ai prédit depuis au moins mai 2020 que la « vakxination » obligatoire allait pointer le bout de son nez — voir, par exemple, Le nouveau totalitarisme devenu « pathologique » [en anglais – NdT].

J’utilise le terme « totalitarisme » à dessein, non pas pour faire de l’effet, mais par souci de précision. Quand bien même cette Nouvelle normalité n’est que le stade initial de ce totalitarisme, son essence est indubitablement évidente. J’ai décrit cette essence dans une récente chronique :

« L’essence du totalitarisme — quels que soient les costumes et l’idéologie qu’il arbore — se caractérise par un désir de contrôler complètement la société, et ce dans chacun de ses aspects, mais également de contrôler chaque comportement et pensée individuels. Tout système totalitaire, qu’il s’agisse d’une nation entière, d’une minuscule secte ou de toute autre forme de corps social, évolue vers cet objectif irréalisable […] la transformation idéologique totale et le contrôle de chaque élément de la société […] Cette poursuite fanatique du contrôle total, de l’uniformité idéologique absolue et de l’élimination de toute dissidence, est ce qui fait du totalitarisme le totalitarisme. »

En octobre 2020, j’ai publié The Covidian Cult [traduit en français ici – NdT], qui s’est depuis transformé en une série d’essais consacrés à l’examen du totalitarisme de la Nouvelle normalité en tant que « secte à grande échelle, dont la portée touche toute la société — en ce qu’elle est devenue pathologique ».

Cette analogie est valable pour toutes les formes de totalitarisme, mais plus particulièrement pour le totalitarisme de la Nouvelle normalité, en ce qu’il s’agit de la toute première forme globalisée de totalitarisme de l’histoire, et donc :

« Le paradigme secte/culture a été inversé. Alors qu’une secte existe habituellement sous forme d’îlot au sein de la culture dominante, la secte est devenue la culture dominante, et ceux d’entre nous qui n’ont pas rejoint cette secte forment désormais des îlots séparés à l’intérieur même de celle-ci. » [Comme une sorte d’Archipel inversé, en référence à l’ouvrage d’Alexandre Soljenitsyne – NdT]

Dans The Covidian Cult (Part III), j’ai noté :

« Afin de s’opposer à cette nouvelle forme de totalitarisme, nous devons comprendre en quoi elle ressemble et diffère des systèmes totalitaires antérieurs. Les similitudes sont assez évidentes — c’est-à-dire la suspension des droits constitutionnels, les gouvernements qui gouvernent par décret, la propagande officielle, les rituels de loyauté publique, la mise hors la loi de l’opposition politique, la censure, la ségrégation sociale, les escadrons d’élite qui terrorisent le public, etc. »

Et j’ai décrit comment le totalitarisme de la Nouvelle normalité diffère fondamentalement du totalitarisme du XXe siècle en termes d’idéologie, ou d’absence apparente d’idéologie.

« Alors que le totalitarisme du XXe siècle était plus ou moins national et ouvertement politique, le totalitarisme de la Nouvelle normalité est supranational et son idéologie est bien plus subtile. La Nouvelle normalité n’est pas le nazisme ou le stalinisme [encore que ces deux derniers en ont jeté les bases – NdT]. C’est le totalitarisme capitaliste mondialisé, et le capitalisme mondial n’a — techniquement — pas d’idéologie, ou plutôt, son idéologie se résume à la « réalité ». »

Mais la différence la plus significative entre le totalitarisme du XXe siècle et ce totalitarisme mondial naissant réside dans la manière dont le totalitarisme de la Nouvelle normalité « pathologise » sa nature politique, ce qui lui permet de ne pas être visible [en tant que tel – NdT] et donc d’être immunisé contre toute opposition politique.

Alors que le totalitarisme du XXe siècle affichait ouvertement sa politique, le totalitarisme de la Nouvelle normalité se présente avec les atours d’une réaction [soi-disant – NdT] non idéologique — c’est-à-dire supra-politique — à une [soi-disant – NdT] urgence de santé publique mondiale.

Et c’est donc ainsi que ses caractéristiques totalitaires classiques — par exemple, la révocation des droits et libertés fondamentaux, la centralisation du pouvoir, le règne par décret, le maintien de l’ordre oppressif de la population, la diabolisation et la persécution d’une sous-classe de « boucs émissaires », la censure, la propagande, etc. — ne sont pas cachées, car elles sont impossibles à dissimuler, mais sont recontextualisées dans un récit officiel pathologique.

Les untermenschen [les « sous-humains » selon la doctrine nazie – NdT] deviennent les « non-vakxinés ». Les insignes de boutonnière à croix gammée sont remplacés par des masques à l’apparence médicale. Les papiers d’identité aryens deviennent des « laissez-passer vakxinaux ». Les restrictions sociales irréfutablement insensées et les rituels d’obéissance publique obligatoires deviennent des « confinements », des « distanciations sociales », etc.

Le monde est uni dans une guerre totale à la Goebbels, non pas contre un ennemi extérieur (c’est-à-dire un ennemi racial ou politique), mais contre un ennemi intérieur, pathologique.

Ce récit officiel pathologique est plus puissant — et insidieux — que n’importe quelle idéologie, car il fonctionne, non pas comme un système de croyances ou une éthique, mais plutôt comme une « réalité » objective [il s’agit dans les faits d’une pseudo-réalité – NdT]. Vous ne pouvez pas argumenter avec ou vous opposer à la « réalité ». La « réalité » n’a pas d’opposants politiques.

Ceux qui contestent la « réalité » sont « fous », c’est-à-dire « théoriciens du complot », « anti-vakx1s », « négationnistes du Covid », « extrémistes », [voire terroristes – NdT] etc. Ainsi, le récit pathologique de la Nouvelle normalité pathologise [ce que le Dr. Andrzej M. Łobaczewski nommait la ponérisation de la société – Voir à ce sujet cet article fondateur – NdT] également ses opposants politiques, nous privant simultanément de toute légitimité politique et projetant sur nous sa propre violence.

Le totalitarisme du XXe siècle a également rejeté la responsabilité de sa violence sur ses boucs émissaires — juifs, socialistes, contre-révolutionnaires, etc. — mais il n’a pas tenté d’effacer sa violence. Au contraire, il l’affichait ouvertement dans le dessein de terroriser les masses. Le totalitarisme version Nouvelle normalité ne peut pas faire cela. Il ne peut pas être ouvertement totalitaire dans la mesure où le capitalisme et le totalitarisme sont idéologiquement contradictoires.

L’idéologie du capitalisme mondial ne peut pas fonctionner en tant qu’idéologie officielle au sein d’une société ouvertement totalitaire. Elle nécessite de simuler la « démocratie », ou au moins de singer la « liberté » basée sur le marché. Une société peut être intensément autoritaire, mais, pour être fonctionnelle au sein d’un système capitaliste mondial, elle doit accorder à son peuple la « liberté » de base que le capitalisme offre à tous les consommateurs, le droit/obligation de participer au marché, de posséder et d’échanger des marchandises, etc.

Cette « liberté » peut être conditionnelle ou extrêmement restreinte, mais elle doit exister dans une certaine mesure. L’Arabie saoudite et la Chine sont deux exemples de sociétés capitalistes globalisées ouvertement autoritaires qui ne sont néanmoins pas entièrement totalitaires en ce qu’elles ne peuvent pas être et rester une partie du système. Leurs idéologies officiellement affichées — c’est-à-dire le fondamentalisme islamique et le communisme — fonctionnent essentiellement comme des superpositions superficielles plaquées sur les fondements de l’idéologie capitaliste mondiale qui dicte la « réalité » dans laquelle chacun vit.

Ces idéologies « superposées » ne sont pas fausses, mais lorsqu’elles entrent en conflit avec l’idéologie capitaliste mondiale, on peut facilement deviner laquelle l’emporte.

Le fait est que le totalitarisme de la Nouvelle normalité — et toute forme de totalitarisme capitaliste mondial — ne peut pas s’afficher comme un totalitarisme en tant que tel, ni même comme un autoritarisme. Il ne peut pas faire état de sa nature politique. Pour exister, il ne faut pas qu’il existe.

Par-dessus tout, il doit gommer les traces de sa violence — la violence à laquelle en fin de compte toute politique se résume — et il doit nous apparaître comme une réponse essentiellement bienveillante face à une [soi-disant – NdT] légitime « crise sanitaire mondiale » — tout comme à une « crise du changement climatique », à une « crise du racisme », et à toute autre [soi-disant là aussi – NdT] « crise mondiale » dont le système capitaliste mondial pense qu’elle terrorisera les masses en les plongeant dans une hystérie aveugle et obéissante.

La différence la plus significative entre le totalitarisme de la Nouvelle normalité et le totalitarisme du XXe siècle est précisément liée à cette pathologisation du totalitarisme — et au conflit politico-idéologique dans lequel nous sommes engagés depuis 20 mois. L’ensemble de l’appareil capitaliste mondial — c’est-à-dire les entreprises, les gouvernements, les entités supranationales, les médias d’entreprise et d’État, les universités, etc. — a été mis au service de cet objectif.

Nous devons accepter ce fait. Nous en avons le devoir. Pas les adeptes de la Nouvelle normalité. Nous [qui n’en sommes pas – NdT].

Le système capitaliste mondial est sur le point de transformer la société en une dystopie totalitaire pathologique au sein de laquelle ils peuvent imposer des « thérapies » génétiques expérimentales, et tout autre type de « thérapies » qu’ils pourraient au demeurant juger opportunes, et nous contraindre à présenter les « documents qui attestent de notre conformité » [à la site Nouvelle normalité – NdT], lesquels nous permettent de mener les activités les plus élémentaires de la vie.

Cette métamorphose de la société est violente. Elle est menée par la force, avec violence et avec la menace omniprésente de la violence. Nous devons accepter cette réalité et agir en conséquence.

Ici, dans l’Allemagne Nouvelle normalité, si vous essayez de faire vos courses sans porter un masque à l’apparence médicale, la police armée vous fera sortir des lieux — et je dis cela d’après mon expérience personnelle. Dans l’Australie Nouvelle normalité, si vous allez à la synagogue, les médias seront alertés et la police vous encerclera. En Allemagne, en Australie, en France, en Italie, aux Pays-Bas, en Belgique et dans de nombreux autres pays, si vous exercez votre droit de vous réunir et de protester, la police vous arrose avec des canons à eau, vous tire dessus avec des balles en caoutchouc — et parfois même avec de vraies balles —, vous pulvérise des agents toxiques dans les yeux et vous roue littéralement de coups la plupart du temps.

Et ainsi de suite. Ceux d’entre nous qui se battent pour leurs droits et s’opposent à ce totalitarisme pathologique connaissent trop bien la réalité de sa violence et la haine qu’elle a fomentée au sein des masses [acquises à – NdT] la Nouvelle normalité.

Nous la vivons au quotidien. Nous la ressentons chaque fois que nous sommes obligés de porter un masque ou qu’un fonctionnaire — ou un serveur — exige de voir nos « papiers ».

Nous la ressentons lorsque nous sommes menacés par notre gouvernement, lorsque les médias, des médecins, des célébrités, des inconnus, nos collègues, nos amis et des membres de notre famille nous manipulent et nous diabolisent.

Nous décelons l’expression de leur regard. Nous nous souvenons d’où elle vient, et à quoi elle mène.

Ce n’est pas seulement de l’ignorance, de l’hystérie collective, de la confusion, une réaction excessive ou de la peur… ou, OK, oui, c’est tout cela, mais c’est aussi du totalitarisme classique — en dépit de la nouvelle mouture pathologisée. Totalitarisme 101 [Le terme « 101 » placé après un nom fait généralement référence à l’introduction basique d’un concept qui s’adresse aux néophytes sur le sujet – NdT].

Regardez-le en face, et agissez en conséquence.

Source : https://off-guardian.org
Traduction et emphases Sott.net
Reprise de l’article paru sur Reseau International

La guerre cognitive contre les peuples ?

Les gouvernements occidentaux de l’alliance militaire de l’OTAN développent des tactiques de « guerre cognitive » , utilisant les menaces supposées de la Chine et de la Russie pour justifier la conduite d’une « bataille pour votre cerveau » dans le « domaine humain » , pour « faire de chacun une arme. »

L’OTAN développe de nouvelles formes de guerre pour mener une « bataille pour le cerveau » , comme le dit l’alliance militaire.

Le cartel militaire de l’OTAN dirigé par les États-Unis a testé de nouveaux modes de guerre hybride contre ses adversaires autoproclamés, notamment la guerre économiquela cyberguerrela guerre de l’information et la guerre psychologique.

Aujourd’hui, l’OTAN met au point un tout nouveau type de combat qu’elle a baptisé « guerre cognitive« . Décrite comme une « militarisation des sciences du cerveau« , cette nouvelle méthode consiste à « pirater l’individu » en exploitant « les vulnérabilités du cerveau humain » afin de mettre en œuvre une « ingénierie sociale » plus sophistiquée.

Une étude de 2020 parrainée par l’OTAN1 sur cette nouvelle forme de guerre explique clairement : « Alors que les actions menées dans les cinq domaines sont exécutées afin d’avoir un effet sur le domaine humain, l’objectif de la guerre cognitive est de faire de chacun une arme. »

« Le cerveau sera le champ de bataille du 21e siècle », souligne le rapport. « Les humains sont le domaine contesté » et « les conflits futurs se produiront probablement parmi les gens numériquement d’abord et physiquement ensuite, à proximité des centres de pouvoir politique et économique. »

Dans une révélation qui fait froid dans le dos, le rapport dit explicitement que « l’objectif de la guerre cognitive est de nuire aux sociétés et pas seulement aux militaires. »

Ci-dessous une conférence du Dr James Giordano, professeur de neurologie et expert dans différents organismes sur les problèmes éthiques, juridiques posés par ces progrès sur la maîtrise du cerveau. Une conférence que chacun se doit d’avoir entendu pour mesurer les enjeux actuels (tests en-cours avec la gestion de cette soi-disant crise ?) ou au-moins d’avoir lu l’article de Ben Norton sur le même sujet.

https://odysee.com/@JeanneTraduction:a/James-Giordano:7

🌊 Source de la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=N02SK9yd60s&t=118s&ab_channel=ModernWarInstitute
🌊 Source du rapport : https://www.innovationhub-act.org/sites/default/files/2021-01/20210122_CW%20Final.pdf
🌊 Source de l’article : https://thegrayzone.com/2021/10/08/nato-cognitive-warfare-brain/

📝 Transcript : https://textup.fr/590222Lx

💡 Notes :

🧐 L’article de Ben Norton : https://www.lachainehumaine.com/2021/10/guerre-cognitive-de-l-otan-une-bataille-pour-votre-cerveau/
🧐 Le rapport vierge : https://www.lachainehumaine.com/wp-content/uploads/2021/10/du-cluzel-guerre-cognitive.pdf
🧐 Le rapport surligné : http://myreader.toile-libre.org/uploads/My_616f17567889e.pdf

La gouvernance mondiale du Partenariat Public-Privé Global (GPPP) et le Great Reset

Excellente analyse de Ian Davis découverte sur Strategika

Source : empereurnu.com – 6 octobre 2021 – Ian Davis

Le Partenariat Public-Privé Global (GPPP : Global Public-Private Partnership) est un réseau mondial de « stakeholder capitalists » (acteurs économiques privés importants qui prennent part au bien public) et leurs partenaires. Ce collectif de « stakeholders » avec leurs partenaires comprend donc des sociétés multinationales (incluant des banques centrales), des fondations philanthropiques (c’est à dire des philanthropes multimilliardaires), des think-tank politiques, des gouvernements (et leurs agences), des organisations non-gouvernementales, la crème des institutions scientifiques, des institutions caritatives internationales, des syndicats ainsi que des penseurs influents.

Le GPPP contrôle la finance globale et l’économie mondiale. Il guide les politiques mondiales, nationales et locales (à travers la gouvernance globale), et ensuite promeut ces politiques grâce aux médias mainstream (MSM) qui sont aussi des partenaires au sein des GPPP.

Ces mêmes agendas politiques sont souvent élaborés en amont par des think-tank partenaires avant d’être adoptés par les gouvernements, lesquels sont aussi des partenaires des GPPP. Un gouvernement national, c’est l’outil qui transforme la gouvernance globale du GPPP en politique réelle, en législation et en loi particulière.

Si l’on suit notre modèle actuel de souveraineté nationale — la souveraineté nationale de type westphalienne — le gouvernement d’une nation donnée ne peut pas imposer une législation ni même une loi particulière dans un autre. Cependant, à travers la gouvernanceglobale, le GPPP crée des initiatives politiques au niveau global qui ensuite descendent en cascade sur les peuples de chaque nation. De manière typique, c’est ce qui se passe lorsque les gouvernements nationaux, via les relais intermédiaires qui redistribuent ces politiques, tels que le FMI ou l’IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change), mettent en œuvre ces politiques recommandées.

La trajectoire de ces stratégies politiques est mise en place sur le plan international par la définition autorisée des problèmes et des solutions prescrites. Une fois que le GPPP a imposé un consensus international sur une question, le cadre de la stratégie politique qui en découlera est prêt. Les partenaires des « stakeholders » du GPPP collaborent pour s’assurer que les politiques souhaitées en amont sont bel et bien développées, instaurées puis imposées sur le terrain. C’est ce fameux « système basé sur les règles internationales ».

De cette manière le GPPP contrôle un grand nombre de nations d’un coup sans avoir à recourir à aucune législation. Avec en outre l’avantage de rendre toute contestation des décisions prises par les partenaires majoritaires (« senior partners ») du GPPP (il s’agit d’une hiérarchie autoritaire) extrêmement difficile.

Cette hiérarchie peut se décrire ainsi (d’après netdna-ssl.com) :

GPPP

· Les « Policy Makers » se tiennent au sommet, avec d’abord les investisseurs institutionnels (BlackRock, Vanguard…), les géants de l’InfoTech et les banques centrales (coordonnées par la BRI), et ce sont eux les décideurs qui initient véritablement les politiques.

· Les organismes représentatifs globaux, tels que le Forum Économique Mondial (WEF), le Council on Foreign Relations, Open Society Foundations, la Commission Trilatérale ou Chatham House, formulent ces politiques.

· Les relais de ces politiques, tels que les autres multinationales (Big Pharma, les banques d’investissement internationales, le Hi Tech, les Télécoms, les technologies financières, les quatre géants de l’audit, les géants du progiciel de gestion…), le FMI, la Banque Mondiale, les fondations, l’IPPC, l’OMS et les grandes ONG, redistribuent ces initiatives politiques auprès des gouvernements et des divers autorités en particulier scientifiques.

· Les exécuteurs de ces politiques, et en premier lieu les instances gouvernementales avec leurs services et le « hard power » dont elles ont encore le quasi-monopole, mais aussi les diverses autorités nationales scientifiques, sont chargées de justifier ces politiques.

· Les propagandistes de ces politiques élaborent, à partir des sciences du comportement, les instruments de l’ingénierie sociale correspondante que les médias officiels relaient ensuite.

· Les sujets de ces politiques ne sont autres que nous-mêmes, qui finançons avec nos impôts et la dette publique le GPPP afin de permettre à celui-ci de nous exploiter — mais nous devenons de moins indispensable dans la mesure où les GPPP cherchent à s’emparer des « communs » de la planète entière.

Habituellement, on mentionne le GPPP dans le contexte de la santé publique. C’est en particulier le cas dans un certain nombre de documents des Nations Unies tels que ceux émanant de ses agences comme l’OMS (WHO). Ainsi, dans leur document de 2005 Connecting For Health, l’OMS, en relevant ce que les Objectifs du Millénaire pour le Développement (Millennium Development Goals) signifiaient pour la santé publique globale, dévoilait le GPPP naissant :

Ces changements se sont produits dans un monde dont les attentes vis-à-vis du rôle des gouvernements ont dû être revues : le secteur public ne dispose ni des ressources financières ni des ressources institutionnelles pour affronter ces challenges, c’est une combinaison des ressources publiques et privées qui est nécessaire […]. Bâtir une culture globale de sécurité et de coopération est vitale…. Les débuts d’une infrastructure globale de santé publique sont déjà en place. Les technologies de l’information et de la communication ont créé des opportunités pour des changements dans la santé publique, que les « policy-makers » (les décideurs qui initient les politiques) ouvrent la voie ou non […]. Les gouvernements peuvent créer un environnement qui le permet, et investir dans l’équité, l’accès et l’innovation.

Lorsque ce genre de document évoque le « rôle revisité » des gouvernements, il entend par là que ceux-ci désormais « n’ouvrent plus la voie ». Les décideurs traditionnels des stratégies politiques n’initient plus celles-ci, ce sont d’autres partenaires du GPPP qui s’en chargent. Les gouvernements nationaux se voient relégués à créer un « environnement propice » (« enabling environment ») pour le GPPP grâce aux impôts prélevés sur le public et à la dette croissante des gouvernements.

Les « partenaires majoritaires » qui se tiennent au sommet du GPPP sont les créanciers de cette dette. Et ce sont pour ces partenaires-là que ces prêts sont profitables. Ce sont eux également qui utilisent ces « investissements publics » — tellement mal nommés que c’en est comique — afin de créer des nouveaux marchés pour leur propre bénéfice comme pour celui des autres membres haut-placés au sein du GPPP.

Les chercheurs Kent Buse et Gill Walt nous ont proposé en 2000 une belle narration officielle du développement du concept de GPPP. D’après eux, il s’agirait d’une réaction à la désillusion croissante du projet des Nations Unies dans son ensemble, et, à côté de cela, de la prise de conscience croissante que les sociétés multinationales devenaient de plus en plus la vraie clef de la mise en œuvre des politiques. Il faut mettre cela en corrélation avec le développement du concept de « Stakeholder Capitalism », qui cependant avait déjà été popularisé une première fois dans les années 70.

Kent Buse et Gill Walt soulignent dans leur article que les GPPP sont conçues pour faciliter la participation d’une nouvelle génération d’entreprises aux grandes stratégies politiques. Ces entités auraient pris conscience de la folie de leurs pratiques de business destructrices de naguère. Ils seraient prêts à assumer la responsabilité de leurs erreurs passées et à s’amender. Ils auraient décidé d’y parvenir en devenant partenaires des gouvernements afin de résoudre les problèmes mondiaux. Ces menaces existentielles auraient été définies et circonscrites par le GPPP, avec les équipes de scientifiques, les universitaires et les économistes choisis à cet effet qu’il soutient financièrement.

Nos deux chercheurs ont relevé à cet égard un discours clef tenu lors du Forum de Davos en 1998 par Kofi Annan, secrétaire général de l’ONU. Ce discours témoigne d’un monde en transition vers un modèle de gouvernance globale basée sur le GPPP :

Les Nations Unies se sont transformées depuis que nous nous sommes rencontrés la dernière fois, ici, à Davos. L’ONU a subi un renouvellement complet que j’ai décrit comme une « révolution tranquille » […]. Une réorientation fondamentale s’est produite. Les Nations Unies autrefois ne traitaient qu’avec des gouvernements. Mais désormais nous savons que la paix et la prospérité ne peuvent être réalisées sans des partenariats qui impliquent les gouvernements, les organisations internationales, le monde des affaires et la société civile […]. Le « business » des Nations Unies impliquent les « business » du monde entiers.

Kent Buse et Gill Walt affirment que cela représente le signal de l’arrivée d’une nouvelle forme de « capitalisme global responsable ». Comme nous le verrons, ce n’est pas ainsi que les multinationales ont perçu cet accord. En effet, Kent Buse et Gill Walt reconnaissent que si le GPPP constitue une perspective tellement séduisante pour les géants mondiaux de la finance, de l’industrie, de et du commerce, c’est parce que :

La réorientation des idéologies et des tendances de la globalisation actuelle ont mis en lumière le besoin d’une gouvernance globale plus proche, ce qui est un challenge tant pour le secteur privé que pour le public. Nous proposons qu’une partie au moins du soutien apporté aux GPPP proviennent de cette reconnaissance, et d’une volonté du secteur privé de prendre part des processus de prise de décision régulatrice globale.

Le conflit d’intérêt est évident. Simplement, ils attendent de nous que nous acceptions de croire — sans poser de question — que les sociétés multinationales s’engageraient désormais à placer les causes humanitaires et environnementales avant leurs profits. À les entendre, une gouvernance globale sous l’égide du GPPP serait d’une manière ou d’une autre bénéfique pour nous tous.

Il faut un degré de naïveté hors du commun pour y accorder foi. Un grand nombre de sociétés de ces « stakeholders » ont été condamnées, ou rendues publiquement responsable, pour les crimes qu’elles ont commis — y compris des crimes de guerre. L’accord apparent qui règne au sein de la classe politique sur le fait que ces prétendus «partenaires» devraient fixer pour de bon les politiques globales, les régulations et les dépenses prioritaires pourrait sembler s’apparenter à de la crédulité infantile.

Bien entendu, cette naïveté est, en elle-même, une comédie. Comme l’ont souligné nombre d’universitaires, d’économistes, d’historiens et de chercheurs, l’influence, voire la domination, du secteur privé sur le système politique n’a cessé de s’accroitre depuis des décennies. Les élus sont depuis très longtemps les partenaires minoritaires de cet arrangement.

Avec l’arrivée des GPPP nous avons été les témoins de la naissance du processus visant à formaliser cette relation : la création d’un ordre mondial cohésif. Dès lors, les politiciens n’ont fait que suivre ce script à la lettre. Mais ce n’est pas eux qui l’ont écrit.

À cet égard, il est important de comprendre la différence entre gouvernement et gouvernance dans ce contexte globalisé. Les gouvernements revendiquent le droit, à travers quelque mandat quasi-démocratique sans doute, de fixer une politique et de décréter une législation (les lois).

Mais les prétendus démocraties représentatives occidentales — qui ne sont pas du tout des démocraties — constituent un modèle de gouvernement national où les représentatifs élus forment l’exécutif mettant en œuvre la législation. Ainsi, dans le Royaume Uni, c’est le processus parlementaire qui le réalise.

Il se peut que ce qui se rapproche le plus à l’échelon international du modèle d’un gouvernement national est l’Assemblée Générale des Nations Unies. Cette dernière possède une fragile prétention à une responsabilité démocratique. Elle peut passer des «résolutions» qui, même si elles ne lient pas les états membres, parviennent à créer des «nouveaux principes», eux-mêmes susceptibles de devenir un jour des lois internationales s’ils sont appliqués par la Cour de Justice Internationale.

Cependant, il ne s’agit nullement d’un « gouvernement » mondial. L’ONU est dépourvue de l’autorité nécessaire pour décréter une législation et introduire une loi. Ce n’est que grâce à un arrêt d’une cour que ses « principes » peuvent devenir des lois. Les gouvernements se réservent le pouvoir d’instaurer une loi à côté de la jurisprudence, et ce qu’ils légifèrent ne s’étend pas au-delà des frontières nationales. (De fait, à une plus petite échelle, la Commission européenne de Bruxelles se rapproche beaucoup plus d’une instance gouvernementale internationale n.d.t.).

À cause des relations parfois difficiles entre gouvernements nationaux, un gouvernement mondial ne serait pas du tout pratique. Entre la nature non contraignante des résolutions de l’ONU d’une part, et de l’autre la compétition internationale pour conquérir des avantages économiques ou géopolitiques, il n’y a rien qui ressemble, même de loin, à un véritable gouvernement mondial.

Et puis il y a le problème additionnel des identités nationales et culturelles qui vient s’ajouter. Aucune population de la planète n’est prête à être dirigée par un gouvernement mondial lointain et non élu. La plupart d’entre nous voulons que la classe politique soit davantage responsable devant le peuple, et non moins.

Le GPPP aimerait certainement beaucoup être à la tête d’un gouvernement mondial, mais l’imposer ouvertement par la force est au-delà de ses capacités. De ce fait, il emploie d’autres moyens, tel que la tromperie et la propagande, pour promouvoir la notion d’une« gouvernance globale ».

L’ancien conseiller, du président Carter, et co-fondateur de la Commission Trilatérale, Zbigniew Brzezinski reconnaissait qu’une telle approche serait plus facile à mettre en place. Dans son ouvrage, écrit en 1970, Between Two Ages: Americas Role In The Technetronic Era, il remarquait que :

Bien que l’objectif de façonner une communauté des nations développées soit moins ambitieux que celui d’instaurer un gouvernement mondial, le premier est beaucoup plus réaliste.

Au cours de ces trente dernières années, les GPPP ont connu divers avatars, tandis que le concept de gouvernance globale évoluait. La notion de«multistakeholder governance» élaborée par le Forum Économique Mondiale a constitué un tournant majeur : en effet, dans sa publication de 2010 Everybody’s Business: Strengthening International Cooperation in a More Interdependent World, le WEF tachait de mettre en valeur les éléments constitutifs de la forme de gouvernance globale du GPPP des « stakeholders ».

Le WEF a mis sur pied son Global Agenda Councils pour délibérer des politiques globales, puis les proposer. Celles-ci incorporent quasiment tous les aspects de notre existence. Le Forum Économique Mondial a ensuite créé en parallèle un Global Governance Body, mais pour discuter de tous les aspects de nos sociétés : depuis nos valeurs et notre économie, jusqu’à notre sécurité et notre santé publique, en passant par nos systèmes de sécurité sociale, notre consommation, notre accès à l’eau, notre sécurité alimentaire, sans oublier nos politiques face à la criminalité, nos droits, le développement soutenable et le système financier et monétaire global, rien n’a été laissé de côté.

Selon Klaus Schwab, chairman exécutif du WEF, l’objectif de la « global governance »peut se définir ainsi :

Notre but est de stimuler un processus de réflexion stratégique parmi tous les «stakeholders» à propos des différentes manières à travers lesquelles les institutions internationales et leurs traités devraient être adaptés aux défis contemporains. […] les leaders dont l’autorité s’exerce au plan mondial ont travaillé ensemble au sein du Global Agenda Councils des « multistakeholders » de manière interdisciplinaire, afin d’identifier les failles et les manques qui résident encore au cœur de la coopération internationale, et afin de formuler des propositions spécifiques pour l’améliorer. Ces discussions se sont tenues au cours des Sommets Régionaux du Forum en 2009 ainsi qu’au cours du dernier Meeting annuel du Forum en 2010 à Davos-Klosters, pendant lequel un grand nombre de ces suggestions nouvelles ont été évaluées par des ministres gouvernementaux, des CEO, des responsables d’ONG et de syndicat, des universitaires de haut rang et par d’autres membres de la communauté de Davos. Ce processus de « Global Redesign » nous a offert un laboratoire de travail informel — ou si l’on veut une place de marché — pour un grand nombre de bonnes idées de politiques comme pour un grand nombre d’opportunités de partenariat. Nous avons cherché à étendre les discussions sur la gouvernance internationale […] afin d’agir de manière plus préemptive et coordonnée face à l’éventail complet des risques qui se sont accumulés au sein du système international.

En 2010, le WEF a pris sur lui d’entamer le processus menant au« Global Redesign ». Il a défini les défis internationaux et les solutions envisagées. Fort heureusement pour le GPPP, les propositions du WEFrevenaient à davantage de contrôle et d’opportunités de partenariat pour ce dernier. Le WEF cherchait ainsi à se placer à la tête de l’expansion de la gouvernance internationale.

Ce n’est qu’un exemple, mais en 2019 le gouvernement du Royaume Uni a annoncé son partenariat avec le WEF dans le but de développer des régulations futures pour les affaires, l’économie et l’industrie. Le gouvernement de l’UK s’est engagé à soutenir un environnement régulateur mis en place par les sociétés multinationales appelées à être ensuite régulées par ces mêmes régulations qu’elles auront elles-mêmes d’abord conçues.

Le WEF ne possède nul mandat électoral d’aucune sorte. Aucun d’entre nous n’a jamais eu l’opportunité d’influencer ou même de questionner ses avis. Pourtant le WEF, de même que d’autres « stakeholders » du GPPP, travaille en partenariat avec nos gouvernements prétendument élus démocratiquement, pour réagencer la planète sur laquelle nous vivons.

Le « Stakeholder Capitalism » est au cœur du GPPP. Pour l’essentiel, il usurpe le gouvernement démocratique (et même tout gouvernement de quelque sorte que ce fut) en plaçant des sociétés multinationales au cœur des processus de prise de décision. Bien qu’ils ne tiennent leur autorité de personne d’autre qu’eux-mêmes, les leaders du GPPP avalisent leur propre interprétation moderne du droit divin des rois et règne de manière absolutiste.

Du reste, en janvier 2021, le WEF décrivait ainsi le « Stakeholder Capitalism» :

La caractéristique la plus importante du modèle « stakeholder » aujourd’hui est que les enjeux de notre système sont désormais plus clairement globaux. Ce qui était naguère considéré comme des externalités du point de vue des décisions de politique économique nationale comme des décisions individuelles des entreprises privées devra désormais être incorporé ou internalisé dans les opérations de chaque gouvernement, entreprise, communauté et individu. La planète est […] le centre du système économique global, et sa santé devrait être optimisée dans chaque décisions prises par tous les « stakeholders ».

Le GPPP supervisera tout. Chaque gouvernement, toutes les entreprises, tout ce que nous appelons nos communautés (là où nous vivons), et chacun d’entre nous individuellement. Nous ne sommes pas la priorité. La priorité c’est la planète. C’est du moins ce que le WEF prétend.

Le contrôle centralisé de l’intégralité de la planète entière, de toutes ses ressources et de tous ceux qui y vivent constitue l’ethos centrale du GPPP. Il n’est nullement besoin d’interpréter les intentions du GPPP. Il ne nous est pas nécessaire de lire entre les lignes. L’ensemble de ce programme est écrit en toute lettre dans l’introduction de l’Initiative du Great Reset prise par le WEF :

Afin d’améliorer l’état du monde, le Forum Économique Mondial a décidé de prendre l’initiative du Great Reset. La crise du Covid-19 […] est en train de changer fondamentalement le contexte traditionnel des processus de prises de décision. Les incohérences, les inadéquations et les contradictions des multiples systèmes — depuis les systèmes de santé ou les systèmes financiers jusqu’à ceux de l’énergie et de l’éducation — sont plus voyantes que jamais. Les leaders mondiaux se retrouvent, de manière historique, aujourd’hui à la croisée des chemins. Tandis que nous entrons dans une fenêtre unique d’opportunité pour donner forme à ce qui se reconstruit, cette initiative offrira des éclairages stratégiques pour aider à informer tous ceux qui déterminent le statut futur des relations globales, l’axe que suivront les économies nationales, les priorités de nos sociétés, la nature des « business model » et le management des communs globaux.

On remarquera que le WEF n’est qu’une des organisations partenaires parmi bien d’autres au sein du GPPP. Cependant, c’est le WEF qui jouit aujourd’hui peut-être du plus d’influence en terme de « public relations» au cours de la pseudo-pandémie. Contrairement aux espoirs de Kent Buse et Gill Walt, nous assistons à l’émergence d’une dictature globale du monde des affaires, et non d’une gérance attentionnée de la planète.

Le GPPP déterminera « le statut futur des relations globales, l’axe que suivront les économies nationales, les priorités de nos sociétés, la nature des « business model et le management des communs globaux ». Il n’y a aucune possibilité pour quiconque d’entre nous de participer ni dans leurs projets ni dans l’élaboration subséquente des stratégies politiques.

Le WEF propose comme modèle de « Stakeholder Capitalism » le schéma suivant : le monde des affaires est au cœur du système ; et gravitent autour, depuis le septentrion et dans le sens des aiguilles d’une montre : les actionnaires (les possédants), les créanciers, les clients, les fournisseurs, les employés, l’état et la société, l’économie…

Tandis que, en théorie, les gouvernements conservent une politique indépendante de celle du GPPP, la réalité est tout autre. Les politiques globales sont devenues à notre époque une facette essentielle de nos vies […]. Le rôle du politicien élu dans ce processus est négligeable. Ils ne servent qu’à imposer la politique du GPPP au public en même temps qu’à la lui vendre.

Peu importe qui vous élisez, la trajectoire des politiques a été fixée en amont au niveau de la gouvernance globale. Telle est la nature dictatoriale du GPPP. Et rien ne pourrait être moins démocratique…

Ian Davis

D’après la publication originale : (in-this-together.com) What Is the Global Public Private Partnership

Dans les coulisses de l’académie pour apprentis despotes de Klaus Schwab et ce qui se profile à l’horizon

Michael Lord — Rair Foundation
Sott.net jeu., 18 nov. 2021

L’économiste Ernst Wolff estime qu’une alliance cachée de dirigeants politiques et d’entreprises exploite la [soi-disant – NdT] pandémie [conçue à dessein de A à Z – NdT] dans le but de faire s’effondrer les économies nationales et d’introduire une monnaie numérique mondiale.

Comment se fait-il que plus de 190 gouvernements du monde entier aient fini par gérer la [soi-disant – NdT] pandémie de Covid-19 presque exactement de la même manière, avec des confinements, des masques obligatoires et des cartes de vaccination devenus monnaie courante partout ? La réponse se trouve peut-être dans l’institution académique Young Global Leaders, créée et dirigée par Klaus Schwab, du Forum économique mondial, et par laquelle sont passés de nombreux dirigeants politiques et économiques de premier plan.

En ce qui concerne l’institution « Young Global Leaders » de Klaus Schwab, l’économiste, journaliste et auteur allemand Ernst Wolff a révélé — dans une vidéo du podcast du Comité Corona allemand — certains faits qui sont pertinents pour comprendre les événements mondiaux pendant la [soi-disant – NdT] pandémie. Bien que Ernst Wolff soit principalement connu comme un critique du système financier mondialiste, il s’est récemment attaché à mettre en lumière ce qu’il considère comme l’Agenda caché derrière les mesures [soi-disant – NdT] anti-Covid-19 promulguées dans le monde.

Des débuts mystérieux

L’histoire commence avec le Forum économique mondial, une ONG fondée en Suisse en 1971 par Klaus Schwab — un économiste et ingénieur mécanique allemand — alors qu’il n’avait que trente-deux ans. Le Forum économique mondial est surtout connu du public pour les conférences annuelles qu’il organise à Davos, en Suisse, chaque année au mois de janvier, et qui visent à réunir des dirigeants politiques et économiques du monde entier pour [soi-disant – NdT] discuter des problèmes du moment. Financé par environ un millier de sociétés multinationales, le Forum économique mondial constitue aujourd’hui l’un des réseaux les plus importants au monde pour l’élite du pouvoir mondialiste.

Note du traducteur : Voir aussi nos articles :

Le Forum économique mondial, qui s’appelait à l’origine le European Management Forum [« Forum européen du management » NdT] jusqu’en 1987, a réussi à réunir 440 cadres de 31 nations dès sa toute première réunion en février 1971, ce qui — comme le souligne Ernst Wolff — était une réussite inattendue pour quelqu’un comme Schwab, qui n’avait auparavant que très peu d’expérience internationale ou professionnelle. L’économiste pense que la raison de cette réussite pourrait être due aux contacts que Schwab a établis au cours de ses études universitaires, notamment avec l’ancien conseiller à la sécurité nationale et secrétaire d’État Henry Kissinger. Il souligne également que, pendant que Klaus Schwab était là-bas, la Harvard Business School était en train de planifier son propre forum de management, et il est possible que Harvard ait fini par lui déléguer la tâche de l’organiser.

Note du traducteur : 1971, c’est un an seulement avant la Conférence des Nations unies sur l’environnement de Stockholm qui s’est tenu en 1972, la première du genre. 1971, c’est aussi un an seulement avant la publication par le Club de Rome de l’ouvrage Les Limites à la croissance, aussi connu sous le nom de « Rapport Meadows ». Comme nous l’avons appris dans cet article, l’Agenda caché derrière le « développement durable » a toujours été le contrôle total des populations et de la démographie mondiale. Il semble donc que les événements en cours et les moyens d’y parvenir aient été décidé il y a 50 ans, et que presque tout a petit à petit été organisé — l’air de rien, ou plutôt l’air d’autre chose — pour en arriver à l’ultime Agenda 2030.

Au départ, le Forum économique mondial ne réunissait que des personnes du domaine économique, mais il a rapidement attiré des hommes politiques, des personnalités des médias (notamment de la BBC et de CNN), et même des célébrités.

L’institution des Young Global Leaders de Klaus Schwab : un incubateur de la Grande réinitialisation ?

En 1992, Klaus Schwab a créé une institution parallèle, l’institution Global Leaders for Tomorrow [« Les leaders mondiaux de demain » – NdT], laquelle a pris le nom en 2004 de Young Global Leaders [« Les jeunes leaders mondiaux » – NdT]. Les participants de l’institution doivent demander leur admission et sont ensuite soumis à un rigoureux processus de sélection. Parmi les membres de la toute première promotion de l’institution en 1992 figuraient déjà de nombreuses personnalités politiques libérales importantes, telles qu’Angela Merkel, Nicolas Sarkozy et Tony Blair. À ce jour, 1 300 diplômes ont été décernés, et la liste des anciens élèves comprend plusieurs noms de lauréats qui sont devenus depuis des leaders au sein des institutions de santé dans leurs pays respectifs. Quatre d’entre eux sont d’anciens et actuels ministres de la santé de l’Allemagne, dont Jens Spahn, qui est ministre fédéral de la Santé depuis 2018. Philipp Rösler, qui fut ministre de la Santé de 2009 à 2011, a en 2014 été nommé directeur général du Forum économique mondial par Schwab.

D’autres noms notables figurent sur la liste : Jacinda Ardern, Premier ministre de Nouvelle-Zélande, dont les mesures de confinement rigoureuses ont été saluées par les autorités sanitaires mondiales ; Emmanuel Macron, président de la France ; Sebastian Kurz, qui était jusqu’à récemment le chancelier d’Autriche ; Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie ; Jean-Claude Juncker, ancien premier ministre luxembourgeois et président de la Commission européenne ; et Annalena Baerbock, leader des Verts allemands, première candidate du parti à la chancellerie lors des élections fédérales de cette année, qui est toujours en lice pour succéder à Angela Merkel. On y trouve également le gouverneur de Californie Gavin Newsom, sélectionné pour la promotion 2005, ainsi que l’ancien candidat à la présidence et actuel secrétaire d’État aux transports des États-Unis, Peter Buttigieg, ancien élève bien plus récent puisqu’il a été sélectionné pour la promotion 2019. Tous ces politiciens qui étaient en fonction au cours des deux dernières années ont favorisé des mesures draconiennes pour faire face à la [soi-disant – NdT] pandémie de Covid-19, lesquelles se sont également avérées accroître le pouvoir de leurs gouvernements respectifs de manière considérable.

Young Global Leaders-Newsom, Buttigieg, Merkel, Macron

Mais la liste des anciens élèves ne se limite pas aux dirigeants politiques. On y trouve également de nombreux capitaines du secteur privé, dont Bill Gates de Microsoft, Jeff Bezos d’Amazon, Richard Branson de Virgin et Chelsea Clinton de la Fondation Clinton. Là encore, tous ont exprimé leur soutien aux mesures mondiales à prendre pour faire face à la [soi-disant – NdT] pandémie, et beaucoup ont grâce à elles récolté des bénéfices considérables.

Young Global Leaders-Bezos, Gates

Ernst Wolff pense que les personnes qui se cachent derrière le Forum économique mondial et la Global Leaders School [peut-être les mêmes que ceux qui se cachent derrière Vanguard – NdTsont ceux-là mêmes qui déterminent qui deviendra un leader politique ; il souligne cependant que selon toute logique, Klaus Schwab ne prend pas ces décisions lui-même, il ne fait que les faciliter. Il souligne également que l’institution compte parmi ses anciens élèves non seulement des Étatsuniens et des Européens, mais aussi des personnes originaires d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud, ce qui témoigne de sa dimension véritablement mondiale.

En 2012, Klaus Schwab et le Forum économique mondial ont fondé aussi une autre institution, la « Global Shapers Community » [que l’on pourrait traduire par la « Communauté de ceux qui façonnent le monde » – NdT], qui réunit les personnes que la Communauté identifie comme ayant un potentiel de leadership dans le monde entier et qui sont âgées de moins de trente ans. À ce jour, environ dix mille participants sont passés par ce programme et des réunions sont régulièrement organisées dans 400 villes. Ernst Wolff pense qu’il s’agit d’un autre espace d’expérimentation où les futurs dirigeants politiques sont sélectionnés, contrôlés et préparés avant d’être positionnés dans l’appareil politique mondial.

Ernst Wolff souligne que très peu de diplômés de la Global Leaders School en font mention sur leur CV. Il dit n’en avoir vu qu’un seul, celui de l’économiste allemand Richard Werner, un célèbre critique de l’establishment. Ernst Wolff suggère aussi que l’institution semble se plaire à faire figurer dans ses rangs des critiques du système, puisqu’un autre nom parmi ses diplômés est Gregor Hackmack, le chef allemand de Change.org, promotion 2010. Toujours selon Ernst Wolff, il s’agit pour l’organisation de se présenter comme étant juste et équilibrée, alors qu’elle cherche avant tout à s’assurer que ses critiques appartiennent à l’opposition contrôlée.

Avant d’accéder à des postes à responsabilité, les diplômés du programme Global Leaders ont en commun d’avoir, pour la plupart, un CV très succinct, hormis leur participation au programme, ce qui pourrait indiquer que le facteur décisif dans le lancement de leur carrière est leur lien avec les institutions de Klaus Schwab. Ceci est particulièrement évident lorsque les anciens élèves de l’institution sont interrogés publiquement sur des sujets pour lesquels ils n’ont pas reçu d’instructions préalables et qu’ils peinent à fournir des réponses. Selon Ernst Wolff, leur rôle consiste uniquement à servir de porte-voix pour les sujets de discussion que leurs commanditaires de l’ombre souhaitent voir abordés dans le débat public [un mélange de fenêtre d’Overton, de manipulation de la pensée des masses et de propagande – NdT].

Les adeptes de Klaus Schwab en action

Compte tenu du mécontentement croissant suscité par les mesures [soi-disant – NdT] anti-Covid-19 mises en œuvre par des diplômés de l’institution devenus des dirigeants nationaux, Ernst Wolff pense que ces personnes avaient probablement été sélectionnées en raison de leur disposition à obtempérer aux instructions quelles qu’elles soient ;ces mesures seraient selon lui conçues pour échouer afin que la réaction négative consécutive puisse être exploitée pour justifier la création d’une nouvelle forme de gouvernement mondial. En effet, Ernst Wolff note que les politiciens dotés d’une personnalité unique et de points de vue forts et originaux sont devenus rares, et que le caractère distinctif des dirigeants nationaux de ces trente dernières années a été leur docile adhésion à une stricte ligne mondialiste dictée par des instances supérieures. Ce qui précède est devenu particulièrement manifeste dans la réponse de la plupart des pays à la [soi-disant – NdT] pandémie, lorsque des politiciens qui ne connaissaient rien aux virus il y a deux ans ont soudainement proclamé que le Covid-19 constituait une grave crise sanitaire justifiant de confiner les gens chez eux, de fermer leurs entreprises et de démanteler des économies entières.

Il est difficile de déterminer le fonctionnement exact de l’institution, mais sur ce point, Ernst Wolff est tout de même parvenu à obtenir des informations. Dans les premières années de l’institution, les membres de chaque classe se réunissaient plusieurs fois au cours de l’année, notamment lors d’une session de « formation des cadres » de dix jours à la Harvard Business School. Ernst Wolff pense qu’en rencontrant leurs condisciples et en s’intégrant à un réseau plus large, les diplômés établissent ensuite des contacts sur lesquels ils s’appuient dans la suite de leur carrière. Aujourd’hui, le programme de l’institution comprend des cours dispensés à intervalles irréguliers pendant cinq ans, lesquels peuvent parfois coïncider avec le début de la carrière politique ou professionnelle de certains de ses participants — ce qui signifie qu’ils se rendront régulièrement à Davos. Emmanuel Macron et Peter Buttigieg, par exemple, ont été sélectionnés pour intégrer l’institution il y a moins de cinq ans, ce qui signifie qu’il est possible qu’ils aient participé régulièrement à des programmes liés aux Young Global Leaders lorsqu’ils étaient en fonction et qu’ils y participent encore aujourd’hui.

Un réseau mondial de richesse et d’influence

Les diplômés de la Young Global Leaders — et ceux de la Global Leaders for Tomorrow avant eux — se retrouvent très bien placés grâce à leur accès ultérieur au réseau de contacts du Forum économique mondial. Le conseil d’administration actuel de ce dernier comprend des sommités telles que Christine Lagarde, ancienne directrice générale du Fonds monétaire international et actuelle présidente de la Banque centrale européenne ; la reine Rania de Jordanie, qui a été classée par Forbes parmi les 100 femmes les plus puissantes du monde ; et Larry Fink, PDG de BlackRock, la plus grande société de gestion des investissements au niveau international, qui gère environ 9 000 milliards de dollars par an. En retraçant les liens entre les diplômés de l’école, Ernst Wolff affirme que l’on peut constater qu’ils continuent à compter les uns sur les autres pour soutenir leurs initiatives longtemps après avoir participé aux programmes Global Leaders.

Note du traducteur : Petit rappel sur Blackrock et Vanguard :

« [Vanguard est] le premier actionnaire de son plus proche « concurrent » Blackrock, Inc., n°1 mondial de la gestion d’actifs avec 8 676 milliards de dollars d’actifs à la fin de 2020, le positionnant devant The Vanguard Group avec ses 6 200 milliards de dollars d’actifs sous gestion au début de 2020. Ces deux sociétés détiennent des parts dans une grande partie de l’ensemble des sociétés cotées en bourse, dans le monde. »

Ernst Wolff estime que de nombreuses universités d’élite jouent un rôle dans le processus déterminé par le Forum économique mondial, et qu’elles ne devraient plus être considérées comme opérant en dehors des domaines de la politique et de l’économie. Il cite l’exemple de la Harvard Business School, qui reçoit chaque année des millions de dollars de donateurs, ainsi que de la Harvard School of Public Health, qui a été rebaptisée Harvard T. H. Chan School of Public Health après avoir reçu 350 millions de dollars du milliardaire hongkongais Gerald Chan. Il en va de même pour la Johns Hopkins School of Public Health, qui est devenue la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health après avoir en 2018 reçu un don de 1,8 milliard de dollars du magnat des médias Michael Bloomberg.

Ernst Wolff affirme que l’influence du Forum économique mondial va bien au-delà de ceux qui sont passés par les programmes Global Leaders et Global Shapers : le nombre de personnes qui participent aux conférences annuelles de Davos est bien plus important que ce que beaucoup soupçonnent ; il mentionne avoir été informé qu’environ 1 500 jets privés amènent les participants à l’événement chaque année, surchargeant les aéroports suisses.

L’alliance des grandes entreprises et des gouvernements

Selon Ernst Wolff, le principal objectif des activités du Forum économique mondial est de faciliter et d’approfondir la coopération au plus haut niveau entre les grandes entreprises et les gouvernements nationaux, et comme nous pouvons le voir, cela se produit déjà. Viviane Fischer, autre participante au podcast du Comité Corona, souligne que l’entreprise Serco, basée en Grande-Bretagne, s’occupe des migrants pour le gouvernement britannique et gère également des prisons dans le monde entier, parmi ses autres nombreuses autres activités. La portée internationale de l’industrie pharmaceutique est également considérable : Ernst Wolff mentionne, par exemple, que Bill Gates, ancien élève de Global Leaders, faisait depuis longtemps des affaires avec Pfizer — l’un des principaux producteurs des controversés [soi-disant – NdT] « vaccins » à ARNm anti-Covid-19 — par le biais des initiatives de santé publique de sa Fondation en Afrique, et ce bien avant le début de la pandémie. Ce n’est peut-être pas une coïncidence si Bill Gates est devenu l’un des principaux défenseurs des mesures de confinement et des produits géniques nommés « vaccins anti-Covid-19 » depuis qu’ils sont disponibles, et le Wall Street Journal a rapporté que sa fondation avait réalisé environ 200 milliards de dollars de « bénéfices sociaux » en distribuant des [soi-disant – NdT] « vaccins » avant même le début de la [soi-disant – NdT] pandémie. On ne peut qu’imaginer ce que sont aujourd’hui ses bénéfices liés à la vente de ces produits géniques.

La désormais omniprésente technologie numérique joue également un rôle de premier plan dans les projets mondiaux de l’élite [auto-proclamée comme telle – NdT]. Ernst Wolff souligne que BlackRock, dirigé par Larry Fink, ancien élève lui aussi de Global Leaders, est actuellement le plus grand conseiller des banques centrales du monde, qu’il collecte depuis plus de 30 ans des données sur le système financier mondial et quil possède sans doute une meilleure compréhension du fonctionnement du système que les banques centrales elles-mêmes.

Toujours selon Ernst Wolff, l’un des objectifs des politiques actuelles menées par de nombreux gouvernements est de détruire les entreprises des petits et moyens entrepreneurs pour permettre aux multinationales basées aux États-Unis et en Chine de monopoliser le commerce partout. La société Amazon en particulier, dirigée jusqu’à récemment par Jeff Bezos, ancien élève lui aussi de Global Leaders, a réalisé d’énormes profits grâce aux mesures de confinement qui ont dévasté la classe moyenne.

Ernst Wolff déclare que l’objectif ultime de cette domination des grandes plateformes consiste à introduire une monnaie bancaire numérique. Au cours des derniers mois, le Forum financier international de la Chine — équivalent chinois du Forum économique mondial — a proposé l’introduction du yuan numérique, lequel pourrait à son tour être internationalisé par le réseau monétaire Diem basé sur la blockchain. Il est intéressant de noter que Diem est le successeur de Libra, une crypto-monnaie annoncée pour la première fois par le Facebook de Mark Zuckerberg, ce qui indique qu’une monnaie mondiale qui transcendera la puissance du dollar ou du yuan, et gérée par la coopération des réseaux d’affaires chinois, européens et étatsuniens, est actuellement en discussion.Le conseil de surveillance du Forum financier international chinois comprend des noms tels que Christine Lagarde, membre du Conseil d’administration du Forum économique mondial et présidente de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale européenne, et Horst Köhler, ancien directeur du Fonds monétaire international.

Ernst Wolff explique en outre que de nombreuses nations sont aujourd’hui au bord de la faillite, en raison des confinements et des plans de sauvetage financier qui ont suivi dans le monde entier au cours des deux dernières années. Afin d’éviter une catastrophe économique, les gouvernements du monde entier ont eu recours à 650 milliards de droits de tirage spéciaux — ou DTS — qui sont des réserves de change supplémentaires gérées [et créées en 1969 – NdT] par le Fonds monétaire international. Lorsque ces droits arriveront à échéance, ces mêmes gouvernements se retrouveront dans une situation désespérée. C’est peut-être la raison pour laquelle l’introduction de la monnaie numérique est soudainement devenue une priorité — et il s’agit là peut-être — depuis le tout début — de l’objectif caché de ces confinements.

Toujours selon Ernst Wolff, deux pays européens sont déjà prêts à commencer à utiliser la monnaie numérique :la Suède et la Suisse. Ce n’est peut-être pas une coïncidence si la Suède n’a pratiquement pas pris de mesures de confinement face à la [soi-disant – NdT] pandémie, et si la Suisse n’a pris que des mesures plutôt légères. Ernst Wolff pense que cela peut s’expliquer par le fait que les deux pays n’ont pas eu besoin de détruire leurs économies respectives par des mesures de confinement, étant donné qu’avant le début de la pandémie, ils étaient déjà prêts à commencer à utiliser la monnaie numérique. Il affirme par ailleurs qu’une nouvelle série de mesures de confinement pourrait bien être en préparation et qu’elle achèvera définitivement les économies nationales, entraînant un chômage massif et, par conséquent, l’introduction du revenu de base universel et l’utilisation d’une monnaie numérique gérée par une banque centrale. Cette monnaie pourrait être limitée, à la fois en termes de ce que les individus peuvent dépenser et de la période pendant laquelle ils peuvent le faire.

Note du traducteur : Que nous soyons à l’aube de nouveaux confinements (y compris les confinements climatiques qui commencent à apparaître) ne fait presque aucun doute tant les sons de cloche que l’on peut entendre tintinnabuler depuis quelques semaines sont clairs. Voir aussi nos articles :

En outre, Ernst Wolff indique que l’inflation observée actuellement dans le monde est une conséquence inévitable des quelque 20 000 milliards de dollars que les gouvernements nationaux ont injectés dans l’économie mondiale en moins de deux ans, après avoir contracté des prêts auprès des banques centrales. Tandis que les plans de sauvetage financier précédents concernaient les marchés, le dernier en date a été accordé aux citoyens ordinaires, ce qui a entraîné une hausse des prix des produits auxquels les citoyens ordinaires consacrent leur argent, comme la nourriture.

L’abolition de la démocratie

La conclusion ultime que l’on doit tirer de tout cela, selon Ernst Wolff, est que la démocratie telle que nous la connaissions a été anéantie de manière progressive et silencieuse, et que bien que l’apparence de processus démocratiques soit maintenue dans nos pays, le fait est qu’un examen du fonctionnement de la gouvernance dans le monde d’aujourd’hui montre qu’une élite d’individus méga riches et puissants contrôle effectivement tout ce qui se passe en politique, comme cela a été particulièrement évident en ce qui concerne la réponse à la [soi-disant – NdT] pandémie.

Note du traducteur : Et comme les semaines et les mois qui viennent vont encore plus le montrer. En ce qui concerne la gouvernance mondiale et la façon dont elle opère depuis au moins 50 ans, voir notre article La psychopathie mondialisée et le Partenariat public-privé mondial et ses mécanismes de gouvernance multipartite.

Pour conclure et toujours selon Ernst Wolff, la meilleure façon de combattre leurs desseins est de sensibiliser les gens sur la réalité de la situation et de leur faire comprendre que le récit du « virus super dangereux » est un mensonge conçu pour les manipuler afin qu’ils acceptent des solutions contraires à leurs propres intérêts. Si seulement 10 % des citoyens ordinaires en prennent conscience et décident d’agir, cela pourrait contrecarrer les plans de l’élite et peut-être ouvrir une fenêtre pour que les citoyens ordinaires reprennent le contrôle de leurs destinées.

Note du traducteur : Le problème étant que l’on ne peut pas guérir quelqu’un qui ne veut pas l’être, encore moins s’il pense qu’il n’est pas malade…

Interview vidéo

Ernst Wolff est interviewé dans cette série de vidéos par le Dr Reiner Fuellmich, avocat et homme politique allemand qui anime un podcast intitulé Corona Ausschuss (Comité Corona), lequel examine de manière critique la réponse du gouvernement allemand à la [soi-disant – NdT] pandémie. Ces vidéos sont extraites d’un de leurs podcasts. Sont également présents sur le chat collectif Viviane Fischer, avocate d’affaires et économiste basée à Berlin, qui participe régulièrement au Comité Corona, et Wolfgang Wodarg, ancien député allemand du parti social-démocrate, qui s’est opposé aux mesures de confinement et de « vaccination » du gouvernement allemand. [Les vidéos sont sous-titrés en anglais – NdT]

Partie 1


Partie 2


Partie 3


Source de l’article initialement publié en anglais le 10 novembre 2021 : RairFoundation

Traduction et emphases : Sott.net

Décoder la réalité pour organiser une résistance internationale

Regardez cette série de Akina autour de la personnalité du Dr Urmie Ray qui étudie au niveau international tous les ressorts de la gestion de cette plandémie. Il est temps d’ouvrir les yeux et la conscience pour résister à ce projet mondialiste de plus en plus clair. Des révélations stupéfiantes !

https://odysee.com/@AKINA:7/2021-10-11-SC01-Urmie-RAY-HD4:d
https://odysee.com/@AKINA:7/2021-11-03-SC3-Dr-Valentina-Kiseleva-HD4:7
https://odysee.com/@AKINA:7/2021-11-12-RI2-Urmie-Ray-De-l-Australie-a-l-Inde-HD4:1

Pour ce troisième épisode, nous allons parler des événements que nous vivons actuellement et qui s’inscrivent dans un projet de construction d’un Nouvel Ordre Mondiale. Il est nécessaire de ne pas regarder uniquement les événements séparément, individuellement, mais au contraire, il faut les inscrites dans une dynamique et une logique globale. Regarder notre monde de manière complexe, transdisciplinaire et de manière systémique est des clefs pour comprendre notre époque et le système de domination mise en place.

https://odysee.com/@AKINA:7/2021-11-19-RI3-Urmie-Ray-Etablissement-d-un-Nouvel-Ordre-Mondial-HD4:9

Pour ce cinquième épisode, nous allons parler de la Genèse de la Tragédie. Nous allons à aborder la maximisation du profit, la démocratie libérale, les partenariats privé-public systématique, le consumérisme et le contrôle, la numérisation et la bio-ingenierie, la standardisation de la médecine, les dernières préparations, le but, l’illusion fabriquée et de l’amour de la mort à la mort prématurée.

L’exposé qu’Urmie RAY nous propose aujourd’hui, nous permet de mieux comprendre l’époque actuelle en faisant un diagnostic des causses profondes et systémiques qui nous ont emmené dans cette tragédie. Et cela nous permettra aussi de rappeler les idéologies que portent les architectes oligarchiques de notre époque.

https://odysee.com/@AKINA:7/2021-11-28-R25-Urmie-Ray-La-Genese-de-la-Tragedie-HD4:6

Dr. Urmie RAY a étudié les mathématiques à l’Université de Cambridge, où elle a obtenu une licence, puis une maîtrise, et un doctorat. Après 23 ans de carrière universitaire et avoir diriger des recherches, après plusieurs articles dans des journaux scientifiques et un livre dans le domaine de l’algèbre, elle a démissionné de son poste de professeur en France – le pays de son enfance – pour se consacrer à ses centres d’intérêts depuis toujours, des questions de fond, notamment celles liées à la science.

Ce qui motive son travail est une fascination pour le concept paradoxal d’unité dans la diversité, c’est-à-dire d’universalisme par rapport aux différences culturelles. Tout d’abord, à la recherche de l’universel, elle a été attirée par les mathématiques, création la plus universelle de l’esprit humain et donc suggérant une unité sous-jacente à la diversité de la pensée. Cet universalisme découlant de l’abstraction et de l’exactitude se fait cependant au détriment de toute signification. Elle en est donc venue à réfléchir sur la question inverse de la diversité, en particulier sur la manière de résoudre les problèmes, notamment environnementaux, dans un contexte démocratique pluraliste. Cela l’a mené à une étude interculturelle de la science et à examiner son rôle dans la génération de ces problèmes.

Son deuxième livre non-mathématique, « On Science : Concepts, Cultures, and Limits » sortie en décembre 2020, examine notamment pourquoi et comment la science s’est de plus en plus transformée en son exact opposé, un dogme qui prétend parler en son nom. Son étude sur ce qu’est ou n’est pas la science et comment et pourquoi celle-ci a été transformée en dogme l’ont permis de vite analyser le côté scientifique de ce qui se passe depuis 2020 avec le COVID, et avec son travail précédent sur la démocratie, à également examiner l’aspect géopolitique qui a mené à cette situation.

Elle est aussi très active à l’international, et créer des liens entre scientifiques indépendants pour une alliance internationale avec des mouvements de résistance en Inde et en Russie. Le but est bien sûr de lutter contre les mesures liberticides et en particulier la vaccination obligatoire, mais aussi de mettre sur pied des solutions à plus long terme. Elle a aussi de nombreux contacts en Australie, G.B, Allemagne, USA, mais aussi en Europe de l’Est.

Dr Urmie Ray publie régulièrement des articles sur le Média-Web anglais « Principia Scientific International », une association à but non-lucratif au Royaume-Uni, mais aussi dans le journal papier « The Light Paper », ainsi qu’en Inde et en Russie. Elle a aussi écrit plus récemment dans l’excellente revue francophone indépendante Nexus, que nous avons d’ailleurs accueillit sur le Front Médiatique, et plus récemment dans le nouveau média indépendant La Chaîne Humaine.

🧬 La série « SCIENCE EN CONSCIENCE » a la volonté de d’examiner pourquoi et comment la science s’est de plus en plus transformée en son exact opposé, un dogme qui prétend parler en son nom : le Scientisme. Cette attitude philosophique qui consiste à considérer que la connaissance ne peut être atteinte que par la science, et que la connaissance scientifique suffit à résoudre tous les problèmes philosophiques.

🔗 Retrouvez Urmie Ray sur la toile :
✅ Blog du Dr. Urmie : https://urmieray.com/
✅ Site La Chaine Humaine : https://www.lachainehumaine.com/author/urmie/
✅ Livre : De la democratie et de la survie de l’homme : 2014
✅ Livre : On Science: Concepts, Cultures, and Limits : 2020

✅ Blog du Dr. Urmie : https://urmieray.com/

🔎 Sources :

✅ Parasitic Worms Wiggle into Modern Medicine – Scientific American Blog Network
https://blogs.scientificamerican.com/guest-blog/parasitic-worms-wiggle-into-modern-medicine-q-amp-a/

✅ World Business Council For Sustainable Development (WBCSD)
https://www.wbcsd.org/

✅ About – We Mean Business Coalition
https://www.wemeanbusinesscoalition.org/about/

✅ EB148/32 – B148_32-fr.pdf
https://apps.who.int/gb/ebwha/pdf_files/EB148/B148_32-fr.pdf

✅ HOME | Governing Pandemics
https://www.governingpandemics.org/

✅ One Earth Future
https://oneearthfuture.org/

✅ Global COVID-19 Summit: Ending the Pandemic and Building Back Better | The White House
https://www.whitehouse.gov/briefing-room/statements-releases/2021/09/24/global-covid-19-summit-ending-the-pandemic-and-building-back-better/

✅ Joint Research Centre and World Health Organization join forces to use behavioural insights for public health
https://www.who.int/news/item/12-11-2021-joint-research-centre-and-world-health-organization-join-forces-to-use-behavioural-insights-for-public-health

✅ Infodemic
https://www.who.int/health-topics/infodemic#tab=tab_1

✅ Joint Research Centre | European Commission
https://ec.europa.eu/info/departments/joint-research-centre_en

✅ La guerre cognitive contre les peuples
https://odysee.com/@JeanneTraduction:a/James-Giordano:7

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L’empire de la haute finance avale les institutions supranationales et s’installe. Au nom du climat

par Liliane Held-Khawam.

Quand les PDG de BlackRock, de la Citi, de la Bank of America, de Banco Santander, de HSBC, du London Stock Exchange Group, Singapore Exchange, et du Fonds David Rockefeller se réunissent en 2021, ils s’entendent sur la nouvelle structure de Planète Finance post-Covid. Et idéalement, ils fusionnent avec les institutions supragouvernementales qu’ils ont manipulées à l’envi depuis les Accords de Bretton Woods.

Les banquiers centraux se sont joints à la fête de la City-Wall Street !

Et les banquiers centraux profitant de la méconnaissance du grand public de leurs tours de passe-passe, ont servi de courroie de transmission des liquidités locales vers ces ultra-puissants qui sont finalement leurs futurs patrons. Je vous remets des graphiques incroyablement scandaleux qui n’émeuvent pas grand monde qui montrent comment elles ont récupéré les réserves des banques sous prétexte de sécurité. En clair, on a forcé les banques à se doter de montagnes de liquidités et de titres de très haute qualité, puis à les déposer auprès de la banque centrale.

Regardez comment les banques centrales influencent les capitalisations boursières et l’enrichissement démesuré d’une poignée d’élus

Forte d’immenses volumes à la fois de liquidités et d’actifs financiers, Planète Finance se dote d’une gouvernance financière mondiale ultra-puissante.

Une idéologie fasciste décrite par Mussolini

• lilianeheldkhawam.com/2020/12/04/leurope-entre-dans-une-ere-fasciste-et-dit-adieu-aux-libertes-individuelles-france

La gouvernance mondiale du Nouveau Modèle est centrée sur la finance

Ces individus cités ci-dessus, leurs associés et alliés forment LA gouvernance mondiale. Le pouvoir politique de gouvernants est « has been » dans la mesure où les États, les territoires, les compagnies, les individus ont perdu le contrôle de leurs outils de production, de leurs richesses, de leurs ressources naturelles, etc. Regardez ce qu’écrivait en 1970 Zbigniew Brzezinski :

« BETWEEN TWO AGES, America’s Role in the Technetronic Era », Zbigniew Brzezinski, 1970

La 1WorldCompany, l’aboutissement d’une guerre livrée aux États publics et aux citoyens

Cette idéologie qui met la finance au centre de la vie publique est en train de finir de faire la guerre aux États, aux marchés ouverts, aux citoyens. Et cette idéologie d’essence nazie a mis à terre la démocratie et avec elle le principe de la dignité humaine.

Vous n’avez plus rien et ils ont tout.

La Dépossession est à un tel stade qu’il est à craindre même pour la suffisance alimentaire décente, autre que des asticots et autres ignominies vantées par les suppôts du système baalien.

• lilianeheldkhawam.com/2020/11/04/bill-gates-a-un-projet-alimentaire-sain-pour-vous-a-base-dexcrements-humains-lexemple-de-swiss-food-valley

Bref, l’élite financière anglo-saxonne n’a plus besoin de se cacher derrière le tigre américain pour conquérir le monde. Elle est en train de le laisser tomber pour assumer enfin aux yeux de tous son immense puissance qui a été installée grâce à la techno-usure portée à son paroxysme.

Un grand merci aux banques centrales sans lesquelles ceci n’aurait jamais pu avoir lieu.

LHK

*

L’Alliance des banquiers soutenue par l’ONU annonce un plan « vert » pour transformer le système financier mondial

par Whitney Webb.

Les intérêts financiers privés les plus puissants du monde, sous le couvert de la COP26, ont élaboré un plan visant à transformer le système financier mondial en fusionnant avec des institutions comme la Banque mondiale et en les utilisant pour éroder davantage la souveraineté nationale dans les pays en développement.

Mercredi, une alliance d’institutions bancaires et financières privées « dirigée par l’industrie et convoquée par l’ONU » a annoncé, lors de la conférence COP26, son intention de remanier le rôle des institutions financières mondiales et régionales, notamment la Banque mondiale et le FMI, dans le cadre d’un plan plus large visant à « transformer » le système financier mondial. Selon les membres de l’alliance, l’objectif officiellement déclaré de cette proposition de refonte est de promouvoir la transition vers une économie « zéro net ». Cependant, la « réimagination » des institutions financières internationales (IFI) proposée par le groupe, selon le « rapport d’avancement » récemment publié, viserait également à fusionner ces institutions avec les intérêts bancaires privés qui composent l’alliance ; à créer un nouveau système de « gouvernance financière mondiale » ; et à éroder la souveraineté nationale des pays en développement en les forçant à mettre en place des environnements commerciaux jugés « amicaux » aux intérêts des membres de l’alliance. En d’autres termes, les puissants intérêts bancaires qui composent ce groupe font pression pour recréer l’ensemble du système financier mondial à leur profit, sous couvert de promouvoir la durabilité.

Cette alliance, appelée Glasgow Financial Alliance for Net Zero (GFANZ), a été lancée en avril par John Kerry, envoyé spécial du président américain pour le Changement climatique, Janet Yellen, secrétaire américaine au Trésor et ancienne présidente de la Réserve fédérale, et Mark Carney, envoyé spécial des Nations unies pour l’Action climatique et la Finance et ancien président de la Banque d’Angleterre et de la Banque du Canada. Carney, qui est également le conseiller financier du premier ministre britannique pour la conférence COP26, copréside actuellement l’alliance avec le milliardaire américain et ancien maire de New York, Michael Bloomberg.

Leadership de GFANZ ; source : GFANZ

Lors de sa création, la GFANZ a déclaré qu’il allait « fournir un forum pour la coordination stratégique entre les dirigeants des institutions financières de l’ensemble du secteur financier afin d’accélérer la transition vers une économie zéro net » et « mobiliser les milliers de milliards de dollars nécessaires » pour atteindre les objectifs du groupe en matière d’émissions de CO2. Au moment du lancement de l’alliance, le premier ministre britannique Boris Johnson a décrit la GFANZ comme « unissant les banques et les institutions financières du monde entier derrière la transition mondiale vers le zéro net », tandis que John Kerry a noté que « les plus grands acteurs financiers du monde reconnaissent que la transition énergétique représente une vaste opportunité commerciale ». En analysant ces deux déclarations ensemble, il semble clair que la GFANZ a uni les banques privées et les institutions financières les plus puissantes du monde derrière ce qu’elles considèrent comme, avant tout, « une vaste opportunité commerciale », dont elles présentent l’exploitation comme un « impératif planétaire ».

John Kerry en conversation avec Christine Amanpour de CNN à la COP 26 ; source : CNN

La GFANZ est composé de plusieurs « alliances de sous-secteurs », dont l’initiative Net Zero Asset Managers (NZAM), l’alliance Net Zero Asset Owner (NZAOA) et l’alliance Net Zero Banking (NZBA). Ensemble, elles représentent une part considérable des intérêts bancaires et financiers privés mondiaux, la NZBA représentant à elle seule 43% de tous les actifs bancaires mondiaux. Cependant, les « plus grands acteurs financiers » qui dominent la GFANZ comprennent les PDG de BlackRock, Citi, Bank of America, Banco Santander et la HSBC, ainsi que David Schwimmer, PDG du London Stock Exchange Group et Nili Gilbert, présidente du comité d’investissement du David Rockefeller Fund.

Notamment, une autre entité liée à Rockefeller, la Fondation Rockefeller, a récemment joué un rôle central dans la création des Natural Asset Corporations (NAC) en septembre. Ces NAC cherchent à créer une nouvelle classe d’actifs qui mettrait en vente le monde naturel, ainsi que les processus écologiques qui sous-tendent toute vie, sous couvert de les « protéger ». Les dirigeants de la GFANZ, dont Larry Fink de BlackRock, sont depuis longtemps enthousiasmés par les perspectives des NAC et d’autres efforts connexes visant à financiariser le monde naturel. Il a également joué un rôle clé dans la promotion de cette financiarisation comme étant nécessaire pour lutter contre le changement climatique.

Dans le cadre de la COP26, la GFANZ – un groupe clé de cette conférence – publie un plan visant à augmenter « les flux de capitaux privés vers les économies émergentes et en développement ». Selon le communiqué de presse de l’alliance, ce plan se concentre sur « le développement de plates-formes nationales pour connecter l’énorme capital privé engagé dans le zéro net avec les projets nationaux, l’augmentation des financements mixtes par le biais des BMD [banques multilatérales de développement] et le développement de marchés mondiaux du carbone crédibles et de haute intégrité ». Le communiqué de presse note que cet « énorme capital privé » est l’argent que les membres de l’alliance cherchent à investir dans les pays émergents et en développement, estimé à plus de 130 000 milliards de dollars, et que – afin de déployer ces billions d’investissement – « le système financier mondial est en train d’être transformé » par cette même alliance en coordination avec le groupe qui les a convoqués, les Nations unies.

Proposer une prise de contrôle

Les détails du plan de la GFANZ visant à déployer des milliers de milliards d’investissements de ses membres dans les marchés émergents et les pays en développement ont été publiés dans le « Rapport d’avancement » inaugural de l’alliance, dont la publication a été programmée pour coïncider avec la conférence COP26. Le rapport détaille le « plan de travail et les ambitions à court terme » de l’alliance, que l’alliance résume succinctement comme un « programme de travail pour transformer le système financier ».

Le rapport note que l’alliance est passée de la phase d’« engagement » à la phase d’« implication », l’objectif principal de la phase d’implication étant la « mobilisation de capitaux privés dans les marchés émergents et les pays en développement par le biais du leadership du secteur privé et de la collaboration public-privé ». Ce faisant, selon le rapport, GFANZ cherche à créer « une architecture financière internationale » qui augmentera les niveaux d’investissement privé des membres de l’alliance dans ces économies. Leurs principaux objectifs à cet égard tournent autour de la création de « plateformes nationales ambitieuses » et d’une collaboration accrue entre les BMD et le secteur financier privé.

Rapport d’avancement de la GFANZ

Selon la GFANZ, une « plate-forme nationale » est définie comme un mécanisme qui réunit et aligne les « parties prenantes », c’est-à-dire un mécanisme de partenariat public-privé/capitalisme des parties prenantes, « autour d’une question ou d’une géographie spécifique ». Parmi les exemples proposés, citons la Climate Finance Leadership Initiative (CFLI) de Mike Bloomberg, qui est associée à Goldman Sachs et la HSBC, entre autres institutions du secteur privé. Bien qu’elles soient présentées comme étant dirigées par les « parties prenantes », les exemples existants de « plateformes nationales » proposées par la GFANZ sont soit des initiatives dirigées par le secteur privé, comme la CFLI, soit des partenariats public-privé dominés par de puissantes multinationales et des milliardaires. Comme l’a récemment expliqué le journaliste et chercheur Iain Davis, ces modèles de mécanismes de « capitalisme des parties prenantes » – bien qu’ils soient présentés comme offrant une forme de capitalisme « plus responsable » – permettent au contraire aux entreprises et aux entités privées de participer à l’élaboration des réglementations qui régissent leurs propres marchés et leur confèrent un rôle considérablement accru dans la prise de décision politique en les plaçant sur un pied d’égalité avec les gouvernements nationaux. Il s’agit essentiellement d’une manière créative de commercialiser le « corporatisme », la définition du fascisme fournie par le dictateur italien Benito Mussolini.

Outre la création de « plates-formes nationales » « corporatistes » qui se concentrent sur des domaines et/ou des questions spécifiques dans le monde en développement, la GFANZ vise également à « corporatiser » davantage les banques multilatérales de développement (BMD) et les institutions financières de développement (IFD) afin de mieux répondre aux objectifs d’investissement des membres de l’alliance. Selon l’alliance, il s’agit d’accroître la « collaboration entre les BMD et le secteur privé ». Le rapport de la GFANZ note que « les BMD jouent un rôle essentiel dans la croissance des flux d’investissement » dans le monde en développement. Les BMD, comme la Banque mondiale, ont longtemps été critiquées pour avoir accompli cette tâche en piégeant les nations en développement par la dette, puis en utilisant cette dette pour forcer ces nations à déréglementer les marchés (en particulier les marchés financiers), à privatiser les actifs de l’État et à mettre en œuvre des politiques d’austérité impopulaires. Le rapport de la GFANZ indique clairement que l’alliance cherche maintenant à utiliser ces mêmes tactiques controversées des BMD en imposant une dérégulation encore plus grande aux pays en développement afin de faciliter les investissements « verts » des membres de l’alliance.

Le rapport indique explicitement que les BMD doivent être utilisées pour inciter les pays en développement à « créer des environnements favorables de haut niveau et transversaux » pour les investissements des membres de l’alliance dans ces pays. Les niveaux considérablement plus élevés d’investissement en capital privé, qui sont nécessaires pour atteindre le niveau zéro net selon la GFANZ, exigent que les BMD soient utilisées pour inciter les pays en développement à « établir des environnements commerciaux favorables à l’investissement, un cadre reproductible pour déployer les investissements en capital privé et des filières d’opportunités d’investissement rentables ». La GFANZ note ensuite que « les capitaux et les investissements privés afflueront vers ces projets si les gouvernements et les responsables politiques créent les conditions appropriées », c’est-à-dire des environnements favorables aux investissements du secteur privé.

En d’autres termes, par le biais de l’augmentation proposée de la participation du secteur privé dans les BMD, comme la Banque mondiale et les banques régionales de développement, les membres de l’alliance cherchent à utiliser les BMD pour imposer globalement une déréglementation massive et étendue aux pays en développement en utilisant la poussée de la décarbonisation comme justification. Il n’est plus nécessaire que les BMD piègent les pays en développement dans la dette pour imposer des politiques qui profitent aux entités étrangères et multinationales du secteur privé, car les justifications liées au changement climatique peuvent désormais être utilisées aux mêmes fins.

Larry Fink, PDG de BlackRock et directeur de GFANZ, parle à CNBC pendant la COP26 ; source : CNBC

Cette nouvelle modalité pour les BMD, ainsi que leur fusion avec le secteur privé, est finalement ce que la GFANZ propose en termes de « réimagination » de ces institutions. Le directeur de la GFANZ et le PDG de BlackRock, Larry Fink, lors d’un panel de la COP26 qui a eu lieu le 2 novembre, a explicitement fait référence au plan de refonte de ces institutions lorsqu’il a déclaré que : « Si nous voulons prendre au sérieux le changement climatique dans le monde émergent, nous allons devoir vraiment nous concentrer sur la réimagination de la Banque mondiale et du FMI ».

Fink poursuit :

« Ils sont le prêteur principal, et il n’y a pas assez de capitaux privés qui entrent dans le monde émergent aujourd’hui en raison des risques associés au risque politique, en investissant dans des investissements de type brownfield – si nous voulons sérieusement élever le capital d’investissement dans le monde émergent … J’exhorte les propriétaires de ces institutions, les propriétaires d’actions, à se concentrer sur la façon dont nous réimaginons ces institutions et repensons leur charte ».

Les plans proposés par la GFANZ pour réimaginer les BMD sont particulièrement alarmants étant donné que des documents militaires américains qui ont fait l’objet de fuites admettent ouvertement que ces banques sont essentiellement des « armes financières » qui ont été utilisées comme « instruments financiers et instruments diplomatiques de la puissance nationale américaine » ainsi que comme instruments de ce que ces mêmes documents appellent le « système actuel de gouvernance mondiale » qui sont utilisés pour forcer les pays en développement à adopter des politiques qu’ils n’adopteraient pas autrement.

En outre, étant donné les déclarations de Fink, il n’est pas surprenant que le rapport de la GFANZ indique que leur effort pour établir des « plates-formes nationales » et modifier le fonctionnement et les chartes des BMD est un élément clé de la mise en œuvre des recommandations pré-planifiées visant à « saisir le moment du nouveau Bretton Woods » et à refaire le système de « gouvernance financière mondiale » afin qu’il « favorise la stabilité économique et la croissance durable ».

Comme indiqué dans d’autres documents de la GFANZ et sur leur site Internet, l’objectif de l’alliance est la transformation du système financier mondial et il est assez évident, d’après les déclarations des membres et les documents de l’alliance, que le but de cette transformation est de faciliter les objectifs d’investissement des membres de l’alliance au-delà de ce qui est actuellement possible en utilisant les diktats liés au changement climatique, par opposition à la dette, comme moyen d’y parvenir.

L’ONU et la « révolution tranquille »

À la lumière des membres de la GFANZ et de leurs ambitions, certains peuvent se demander pourquoi les Nations Unies soutiendraient une telle initiative prédatrice. Après tout, les Nations unies ne travaillent-elles pas principalement avec les gouvernements nationaux, par opposition aux intérêts du secteur privé ?

Bien que ce soit certainement la perception publique dominante de l’ONU, l’organisation suit – depuis des décennies – un modèle de « capitalisme des parties prenantes » qui privilégie le secteur privé et les « philanthropes » milliardaires par rapport aux gouvernements nationaux, ces derniers étant simplement chargés de créer des « environnements favorables » aux politiques créées par et au profit des premiers.

S’adressant au Forum économique mondial en 1998, Kofi Annan, alors secrétaire général des Nations unies, a explicité ce changement :

« Les Nations unies ont été transformées depuis notre dernière rencontre ici à Davos. L’Organisation a subi un remaniement complet que j’ai décrit comme une « révolution tranquille »… Un changement fondamental s’est produit. Autrefois, les Nations unies ne s’occupaient que des gouvernements. Nous savons désormais que la paix et la prospérité ne peuvent être obtenues sans des partenariats impliquant les gouvernements, les organisations internationales, le monde des affaires et la société civile… Les affaires des Nations unies impliquent les entreprises du monde entier ».

L’ONU étant devenue essentiellement un véhicule de promotion du capitalisme des parties prenantes, il n’est que normal qu’elle « convoque » et soutienne les efforts d’un groupe comme la GFANZ pour étendre ce modèle capitaliste des parties prenantes à d’autres institutions impliquées dans la gouvernance mondiale, en particulier la gouvernance financière mondiale. Permettre aux membres de la GFANZ, c’est-à-dire à un grand nombre des plus grandes banques et institutions financières privées du monde, de fusionner avec les BMD, de refaire le « système de gouvernance financière mondiale » et d’obtenir un contrôle accru sur les décisions politiques dans le monde émergent est un rêve de banquier devenu réalité. Pour en arriver là, il leur a suffi de convaincre une partie suffisante de la population mondiale que de tels changements sont nécessaires en raison de l’urgence perçue du changement climatique et de la nécessité de décarboniser rapidement l’économie. Pourtant, s’ils sont mis en pratique, il n’en résultera guère un monde plus « vert », mais un monde dominé par une petite élite financière et technocratique qui est libre de profiter et de piller le « capital naturel » et le « capital humain » comme bon lui semble.

Aujourd’hui, les BMD sont utilisées comme des « instruments de pouvoir » qui utilisent la dette pour forcer les pays en développement à mettre en œuvre des politiques qui profitent aux intérêts étrangers et non à leurs intérêts nationaux. Si la GFANZ parvient à ses fins, les BMD de demain serviront essentiellement à éliminer la souveraineté nationale, à privatiser les « actifs naturels » (par exemple, les écosystèmes, les processus écologiques) du monde en développement et à imposer des politiques de plus en plus technocratiques conçues par des institutions de gouvernance mondiale et des groupes de réflexion à des populations de plus en plus privées de leurs droits.

Bien que la GFANZ se soit drapé dans la noble rhétorique du « sauvetage de la planète », ses plans équivalent en fin de compte à un coup d’État mené par les entreprises qui rendra le système financier mondial encore plus corrompu et prédateur et réduira encore davantage la souveraineté des gouvernements nationaux dans le monde en développement.

source : https://unlimitedhangout.com

La collusion systémique des organisations internationales chargées de la santé mondiale : le cas de Genève.

Posted by Jean-Dominique Michel 

C’est un immense honneur pour moi de partager avec les lectrices et lecteurs de ce blog le texte qui suit, généreusement donné à partager par son auteure. Mme Françoise Bloch, socio-anthropologue retraitée du CNRS, est une des meilleures connaisseures de l’univers qu’elle décrit dans son article et des dynamiques putrides qui le régissent hélas. Je ne cacherai pas à ce sujet la tristesse que je ressens à devoir par honnêteté intellectuelle dire du mal d’institutions comme l’OMS ou à un niveau national et local par exemple l’Office fédéral de la santé publique et les Hôpitaux Universitaires de Genève. Ceci pour la bonne et simple raison qu’on y trouve nombre de professionnels intègres et compétents, et que des programmes absolument remarquables y ont été élaborés et mis en œuvre.

Il n’est reste pas moins que ces organisations sont aujourd’hui au cœur des dérives généralisées de corruption systémique, auxquelles elles participent activement. On citera par exemple pour les HUG la méta-analyse frauduleuse Fiolet et al. de l’été dernier, un article malhonnête commandité et supervisé par une soi-disant « star » de la Faculté de médecine, la Pr Caroline Samer, accessoirement grande amie de Karine Lacombe et de Yazdan Yazdanpanah pour ceux qui ont quelque connaissance dans le trombinoscope de la crapulerie en cours. Laquelle, selon le Pr Martin Kulldorff de la Faculté de médecine de Harvard, aura coûté d’innombrables vies mais fort heureusement pour elles engraissé les pharmas qui font danser tout ce petit monde… Grâce donc à cette truanderie, montée en épingle par la presse aux ordres de Big Pharma (comme en Romandie Le Temps, Heidi News et la Revue médical suisse) un ultime clou de cercueil a été fort opportunément planté dans le cercueil des traitements précoces, condition nécessaire à tout ce qui nous a été infligé depuis contre toute science digne de ce nom.

Je connais pareillement des personnes d’une intégrité et d’une qualité rare à l’OMS, proposant des programmes remarquables. Il n’en reste pas moins : l’institution aujourd’hui est un triste exemple paradigmatique des pires scories qui font que, alors que nous croyions vivre en démocratie, nous nous découvrons en réalité ayant basculé dans un totalitarisme mafieux.

Pas besoin de théories abracadabrantesques pour cela : à ce qu’on sache, la corruption généralisée relève bel et bien d’un complot et est donc l’œuvre de comploteurs. L’étiquette de « complotistes » pour nier la réalité du problème et étiqueter dans le même sac infamant les dénonciateurs de ces turpitudes est une réussite de propagande à la hauteur de son naufrage moral, dont ceux qui l’ont servie sur un plateau auront tôt ou tard à rendre des comptes.

La triste réalité est que l’OMS aujourd’hui est prostituée aux marchands du temple et autres sociopathes délirants. Lesquels ont accessoirement trouvé la meilleure couverture qui soit : celle de tout faire et dire ouvertement.

Pour en donner un seul exemple, Bill Gates explique ainsi sans s’en cacher (pourquoi le ferait-il ?!) que l’ingénierie génique est la voie du futur tant pour les plantes que pour les animaux sans oublier bien sûr l’être humain. Et la gauche avec les écologistes de tous poils d’applaudir bruyamment ce programme d’une nature et d’une humanité OGM en louant le généreux philanthrope et se précipitant sur un pseudo-vaccin expérimental qui n’est jamais que sa dernière et dangereuse lubie…

Françoise Bloch connaît bien la maison : elle a fait partie de ces irréductibles alerteurs de conscience qui ont tenu un piquet jour après jour devant le siège de l’OMS (à Genève donc) pour dénoncer les compromissions de l’institution en matière de santé liée à des accidents nucléaires. Car oui, l’OMS, outre de créer des marchés réservés à des intérêts privés, lave plus blanc. Ce en quoi Genève est en effet pour elle un domicile de choix. La compromission des autorités y semble logiquement aussi sans fin que leur manque de scrupules : la GAVI, un bidule aux privilèges gravissimes et servant avant tout les intérêts économiques de M. Gates vient de se voir remettre « amicalement » la cuvée 2020 de la « Vigne des Nations » par l’état genevois. On hésitera à paraphraser Blanche Gardin en adjoignant les politiques aux journalistes…

Or donc, l’auteur nous invite ici dans un magistral tour d’horizon de ces marécages qui, malgré leur puanteur, sont encore décrit par les élites médiatico-politiques comme un jardin de fleurs aux effluves gracieusement philanthropes.

Son texte étant détaillé, j’en reproduis infra le début (résumé et introduction), avec un lien pour que les lecteurs intéressés puissent le télécharger. Sauf à déjà connaître ces réalités, ils y gagneront en intelligence des choses mais pas en réassurance quant à la probité de ceux qui nous conduisent vers l’abîme.

Rappelons pour conclure cette petite introduction que le directeur général de l’OMS est accusé de crimes de guerre, témoignages embarrassants à l’appui. Le lecteur intéressé pourra se reporter à l’analyse toute fraîche de Liliane Held-Khawam sur son blog ô combien recommandable.

  • Le chef de l’OMS a-t-il été un des acteurs-clés qui se seraient livrés à « des meurtres » et auraient autorisé « la détention arbitraire et la torture d’Éthiopiens »? La plainte qui le discrédite. Pour lire l’article : cliquer ici.

Sur son blog tout autant recommandable (Le Courrier des Stratèges), Eric Verhaege, énonce l’intention totalitaire ultime en matière sanitaire.

  • Les dirigeants européens veulent une gouvernance mondiale de la santé. Pour lire l’article : cliquer ici.

Et pour ceusse qui resteraient durs de la feuille ou de la comprenure, la pente des politiques de santé futures voulue par ces bataillons de malfrats est toute tracée -elle évacuera bien sûr au passage les médecins-traitants rendus inutilement coûteux par l’Intelligence Artificielle. Selon le commentaire des Échos, « la santé est le nouvel eldorado des Gafa. Leurs possibilités technologiques sont gigantesques, leur seule limite sera la confiance que les patients et les professionnels leur feront. » On ne saurait mieux dire hélas.

  • Santé : les Gafa désormais à notre chevet. Pour lire l’article : cliquer ici.

Si vous êtes prêts à descendre dans les fange, avec votre anti-moustique, vos anti-parasitaires et votre aspi-venin, la ballade en vaut malgré tout assurément la peine ! Je remercie ici chaleureusement ma consœur François Bloch pour son travail si éclairant et de la possibilité qu’elle m’a accordée de le publier ici.

La collusion systémique des organisations et institutions internationales chargées de la santé mondiale. Le cas spécifique de Genève.

 octobre 2021, par Françoise Bloch, socio-anthropoloque CNRS-Université Lyon 2 retraitée, membre de l’ex-collectif IWHO[1]

Avertissement

La « gestion politique » de la crise sanitaire du Covid, consécutive à l’arrivée d’un virus respiratoire,  le SRAS Cov 2, suscite de nombreuses controverses pour la plupart censurées. En effet, la seule mesure médicale envisagée dès le début pour endiguer l’épidémie finalement peu létale sauf pour les personnes âgées et/ou atteintes de co-morbidités[2] fut très vite d’imposer la vaccination alors que des remèdes efficaces et connus depuis longtemps existaient pour  soigner ce virus. Mais il fut interdit aux médecins de les prescrire. Et pour contraindre les citoyens à la vaccination fut tout d’abord manipulée la peur que les medias distillaient en boucle puis furent prises des mesures de plus en plus liberticides dont la dernière en date est  le pass sanitaire, fortement contesté puisqu’il discrimine les non-vaccinéEs en les privant de tout accès à la vie sociale et culturelle, leur interdisant jusqu’à l’accès aux lieux publics. Des scientifiques et des médecins intègres qui contestent les mesures prises sont disqualifiés, attaqués personnellement, traités de « complotistes » et menacés de perdre leur emploi comme les citoyenNes qui ne consentent pas à se faire vacciner.

 Tout ceci m’a bien sûr interpelée – comme d’autres – et a suscité chez moi  la suspicion mais aussi la curiosité  et bien sûr l’envie de comprendre comment une telle « coordination » des autorités politiques, sanitaires et médiatiques mondiales[3] avait bien pu se construire. Ayant participé pendant dix ans à une Vigie devant l’OMS pour y dénoncer sa dissimulation des effets sanitaires des catastrophes nucléaires, j’avais déjà effectué de premières investigations sur la manière dont l’OMS était financée[4]. Assez vite, j’ai eu envie de les prolonger et de les élargir aux autres organisations internationales qui se « soucient » de la santé mondiale.  Loin d’être exhaustif, ce texte que je soumets à votre curiosité voire à vos critiques, se veut une modeste contribution au débat qui, je le souhaite, devrait s’engager[5].

[1]       Ce texte doit beaucoup à de nombreux-ses autres dont Véronique R., Marie Elise H., Véronique G., membres comme je le fus de l’ex-collectif IWHO https://independentwho.org/en/ et aux membres de Changer de Cap https://changerdecap.net/.  Sans nos échanges, leurs contributions et celles de nombreux autres scientifiques, médecins, juristes et citoyenNes, je n’aurais jamais éprouvé le besoin de l’écrire. Toute  ma gratitude va aussi à ceux et celles, citoyenNes du  monde,  qui luttent et investissent leurs capacités et leur énergie pour le bien commun de l’humanité entière. Qu’ils et elles en soient tous et toutes ici remerciéEs.

[2]       Jean Dominique  Michel mars 2020, Covid 19, fin de partie ? https://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/03/18/covid-19-fin-de-partie-305096.html

[3]       Laurent Mucchielli, fevrier 2021, Qui construit la doxa du Covid ? https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/210221/qui-construit-la-doxa-du-covid

[4]       Françoise Bloch, 2015, Premières analyses du financement de l’OMS à travers l’analyse de ses bilans financiers sur 10 ans, document interne non publié !

[5]       Ont été mis en gras certains passages particulièrement pertinents et en italiques les citations et extraits de discours.   Les références de liens, ouvrages ou articles seront en notes de bas de page de manière à ne pas alourdir un texte déjà long. Lecteurs ou lectrices pourront s’y référer et y vérifier mes sources comme il se doit.


Résumé :

Plusieurs organisations et institutions internationales chargées de la santé mondiale – l’OMS, la GAVI vaccine alliance, le Global fund, toutes situées à Genève – bien qu’ayant des statuts différents mais toutes un financement public/privé -, affichent comme  priorité l’amélioration de la santé de la population mondiale par les vaccins et « la protection de la mère et de l’enfant » en visant principalement les pays du Sud mais pas que puisque ce sont les politiques de santé publique occidentales qui leur permettent de s’enrichir en décidant de rembourser tel ou tel médicament ou vaccin et pas tel autre ! L’OMS en particulier collabore avec l’OMC et l’OMPI qui se chargent de breveter puis commercialiser ces vaccins et autres médicaments. Or le financement public-privé de ces organisations internationales est très problématique puisque de très riches et « pseudo philanthropes »  et leurs fondations, loin de faire « don » de leurs contributions les ciblent sur des objectifs précis et exercent sur ces organisations comme sur les recherches qu’ils financent,  un pouvoir exorbitant par l’argent. Tout ceci avec la complicité active des autorités politiques et sanitaires suisses et internationales qu’incarnent les grands pays néolibéraux occidentaux – où sont localisés les sièges des plus grandes multinationales dont les pharmas – qui se sont enrichis et continuent à le faire en pillant les ressources  du Tiers Monde et y fomentant des guerres incessantes….dont la plupart des citoyens occidentaux profitent qu’ils en aient conscience ou pas.

L’épidémie de Covid due à un virus, le SRAS Cov 2, dont l’origine n’est pas naturelle – venant d’un pangolin ou tout autre animal du marché de Wuhan – a longuement été conçue et préparée  selon le modèle d’une guerre bioterroriste en même temps qu’étaient prévus les tests PCR pour le détecter, les vaccins pour l’endiguer et la propagande véhiculée par les médias pour les imposer. Les nombreux dépôts de brevets depuis le début des années 2000 le prouvent : juste retour des choses ! Nous démontrons donc qu’il y a eu collusion systémique de toutes les organisations et institutions internationales pour préparer de longue date cette épidémie de Covid. Toutes ces organisations et institutions internationales se sont en effet coordonnées et concertées pour organiser toute la crise dite sanitaire afin d’élargir le marché des vaccins et vaincre les « résistances culturelles» et les « obstacles de genre »  en utilisant tous les moyens, y compris la coercition, pour convaincre de leur efficacité.

Or au vu de tous les scandales et expérimentations vaccinales faites sur l’humain – et en particulier sur les femmes et les enfants – qui ont eu lieu tant dans les pays du Sud que dans ceux du Nord et de nombreux travaux de recherche passés sous silence, peuvent être comprises ces « résistances y compris de genre». Ces travaux démontrent que la vaccination massive des enfants, une erreur médicale du 19ème siècle dans le prolongement des travaux pasteuriens, tous falsifiés, ne résout en rien les maladies qu’elle prétend guérir mais au contraire provoque des effets secondaires dont certains mortifères, un abaissement des défenses immunitaires naturelles et l’augmentation des maladies dégénératives de plus en plus nombreuses. Les « pseudo vaccins contre le Covid » – des thérapies géniques expérimentales mises sur « le marché » avec une autorisation conditionnelle – n’échappent pas à ces constats, compte tenu des effets secondaires et des décès qu’elles provoquent. L’immunité naturelle est bien plus convaincante pour lutter contre des virus que l’efficacité contestée des vaccins.  Mais  par contre, cette crise dite du Covid met en évidence pour ceux et celles qui l’ignoraient,  le degré de corruption dans lequel « ces nouveaux maîtres du monde » entrainent et gangrènent  les institutions – scientifiques, médicales, politiques….et médiatiques- qu’elles financent en prétendant lutter contre les maladies dont….la pauvreté, les inégalités sociales et internationales, la  pollution des sols, de l’air comme la prédation des ressources naturelles sont les causes qu’ils s’emploient à perpétuer .

Toutefois, au-delà de la question de la vaccination, ces « nouveaux maîtres du monde » partagent une idéologie 2.0 que la crise sanitaire leur a permis d’amplifier, un bel effet d’aubaine !  Cette idéologie mêle transhumanisme, »homme augmenté » Intelligence artificielle., génétique, amplification du numérique et de l’informatique, nanotechnologies et  un asséchement des finances publiques vers plus de privatisations,  afin d’exercer un contrôle total sur nos vies pour , disent-ils, notre « plus grand bien » mais surtout pour leur plus grand profit.

Il reste désormais aux citoyenNEs de se mobiliser  pour reprendre le contrôle de leur vie et de leur santé avant que ce qui constitue l’humain disparaisse derrière des écrans et des « béquilles » technologiques ainsi que l’humanité entière sous les effets de la crise climatique, financière, psychologique et sociale.  

*****

La Suisse, principalement connue pour ses montagnes somptueuses et enneigées, sa « neutralité » à géométrie variable et sa stabilité  politique reposant sur le consensus et la démocratie semi-directe et laissant une grande autonomie aux cantons, l’est aussi pour ses banques, « son optimisation fiscale », c’est à dire une fiscalité attrayante  pour les riches et les sièges de multinationales[1] qu’elle a su attirer. Elle n’est d’ailleurs pas la seule à offrir aux riches le bénéfice  d’avantages fiscaux.

Mais elle l’est aussi pour l’accueil qu’elle offre à des organisations internationales dont la plupart sont domiciliées dans la « ville du bout du lac », c’est à dire à Genève. Celle-ci  tire  sa réputation de ville internationale de la présence du siège de l’ONU et des nombreuses organisations qui y sont « accueillies ». Dépositaire des conventions du même nom, Genève ne porte pas que l’habit « humanitaire » dont elle souhaiterait être revêtue, même si le CICR (comité internationale de la Croix Rouge),  la commission des droits de l’homme et le UNHCR (Haut commissariat aux réfugiés, une agence de l’ONU)  sont aussi situées à Genève. Elle sait toutefois s’accommoder de cet habit, certainement trop grand pour elle, et en tirer bien sûr, quelques avantages. On ne mord pas la main qui vous nourrit.

Introduction : de quelques clarifications et éléments de contexte

Trois institutions internationales sises à Genève se trouvent en effet régir la politique de santé mondiale en promouvant la vaccination de la population mondiale au centre de larges controverses[2] actuelles sur la gestion politique et sanitaire du Covid 19 : l’OMS (organisation mondiale de la santé) , la GAVI vaccine alliance et le Global Fund (Fonds Mondial pour la lutte contre la tuberculose, le VIH et le paludisme et tout récemment le Covid)  – toutes situées dans un périmètre proche sur des terrains dévolus aux organisations internationales par le Canton de Genève.

Ces trois institutions, auxquelles il faut ajouter l’OMC (organisation mondiale du commerce) et l’OMPI (organisation mondiale de la propriété intellectuelle) – situées à une encablure des trois autres, n’ont toutefois pas la même « transparence », ont des statuts et « gouvernances » différents.  Toutefois,  elles  interagissent entre elles de manière systémique au point d’ailleurs que leurs cadres dirigeants « naviguent » de l’une à l’autre  comme, entre autres, le Directeur actuel de l’OMS – Tedros Adhanom Ghebreyesus – élu en 2017 à la tête de cette organisation   : il fut en effet membre du CA du Global Fund de 2009 à 2011, et président du conseil de la GAVI vaccine Alliance en 2008-2009 avant d’être élu à la direction de l’OMS.

Outre le fait de prétendre lutter contre les maladies, pour la santé de l’humanité entière grâce à la vaccination , elles ont un point commun, d’avoir un financement public-privé et donc de dépendre depuis une bonne vingtaine d’années  des plus grands pays néolibéraux et de « généreux philanthropes »  privés  dont le très emblématique Bill Gates (et sa fondation FBMG) qui créa, finança et continue à financer la GAVI vaccine Alliance et le Global Fund et est devenu le premier « contributeur volontaire» au budget de l’OMS. Tous ces « généreux philanthropes »privés dont la fortune dépasse celle des états ont un objectif précis depuis une bonne trentaine d’années : imposer des mesures d’austérité à tous les services publics par des politiques dites de « public management », en souhaitant de facto les détruire dans les pays où ils existaient et existent encore. Tout ceci pour les vendre à des multinationales et au secteur privé comme furent déjà vendus nombre de biens publics[3].

De généreux philanthropes ? Réglons tout de suite la question.

Comme l’ont déjà très bien montré  Lionel Astruc[4] et Vandana Shiva[5], Bill et Melinda Gates et ses amis, « de riches philanthropes» ne sont pas motivés par leur seule générosité mais «leur avidité prend l’habit de la générosité» car «en donnant, ils prennent» et continuent de s’enrichir en investissant dans de multiples domaines dont les vaccins, les biotechnologies, les semences, la génétique et bien sûr le numérique[6]Ils en ont fait leur propriété intellectuelle comme tous «ces nouveaux maîtres du monde» qui modèlent le paysage de notre monde hyper-technicisé,  informatisé, numérisé…..et médicalisé c’est à dire tout sauf humain.

Pour la seule année 2020, la fortune des Gates s’est encore «étoffée» de quelques 22 milliards de US$ atteignant provisoirement 124 milliards dont une bonne partie, sinon la totalité, se trouve dans un réseau mondial de paradis fiscaux comme celles des 188 sur 201 plus grandes multinationales. Cette évasion fiscale représente 7,600 milliards de US$ [7], sommes qui échappent aux Etats dont ils pourraient bénéficier pour financer une politique de santé publique….et de prévention.

Si de tout temps, comme l’écrit Didier Minot, « les riches ont toujours légitimé leur situation en faisant preuve de générosité , l’invention de la philanthropie au 18ème siècle s’accompagne d’une pensée tournée vers l’essor de l’économie privée, le progrès par la science et la domination politique de la bourgeoisie. Et aux 19ème et 20ème siècles, chaque fois que les grandes fortunes se sont multipliées sans frein, la philanthropie s’est développée dans un double mouvement de justification des inégalités et de traitement privé de la question sociale »[8], l’essor du financement de la politique de santé mondiale par des « pseudo-philanthropes » et leurs fondations montre toutes ses limites  prédatrices au vu des intérêts privés qu’ils poursuivent à travers des partenariats public/privé.

Car il  aura fallu la crise du Covid pour que soit mis en évidence le niveau massif de conflits d’intérêts  voire de corruption qui gangrènent les différents champs du social – scientifique, médical, médiatique et politique – et les institutions internationales, et que la puissance financière de ces riches provoque et alimente.

Disons les choses clairement : ces « pseudo philanthropes », en orientant et influençant les objectifs de ces institutions qu’ils financent,  y exercent tout simplement leur pouvoir par l’argent et y propagent leur idéologie : seul le privé peut résoudre les problèmes de santé mondiale. En même temps qu’ils propagent la corruption de toutes les institutions par ce que l’on nomme pudiquement « des conflits d’intérêts ».

Tout ceci bien sûr n’est en aucun cas du don !

Qu’est ce que le don ?Une précision s’impose en effet à partir des nombreux travaux de recherche menés autour de la Revue du MAUSS (mouvement anti-utilitariste en sciences sociales) dont ceux que, modestement,  j’ai et nous avons menés pendant une bonne quinzaine d’années sur le don[9].En effet, le don qui prévalait comme « fait social total [10]» dans les sociétés primitives ou archaïques…. sociétés et civilisations qui ont toutes disparu car exterminées par les colonialistes occidentaux, est, dans nos sociétés en cours de disparition car il est envahi par l’argent, le calcul et l’intérêt. Le don est l’autre de l’économique et du « marché » voire des services publics : il rend inséparables objets et sujets, c’est à dire que la matérialité de ce qui est donné est inséparable de la relation qu’on entretient avec le donataire et dépend de la qualité de cette relation. Le don et sa dynamique concernent les relations intersubjectives et sont de plus en plus limitées aux relations familiales, intergénérationnelles et amicales qui furent justement mises à mal pendant cette crise du Covid !Toutes choses qu’ignorent le « marché » et ceux qui le servent et s’en enrichissent. Au contraire, ils se complaisent à séparer sujets et objets, à tel point que les « sujets » peuvent devenir des « objets » de plus en plus surnuméraires voire obsolescents comme l’écrivait déjà en 1956 Günther Anders[11]. Le don n’a d’efficience que si le donateur prend en considération l’autre, le donataire, le considérant comme un sujet ayant sa propre subjectivité en tant qu’il est un humain à la fois semblable mais aussi différent.  Le don est donc ouverture à l’altérité.De surcroît, le don sollicite la mémoire, que le « marché » ignore mais il est toujours pris entre la gratuité et l’emprise : on peut exercer un grand pouvoir sur l’autre en donnant, risque à éviter si on ne veut pas que le donataire s’esquive et refuse la relation en même temps que l’objet ou le service qu’on lui propose. Si de surcroît, on le lui impose, soi-disant pour son bien, ce geste peut provoquer une grande violence comme tout rapport de domination et de pouvoir. Le don réside donc dans l’esprit de celui qui reçoit et non dans celui qui donne. Il n’est en aucun une économie comptable qui a envahi tout le social, services publics compris.De plus en plus réduit à sa portion congrue, le paradigme du don ne saurait être appliqué à ces « pseudo philanthropes » qui servent leurs intérêts et exercent, par l’argent, leur pouvoir sur les autres quoi qu’ils en prétendent. Ce serait un comble et un trop grand honneur de les affubler du qualificatif « d’altruistes ».Aussi, nous intéresserons-nous aux « autres », ceux et celles qui sont ditEs « bénéficiaires » des « libéralités » de ces pseudo philanthropes qui prétendent oeuvrer pour leur santé et leur bien-être….en leur imposant ce qu’ils disent être pour leur bien…

Au contraire, nous suivrons le circuit de l’argent  et montrerons en quoi l’argent sert à exercer son pouvoir sur les autres.

Si nous centrons notre attention sur Bill Gates et sa fondation qui est loin d’être le seul à pratiquer «l’optimisation fiscale» et à s’enrichir, nous n’avons pas l’intention d’en faire une figure emblématique et encore moins un bouc-émissaire : il n’est que le produit de sa classe sociale et de son idéologie 2.0[12] mais il aime être dans la lumière, contrairement à ceux qui restent dans l’ombre. De surcroît, il a le grand mérite de dire ouvertement ce qu’il fait contrairement à ses très riches complices et obligés qui se taisent mais partagent son idéologie qui les pousse à croire que seules les technologies sauveront le monde y compris de la crise écologique et climatique.

Bill Gates se trouve en effet à l’articulation entre le numérique, l’identification électronique, le brevetage du vivant[13], la génétique et  les politiques de santé mondiale….et au centre du financement des trois organisations que nous allons étudier dont deux furent créées par lui. Dans ce monde des organisations internationales où les paroles sont  rares et feutrées – diplomatie oblige –  Bill Gates tranche par les propos qu’il y tient y compris  publiquement. Nous en citerons donc quelques uns particulièrement éclairants s’agissant de l’objectif qu’il poursuit avec sa fondation et les brevets qu’il détient comme d’autres de ses amis d’ailleurs, à savoir «les nouveaux maîtres du monde hors sol».

Éléments de contexte : une « pandémie » préparée de longue date

Contrairement à l’hypothèse propagée au début de cette crise, attribuant l’origine du SRAS Cov 2  à la contamination d’humains par un ou plusieurs animaux vendus sur le marché de Wuhan – version qui aurait été plus «  politiquement correcte » et prise comme hypothèse un peu rapide par M. Monique Robin et Serge Morand[14] –  cette crise sanitaire a  été  minutieusement préparée et de longue date.

Ainsi, la concomitance entre la création de partenariats public/privé depuis une bonne vingtaine d’années qui mettent la priorité en matière de santé mondiale sur la vaccination et la « protection de la mère et l’enfant », l’annonce d’une soudaine épidémie dite «létale» dont la vaccination fut la seule solution préconisée pour l’endiguer et les dépôts de brevets recueillis par M-CAM[15] pendant ce laps de temps, aurait dû attirer notre attention. Cette concomitance met en évidence et résulte d’une concertation et collusion au plus haut niveau des instances sanitaires», économiques et politiques depuis au moins le début des années 2000 comme le démontre, preuves à l’appui, le Dr David Martin à partir des dépôts de brevets [16] :

            « Imaginez comme je suis désappointé d’être assis ici 20 ans plus tard après avoir signalé 20 ans plus tôt qu’un problème se profilait à l’horizon en ce qui concerne le coronavirus. Mais après l’épidémie présumée de 2002-2003 ….il est important que nous comprenions que le coronavirus a un agent pathogène circulant à l’intérieur du modèle viral, celui que nous avons. Il n’est en fait pas nouveau pour l’humanité et il n’est pas nouveau depuis les deux dernières décennies (…). Mais la prétendue épidémie qui a eu lieu en Chine en 2002 jusqu’en 2003[17] a donné lieu à un dossier très problématique en avril 2003 par le Centre pour la prévention des maladies des US [18]…..  En plus de déposer toute la séquence génétique de ce qui est devenu le SRAS – ce qui est une violation de l’article 101 du Code US 35, selon lequel vous ne pouvez pas breveter une substance d’origine naturelle- , ce brevet a  aussi été associé à une série de brevets dérivés. Ce sont des demandes de brevets séparés car elles portaient sur de multiples objets brevetables (…)qui couvraient non seulement la séquence génétique du coronavirus SRAS mais également les moyens de le détecter par RTPCR[19].

                  «si vous possédez à la fois le brevet sur le gène lui-même et le brevet sur sa détection, vous avez    l’avantage de pouvoir contrôler à 100%  non seulement la provenance du virus lui- même mais aussi sa détection. Cela signifie que vous avez un contrôle scientifique total et un contrôle total sur la communication.»

En effet, poursuit-il : «  Ce qui est problématique et qui est en fait le problème le plus flagrant c’est qu’Antony Fauci et le NIAID ont trouvé que la maniabilité du coronavirus était un candidat potentiel contre le VIH. Donc le SRAS n’est pas une progression naturelle d’une modification génétique du coronavirus. En fait, en 1999, Antony Fauci a financé des recherches à l’université de Caroline du Nord pour créer, et vous ne pouvez pas vous empêcher de déplorer ce que je m’apprête à lire car cela vient directement d’une demande de brevet déposé le 19 avril 2002 – vous avez bien entendu la date –  2002 – où le NIAID a construit un coronavirus infectieux à réplication défectueuse. (silence)Ils ont été spécifiquement ciblés pour l’épithélium pulmonaireEn d’autres termes, nous avons créé le SRAS et nous l’avons breveté le 19 avril 2002 avant qu’il n’y ait d’épidémie présumée en Asie (….) Et notre préoccupation était que le coronavirus était considéré comme un agent manipulable pour une utilisation potentielle comme vecteur de vaccins mais qu’il était aussi considéré très clairement considéré comme un candidat pour une arme biologique »

«  Peter Daszak[20] a été celui qui a corroboré de « manière indépendante » la théorie chinoise de non fuite du laboratoire de Wuhan car il n’y a pas eu fuite d’un laboratoire, il s’agissait d’une bio-militarisation intentionnelle de protéïnes de pointe à injecter aux gens en les rendant dépendants d’un vaccin coronavirus.». A la question : il n’y a rien de nouveau dans tout cela ? Il répond «  non, Rien. Zéro. 73 brevets sur tout ce qui est cliniquement nouveau, 73 tous délivrés avant 2019 »

«Ma citation préférée de cette pandémie est une déclaration faite en 2015 par Peter Daszak, rapportée dans la presse des académies nationales le 12 février 2016,  je cite « Nous devons faire mieux comprendre au public la nécessité des contre-mesures médicales comme un vaccin contre TOUS les coronavirusLe moteur clef est le système médiatique et l’économie suivra le battage    médiatique. Nous devons utiliser ce battage à notre avantage pour aborder les vrais problèmes. Les investisseurs réagiront s’ils voient des bénéfices à la fin du processus».

Ce que confirme Monika Karbowska[21] dans un très long texte : cette « pandémie » a été construite sur le même modèle qu’une guerre bio- terroriste après les attentats des Twin Towers de NYC  par le Le Global Health Security Initiative (Initiative Globale pour une Sécurité Sanitaire) crée en novembre 2001 afin de justifier une intervention militaire en Irak :

                  « Le Global Health Security Initiative est un think tank dirigé par les Etats Unis basé au Canada où il a été chargé d’organiser les «epidemic responses» – soit une gestion de l’épidémie qui serait consécutive à une possible attaque terroriste à l’anthrax. Il inclut les Etats d’Europe comme l’Allemagne, la France et l’Italie, puis le Japon, le Mexique ainsi que l’OMS déjà dans les mains du financeur Bill Gates. Dès 2002 cependant le programme de cette entité, en dehors de toute légalité démocratique, ne prévoit pas une politique coordonnée des ministres de la défense pour riposter à une guerre, mais des réunions régulières des ministres de la santé pour gérer une «pandémie mondiale» d’origine naturelle, le terme de pandémie étant traduit de l’anglais où il signifie « épidémie ».

Le «storytelling» et les «éléments de langage» – y compris « nous sommes en guerre »-, utilisés durant la crise du Covid n’en seraient, selon elle, que le prolongement. Ce modèle «d’épidémie grippale comme guerre bioterroriste»  comportait tous les détails que nous avons connus pendant la crise du Covid : «prohibition de toute vie sociale, fermeture des écoles et des universités, suppressions des événements culturels, des activités associatives et politiques, des loisirs et des sports ». Y furent juste ajoutées la suppression de tous les contacts intra-familiaux  et la maltraitance des enfants mais plus largement de toute la population : interdiction de voir ses proches et de leur porter secours, voire même de les accompagner en fin de vie, aux petits-enfants de voir leurs grands parents, etc.  pour  faire croire en un danger imminent menaçant la vie de chacunE et instrumentalisant la peur de la mort par des images que les médias ont propagées en boucle. L’effet d’hypnose que provoquent les écrans a fait le reste en mobilisant les émotions et en réduisant la capacité de penser et d’agir par soi-même….pour beaucoup mais pas pour tous et toutes qui ont saisi très vite les incohérences disruptives.[22]

Inutile toutefois de  faire appel à une théorie du complot mais de comprendre qu’il y a eu concertation, coordination et collusion au plus haut niveau depuis le début des années 2000 concernant la venue d’une pseudo « pandémie ». Celle-ci  justifiait bien sûr des mesures radicales dont la mise sur le marché de vaccins expérimentaux soi-disant produits dans l’urgence pour l’endiguer. Ils étaient de facto déjà étudiés depuis des années : « Tous les brevets concernant le SRAS Cov 2 et les «vaccins» se sont échelonnés sur 20 ans (…) Le premier vaccin contre le coronavirus était recherché par Pfizer. L’application contre le coronavirus était précisément cette protéine de pointe. Donc la même chose que prétendument nous nous sommes précipités à inventer. La première demande a été déposée le 28 janvier 2000, il y a 21 ans !» nous précise David Martin.[23] Et les tests PCR pour détecter les personnes atteintes du virus, y compris asymptomatiques, étaient vendus à Wuhan plusieurs mois avant l’arrivée du virus [24].

La collaboration de l’OMPI et de l’OMC, aussi situées à Genève,  est instituée afin que les brevets  garantissent aux investisseurs privés ou institutionnels (comme les fonds de pension et autres Black Rock[25] et Vanguard[26]) la fiabilité de leurs placements.

Tout ce que nous vivons actuellement avec le Covid 19 et la priorité donnée aux vaccins plutôt qu’aux médicaments qui traitent étaient prévus depuis 20 ans et longuement mûri comme le confirme aussi  Monika Karbowska [27]!

Si toutes les organisations internationales que nous allons étudier affichent comme objectif commun « de lutter pour la santé mondiale et pour le bien être de l’humanité » (sic) grâce aux vaccins, le fait qu’elles soient financées par de riches contributeurs privés pose de très gros problèmes qui apparaissent massivement actuellement. Car, en y réfléchissant bien et en nous positionnant selon leur point de vue : quel intérêt auraient les grandes entreprises pharmaceutiques et autres multinationales de la santé à nous maintenir en bonne santé ? Bien au contraire, elles s’enrichissent sur nos maladies quand elles ne les provoquent pas. Aussi, allons-nous suivre le circuit de l’argent pour mieux comprendre qui finance ces organisations internationales en poursuivant nos investigations de 2015, ce que tout journaliste d’investigation aurait pu faire…..

[1]       Bien entendu, seuls les sièges de ces multinationales sont courtisés par les capitales européennes ou occidentales….leurs usines sont localisées ailleurs, dans les pays où la main d’oeuvre est corvéable à merci et les droits sociaux inexistants.

[2]       Ces controverses, courantes dans le milieu scientifique, mais aussi dans les débats politiques  ont été étouffées durant toute la durée de la crise du Covid, et leurs auteurs disqualifiés et traités de « complotistes » ou de propagateurs de fake news.

[3]       Laurent Mauduit, 2020, Prédations. Histoire des privatisations des biens publics, La Découverte

[4]       Lional Astruc, 2019, La fausse générosité de la fondation Bill et Melinda Gates, Actes Sud

postface de Vandana Shiva

[5]       Vandana Shiva avec Kartikey Shiva, 2019, 1 % Reprendre le pouvoir face à la toute puissance des riches, , Ed. L’échiquier. Titre original : 2018, Oweness v/s the 1 %. Shattering Illusions, Seeding Freedom, Women Unlimited

[6]       Bill Gates fut le créateur de Microsoft dans les années 80 en s’appropriant  les logiciels libres, devenus sa propriété intellectuelle et en bénéficiant d’allégements fiscaux aux USA mais, durant la « crise du Covid », il a aussi acquis des actions chez Apple et Amazon.

[7]       Une économie au profit des 1 %, Oxfam International, 18 janvier 2016, cité par Vandana Shiva, op. p.149 et suiv.

[8]       Didier Minot, 2019, A quoi sert la philanthropie ? Richesse privée, action publique ou mobilisation citoyenne, Ed. Charles Léopold Mayer

[9]       Parmi les nombreux ouvrages sur le don : Donner, recevoir et rendre. L’autre paradigme,  La Revue du MAUSS,1991, n°11, La Découverte, Ce que donner veut dire. Don et intérêt, 1993, La Découverte

  1. Bloch, M. Buisson, 1994, La circulation du don entre générations ou comment reçoit-on ? Communications, 59

[10]     Marcel Mauss, 1ère parution 1925, L’essai sur le don,  l’ouvrage le plus commenté de la littérature anthropologique  fut publié pendant la 1ère mondialisation pour contrer les visions économicistes dont Levi-Strauss le lisant 50 ans plus tard en souligna l’importance.

[11]     Günther Anders, 1959, L’obsolescence de l’homme : sur l’âme à l’époque de la deuxième révolution industrielle, 2 tomes. Payot. Nous en sommes désormais à la 3ème révolution industrielle et l’avenir de l’homme risque bien d’être pire si nous n’y prenons garde.

[12]     L’idéologie et l’homme 2.0 (ou homme augmenté) font appel à toute une série de nouvelles technologies dont l’IA, la génétique, le numérique et participent du courant transhumaniste dont le lecteur intéressé pourra trouver des références sur le web.

[13]     Brevetage du vivant contraire aux accords d’Oviedo et au code de Nuremberg.

[14]     Marie-Monique Robin, avec la collaboration de Serge Morand, 2021, La fabrique des pandémies, La Découverte.

Ce qui ne veut nullement dire que leur livre n’est pas important mais d’avoir envisagé , comme seule hypothèse, l’ origine animale des pandémies a limité leur champ d’investigation. Les humains sont bien plus pervers encore….

[15]     M-CAM, est une société internationale de souscription et d’analyse d’actifs incorporels couvrant des travaux dans le financement de l’innovation, le commerce et le financement des actifs incorporels. Elle a été fondée par le Dr David Martin qui en est le président depuis 1998. Elle a comme objectif d’analyser les brevets et leur financement  https://www.m-cam.com/about-us/

[16]     Entretien effectué par Reiner Fuellmich et son équipe allemande qui font un travail remarquable. Qu’ils en soient eux aussi remerciés : Pandemic Fraud https://infovf.com/video/reiner-fuellmish-pandemic-fraud-version-integrale-1h20–9908.html?

[17]     Il s’agit ici de l’épidémie  de syndrome respiratoire aigu sévère, une maladie émergente causée par le coronavirus SARS-CoV, ayant commencé en novembre 2002 à Foshan en Chine. Plus de 8 000 personnes sont infectées et 774 personnes en sont décédées dans le monde. https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pid%C3%A9mie_de_SRAS_de_2002-2004

[18]     Le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) a un financement public-privé https://www.hhs.gov/sites/default/files/fy-2019-hhs-agency-financial-report.pdf. Il est dirigé depuis 1984 par Antony Fauci qui  est aussi directeur du NIAID , l’équivalent du ministère de la santé français.

[19]     Les tests RTPCR de Drosten furent utilisés pendant la crise sanitaire, amplifiant de manière démesurée le sentiment de peur véhiculée par les médias,  les gouvernements et les instances sanitaires et ont fait de personnes sans symptôme des malades potentiels à isoler.

[20]                 Peter Daszak est un zoologue britannique et un expert en écologie des maladies, et notamment en zoonoses…mais aussi à la tête d’une ONG EcoHealthAlliance qui, avec des financements fédéraux US a collaboré à l’Institut de virologie de Wuhan.

[21]     Monika Karbowska, membre du comité de soutien à Julian Assange,  « Comment en 20 ans « la pandémie grippale » a été préparée comme une guerre bioterroriste », wikijustice-contre-la-dictature-sanitaire.com/index.php/2021/05/31/comment-en-20-ans-la-pandemie-grippale-covid-a-ete-preparee-comme-une-guerre-bioterroriste/

[22]     Effet d’hypnose très bien décrit par Peter Entell, 2003, The Tube, documentaire de la RTS et par Dany Robert Dufour, 2003, L’art de réduire les têtes. Sur la nouvelle     servitude de l’homme libéré à l’ère du capitalisme total, Denoël.

[23]     o.c.

[24]              PCR Sales Soared in Wuhan Before 1st Official COVID Cases Publicized https://principia-scientific.com/pcr-sales-soared-in-wuhan-before-1st-official-covid-cases-publicized/

[25]     BlackRock est une société multinationale américaine spécialisée dans la gestion d’actifs, dont le siège social est situé à New York. Fondée en 1988, elle est devenue le plus important gestionnaire d’actifs au monde, avec près de 7 800 milliards de dollars d’encours en octobre 2020. Wikipédia

[26]     The Vanguard Group est une société américaine de fonds d’investissement. Le groupe est basé à Malvern en Pennsylvanie et offre différents types de placements et autres produits financiers pour des individus, des sociétés ou des investisseurs institutionnels. Wikipédia

[27]     op. c.

Effondrement systémique et simulation de pandémie + dates clés du coup d’État financier

Par Fabio Vighi

Un an et demi après l’arrivée du virus, certains ont pu commencer à se demander pourquoi les élites dirigeantes, habituellement sans scrupules, ont décidé de geler la machine à profit mondiale face à un pathogène qui cible presque exclusivement les improductifs (plus de 80 ans). Pourquoi tant de zèle humanitaire ? Cui bono [à qui profite le crime] ? Seuls ceux qui ne sont pas familiers avec les merveilleuses aventures de GloboCap peuvent se bercer d’illusions en pensant que le système a choisi de s’arrêter par compassion. Soyons clairs dès le départ : les grands prédateurs du pétrole, des armes et des vaccins se moquent éperdument de l’humanité.

Suivez l’argent

À l’époque pré-Covid, l’économie mondiale était au bord d’un nouvel effondrement colossal. Voici une brève chronique de la façon dont la pression s’est accumulée :

Juin 2019 : dans son rapport économique annuel, la Banque des règlements internationaux (BRI), basée en Suisse, la « banque centrale de toutes les banques centrales« , tire la sonnette d‘alarme internationale. Le document met en évidence une « surchauffe […] sur le marché des prêts à effet de levier », où « les normes de crédit se sont détériorées » et où « les obligations de prêts collatéralisés (CLO) ont bondi – rappelant la forte hausse des obligations de dettes collatéralisées [CDO] qui a amplifié la crise des subprimes [en 2008] ». « En d’autres termes, le ventre de l’industrie financière est à nouveau plein de déchets.

9 août 2019 : la BRI publie un document de travail appelant à des « mesures de politique monétaire non conventionnelles » pour « isoler l’économie réelle d’une nouvelle détérioration des conditions financières ». Le document indique qu’en offrant un  » crédit direct à l’économie  » pendant une crise, les prêts de la banque centrale  » peuvent remplacer les banques commerciales dans l’octroi de prêts aux entreprises. ”

15 août 2019 : Blackrock Inc, le fonds d’investissement le plus puissant du monde (gérant environ 7 000 milliards de dollars de fonds d’actions et d’obligations), publie un livre blanc intitulé Dealing with the next downturn. Essentiellement, le document demande à la Réserve fédérale américaine d’injecter des liquidités directement dans le système financier afin d’éviter  » un ralentissement spectaculaire « . Là encore, le message est sans équivoque : « Une réponse sans précédent est nécessaire lorsque la politique monétaire est épuisée et que la politique fiscale seule ne suffit pas. Cette réponse impliquera probablement d’agir directement » :  » trouver des moyens de mettre l’argent de la banque centrale directement dans les mains des dépensiers des secteurs public et privé  » tout en évitant  » l’hyperinflation « . Parmi les exemples, citons la République de Weimar dans les années 1920 ainsi que l’Argentine et le Zimbabwe plus récemment.

22-24 août 2019 : les banquiers centraux du G7 se réunissent à Jackson Hole, dans le Wyoming, pour discuter du document de BlackRock ainsi que des mesures urgentes à prendre pour prévenir l’effondrement imminent. Selon les mots prémonitoires de James Bullard, président de la Réserve fédérale de St Louis : « Nous devons juste arrêter de penser que l’année prochaine les choses seront normales. ”

15-16 septembre 2019 : le ralentissement est officiellement inauguré par un pic soudain des taux repo (de 2 % à 10,5 %). « Repo » est l’abréviation de « repurchase agreement« , un contrat par lequel des fonds d’investissement prêtent de l’argent contre des actifs collatéraux (normalement des titres du Trésor). Au moment de l’échange, les opérateurs financiers (banques) s’engagent à racheter les actifs à un prix plus élevé, généralement au jour le jour. En bref, les pensions sont des prêts garantis à court terme. Ils constituent la principale source de financement des opérateurs sur la plupart des marchés, notamment la galaxie des produits dérivés. Un manque de liquidité sur le marché des titres de pensions peut avoir un effet domino dévastateur sur tous les grands secteurs financiers.

17 septembre 2019 : La Fed commence le programme monétaire d’urgence, pompant des centaines de milliards de dollars par semaine dans Wall Street, exécutant effectivement le plan « going direct » de BlackRock. (Sans surprise, en mars 2020, la Fed engagera BlackRock pour gérer le plan de sauvetage en réponse à la « crise COVID-19« ).

19 septembre 2019 : Donald Trump signe le décret 13887, établissant un groupe de travail national sur les vaccins contre la grippe dont l’objectif est d’élaborer un  » plan national quinquennal (Plan) visant à promouvoir l’utilisation de technologies de fabrication de vaccins plus agiles et évolutives et à accélérer le développement de vaccins qui protègent contre plusieurs ou tous les virus de la grippe. « Il s’agit de contrer « une pandémie de grippe » qui, « contrairement à la grippe saisonnière […], peut se propager rapidement dans le monde entier, infecter un grand nombre de personnes et provoquer des taux élevés de maladie et de décès dans les populations qui ne sont pas immunisées ». Comme quelqu’un l’a deviné, la pandémie était imminente, tandis qu’en Europe aussi des préparatifs étaient en cours (voir ici et ici).

18 octobre 2019 : à New York, une pandémie zoonotique mondiale est simulée lors de l’événement 201, un exercice stratégique coordonné par le Johns Hopkins Biosecurity Center et la Fondation Bill et Melinda Gates.

21-24 janvier 2020 : La réunion annuelle du Forum économique mondial a lieu à Davos, en Suisse, où l’on discute à la fois de l’économie et des vaccinations.

23 janvier 2020 : La Chine place Wuhan et d’autres villes de la province du Hubei en état de confinement.

11 mars 2020 : Le directeur général de l’OMS qualifie la Covid-19 de pandémie. Le reste appartient à l’histoire.

Relier les points est un exercice assez simple. Si nous le faisons, nous pourrions voir émerger un schéma narratif bien défini, dont le résumé succinct est le suivant : les lockdowns et la suspension globale des transactions économiques étaient destinés à 1) permettre à la Fed d’inonder les marchés financiers en difficulté avec de l’argent fraîchement imprimé tout en différant l’hyperinflation ; et 2) introduire des programmes de vaccination de masse et des passeports sanitaires comme piliers d’un régime néo-féodal d’accumulation capitaliste. Comme nous le verrons, ces deux objectifs se fondent en un seul.

En 2019, l’économie mondiale était en proie à la même maladie qui avait provoqué le resserrement du crédit de 2008. Elle étouffait sous une montagne insoutenable de dettes. De nombreuses entreprises publiques ne parvenaient pas à générer suffisamment de bénéfices pour couvrir les paiements d’intérêts sur leurs propres dettes et ne se maintenaient à flot qu’en contractant de nouveaux prêts. Les « entreprises zombies » (dont la rentabilité est faible d’une année sur l’autre, le chiffre d’affaires en baisse, les marges réduites, la trésorerie limitée et le bilan fortement endetté) se multiplient. L’effondrement du marché repo de septembre 2019 doit être replacé dans ce contexte économique fragile.

Lorsque l’air est saturé de matières inflammables, la moindre étincelle peut provoquer une explosion. Et dans le monde magique de la finance, tout se tient : un battement d’ailes de papillon dans un certain secteur peut faire s’écrouler tout le château de cartes. Sur des marchés financiers alimentés par des prêts bon marché, toute hausse des taux d’intérêt est potentiellement cataclysmique pour les banques, les fonds spéculatifs, les fonds de pension et l’ensemble du marché des obligations d’État, car le coût des emprunts augmente et les liquidités se tarissent. C’est ce qui s’est passé avec la « repocalypse » de septembre 2019 : les taux d’intérêt sont montés en flèche jusqu’à 10,5 % en quelques heures, une panique s’est déclenchée, affectant les marchés à terme, les options, les devises et d’autres marchés où les traders parient en empruntant des pensions. La seule façon de désamorcer la contagion était de jeter autant de liquidités que nécessaire dans le système – comme des canadairs lâchant des milliers de litres d’eau sur un feu de forêt. Entre septembre 2019 et mars 2020, la Fed a injecté plus de 9 000 milliards de dollars dans le système bancaire, soit l’équivalent de plus de 40 % du PIB américain.

Il convient donc d’inverser le discours dominant : la bourse ne s’est pas effondrée (en mars 2020) parce qu’il a fallu imposer des lockdowns, mais parce que les marchés financiers s’effondraient. Les lockdowns ont entraîné la suspension des transactions commerciales, ce qui a réduit la demande de crédit et mis fin à la contagion. En d’autres termes, la restructuration de l’architecture financière par une politique monétaire extraordinaire était subordonnée à l’arrêt du moteur de l’économie. Si l’énorme masse de liquidités injectées dans le secteur financier avait atteint les transactions sur le terrain, un tsunami monétaire aux conséquences catastrophiques aurait été déclenché.

Comme l’a affirmé l’économiste Ellen Brown, il s’agissait d’un « autre sauvetage », mais cette fois « sous couvert d’un virus ». De même, John Titus et Catherine Austin Fitts ont noté que la « baguette magique » Covid-19 a permis à la Fed d’exécuter le plan « going direct » de BlackRock, littéralement : elle a effectué un achat sans précédent d’obligations d’État, tout en émettant, à une échelle infiniment plus petite, des « prêts COVID » garantis par l’État aux entreprises. En bref, seul un coma économique induit donnerait à la Fed la marge de manœuvre nécessaire pour désamorcer la bombe à retardement qui se déclenche dans le secteur financier. Sous l’effet de l’hystérie collective, la banque centrale américaine a bouché les trous du marché des prêts interbancaires, évitant ainsi l’hyperinflation et le Conseil de surveillance de la stabilité financière (l’agence fédérale de surveillance des risques financiers créée après l’effondrement de 2008), comme nous l’avons vu iciCependant, le plan « going direct » doit aussi être considéré comme une mesure désespérée, car il ne peut que prolonger l’agonie d’une économie mondiale de plus en plus otage de la planche à billets et de l’inflation artificielle des actifs financiers.

Continuer la lecture de cet article sur le site du Salon philosophique [en anglais]

Le renforcement des pouvoirs de l’OMS — Le nouveau Traité international sur les pandémies, la fin de la souveraineté des Nations et le Nouvel ordre mondial

Sott.net ven., 08 oct. 2021

Note des éditeurs : Toutes les mesures appliquées dans le monde depuis 2020, y compris la vaccination obligatoire, sont légales en vertu du Règlement sanitaire international de 2005, signé par 196 pays.

Vous trouverez ci-dessous un article du Dr Urmie Ray BA, MA, Mmath, Ph.d. Cantab, publié sur le site Web de Principia Scientific International, une association d’intérêt communautaire à but non lucratif légalement enregistrée au Royaume-Uni en tant que société constituée à des fins caritatives. Principia Scientific International est une communauté autonome de scientifiques impartiaux du monde entier qui délibèrent, débattent et publient des réflexions de pointe sur un éventail de questions sans idée préconçue.

En attente d’un traité international habilitant l’OMS

Du 29 novembre au 1er décembre 2021, les États membres se réuniront en session spéciale avec l’OMS pour discuter et éventuellement signer un nouveau traité sur la préparation et l’intervention en cas de pandémie. Cette décision, prise en mars 2021, est soutenue par 26 nations, dont l’Australie, le Canada, l’Islande, la Norvège, la République de Corée, l’Afrique du Sud, l’Ukraine, le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Uruguay et les États membres de l’Union européenne[1]. L’absence de la Russie, de la Chine et de l’Inde parmi ces 26 pays mérite d’être soulignée. Le Règlement sanitaire international (2005)[2] signé par 196 pays donne déjà aux États le droit légal de :

  • revoir l’historique des déplacements dans les zones touchées ;
  • examiner les preuves de l’examen médical et de toute analyse de laboratoire ;
  • exiger des examens médicaux ;
  • examiner les preuves de vaccination ou d’autre prophylaxie ;
  • exiger une vaccination ou une autre prophylaxie ;
  • placer les personnes suspectes sous observation de santé publique ;
  • mettre en place une quarantaine ou d’autres mesures sanitaires pour les personnes suspectes ;
  • mettre en œuvre l’isolement et le traitement si nécessaire des personnes affectées ;
  • mettre en œuvre la recherche des contacts des personnes suspectes ou affectées ;
  • refuser l’entrée des suspects et des personnes concernées ;
  • refuser l’entrée des personnes non affectées dans les zones affectées ; et
  • mettre en œuvre un filtrage de sortie et/ou des restrictions sur les personnes des zones affectées.

Autrement dit, toutes les mesures appliquées dans le monde depuis 2020, y compris la vaccination obligatoire, sont en effet légales en vertu de cet ancien traité. En particulier, il modifie de manière critique la définition de « quarantaine » par rapport à celle du Règlement sanitaire international (RSI) de 1969. Là, il n’est utilisé que dans l’expression « en quarantaine » définie comme

« un état ou une condition au cours duquel des mesures sont appliquées par une autorité sanitaire à un … moyen de transport ou conteneur, pour empêcher la propagation de maladies, de réservoirs de maladies ou de vecteurs de maladies de l’objet de la quarantaine. »[3]

Le RSI révisé de 2005 utilise le terme seul et le définit comme

« la restriction des activités et/ou la séparation des autres des personnes suspectes qui ne sont pas malades ou des bagages, conteneurs, moyens de transport ou marchandises suspects de manière à empêcher le propagation possible de l’infection ou de la contamination. »

Cela représente un changement subtil mais critique de la protection de la communauté à la restriction des libertés individuelles.

La mise en place de quarantaine et d’autres mesures coercitives sur tous, y compris la surveillance et la vaccination, est légalisée : l’expression « personnes suspectes » criminalise tout individu, sain et malsain. En effet, il couvre toute personne

« considérée par un État partie comme ayant été exposée, ou éventuellement exposée, à un risque de santé publique et qui pourrait être une source possible de propagation de maladie. »

L’utilisation de « éventuellement » et « possible » est importante [fondamentale ? – NdE].

https://archive.org/embed/international-pandemic-treaty_202110
Alors pourquoi la nécessité d’un nouveau traité ?

La réponse a été donnée par le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus :

« C’est le seul changement majeur qui contribuerait le plus à renforcer la sécurité sanitaire mondiale et à autonomiser l’Organisation mondiale de la santé. »[4]

Le RSI révisé de 2005 laisse encore une certaine autorité aux États et exige certaines conditions pour qu’un événement sanitaire dans un État particulier soit considéré comme suffisamment grave au niveau mondial pour que l’État soit contraint de le communiquer à l’OMS.

Une fois communiquée, elle devient la prérogative du directeur général de l’OMS de déterminer si elle « constitue une urgence de santé publique », mais en collaboration avec cet État particulier. Même s’il faut ajouter qu’en cas de désaccord, le directeur général décide après consultation du comité d’urgence de l’OMS, et passé un certain délai, aucun État ne peut rejeter ou émettre de réserves sur le RSI ou ses éventuels amendements ultérieurs.

Pourtant, dans une certaine mesure, les mesures mises en œuvre restent le résultat d’un dialogue entre les « points focaux RSI » dans chaque pays et les « points de contact RSI de l’OMS ». Ce qui est particulièrement important, c’est que les mesures énumérées ci-dessus, bien que rendues légales par le RSI, ne peuvent en vertu de ce traité, être que recommandées par l’OMS, non imposées, et qu’il appartient aux États de procéder à leur imposition, et de vérifier si elles sont suivies par des moyens déjà existants dans leurs pays respectifs.[5]

Le nouveau traité remédierait aux « faiblesses » ci-dessus du RSI tel qu’il est considéré comme étant, en assurant « une vérification, un suivi et une conformité indépendants »Compte tenu de la finalité clairement exprimée de l’autonomisation de l’OMS, doit-on en conclure que « indépendant » signifie sous l’autorité de l’OMS plutôt que des États eux-mêmes ?[6] En outre, le RSI couvre « les dangers pour la santé publique et les urgences de santé publique de portée internationale »alors que le traité concernera « tous les dangers », pas seulement les pandémies. Dans ce dernier cas, il prendrait le relais du RSI une fois qu’une pandémie serait officiellement déclarée par l’OMS.[7]

Cela dit, le traité clarifierait probablement également l’idée exprimée dans les « orientations provisoires de planification pré-pandémique » du CDC de 2007[8], à savoir annuler la nécessité d’une pandémie pour mettre en œuvre des mesures restrictives. Il suffirait qu’un événement soit déclaré « urgence de santé publique à potentiel pandémique ». Étant donné que tout événement futur est toujours hypothétique, cela permet-il le maintien des mesures pour une durée indéterminée ?

Car on peut toujours prétendre qu’une pandémie se produira surtout si les mesures étaient levées. Cela soulève de nombreuses questions, d’autant plus que l’événement n’aurait plus besoin d’être « d’envergure internationale comme dans le RSI actuel ». Les « mesures », comme conseillé, devraient également aller au-delà du champ d’application actuel du RSI, « en particulier pour couvrir la production et la fourniture de vaccins, de diagnostics et de traitements »[9].

Contrairement au RSI, le traité irait également au-delà des questions sanitaires et permettrait la mise en œuvre de mesures contre les« perturbations sociales et économiques »ainsi que le« risque de catastrophe plus large »[10]. Serait-ce en effet non seulement légaliser la fin des critiques, et donc de la liberté d’expression, et permettre de contrôler tout antagonisme public contre les mesures restrictives par une« assistance internationale d’urgence »[11], et pas seulement par police nationale ou forces militaires, mais internationales ?

Bref, comme le pense le Dr Valentina Kiseleva, experte indépendante en bioéthique et biosécurité, le traité ne fournirait-il pas le cadre juridique international de dérogation aux droits civils et politiques garantis « même en cas d’urgence menaçant la vie de la nation » par les Principes de Syracuse sur les dispositions de limitation et de dérogation dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques rédigés en 1984[12], à savoir :

« le droit à la vie ; le droit de ne pas être soumis à la torture, à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, et à ne pas subir d’expérimentation médicale ou scientifique sans le libre consentement ; être libéré de l’esclavage ou de la servitude involontaire ; le droit de ne pas être emprisonné pour dette contractuelle ; le droit de ne pas être reconnu coupable ou condamné à une peine plus lourde en vertu d’une législation pénale rétroactive ; le droit à la reconnaissance en tant que personne devant la loi ; et la liberté de pensée, de conscience et de religion. Ces droits ne sont susceptibles de dérogation sous aucune condition, même dans le but affirmé de préserver la vie de la nation » ?

Pour le principe de Syracuse, il suffit de s’assurer qu’« aucun État partie ne doit » en aucune circonstance « déroger aux garanties du Pacte ci-dessus ». Cependant, selon le nouveau traité, l’OMS, éventuellement avec l’aide d’autres organismes internationaux, ne deviendrait-elle pas une puissance planétaire occupante, chaque État étant une unité subordonnée collaboratrice, comme la France en 1940, et donc sans aucun pouvoir de veiller à ce que les droits non susceptibles de dérogation soient protégés ?

Dernier point mais non le moindre,

« essayer de réviser le RSI serait un long processus et prendrait plusieurs années. … En outre, tout amendement apporté au RSI n’entrera en vigueur que deux ans après son adoption. Un monde en crise ne peut pas se permettre d’attendre aussi longtemps. »[13]

Pourquoi une telle précipitation pour faire ratifier le traité ?

Il ne faut pas oublier que parmi les principaux contributeurs de l’OMS figurent la fondation Bill et Melinda Gates et l’alliance vaccinale (GAVI) qu’elle a créée en 2000 et dont elle a essentiellement fourni le financement initial, dans un

« partenariat public-privé unique […] des entreprises partenaires, des ONG, des groupes de défense, des associations professionnelles et communautaires, des organisations confessionnelles et le milieu académique, des fabricants de vaccins, y compris ceux des marchés émergents, des instituts de recherche et des instituts techniques de santé, ainsi que des gouvernements de pays en développement. »[14]

Principia Scientific International

« Un des rapports demande que l’autorité du chef de l’OMS soit renforcée par un mandat unique de sept ans sans possibilité de réélection (contre un mandat actuel de 5 ans reconductible), afin qu’il échappe aux pressions politiques. »

Euronews, 25 mai 2021

OMS - 1
OMS - 2

Le Covid-19 met en évidence la nécessité d’une action conjointe pour renforcer la structure du secteur de la santé internationale

Publié par l’Organisation mondiale de la santé, le 30 mars 2021

La pandémie de Covid-19 représente le plus grand défi auquel la communauté mondiale a été confrontée depuis les années 1940. À cette époque, les dirigeants politiques ont pris la mesure des ravages provoqués par les deux guerres mondiales et se sont réunis pour former le système multilatéral. Leurs objectifs étaient clairs : rassembler les pays, éloigner les tentations de l’isolationnisme et du nationalisme et faire face aux enjeux pour lesquels une solution commune n’était possible que dans un esprit de solidarité et de coopération, à savoir la paix, la prospérité, la santé et la sécurité.

Alors que nous luttons ensemble pour venir à bout de la pandémie de Covid-19, notre espoir est aujourd’hui le même de mettre en place une structure plus solide pour le secteur de la santé internationale afin de protéger les prochaines générations. Il y aura d’autres pandémies et d’autres situations d’urgence sanitaire de grande ampleur. Aucun gouvernement ni aucun organisme multilatéral ne peut, seul, faire face à cette menace. La question n’est pas de savoir si cela aura lieu, mais quand. Ensemble, nous devons être mieux à même de prévoir les pandémies, de les prévenir, de les détecter, de les évaluer et d’y réagir efficacement et d’une manière parfaitement coordonnée. La pandémie de Covid-19 nous a rappelé brutalement et dans la douleur que nul n’est en sécurité tant que tout le monde n’est pas en sécurité.

Nous nous engageons donc à garantir un accès universel et équitable à des vaccins, à des médicaments et à des produits de diagnostic sûrs, efficaces et abordables pour cette pandémie et celles qui suivront. La vaccination est un bien public mondial et il nous faudra être en mesure de développer, de fabriquer et de déployer des vaccins dans les plus brefs délais.

C’est pour cette raison que le Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre le Covid-19 (Accélérateur ACT) a été mis sur pied, son objectif étant de promouvoir l’égalité d’accès aux tests, aux traitements et aux vaccins et d’apporter un soutien aux systèmes de santé à l’échelle de la planète. L’Accélérateur ACT s’est montré, à bien des égards, à la hauteur des attentes, mais l’accès équitable n’est pas encore une réalité. Nous pouvons en faire davantage pour l’encourager à l’échelle mondiale.

Dans cette optique, nous croyons que les pays devraient œuvrer ensemble à l’élaboration d’un nouveau traité international sur la préparation et la riposte aux pandémies.

Un tel engagement collectif renouvelé serait une étape importante pour consolider la préparation aux pandémies au plus haut niveau politique. La Constitution de l’Organisation mondiale de la Santé lui servirait d’ancrage et il s’appuierait sur d’autres organisations sans lesquelles cette entreprise, menée à l’appui du principe de la santé pour tous, ne pourrait aboutir. Un tel traité se fonderait sur les actuels instruments mondiaux de la santé, en particulier le Règlement sanitaire international, de manière à lui garantir une assise solide et éprouvée qui nous servirait de point de départ pour améliorer les choses.

L’objectif principal de ce traité serait de promouvoir une démarche qui fasse intervenir l’ensemble des pouvoirs publics et de la société et qui renforce les capacités nationales, régionales et mondiales et la résilience face aux futures pandémies. Cela suppose notamment de consolider fortement la coopération internationale pour améliorer, par exemple, les systèmes d’alerte, la mise en commun des informations, la recherche, ainsi que la production et la distribution locales, régionales et mondiales de moyens médicaux et d’interventions de santé publique, comme les vaccins, les médicaments, les produits de diagnostic et les équipements de protection individuelle.

Ce traité ferait également sien le principe « Un monde, une santé » qui relie la santé des humains, des animaux et de notre planète. Enfin, un instrument de cet ordre devrait conduire à une plus grande responsabilisation mutuelle et à un partage des responsabilités, et favoriser la transparence et la coopération au sein du système international et à l’égard de ses règles et de ses normes.

Pour ce faire, nous travaillerons avec les chefs d’État et de gouvernement du monde entier et avec toutes les parties prenantes concernées, dont la société civile et le secteur privé. Nous avons la conviction que c’est à nous, en tant que dirigeants de nations et d’institutions internationales, qu’il incombe de veiller à ce que le monde tire les enseignements de la pandémie de Covid-19.

Au moment où le Covid-19 tire parti de nos faiblesses et de nos divisions, nous devons saisir cette occasion pour nous rassembler en tant que communauté mondiale en faveur d’une coopération pacifique qui aille au-delà de cette crise. Le renforcement de nos capacités et de nos systèmes pour y parvenir prendra du temps et exigera un engagement soutenu pendant de nombreuses années d’un point de vue politique, financier et de la société en générale.

Nous laisserons en héritage la solidarité qui sera la nôtre au moment de faire en sorte que le monde soit mieux préparé. C’est elle qui protégera nos enfants et nos petits-enfants et qui permettra que les futures pandémies affectent aussi peu que possible nos économies et nos sociétés.

La préparation aux pandémies a besoin d’un leadership mondial pour bâtir un système de santé mondial à la hauteur de ce millénaire. Pour que cet engagement devienne réalité, notre action doit être guidée par la solidarité, la justice, la transparence, l’inclusion et l’équité.

Signataires :

  • J. V. Bainimarama, Premier Ministre des Fidji ;
  • Prayut Chan-o-cha, Premier Ministre de Thaïlande ;
  • António Luís Santos da Costa, Premier Ministre du Portugal ;
  • Mario Draghi, Premier Ministre de l’Italie ;
  • P Klaus Iohannis, Président de la Roumanie ;
  • Boris Johnson, Premier Ministre du Royaume-Uni ;
  • Paul Kagame, Président du Rwanda ;
  • Uhuru Kenyatta, Président du Kenya ;
  • Emmanuel Macron, Président de la France ;
  • Angela Merkel, Chancelière de l’Allemagne ;
  • Charles Michel, Président du Conseil européen ;
  • Kyriakos Mitsotakis, Premier Ministre de la Grèce ;
  • Moon Jae-in, Président de la République de Corée ;
  • Sebastián Piñera, Président du Chili ;
  • Andrej Plenković, Premier Ministre de Croatie ;
  • Carlos Alvarado Quesada, Président du Costa Rica ;
  • Edi Rama, Premier Ministre de l’Albanie ;
  • Cyril Ramaphosa, Président de l’Afrique du Sud ;
  • Keith Rowley, Premier Ministre de Trinité-et-Tobago ;
  • Mark Rutte, Premier Ministre des Pays-Bas ;
  • Kais Saied, Président de la Tunisie ;
  • Macky Sall, Président du Sénégal ;
  • Pedro Sánchez, Premier Ministre de l’Espagne ;
  • Erna Solberg, Première Ministre de Norvège ;
  • Aleksandar Vučić, Président de la Serbie ;
  • Joko Widodo, Président de l’Indonésie ;
  • Volodymyr Zelensky, Président de l’Ukraine ;
  • Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé.


L’Union européenne soutient le processus de l’Organisation mondiale de la santé en vue d’un traité sur les pandémies

Publié par le Conseil de l’Union européenne et dleConseil européen, le 15 juin 2021

Lors de l’Assemblée mondiale de la santé, les 194 membres de l’OMS ont adopté, le 31 mai 2021, la décision d’examiner un nouveau traité international sur les pandémies lors d’une session extraordinaire qui se tiendra en novembre 2021. Le Conseil a adopté, le 20 mai 2021, une décision visant à soutenir l’ouverture de négociations concernant un traité international sur la lutte contre les pandémies dans le cadre de l’OMS. L’objectif de la décision du Conseil est de garantir la participation de l’Union européenne aux négociations portant sur des questions relevant de la compétence de l’Union européenne, compte tenu de l’adhésion éventuelle de l’Union européenne au traité.

Un tel traité appuierait les efforts internationaux visant à renforcer la sécurité sanitaire mondiale, notamment en ce qui concerne la préparation et la réaction aux urgences sanitaires, à la lumière des enseignements tirés de la pandémie.

Pourquoi un traité international ?

La pandémie de Covid-19 constitue un défi mondial. Aucun gouvernement ni aucune institution ne peut faire face seul à la menace que représentent de futures pandémies.

Un traité est un instrument juridiquement contraignant en vertu du droit international. Un traité international sur les pandémies, adopté dans le cadre de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), permettrait aux pays du monde entier de renforcer les capacités nationales, régionales et mondiales et la résilience face à de futures pandémies.

Objectifs

La proposition de traité est guidée par un esprit de solidarité collective, ancré dans les principes d’équité, d’inclusion et de transparence.

Ni les gouvernements, pris isolément, ni la communauté internationale ne peuvent totalement prévenir les pandémies. Il n’empêche que la communauté internationale doit être bien mieux préparée et mieux coordonnée pour réagir à d’éventuelles futures pandémies, et ce tout au long du cycle de détection, d’alerte et de réaction.

Le traité énoncerait les objectifs et les principes fondamentaux, de façon à structurer l’action collective nécessaire pour lutter contre les pandémies.

Un traité international sur les pandémies permettrait d’accroître les efforts et de les faire converger sur :

  • la détection précoce et la prévention des pandémies ;
  • la résilience face à de futures pandémies ;
  • la réaction à d’éventuelles futures pandémies, notamment en assurant un accès universel et équitable à des solutions médicales, telles que les vaccins, les médicaments et les diagnostics ;
  • le renforcement du cadre international en matière de santé, l’OMS jouant le rôle d’autorité de coordination en ce qui concerne les questions sanitaires mondiales ;
  • le concept « Une seule santé », qui établit un lien entre la santé humaine, la santé animale et la santé de notre planète.

Plus précisément, un tel traité peut renforcer la coopération internationale dans un certain nombre de domaines prioritaires, tels que la surveillance, les alertes et la réaction, mais aussi la confiance générale dans le système de santé international.

Mesures incitatives et avantages

Amélioration de la surveillance des risques de pandémie

La surveillance des risques et, en particulier, le partage des connaissances sur les nouvelles maladies infectieuses se propageant des animaux à l’homme constitue un élément essentiel de la prévention de futures pandémies.

Cet objectif pourrait être atteint par les moyens suivants :

  • le renforcement des capacités de laboratoire et de surveillance nécessaires pour identifier les maladies animales dans tous les pays ;
  • l’amélioration de la collaboration entre centres de recherche partout dans le monde ;
  • une meilleure coordination du financement international des principales capacités.

Amélioration des mécanismes d’alerte

La création de niveaux d’alerte supplémentaires, en fonction de la gravité des risques sanitaires, améliorerait la précision de la communication sur les menaces pour la santé publique. Cela renforcerait la transparence et la légitimité des mesures de restriction ou des mesures en matière de santé.

Les technologies numériques et des outils novateurs pour la collecte et le partage des données ainsi que pour l’analyse prédictive peuvent contribuer à la communication en temps réel et à l’alerte rapide, ce qui permettrait dès lors de réagir plus rapidement.

Amélioration de la réaction

Fournitures médicales et services de santé

Comme cela a été démontré au cours de la pandémie de Covid-19, les chaînes d’approvisionnement et les systèmes logistiques mondiaux doivent être plus résilients pour faire face aux menaces sanitaires mondiales. Tous les pays devraient pouvoir bénéficier, sans interruption, d’un accès aux fournitures, médicaments et équipements essentiels, d’où qu’ils proviennent dans le monde.

La coordination mondiale en vue de la constitution efficace de stocks peut également permettre de réagir plus facilement aux pandémies. La capacité de déployer sur le terrain de l’équipement médical et des équipes médicales hautement qualifiées représenterait en outre un progrès pour la sécurité sanitaire au niveau mondial.

Recherche et innovation

La pandémie de COVID-19 a montré à quel point il est essentiel que la communauté scientifique se mobilise sans délai et que l’industrie soit à même d’accroître rapidement sa capacité de production.

Une approche coordonnée au niveau planétaire en vue de découvrir, mettre au point et distribuer des solutions médicales efficaces et sûres, par exemple des vaccins, des médicaments, des systèmes de diagnostic et des équipements de protection, serait bénéfique à la sécurité sanitaire collective.

Le partage d’informations sur les agents pathogènes, d’échantillons biologiques et de données génomiques ainsi que la mise au point de solutions médicales en temps utile (vaccins, traitements et diagnostics) sont essentiels pour améliorer la préparation aux pandémies au niveau mondial.

Amélioration des mécanismes de réaction

Les inégalités en matière d’accès aux vaccins, aux médicaments et aux diagnostics risquent de prolonger les pandémies et d’aggraver le tribut à payer, en termes de vies humaines et de santé, mais aussi pour nos sociétés et nos économies.

Le traité tirerait les enseignements de l’expérience acquise avec l’accélérateur d’accès aux outils contre le Covid-19 (dispositif ACT), le mécanisme COVAX et d’autres instruments collectifs mis au point depuis le début de la pandémie de Covid-19, afin de répondre de manière plus équitable aux besoins mondiaux lors de futures pandémies.

Amélioration de la mise en œuvre

La résilience des systèmes nationaux de santé publique constitue un élément crucial dans la lutte contre une pandémie. Les pays doivent pouvoir compter sur leurs systèmes de santé publique pour réagir efficacement lorsque survient une pandémie. Pour ce faire, il faudrait un mécanisme de rapport par pays plus solide, un recours plus généralisé aux évaluations externes conjointes et un meilleur suivi.

Rétablir la confiance dans le système de santé international

Le traité assurerait davantage de transparence, de responsabilisation et de partage des responsabilités au sein du système international. En outre, il établirait les bases d’une meilleure communication et d’une meilleure information des citoyens. La mésinformation risque de saper la confiance du public et de réduire l’efficacité des réponses apportées en matière de santé publique. Pour regagner la confiance des citoyens, il faudrait prévoir des mesures concrètes destinées à améliorer la diffusion d’informations fiables et exactes et à contrer la mésinformation à l’échelle mondiale.

Processus

Un traité international sur la lutte contre les pandémies serait un instrument universel qui pourrait prendre la forme d’une convention-cadre découlant de la constitution de l’OMS.

En effet, une disposition spéciale de la constitution de l’OMS, en l’occurrence son article 19, habilite l’Assemblée mondiale de la santé à négocier et adopter « des conventions ou accords se rapportant à toute question entrant dans la compétence de l'[OMS] ». Ainsi, cet article a été utilisé en 2003 pour l’adoption de la convention-cadre pour la lutte antitabac.

Le traité sur les pandémies serait adopté par les États membres de l’OMS réunis au sein de l’Assemblée mondiale de la santé. Une fois adopté au niveau international par l’Assemblée, le traité devrait être ratifié par le nombre requis de pays pour entrer en vigueur. Il ne deviendrait juridiquement contraignant que pour les pays qui le ratifient au niveau national.

Un tel traité s’appuierait sur les instruments internationaux existants dans le domaine de la santé, en particulier sur le règlement sanitaire international, assurant une base solide et éprouvée sur laquelle se fonder.

Contexte

La proposition de traité international sur les pandémies a été annoncée pour la première fois par le président du Conseil européen, Charles Michel, lors du Forum de Paris sur la paix, en novembre 2020.

« Nous devons aller plus loin et tirer les leçons de la pandémie. On constate qu’il est absolument crucial de pouvoir agir plus vite et de façon plus coordonnée, pour faire en sorte que des équipements médicaux soient disponibles et pour s’échanger très rapidement des informations afin de protéger au mieux nos citoyens. »

~ Charles Michel, président du Conseil européen, discours lors du Forum de Paris sur la paix, 12 novembre 2020

Cet appel en faveur d’un traité international sur les pandémies a également été mis en évidence par les dirigeants du G7 dans leur déclaration du 19 février 2021.

Les dirigeants de l’Union européenne sont convenus, le 25 février 2021, de travailler à un traité international sur les pandémies.

« Nous sommes déterminés à faire progresser la sécurité sanitaire mondiale, notamment en renforçant l’Organisation mondiale de la santé et en œuvrant à l’élaboration d’un traité international sur les pandémies dans le cadre de cette organisation. »

~ Déclaration des membres du Conseil européen, 25 février 2021

Notes

  1. Organisation mondiale de la santé : « Session extraordinaire de l’Assemblée mondiale de la Santé en vue d’envisager d’élaborer une convention, un accord ou un autre instrument international de l’OMS sur la préparation et la riposte aux pandémies ». A74/A/CONF./7 – Point 17.3 de l’ordre du jour, 25 mai 2021.
  2. Organisation mondiale de la santé : « Règlement sanitaire international (2005) ». Troisième édition. 1 janvier 2016. ISBN: 9789242580495. [Texte original sur Fedlex]
  3. Organisation mondiale de la santé : « Révision du Règlement sanitaire international ». Résolutions et décisions (WHA58.3).
  4. Bill Chappell : « The ‘Time Has Come’ For A Global Pandemic Treaty, WHO’s Tedros Says ». NPR, May 31, 2021.
  5. OMS : « Révision du Règlement sanitaire international ». Résolutions et décisions (WHA58.3).
  6. Haik Nikogosian and Ilona Kickbusch : « How would a pandemic treaty relate with the existing IHR (2005)? » The BMJ Opinion, May 23, 2021.
  7. Idem.
  8. Eric Toner, M.D. : « CDC Releases Interim Planning Guidance for Mitigation of Pandemic Influenza ». Clinicians’ Biosecurity News. JHSPH Center for Health Security, February 7, 2007.
  9. Haik Nikogosian and Ilona Kickbusch : « How would a pandemic treaty relate with the existing IHR (2005)? » The BMJ Opinion, May 23, 2021.
  10. Idem.
  11. Idem.
  12. Commission des droits de l’homme des Nations unies : « Principes de Syracuse concernant les dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui autorisent des restrictions où des dérogations ». 28 septembre 1984, E/CN.4/1985/4. [PDF]
  13. Haik Nikogosian and Ilona Kickbusch : « How would a pandemic treaty relate with the existing IHR (2005)? » The BMJ Opinion, May 23, 2021.
  14. À propos de GAVI : www.gavi.org/fr/notre-alliance/a-propos.

Références

Source de l’article publié le 7 octobre 2021 : Guy Boulianne

La « monnaie numérique programmable » : La prochaine étape de la nouvelle normalité ?

par Kit Knightly.

La phase finale de la guerre contre l’argent liquide est arrivée : l’argent est remplacé par des coupons soumis à un contrôle total de l’État.

S’inspirant du modèle du bitcoin, les banques centrales envisagent de produire leurs propres « monnaies numériques ». En supprimant tout ce qui reste de vie privée, en s’octroyant un contrôle total sur chaque transaction, en limitant même ce pour quoi les gens ordinaires sont autorisés à dépenser leur argent.

Dès l’apparition du bitcoin et d’autres crypto-monnaies, vendus comme un moyen d’échange indépendant et alternatif en dehors du statu quo financier, ce n’était qu’une question de temps avant que cette nouvelle alternative ne soit absorbée, modifiée et redéployée au service de l’État.

Voici les « monnaies numériques des banques centrales » : la réponse grand public au bitcoin.

Pour ceux qui n’en ont jamais entendu parler, les « monnaies numériques des banques centrales » (CBDC en anglais) sont exactement ce à quoi elles font penser, des versions numérisées de la livre/dollar/euro, etc. émises par les banques centrales.

Comme le bitcoin (et d’autres crypto-monnaies), la CBDC serait entièrement numérique, ce qui contribuerait à la guerre actuelle contre l’argent liquide. Toutefois, contrairement aux crypto-monnaies, elle ne comporterait aucun cryptage préservant l’anonymat. En fait, ce serait totalement l’inverse, ce qui pourrait mettre fin à l’idée même de confidentialité financière.

Il se peut que vous n’ayez pas beaucoup entendu parler des plans des CBDC, perdus comme ils le sont dans l’enchevêtrement de la « pandémie » en cours, mais la campagne existe bel et bien, et se poursuit dans les coulisses depuis des mois. Aujourd’hui même, Reuters et le Financial Times ont publié des articles à ce sujet. C’est une longue et lente escroquerie, mais une escroquerie quand même.

Les pays où l’idée a le plus progressé sont la Chine et le Royaume-Uni. Le yuan numérique chinois est en cours de développement depuis 2014 et fait l’objet de tests continus et généralisés. Le Royaume-Uni est loin d’avoir atteint ce stade, mais le chancelier Rishi Sunak s’efforce de promouvoir une livre numérique que la presse appelle « Britcoin ».

D’autres pays, dont la Nouvelle-Zélande, l’Australie, l’Afrique du Sud et la Malaisie, ne sont pas loin derrière.

Les États-Unis étudient également cette idée. Jerome Powell, directeur de la Réserve fédérale, a annoncé la publication prochaine d’un rapport détaillé sur le « dollar numérique ».

L’émission d’un euro numérique pour les particuliers est aussi à l’étude.

Les propositions relatives au fonctionnement de ces CBDC devraient suffire à déclencher des signaux d’alarme, même dans les esprits les plus confiants.

La plupart des gens n’apprécieraient pas l’idée que le gouvernement surveille « toutes les dépenses en temps réel », mais ce n’est pas le pire.

L’idée de loin la plus dangereuse est que toute future monnaie numérique devrait être « programmable ». Cela signifie que les personnes qui émettent l’argent auraient le pouvoir de contrôler la façon dont il est dépensé.

Il ne s’agit pas d’une interprétation ou d’une « théorie du complot », il suffit d’écouter Agustin Carstens, directeur de la Banque des règlements internationaux, s’exprimant plus tôt cette année:

Reprenons cette citation, en la soulignant :

« La différence essentielle [avec une CBDC] est que la banque centrale aurait un contrôle absolu sur les règles et règlements qui détermineront l’utilisation de cette expression de la responsabilité de la banque centrale, et qu’elle disposerait de la technologie nécessaire pour les faire appliquer ».

…ce qui vous indique non seulement qu’ils veulent et recherchent ce pouvoir, mais aussi comment ils le justifient pour eux-mêmes. Ils transforment l’argent des autres en une « expression de leur responsabilité », et considèrent donc qu’il est normal qu’ils le contrôlent.

Un article paru dans The Telegraph, en juin dernier, était tout aussi franc [c’est nous qui soulignons] :

« L’argent numérique pourrait être programmé de manière à ce qu’il ne soit dépensé que pour des produits de première nécessité ou des biens qu’un employeur ou un gouvernement considère comme raisonnables ».

L’article cite ensuite Tom Mutton, un directeur de la BoE :

« Vous pourriez introduire la programmabilité […] Cela pourrait avoir des effets bénéfiques sur le plan social, en empêchant une activité qui est considérée comme socialement nuisible d’une certaine manière ».

Les gouvernements et les employeurs s’assurent que l’argent qu’ils émettent ne peut être utilisé que pour des choses « raisonnables », et non pour des activités « socialement nuisibles » ? Il ne faut pas beaucoup d’imagination pour voir comment ce système pourrait évoluer et transformer la société en un véritable cauchemar dystopique.

En Chine, le processus a déjà commencé, avec un manque de subtilité caractéristique. Alors qu’ils progressent vers la mise en circulation de leur monnaie numérique, ils interdisent toutes les crypto-monnaies pour éliminer la concurrence et il est déjà connu que le yuan numérique sera programmable.

L’approche de l’Occident sera probablement moins directe, mais pas moins contraignante pour autant.

Le Britcoin ne sera probablement introduit que dans des « circonstances particulières ». À commencer, comme le dit The Telegraph, par les prestations de l’État. Elles seront marquées pour n’être dépensées qu’en « produits de première nécessité ». (Bien sûr, si le revenu de base universel est mis en place, alors il est possible que la majorité des gens se retrouvent avec des « prestations de l’État »).

Il n’est pas difficile non plus de voir l’argent programmable alimenter le récit de la « protection du NHS », où les gens ne sont pas autorisés à dépenser l’argent de l’État en sucre, cigarettes ou alcool. Ou encore, les personnes inscrites sur les listes d’attente d’organes, ou diagnostiquées avec certaines maladies, voient leurs salaires et leurs dépenses contrôlés.

Dans l’ensemble, cependant, la nature de la tyrannie britannique est d’être officieuse. Ainsi, le gouvernement britannique fera tout un plat pour renoncer à son propre pouvoir de programmer l’argent, se démarquant ainsi positivement de la Chine… mais il ne prendra aucune mesure pour empêcher les grandes entreprises de « programmer » les salaires qu’elles émettent.

Ainsi, alors que l’État contrôle le yuan numérique en Chine, la livre numérique sera soumise au contrôle des entreprises et utilisée pour mettre en œuvre le partenariat tacite entre l’État et les entreprises qui définit le véritable fascisme.

Cela commencera probablement par de petites mesures prévisibles destinées à « limiter la concurrence ». McDonald’s, par exemple, fera en sorte qu’il soit impossible de dépenser son salaire chez Burger King, et vice versa. Coke et Pepsi. Starbucks et Costa. Vous voyez l’idée.

Nous avons assisté à la montée de la « cancel culture », un âge culturel de la politique identitaire et du « virtue signalling ». Eh bien, imaginez comment la monnaie programmable s’intègre dans tout ça. Les entreprises pourraient s’engager à « combattre la haine », et empêcher leurs employés de donner de l’argent à des partis politiques, des groupes religieux, des organisations caritatives ou des individus figurant sur une liste noire.

À l’ère du Covid, nous avons vu comment les auteurs/acteurs/chanteurs qui sortent du rang font l’objet d’une chasse aux sorcières dévastatrice, mais imaginez un monde où les entreprises pourraient « renoncer à ceux qui répandent la désinformation », en rendant impossible de dépenser les salaires qu’elles émettent pour des œuvres d’art/films/musique/livres de critiques virulents du gouvernement.

Peut-être que les entreprises feront en sorte que les employés non vaccinés soient soumis à davantage de restrictions salariales que les employés vaccinés. Peut-être qu’un salaire de personne non vaccinée ne pourra pas être dépensé dans les cinémas ou les boîtes de nuit, pour « arrêter la propagation du virus ».

John Cunliffe, directeur adjoint de la Banque d’Angleterre, a déclaré au Telegraph :

« On pourrait imaginer des contrats intelligents dans lesquels l’argent serait programmé pour n’être libéré que si quelque chose se produit ».

Peut-être les employeurs supprimeront-ils complètement le choix et feront-ils d’un test négatif et/ou d’un rappel de vaccin une condition préalable au déblocage de votre salaire. Cela pourrait s’appliquer à toutes sortes de comportements à l’avenir.

Le Forum économique mondial a une vision claire de l’avenir où les gens « ne possèdent rien et sont heureux ». Si l’on combine cela avec une guerre prolongée contre l’accession à la propriété, on peut imaginer que les employeurs et les gouvernements émettent de l’argent qui peut être dépensé pour payer un loyer, mais pas une hypothèque.

Imaginez maintenant le « Green New Deal » naissant. Des limites strictes sur la quantité d’argent que vous pouvez dépenser en essence, plastique ou viande.

Seulement X dollars par an pour les vols. Seulement Y livres sur le bœuf. Tout cela pour le bien de la planète.

L’argent, qui était une expression de l’indépendance, ne sera plus qu’un système de coupons entièrement soumis aux caprices des multinationales.

Nous sommes en 2030.
Pour réduire votre empreinte CO2, votre achat de nourriture avec de l’argent numérique
a été refusé parce que vous avez dépassé la limite de kilométrage de votre voiture.
Tout cela est suivi grâce à votre identité numérique.
15 points de crédit social ont été déduits de votre passeport pour le changement climatique.

Tout cela aurait ressemblé à de la paranoïa débridée il y a seulement deux ans, mais seriez-vous honnêtement surpris de voir cette suggestion dans The Guardian, ces jours-ci ?

Une monnaie numérique programmable aurait, codée en elle, la capacité de contrôler toute notre société. Et il semble que c’est là que la Nouvelle Normalité se dirige.


source : https://off-guardian.org

via https://cv19.fr

De la ferme à la fourchette : comment l’UE et la cabale de Davos prévoient de contrôler l’agriculture

par F. William Engdahl.

Chaque fois que nous entendons le mot « durable », nous serions bien avisés de jeter un regard critique derrière ces belles paroles. Dans le cas de l’Agenda 2030 mondialiste et de ses 17 objectifs durables à l’horizon 2030, celui qui vise à créer une « agriculture durable », si l’on y regarde de près, détruira une grande partie de la production agricole de l’UE et fera grimper les prix mondiaux des denrées alimentaires, déjà en hausse.

La Commission européenne a baptisé son « Green Deal » alimentaire du joli nom de « Farm to Fork » (De la ferme à la fourchette). Il est soutenu par l’omniprésent Forum économique mondial de Klaus Schwab et sa Grande Réinitialisation.

Gardez à l’esprit que le développement durable, tel que défini par l’ONU et le Forum économique mondial de Davos, signifie atteindre des émissions de carbone nulles d’ici 2050. Or, il n’existe aucune étude scientifique prouvant de manière indépendante que le CO2 met en danger notre planète en créant un réchauffement climatique. Seulement des myriades de modèles informatiques douteux et bien financés. Ce gaz inoffensif est essentiel à toute vie humaine, animale et végétale.

Aujourd’hui, la Commission européenne impose un programme radical au cœur de l’agriculture du deuxième producteur mondial de denrées alimentaires, dans le cadre de son projet mal conçu d’accord vert européen. S’il est mis en œuvre, comme cela est probable, il entraînera une réduction drastique de la production agricole, une diminution importante des protéines de viande et, ce qui est peut-être le plus dangereux, un bouleversement de la législation européenne actuelle régissant les nouvelles cultures génétiquement modifiées, ou OGM2. Cela aura des conséquences mondiales.

De la ferme à la fourchette

En mai 2020, la Commission européenne a publié sa stratégie « De la ferme à la fourchette ». La rhétorique officielle de Bruxelles donne l’impression qu’un nirvana alimentaire est à venir. Ils déclarent : « La stratégie « De la ferme à la fourchette » est au cœur du Green Deal européen, visant à rendre les systèmes alimentaires équitables, sains et respectueux de l’environnement ». Wow, ça a l’air super.

Ils en viennent ensuite au véritable programme :

« Nous devons redessiner nos systèmes alimentaires qui, aujourd’hui, représentent près d’un tiers des émissions mondiales de GES (gaz à effet de serre), consomment de grandes quantités de ressources naturelles, entraînent une perte de biodiversité et des effets négatifs sur la santé… » C’est une manière habile de diaboliser les agriculteurs et notre production alimentaire comme des violateurs de CO2. La solution ? « Les nouvelles technologies et les découvertes scientifiques, associées à une sensibilisation accrue du public et à une demande d’alimentation durable, profiteront à toutes les parties prenantes ». Quelles nouvelles technologies seront expliquées ?

Comment les bureaucrates non élus de Bruxelles prévoient-ils de « redessiner nos systèmes alimentaires » pour éliminer un tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre d’ici 2050 ? En forçant les agriculteurs à faire faillite en exigeant de nouveaux intrants coûteux pour la production et des plantes brevetées issues de manipulations génétiques radicalement nouvelles dont la sécurité n’est pas prouvée.

Ils prévoient surtout de lever l’interdiction de facto qui pèse actuellement sur la culture des plantes génétiquement modifiées. Pour ceux qui ne le savent pas, il s’agit de la même technologie risquée non prouvée utilisée dans les vaccins COVID-19 à ARNm modifiés par CRISPR de Pfizer et Moderna.

Le commissaire européen à l’agriculture, Janusz Wojciechowski, déclare à propos du programme vert « De la ferme à la fourchette » :

« Les agriculteurs devront transformer radicalement leurs méthodes de production et utiliser au mieux les solutions technologiques, numériques et spatiales pour inaugurer la nouvelle transition agricole ».

Ils prévoient donc une transformation radicale. Cela semble déjà de mauvais augure.

Porter la part de l’agriculture biologique sans pesticides à 25% du total de l’UE tout en réduisant l’utilisation des pesticides chimiques de 30% d’ici 2030, cela semble formidable pour les personnes non informées. Comme les affirmations de Monsanto et de l’industrie des OGM selon lesquelles leurs cultures OGM réduisent le besoin de pesticides, c’est un mensonge. L’UE s’en sert comme d’un appât pour introduire un changement radical dans les règles strictes actuelles de l’UE pour permettre l’approbation des plantes et des animaux génétiquement modifiés dans l’agriculture.

Dans son document de mai 2020 sur le Green Deal « De la ferme à la fourchette », l’UE déclare que la Commission « réalise une étude qui examinera le potentiel des nouvelles techniques génomiques pour améliorer la durabilité tout au long de la chaîne d’approvisionnement alimentaire ». Cela signifie l’édition de gènes, la modification génétique par CRISPR/Cas9.

Nouvelles techniques génomiques

En avril de cette année, la Commission européenne a publié cette étude sur les nouvelles techniques génomiques (NGT). Les NGT produisent des plantes et même des animaux génétiquement modifiés. Le rapport affirme que les NGT, « des techniques permettant de modifier le génome d’un organisme, ont le potentiel de contribuer à un système alimentaire plus durable, dans le cadre des objectifs de l’accord vert européen et de la stratégie « De la ferme à la fourchette » ». Le rapport appelle à un « débat public » pour modifier la législation européenne stricte sur l’approbation des cultures OGM qui exige des tests approfondis et l’étiquetage des cultures OGM.

Cette loi de 2001 a réussi à restreindre l’utilisation des OGM dans toute l’UE, contrairement aux États-Unis où les OGM non réglementés sont dominants pour les principales cultures. En 2018, la Cour européenne de Justice, le tribunal de l’UE, a statué que les cultures génétiquement modifiées devaient être soumises aux mêmes réglementations strictes que les organismes génétiquement modifiés (OGM) de première génération.

La clé de l’agenda « De la ferme à la fourchette » de Davos et de l’UE est une réduction radicale des pesticides qui seront remplacés par des cultures génétiquement modifiées prétendument capables de remplacer les pesticides.

La Commission européenne, de mèche avec Bayer-Monsanto et d’autres membres du lobby de l’agrobusiness des OGM, s’efforce de supprimer cette restriction judiciaire. La commissaire à la santé et à la sécurité alimentaire, Stella Kyriakides, a déclaré à propos de l’étude européenne d’avril :

« L’étude que nous publions aujourd’hui conclut que les nouvelles techniques génomiques peuvent favoriser la durabilité de la production agricole, conformément aux objectifs de notre stratégie « de la ferme à la fourchette » ». Nouvelles techniques génomiques est l’euphémisme pour désigner les cultures génétiquement modifiées.

Le vice-président de l’UE chargé du Green Deal, Franz Timmermans, a ouvertement admis l’attrait de la promesse de réductions considérables des pesticides, laissant entendre qu’elle découlerait de l’abolition des restrictions sur l’édition de gènes. Lors d’une récente conférence de la Semaine verte de l’UE, il a déclaré que l’UE visait à donner aux agriculteurs les outils nécessaires pour adopter une agriculture de précision et à tirer parti des découvertes scientifiques pour optimiser les semences :

« C’est ainsi que nous limiterons notre dépendance aux pesticides ». L’agriculture de précision et les découvertes scientifiques pour optimiser les semences est le double langage de Bruxelles pour l’introduction massive de l’édition de gènes non réglementée. Il poursuit : « Passer à l’agriculture écologique ne signifie pas que nous devons tous croquer de l’herbe et vivre dans des grottes, nous devons utiliser les dernières technologies pour y parvenir ». Cela signifie l’édition de gènes par CRISPR.

Traduit en langage clair, le cœur de « De la ferme à la fourchette » est l’annulation prévue de la décision de justice de 2018 de la Cour de Justice de la Commission européenne qui traite les plantes ou les animaux génétiquement modifiés par CRISPR selon les mêmes règles strictes du « principe de précaution » pour les OGM. Sans aucune restriction, les entreprises d’édition de gènes comme Bayer-Monsanto seront libres d’introduire des plantes et des animaux génétiquement modifiés expérimentaux dans notre alimentation, sans étiquetage.

Un tel régime sans modification génétique existe déjà aux États-Unis, où le Département de l’Agriculture et les autorités de réglementation autorisent l’huile de soja génétiquement modifiée par CRISPR, les champignons qui ne brunissent pas, le blé avec plus de fibres, les tomates plus productives, le colza tolérant aux herbicides et le riz qui n’absorbe pas la pollution du sol pendant sa croissance.

Les projets américains d’édition de gènes sur les poissons et les animaux comprennent des projets douteux tels que des vaches qui n’ont que des veaux mâles, grâce à la technique CRISPR ; des porcs qui n’ont pas besoin d’être castrés ; des vaches laitières sans cornes et des poissons-chats à croissance améliorée, grâce à la technique CRISPR, pour développer des poissons-chats avec plus de cellules musculaires. Cela met l’eau à la bouche…

Les risques de CRISPR sont énormes, les bénéfices non

La principale campagne de lobbying visant à supprimer la réglementation européenne sur les cultures ou les animaux génétiquement modifiés est le fait de Bayer-Monsanto et des autres géants de l’agro-industrie des OGM, dont Syngenta, BASF et Corteva de DowDupont. En novembre 2020, Liam Condon, président de la division scientifique des cultures de Bayer-Monsanto, a déclaré lors d’une conférence de Bayer sur l’avenir de l’agriculture que Bayer exerçait une pression « très forte » pour modifier la réglementation européenne sur les OGM afin d’exempter l’édition de gènes. Condon a déclaré :

« Nous insistons fortement sur le fait que les réglementations doivent rattraper la technologie et permettre l’utilisation de cette technologie, non seulement dans l’intérêt des Européens, mais aussi dans celui des autres pays du monde qui se tournent vers l’Europe pour ses réglementations ».

Condon a qualifié l’édition de gènes et la technologie CRISPR de « percée étonnante » qui permettrait à l’agriculture d’être plus durable. Ce qu’il a omis, c’est que la déréglementation des cultures génétiquement modifiées permettra à Bayer-Monsanto et à d’autres grandes entreprises d’OGM de faire payer les agriculteurs pour leurs semences « durables » brevetées.

L’édition de gènes de plantes ou d’animaux n’est pas du tout sans risque comme on le prétend. La technologie n’est pas du tout précise ou contrôlée et produit souvent des résultats inattendus, tels que des modifications génétiques involontaires, voire l’ajout par inadvertance d’ADN étranger provenant d’autres espèces, voire de gènes étrangers entiers, dans le génome des organismes génétiquement modifiés.

Il s’agit encore d’une nouvelle technologie expérimentale. Ses défenseurs, comme Bayer-Monsanto, affirment que l’édition génétique des plantes est précise. Pourtant, les enquêtes montrent que c’est loin d’être prouvé. Le Dr Allison K Wilson, du Bioscience Resource Project, affirme que :

« Les méthodes d’édition de gènes de plantes sont également susceptibles d’introduire des UT (Traits inattendus ou dommages génétiques)… de nouvelles preuves, tant chez les animaux que chez les plantes, indiquent que l’édition de gènes elle-même peut entraîner des mutations involontaires sur le site cible ou à proximité. Il s’agit notamment de l’insertion de vecteurs, de bactéries et d’autres ADN superflus, et de l’introduction involontaire de grandes délétions et réarrangements de l’ADN ».

Il ne s’agit pas de défauts mineurs que l’on peut ignorer. Wilson conclut que « les résultats de l’édition génétique des plantes sont imprécis et imprévisibles, et que, selon la combinaison des techniques utilisées, l’édition génétique peut être hautement mutagène. Si, en théorie, il pourrait un jour être possible de créer une culture génétiquement modifiée qui réponde aux exigences générales de l’agriculture durable, dans la pratique, il semble très improbable que cela se produise un jour ».

Selon une analyse de la stratégie « De la ferme à la fourchette » de l’UE réalisée par Global Ag Media :

« L’effet de ces stratégies sera une réduction sans précédent de la capacité de production de l’UE et des revenus de ses agriculteurs. Tous les secteurs affichent des baisses de production de 5 à 15%, les secteurs de l’élevage étant les plus touchés… Pendant ce temps, quel que soit le scénario, les prix à la production affichent une augmentation nette d’environ 10% avec un impact négatif pour les revenus de la plupart des agriculteurs.

« Le syndicat des agriculteurs de l’UE, Copa-Cogeca, prévient que cette politique entraînera une réduction sans précédent de la capacité agricole. Mais c’est là le véritable objectif de l’ « agriculture durable » ».

Davos et le programme « De la ferme à la fourchette » de l’UE

L’agenda vert radical « De la ferme à la fourchette » de l’UE trouve son écho dans le Forum économique mondial de Davos qui, déjà en 2014, a promu ce qu’il a appelé « Faciliter le commerce : De la ferme à la fourchette ». Un rapport du WEF de janvier 2018 indique que :

« Les technologies d’édition de gènes telles que CRISPR-Cas pourraient fournir un moyen d’obtenir des améliorations multi-traits, produisant un changement d’étape dans la productivité tout en améliorant la résistance à la sécheresse et le contenu nutritionnel des aliments ».

Cette étude a été réalisée en collaboration avec McKinsey & Co dans le cadre des initiatives du WEF en matière de sécurité alimentaire et d’agriculture et de leur Grande Réinitialisation. Les partenaires du Forum du WEF comprennent Bayer, Syngenta et BASF. Selon le site web du WEF :

« Le Forum économique mondial, lors de sa réunion annuelle à Davos en janvier 2020, a réuni des leaders de l’industrie et des entreprises avec le vice-président exécutif Frans Timmermans pour explorer comment catalyser le Green Deal européen ». Liam Condon, de Bayer, était également présent, tout comme les dirigeants de Syngenta et de BASF.

Si le secteur agricole de l’UE est soumis au régime des OGM génétiquement modifiés et que sa production s’en trouve radicalement réduite, cela entraînera des pénuries alimentaires toujours plus importantes dans le monde. C’est le plan de Davos, ainsi que leur programme eugénique COVID-19 de Grande Réinitialisation. L’appeler « De la ferme à la fourchette » donne l’impression qu’il est inoffensif. Il est clair qu’il ne l’est pas.


source : https://journal-neo.org

traduit par Réseau International

Ernst Wolf : le naufrage délibéré de l’économie mondiale par le système financier-numérique

Ernst Wolff, auteur, journaliste et expert en matière d’économie financière mondiale, a prononcé ce discours aux alentours du 24 août 2021. Il s’agit probablement de l’une des meilleures et des plus concises expositions de l’ensemble du faux récit de Corona et il se termine sur un message d’espoir sur ce que les gens peuvent faire pour empêcher la vision dystopique de Klaus Schwab et de ses partisans de devenir « la nouvelle normalité ».

De deux choses l’une: soit la gestion en tous points catastrophique de la crise du C0VlD19 est un signe d’abrutissement terminal des élites dirigeantes de la planète, soit elle correspond à une intention perverse où «le pire est le mieux». Dans une conférence d’une demi-heure, Ernst Wolff documente la piste d’un naufrage délibéré de l’économie mondiale, en d’autres termes de l’accom- plissement du «Grand Reset» tel que décrit et voulu en toutes lettres par le WEF de Davos.

Vidéo doublée en français: https://odysee.com/8713c892-526c-4c69-bc42-531da40c5f83

Vidéo sous-titrée en français:

Vidéo sous-titrée en anglais.

https://odysee.com/@LongXXvids:c/Ernst-Wolf-speech—summary:3

Un petit résumé sous forme d’extraits:

Le président américain Franklin Delano Roosevelt a dit une fois: «rien en politique ne se produit par hasard. Si quelque chose arrive, vous pouvez parier que c’était exactement planifié ainsi».
Jamais encore n’ont été prises autant de mesures qui paraissent à première vue si incompréhensibles, parfois si absurdes et à de nombreux égards si contradictoires.
Mais ce n’est pas tout, loin s’en faut. Nous avons affaire désormais, dans la foulée des confinements, à une crise économique globale.
Par une insécurité sans cesse attisée et de nouvelles réglementations qui surgissent en permanence, les classes moyennes se retrouvent acculées, plus fortement de semaine en semaine, et n’ont encore jamais été confrontées à une telle crise.
Mais même cela, ce n’est pas tout. Nous vivons actuellement une violente hausse de l’inflation pour le monde entier, en particulier pour ce qui concerne les matières premières, les prix à la production et les aliments. Et là encore, bizarrement, on ne fait rien pour contre-carrer cela, bien au contraire. On maintient la surabondance d’argent, et même on la renforce.

Pourquoi, à travers le monde entier de telles mesures sont prises, qui provoquent un désastre après l’autre, et poussent vers l’abîme la majorité des gens, au lieu de les tirer de leur misère?

Pour répondre à cette question, il convient d’en poser deux autres: qui a un intérêt à cet agenda global, et qui en tire profit?

La réponse à ces deux questions est indiscutable: le plus grand profiteur de la crise actuelle et le plus important des instigateurs dans la coulisse est le «complexe financier numérique», c’est-à-dire une sorte de communauté d’intérêts à la pointe de laquelle on trouve les plus grosses entreprises informatiques et les plus gros gestionnaires de fortune de notre temps.
À ces entreprises du numérique, il faut ajouter les grands gestionnaires de fonds: BlackRock, Vanguard, Statestreet et Fidelity. Tous, ils ont des participations massives dans chacune des entreprises du numérique et des big pharma.

Nous avons donc affaire à l’association, unique dans l’histoire, d’une puissance financière écrasante et de la jouissance d’une base d’informations géante aux dimensions inimaginables.

Ce que nous vivons actuellement, c’est un gigantesque geste de désespoir, sans doute le plus grand qu’il ait jamais été donné de vivre dans l’histoire de l’humanité. Cet acte désespéré trouve son origine dans le fait que le système auquel le complexe financier numérique doit son existence ne peut plus être maintenu en vie avec les moyens employés jusqu’ici.

La situation dans laquelle se trouve donc le complexe financier numérique est celle d’une alternative entre, d’un côté, l’effondrement numérique du système, et de l’autre l’hyperinflation, c’est-à-dire la dévalorisation totale de la monnaie.

Le complexe financier-numérique a donc décidé de mettre en œuvre une double stratégie:
D’un côté, on prépare en arrière-plan, à l’abri des regards du public, un nouveau système.
De l’autre côté, on exploite en parallèle la phase terminale de l’ancien système désormais voué à la mort pour le piller, selon les meilleures règles de l’art.

Le nouveau système en préparation avec les banques centrales et les big techs va ressembler à ceci.

Le remplacement du cash par une monnaie digitale et la centralisation des comptes financiers individuels à la banque Centrale (associé à un Revenu Universel).
De cette façon la Banque centrale pourra générer des taux négatifs et une hyperinflation sans dommage pour le système. De plus, les gouvernements complices pourront tracer tous les flux financiers, les taxer automatiquement, les orienter dans le sens des comportements de consommation attendus avec la sanction ultime de priver les dissidents ou contrevenants de leur seul et unique compte financier ou d’en limiter l’usage.

Ils savent très bien que l’introduction d’un tel système provoquera la résistance de la population. C’est pourquoi il ne pourra être introduit qu’en tant que seule solution salvatrice à une période de chaos et de troubles sociaux notamment à travers l’introduction d’un Revenu Universel. Ce Revenu Universel pourra être présenté par la même occasion comme réglant le problème du chômage récurrent provoqué par la révolution technologique, la robotisation et l’intelligence artificielle.

Toutes les décisions les plus aberrantes qui ont été et sont prises encore actuellement permettent d’aboutir à ce chaos financier, économique, social, de la santé physique et mentale avec le résultat de diviser la population entre suiveurs et résistants jusqu’au chaos en vue d’apparaître en sauveurs.

Le rôle du World Economic Forum de Davos (sous la direction de Klauss Schwab, auteur du Great Reset dès juin 2020) est dans ce sens à l’action depuis près de 50 ans pour rassembler les plus grands pouvoirs économiques et politiques. Ceux-ci sont sélectionnés et formés (Young leaders) pour agir de concert le moment venu grâce notamment aux pressions financières depuis que l’endettement des états est passé sous le contrôle de ces pouvoirs privés. La « destruction créatrice » bien connue des pouvoirs économiques va atteindre ici son plein développement et les temps à venir seront très dangereux et durs à vivre pour ceux qui n’ont pas conscience de ce qui est à l’oeuvre.

Comme l’écrit Klauss Schwab, la crise du corona ouvre une fenêtre d’opportunité unique. Mais leurs mensonges et leurs incohérences ne pourront durer bien longtemps et tout cela va s’effondrer. Ce sera pour nous peut être l’occasion de réveiller les consciences endormies depuis des décennies et permettre de créer aussi un autre monde mais bien différent de celui qu’ils planifient.

L’heure de la surveillance:  » Humains augmentés et intelligence artificielle « 

Patrick Jaulent, PhD Computer & Science Expert en cyber surveillance, ancien directeur au sein d’une des plus grandes agences de cyber surveillance, nous fait une synthèse (ou un rapprochement d’informations) qui nous permet de voir vers quel monde « ils » veulent nous emmener:

  • QR code ADN
  • Formation d’experts en reconnaissance faciale
  • Lois et projets de loi sur la surveillance en relation avec ces technologies de reconnaissance et de surveillance
  • Système de reconnaissance sur base du rythme cardiaque
  • Technologies basées sur laser infra-rouge de longue portée pour compléter la reconnaissance faciale par la reconnaissance du rythme cardiaque

Source: Radio Réveil

EN COMPLEMENT:

NTD Le modèle du contrôle chinois copié en Occident – Technologie quantique

Le pass sanitaire c’est la première expérience de crédit social dans le monde démocratique

L’usage du pass sanitaire se généralise dans le monde. Éric Verhaeghe, énarque et auteur du livre «Le Great Reset: mythes et réalités» (Éd. Culture & Racines), explique au micro de Rachel Marsden que c’est la première étape d’un projet de contrôle étatique mondialiste.

Le site d’Eric Verhaeghe: le courrier des stratèges

Voir sur son site: 10 mesures urgentes pour en finir avec le COVID en 2022