Né en 1961 à Tunis, Nicolas Bonnal étudie beaucoup, voyage plus encore et commence à publier en 1995 : Mitterrand le grand initié. Il publie ensuite aux belles lettres le Coq hérétique sur l’exception française, la première étude en français sur Tolkien et Internet novelle voie initiatique. Il publie aussi des romans (les territoires protocolaires) et un recueil de contes (les mirages de Huaraz) après une vacance de cinq ans en Amérique du sud. Il revient vivre en Andalousie, puis publie des livres sur le cinéma (le paganisme, Kubrick, Ridley Scott, sans oublier les westerns). Anarchiste réactionnaire, proche des libertariens américains et des traditionalistes européens, Nicolas Bonnal se réclame aussi du genre pamphlétaire (un livre sur Céline) et décidément antimoderne. Il a publié des textes sur une dizaine de sites dont France-courtoise.info, bvoltaire.fr, dedefensa.org, fr.sputniknews.com et pravdareport.com. Plusieurs de ses livres ont été traduits (russe, brésilien, ukrainien, espagnol). Son blog : nicolasbonnal.worpress.com
“Break the law. Let your life be a counter friction to stop the machine.”
Nous sommes gouvernés par des monstres et des imbéciles en occident : guerre, pénurie et contrôle numérique sont les mamelles de leur politique apocalyptique effarée. Mais le peuple se réveille après deux années de soumission inepte et de léthargie apeurée. Moment donc de passer de La Boétie à Thoreau, de la servitude volontaire (voyez mon recueil) à la désobéissance civile. On va voir qu’elle n’est pas si facile, comme le montre Thoreau (souvent mis à toutes les sauces, surtout par des liberticides) en luttant contre la guerre contre le Mexique et l’esclavage pratiqués par les USA (mon Dieu, ces patries des droits de l’Homme…).
On sait que le vieillard Joe Biden est un dément criminel qui veut détruire et le monde et son pays. Il y a bientôt deux cents ans donc Henry David Thoreau écrit déjà :
« Quelle attitude doit adopter aujourd’hui un homme face au gouvernement américain? Je répondrai qu’il ne peut sans déchoir s’y associer. »
Thoreau n’est ni anarchiste ni libertarien ; mais il écrit quand même :
« De grand cœur, j’accepte la devise : « Le gouvernement le meilleur est celui qui gouverne le moins » et j’aimerais la voir suivie de manière plus rapide et plus systématique. Poussée à fond, elle se ramène à ceci auquel je crois également : « que le gouvernement le meilleur est celui qui ne gouverne pas du tout » et lorsque les hommes y seront préparés, ce sera le genre de gouvernement qu’ils auront. »
C’est que tout gouvernement est vite perverti par les minorités et oligarques qui le contrôlent :
« Le gouvernement lui-même — simple intermédiaire choisi par les gens pour exécuter leur volonté —, est également susceptible d’être abusé et perverti avant que les gens puissent agir par lui. Témoin en ce moment la guerre du Mexique, œuvre d’un groupe relativement restreint d’individus qui se servent du gouvernement permanent comme d’un outil ; car au départ, jamais les gens n’auraient consenti à cette entreprise. »
Thoreau ne se fait d’illusion sur aucun gouvernement :
« Le gouvernement américain — qu’est-ce donc sinon une tradition, toute récente, qui tente de se transmettre intacte à la postérité, mais perd à chaque instant de son intégrité? Il n’a ni vitalité ni l’énergie d’un seul homme en vie, car un seul homme peut le plier à sa volonté. »
Le génie du peuple devrait suffire face aux volontés de contrôle et sabotage du pouvoir :
« Pourtant, ce gouvernement n’a jamais de lui-même encouragé aucune entreprise, si ce n’est par sa promptitude à s’esquiver. Ce n’est pas lui qui garde au pays sa liberté, ni lui qui met l’Ouest en valeur, ni lui qui instruit. C’est le caractère inhérent au peuple américain qui accomplit tout cela et il en et il en aurait fait un peu plus si le gouvernement ne lui avait souvent mis des bâtons dans les roues. »
Le politicien aux ordres devient vite un malfaiteur ou un saboteur :
« Et s’il fallait juger ces derniers en bloc sur les conséquences de leurs actes, et non sur leurs intentions, ils mériteraient d’être classés et punis au rang des malfaiteurs qui sèment des obstacles sur les voies ferrées. »
Mais en bas cela ne s’agite guère mieux ; comme dans le cas de notre crise sanitaire les fonctionnaires ont servi l’Etat sans réagir (ou presque) :
« La masse des hommes sert ainsi l’État, non point en humains, mais en machines avec leur corps. C’est eux l’armée permanente, et la milice, les geôliers, les gendarmes, la force publique, etc. La plupart du temps sans exercer du tout leur libre jugement ou leur sens moral ; au contraire, ils se ravalent au niveau du bois, de la terre et des pierres et on doit pouvoir fabriquer de ces automates qui rendront le même service. »
Custine dans son pamphlet dégueulasse et grotesque contre la Russie traite les russes d’automates (voyez mon étude) ; il est bon que Thoreau remette nos preux démocrates à leur place :
« Ils ont la même valeur marchande que des chevaux et des chiens. Et pourtant on les tient généralement pour de bons citoyens. D’autres, comme la plupart des législateurs, des politiciens, des juristes, des ministres et des fonctionnaires, servent surtout l’État avec leur intellect et, comme ils font rarement de distinctions morales, il arrive que sans le vouloir, ils servent le Démon aussi bien que Dieu. »
Une minorité se dégage alors contre cet autoritarisme déviant qui risque la persécution :
« Une élite, les héros, les patriotes, les martyrs, les réformateurs au sens noble du terme, et des hommes, mettent aussi leur conscience au service de l’État et en viennent forcément, pour la plupart à lui résister. Ils sont couramment traités par lui en ennemis. »
Thoreau se révolte contre l’esclavage des noirs dans un pays présumé libre :
« …lorsqu’un sixième de la population d’une nation qui se prétend le havre de la liberté est composé d’esclaves, et que tout un pays est injustement envahi et conquis par une armée étrangère et soumis à la loi martiale, je pense qu’il n’est pas trop tôt pour les honnêtes gens de se soulever et de passer à la révolte. Ce devoir est d’autant plus impérieux que ce n’est pas notre pays qui est envahi, mais que c’est nous l’envahisseur. »
Thoreau remarque que les bons citoyens des USA se sont révoltés contre les impôts anglais et ils acceptent l’esclavage (ils portent une marque distinctive, un code QR, et dans la savante tradition égyptienne on leur perçait le nez pour les contrôler et les diminuer) :
« Si l’on venait me dire que le gouvernement d’alors était mauvais, parce qu’il taxait certaines denrées étrangères entrant dans ses ports, il y aurait gros à parier que je m’en soucierais comme d’une guigne, car je peux me passer de ces produits-là. »
L’esclavage ne sert qu’une minorité, comme le terrorisme médical sert une minorité pleine à craquer :
« En langage clair, ce n’est pas la kyrielle de politiciens du Sud qui s’oppose à une réforme au Massachusetts, mais la kyrielle de marchands et de fermiers qui s’intéressent davantage au commerce et à l’agriculture qu’à l’humanité et qui ne sont nullement prêts à rendre justice à l’esclave et au Mexique, à tout prix. »
Le problème donc c’est la réaction – et elle est difficile. Trop souvent on se paie de clics ou de mots :
« Le plus important n’est pas que vous soyez au nombre des bonnes gens mais qu’il existe quelque part une bonté absolue, car cela fera lever toute la pâte. Il y a des milliers de gens qui par principe s’opposent à l’esclavage et à la guerre mais qui en pratique ne font rien pour y mettre un terme ; qui se proclamant héritiers de Washington ou de Franklin, restent plantés les mains dans les poches à dire qu’ils ne savent que faire et ne font rien ; qui même subordonnent la question de la liberté à celle du libre-échange et lisent, après dîner, les nouvelles de la guerre du Mexique avec la même placidité que les cours de la Bourse et peut-être, s’endorment sur les deux. »
Thoreau alors prévoit le sinistre futur américain : les noirs en voudront toujours aux blancs de n’avoir pas voté pour l’abolition de l’esclavage.
« Lorsqu’à la longue la majorité votera pour l’abolition de l’esclavage, ce sera soit par indifférence à l’égard de l’esclavage, soit pour la raison qu’il ne restera plus d’esclavage à abolir par le vote. Ce seront eux, alors, les véritables esclaves. Seul peut hâter l’abolition de l’esclavage, celui qui, par son vote, affirme sa propre liberté. »
On rougit, et puis on s’habitue :
« Ainsi, sous le nom d’Ordre et de Gouvernement Civique, nous sommes tous amenés à rendre hommage et allégeance à notre propre médiocrité. On rougit d’abord de son crime et puis on s’y habitue ; et le voilà qui d’immoral devient amoral et non sans usage dans la vie que nous nous sommes fabriquée. »
Comment résister ? Refus de l’impôt par exemple :
« Si un millier d’hommes devaient s’abstenir de payer leurs impôts cette année, ce ne serait pas une initiative aussi brutale et sanglante que celle qui consisterait à les régler, et à permettre ainsi à l’État de commettre des violences et de verser le sang innocent. Cela définit, en fait, une révolution pacifique, dans la mesure où pareille chose est possible. »
Thoreau invite le fonctionnaire à démissionner (tu parles !) :
« Si le percepteur ou quelque autre fonctionnaire me demande, comme ce fut le cas : « Mais que dois-je faire? », je lui réponds : « Si vous voulez vraiment faire quelque chose, démissionnez ! » Quand le sujet a refusé obéissance et que le fonctionnaire démissionne, alors la révolution est accomplie. »
Il ne faut rien attendre du riche (on le savait depuis la parabole du l’aiguille et le chameau) :
« Car le riche — sans que l’envie me dicte aucune comparaison — est toujours vendu à l’institution qui l’enrichit. »
La clé de l’obéissance civile c’est la PEUR (avec une bonne épidémie alors…) :
« En m’entretenant avec les plus affranchis de mes concitoyens, je m’aperçois qu’en dépit de tous leurs propos concernant l’importance et la gravité de la question, et leur souci de la tranquillité publique, le fort et le fin de l’affaire c’est qu’ils ne peuvent se passer de la protection du gouvernement en place et qu’ils redoutent les effets de leur désobéissance sur leurs biens ou leur famille. »
Thoreau qui est on le sait très bricoleur évoque l’autarcie et l’isolement – chose facile à une époque où les USA comptent DIX FOIS MOINS d’habitants :
« Il faut louer quelques arpents, bien s’y installer et ne produire qu’une petite récolte pour la consommation immédiate. On doit vivre en soi, ne dépendre que de soi, et, toujours à pied d’œuvre et prêt à repartir, ne pas s’encombrer de multiples affaires. »
Comme l’État peut (et va, chez nous, pour obéir à Klaus Schwab et aux oligarques de Davos) tout prendre, il vaut mieux louer en effet ; mais rappelons que les prix de la location ont doublé en cinq ans en Floride par exemple…
Lors de cet épisode totalitaire, premier d’une longue série, on a tous vu la soumission incroyable des églises et clergés, tous plus vendus les uns que les autres. Or Thoreau est allé en prison pour cette raison :
« Voici quelques années, l’État vint me requérir au nom de l’Église de payer une certaine somme pour l’entretien d’un pasteur dont, au contraire de mon père, je ne suivais jamais les sermons. « Payez, disait-il, ou vous êtes sous les verrous. » Je refusai de payer. »
Thoreau déteste l’État et le méprise :
« Je vis que l’État était un nigaud, aussi apeuré qu’une femme seule avec ses couverts d’argent, qu’il ne distinguait pas ses amis d’avec ses ennemis, et perdant tout le respect qu’il m’inspirait encore, j’eus pitié de lui. »
Il écrit presque optimiste :
« Ainsi l’État n’affronte jamais délibérément le sens intellectuel et moral d’un homme, mais uniquement son être physique, ses sens. Il ne dispose contre nous ni d’un esprit ni d’une dignité supérieurs, mais de la seule supériorité physique. »
Il se trompe. L’État va changer de tactique pour nous soumettre. A la même époque Tocqueville écrit plus justement :
« Sous le gouvernement absolu d’un seul, le despotisme, pour arriver à l’âme, frappait grossièrement le corps ; et l’âme, échappant à ces coups, s’élevait glorieuse au-dessus de lui ; mais dans les républiques démocratiques, ce n’est point ainsi que procède la tyrannie ; elle laisse le corps et va droit à l’âme. »
Et c’était avant les bombardements médiatiques.
Mais Thoreau reste Thoreau. Gardez pour conclure cette formule magnifique :
« Enfreignez la loi. Que votre vie soit un contre-frottement pour stopper la machine. »
Envisagez la possibilité que la dystopie orwellienne que vous craignez est déjà là et est en place depuis de nombreuses années, mais que vous ne l’avez pas remarqué parce que vous êtes toujours autorisé à regarder Netflix, à acheter une arme à feu ou à dire ce que vous voulez au sein d’une petite chambre d’écho impuissante en ligne.
Envisagez la possibilité que les puissants obtiennent déjà tout ce qu’ils veulent de vous, en ce moment même, exactement comme les choses sont, et que toute action suspecte que vous les voyez faire n’est pas qu’ils construisent une cage pour vous mais qu’ils resserrent les boulons d’une cage qui a été tranquillement construite autour de vous il y a quelque temps.
Envisagez la possibilité que, pendant qu’ils vous apprenaient à vous méfier du communisme, des micropuces et du totalitarisme affiché, ils nous ont secrètement transformés en rouages sans cervelle dans une machine construite pour servir leurs intérêts et qui ne les défie en aucune façon.
Envisagez la possibilité que les tyrans aient compris qu’il est possible d’exercer un contrôle bien plus important sur une population par la manipulation psychologique à grande échelle que par la force ouverte, et qu’ils développent la science de cette manipulation psychologique à grande échelle depuis plus d’un siècle.
Envisagez la possibilité que nous soyons comme une femme qui a toujours craint de se retrouver dans une relation physiquement violente comme celle décrite à la télévision, et qui s’est retrouvée dans une relation psychologiquement violente où son esprit même est plié à la volonté de son agresseur dans tous les domaines.
Envisagez la possibilité que, tout comme dans une relation de violence psychologique, nous soyons manipulés pour croire que tout va bien, que nous donnons à notre agresseur tout ce qu’il veut de notre plein gré, que tout problème vient de nous et non de notre agresseur, et que nous sommes si bien entraînés à cela que nous avons même appris à nous intoxiquer nous-mêmes.
Envisagez la possibilité que les gouvernements qui s’emparent par la force de tous les médias et les transforment en organes officiels de propagande d’État soient en fait beaucoup moins efficaces pour le lavage de cerveau de masse que notre système actuel dans lequel les gens croient obtenir des informations exactes d’une presse libre et honnête.
Envisagez la possibilité que si les puissants étaient capables d’implanter chirurgicalement des micropuces dans nos cerveaux et de contrôler tout ce que nous pensons et faisons, ce qu’ils nous feraient penser et faire ne serait pas significativement différent de ce que l’écrasante majorité d’entre nous pense et fait déjà.
Envisagez la possibilité que la dystopie dont nous nous sommes inquiétés soit déjà en marche, non pas dans les directions que nous avons été conditionnés à anticiper, mais par le simple fait que l’esprit humain est beaucoup plus piratable que nous avons été conditionnés à le croire.
Envisagez la possibilité que, alors que nous avons été formés à craindre que les autoritaires communistes prennent le pouvoir et nous forcent à obéir à leur volonté, les autoritaires capitalistes nous ont fait marcher au rythme exact qu’ils souhaitent depuis des générations. Et nous pensons que c’est la liberté uniquement parce que nous avons été entraînés à le penser.
Envisagez la possibilité que vous ayez été entraîné à croire que la liberté ressemble à la possibilité d’acheter une arme à feu dont nous savons tous que vous ne l’utiliserez jamais contre les puissants, ou de choisir parmi 197 sortes de chips à l’épicerie, alors qu’en réalité cette consommation insensée n’est que le fait de tourner les engrenages de votre propre prison.
Envisagez la possibilité que la vraie liberté ne consiste pas à pouvoir consommer ce que les publicitaires vous ont convaincu de consommer, mais à pouvoir penser avec un esprit qui n’a pas été modelé par les puissants, à vous éduquer dans un écosystème d’information qui n’est pas verrouillé par ceux qui vous dominent, et à dire la vérité sans que votre discours soit étouffé par des dominateurs oppressifs.
Envisagez la possibilité que la seule chose qui nous empêche de créer le paradis sur terre est notre incapacité à voir clairement ce qui se passe dans notre monde et donc à élaborer une stratégie basée sur la vérité pour sortir de ce désordre, et que les puissants le savent, et que c’est pourquoi ils travaillent si dur pour nous empêcher de voir clairement.
Envisagez la possibilité que le véritable obstacle à l’harmonie terrestre ne soit pas tant des idéologies opposées que le fait que toutes les tentatives de voir clairement ce qui se passe réellement dans notre monde sont activement entravées par la propagande, par la manipulation de la Silicon Valley et par le secret gouvernemental.
Envisagez la possibilité que les salauds réussissent non pas en étouffant ouvertement la dissidence mais en étouffant secrètement toute volonté de dissidence, et que nous réussissions non pas en essayant d’éviter une dystopie qui est déjà là mais en travaillant à réveiller le géant à l’intérieur de nos frères et sœurs de son coma induit par la propagande.
Envisagez la possibilité que la vraie liberté signifie que toute l’humanité s’éveille de son rôle déshumanisant de tourneurs d’engrenages pour la machine capitaliste et qu’elle libère la brillance sauvage et imprévisible qui est en nous et que nos oppresseurs ont travaillé si dur pour garder en réserve.
Envisagez la possibilité qu’il y a tellement plus en nous que ce qu’il nous a été permis de savoir, et que la seule chose qui nous empêche de réaliser notre véritable potentiel en tant qu’espèce à ce stade de l’histoire est un malentendu induit par la propagande sur ce qu’est la liberté et ce qu’est l’esclavage.
Vera Sharav avait trois ans lorsqu’elle et sa famille ont été déportées dans un camp de concentration. Elle a survécu à l’Holocauste et s’engage depuis de nombreuses années en faveur des personnes qui sont utilisées, consciemment ou non, dans des expérimentations médicales, avec des conséquences dramatiques. Dans cette interview, Vera Sharav parle de son inquiétude : l’Holocauste peut se répéter parce que l’esprit de l’eugénisme perdure et que la participation du corps médical est à nouveau acquise. Vera Sharav parle d’un « crime contre l’humanité » qui se répète sous nos yeux. Beaucoup y participent volontairement…
Son témoignage, qu’elle devait prononcer à Bruxelles lors du rassemblement à l’issue de la manifestation brutalement interrompue (sabotée?) par l’action de (volontairement?) orientée de la police, est remplacé par cette interview qu’elle a accordé à Richard Boutry et à BAM à Bruxelles.
Une autre interview de Vera Sharav par Uwe Alschner, pour un magazine allemand, avec la traduction en français dans le texte plus bas.
Uwe Alschner : Merci beaucoup, Vera Sharav. C’est un grand honneur de vous avoir dans ce numéro de Klartext. Vous êtes une survivante des périodes les plus sombres, les plus sinistres de l’histoire allemande, et par là je veux dire l’Holocauste. Je suis historien, c’est donc une situation très particulière. Il n’est pas facile pour moi d’avoir cette conversation, mais je sais qu’il est important que nous en parlions parce que la situation actuelle présente certaines analogies avec ce que nous savons de l’histoire. Mais avant cela, ayez l’amabilité de nous donner un bref aperçu de qui vous êtes et de ce qui vous a conduit à devenir un défenseur des droits des personnes confrontées à la recherche médicale. Si je peux me permettre.
Vera Sharav : Oui, je suis une enfant qui a survécu à l’Holocauste. J’avais trois ans et demi lorsque ma famille en Roumanie a été chassée de notre patrie et déportée dans un camp de concentration. Mon père y est mort d’une maladie infectieuse, probablement la typhoïde. J’ai passé trois ans et demi dans ce camp et, bien qu’il ne s’agisse pas d’un camp de la mort, la mort était toujours présente, notamment parce qu’il pouvait arriver chaque jour que l’on soit transféré dans un camp de la mort. Notre camp était un camp où la famine a emporté la plupart des détenus. J’ai appris ce qu’est la vie dans de telles circonstances et ce que c’est que d’être un paria méprisé. Les enfants perçoivent beaucoup plus que les adultes ne le pensent. Les enfants voient beaucoup plus de choses que ce que beaucoup d’adultes croient ne pas remarquer. À un moment donné, j’ai fait quelque chose que j’ai appris à l’âge de six ans : désobéir aux autorités. Je pense que c’est quelque chose que j’ai bien fait en tant que défenseur du public face à l’establishment très puissant. L’expérimentation médicale est l’une de ces zones d’ombre. L’un des sujets que les gens ne se posent pas vraiment est le suivant : à qui appartiennent les enfants qu’ils utilisent comme sujets humains pour tester de nouveaux médicaments et vaccins ? Quels parents lucides mettraient leur enfant à la disposition d’un cobaye pour quelque chose qui peut être très dangereux ?
Personne ne se le demande. Mais ce sont les enfants de ceux qui sont méprisés par la société comme une sous-classe. En effectuant de nombreuses recherches en tant qu’adulte, j’ai appris que tant que nous ne considérerons pas les autres et l’humanité dans son ensemble, l’Holocauste peut se répéter ! La différence entre l’Holocauste et les autres génocides est la participation active de l’establishment médical. C’est la grande différence. Cela en fait un crime complètement différent et, à mon avis, bien pire ! Certains médecins ont d’ailleurs été condamnés pour crimes contre l’humanité. Mais il est vraiment effrayant de voir que la mentalité de l’establishment médical allemand n’a jamais vraiment changé.
Elle a infecté la profession médicale, en particulier les institutions. Nous assistons actuellement à une utilisation de la médecine pour nous priver de nos droits humains et de notre liberté. Les responsables de la santé publique peuvent avoir une formation médicale. Ils ne sont pas pour autant des médecins généralistes. Un médecin a prêté serment de ne pas nuire au patient, avant tout. Les responsables de la santé publique sont des agents du gouvernement. Ce sur quoi ils sont censés se concentrer s’appelle le « bien commun ». Le problème est le suivant : qu’est-ce que le bien commun ? Qui décide de ce qu’est le bien commun ? Et que se passe-t-il s’ils ont tort et que cela nuit à l’individu ? Les droits civils résultent de la reconnaissance que les gens ont des droits qui ne sont pas accordés par la grâce des gouvernements. Ces droits sont fondés sur notre humanité. Et lorsque les scientifiques médicaux commencent à considérer les gens comme une simple matière biologique, ils sont assurés de causer beaucoup de dommages parce qu’ils ne respectent pas l’individu.
L’eugénisme a été la source principale de l’holocauste nazi. L’eugénisme n’a jamais été éradiqué. Il continue à se répandre et à affecter l’establishment académique en particulier. Je sais que c’est très difficile à comprendre, mais après l’Holocauste, après les procès médicaux de Nuremberg, une nouvelle espèce est apparue, les « bioéthiciens », les bioéthiciens et la bioéthique sont nés dans les institutions eugénistes… En fait, la société eugénique américaine est le terreau de la « bioéthique ». Les bioéthiciens sont essentiellement les hommes de main du gouvernement et de l’industrie médicale. Ils donnent leur bénédiction à des expériences non éthiques et à la politique de santé. Ils sont à l’avant-garde de cette pandémie, ce sont eux qui aident à formuler les politiques qui nous ont été imposées.
La science est utilisée comme si elle était « sacrée ». Il n’y a rien de « sacré » dans la science ! La science n’est pas plus sacrée que les droits individuels de l’homme. Bien au contraire ! En fait, la science est aujourd’hui très gravement corrompue par des groupes d’intérêt, des groupes d’intérêt très puissants.
Cela inclut les journaux scientifiques et les médias en général. Cela a commencé il y a longtemps, probablement il y a 30 ou 40 ans, mais c’est pleinement développé aujourd’hui.
La Fondation Bill [et Melinda] Gates exerce une influence considérable sur les grands médias et les maisons d’édition du New England Journal [of Medicine] ou du Lancet. Les meilleures revues scientifiques deviennent essentiellement des porte-voix du type de politique que Bill Gates souhaiterait. Bill Gates a même déclaré publiquement que la « solution finale », … il a utilisé ce mot exact [solution finale], [qui a également été utilisé par les nazis pour la solution finale de la question juive], la solution finale pour la pandémie de Covid serait un vaccin, et un vaccin seulement.
Eh bien, Bill Gates est un homme qui utilise ce terme en pleine connaissance de sa signification. Il est monté sur la scène publique lors d’une des conférences TED et a expliqué exactement comment la population humaine dans le monde peut être réduite de 10 à 15 % grâce à nos nouveaux vaccins et au contrôle des naissances ! Gates a de grands projets pour éradiquer une partie de la population. Mais je ne crois pas que ceux qu’il a en tête en seront informés afin de donner ensuite leur consentement sans être conscients des conséquences.
Uwe Alschner : Laissez-moi, Vera, vous décrire l’image de soi d’une grande partie de la société allemande : L’Allemagne moderne est très fière que le pays soit devenu une démocratie modèle. C’était vraiment l’image de soi et ça l’est toujours. L’Allemagne est donc consciente de son héritage et de sa responsabilité lorsqu’il s’agit de l’Holocauste et de la guerre, ou des deux guerres et de la destruction qui en a découlé. C’est pourquoi les Allemands ont été pacifiques pendant longtemps, même si l’Allemagne est maintenant largement impliquée militairement. Néanmoins, il est vrai que l’Allemagne se tient fermement aux côtés d’Israël et défend le droit à l’existence de l’État d’Israël. L’antisémitisme est donc un interdit absolu dans la société allemande ! Il est même devenu une sorte d’arme politique. Récemment, cela a également été utilisé contre les critiques des mesures Corona, qui ont été qualifiées d’ »antisémites ». Pour une grande partie de la population allemande, il s’agissait d’une sorte de moyen de dissuasion pour ne pas s’attaquer aux protestations, aux mesures Corona ou à la vaccination. Que pensez-vous de cela, Vera ?
Vera Sharav : Eh bien, il a fallu trois générations pour que le peuple allemand comprenne. N’oublions pas que seuls 23 professionnels de la santé ont été traduits en justice à Nuremberg, alors que des milliers de personnes étaient impliquées. Et ils sont retournés directement à leurs postes dans les universités et les laboratoires. Il a même été possible qu’un médecin nazi prenne la tête de l’Organisation médicale mondiale.
Il n’y avait aucune volonté réelle de prendre conscience de la monstruosité du nombre de personnes impliquées dans les machinations du régime nazi. Ce n’était pas seulement une affaire militaire. La population civile était impliquée, même si beaucoup prétendaient ne pas le savoir. Mais je pense que dans la mesure où les postes les plus élevés ont été repris par la génération suivante, puis par la génération suivante, d’abord les collègues des principaux responsables, par des personnes de la même génération. Il était alors clair qu’ils ne porteraient pas plainte. Mais leurs élèves, la deuxième génération, non plus. Ce n’est qu’avec l’arrivée de la troisième génération – j’ai lu de nombreux ouvrages de recherche allemands sur lesquels les recherches ont vraiment fleuri – que beaucoup plus d’informations ont été traitées sur le rôle des médecins et de la science dans la réalisation de l’Holocauste. De nombreux historiens ont fait des recherches à ce sujet. Il est donc clair que les Allemands, les jeunes Allemands, n’ont rien à voir avec l’Holocauste.
Et une partie de ce que je voudrais vous dire – et qui ne s’adresse pas tellement à l’Allemagne, mais surtout à l’adresse du public israélien : Quelle sera votre réponse lorsque vos petits-enfants vous demanderont un jour : « Où étais-tu alors ? ? … De quel côté étiez-vous ? « Parce que ce n’est pas encore fini. Nous ne savons pas ce que le vaccin va réellement faire. C’est une question qui se pose pour les vaccins, et il s’agit d’une technologie expérimentale qui n’a jamais été appliquée aux humains auparavant. Mais d’après les quelques recherches effectuées sur les animaux, nous savons que les animaux ne se sont pas bien comportés lorsqu’ils ont été exposés au véritable virus. Le vaccin ne les dérangeait pas, ils allaient bien. Mais quand ils ont été exposés au vrai virus…
C’est en effet un énorme crime contre l’humanité qui se déroule sous nos yeux ! L’Holocauste n’est pas non plus apparu du jour au lendemain. Il a commencé avec l’ »Opération T4″ (programme d’euthanasie), et je n’accepte pas que quelqu’un prétende ne pas voir la ressemblance avec le carnage actuellement perpétré sur les personnes âgées, en particulier celles qui se trouvent dans des centres de soins de longue durée et des maisons de retraite. Il s’agissait d’ordonnances et de lois des gouvernements des pays industriels les plus riches et les plus développés du monde occidental. Ce sont ces pays qui tentent aujourd’hui de vider leurs maisons, comme l’a fait Hitler. Il a commencé par les bébés et les jeunes enfants, les handicapés. Mais peu après, il a ciblé les résidents des maisons de retraite. On les appelait les « mangeurs inutiles ».
Les gens ! Cela se produit à nouveau aujourd’hui. C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui ! Et ce qui est vraiment incroyable : cela se passe dans les pays les plus avancés. C’est donc un grand pas. C’est un signal. Quel est l’objectif ? A quoi cela se résume-t-il ? Bill Gates et Klaus Schwab, ils décrivent la fin du jeu ! C’est un monde totalement dystopique dans lequel à mon avis aucun d’entre nous ne veut vivre !
Le moment est venu pour les gens d’enlever leurs œillères et de regarder les choses en face ! Je trouve révélateur que les moins instruits, ceux qui ont des emplois manuels, semblent comprendre ce qui se passe. Ils ont compris, ils n’ont pas d’illusions, ils n’ont pas subi de lavage de cerveau !
Le fait que la majorité du public israélien ne se rebelle pas contre la vente de leur terre comme laboratoire d’essai qui transforme la population en cobayes humains est… De toute façon, la peur et la propagande ont prévalu. Les nazis ont également utilisé la peur et la propagande, chaque régime totalitaire utilise plus ou moins de propagande pour forcer les gens à faire ce qu’on leur demande. Le fait que les gens aient su – et il y a eu de nombreuses révélations sur les pratiques commerciales sans scrupules de l’industrie pharmaceutique et des gouvernements aussi – [rend la chose si incroyable].
Alors comment se fait-il que la plupart des gens ne soient pas disposés à au moins s’interroger et à dire « Stop ! Pouvez-vous vraiment faire confiance à cela ? « … La peur est l’état qui permet d’éteindre tout jugement. C’est le travail des adultes de prendre des décisions raisonnables. Une démocratie est construite sur des adultes qui remettent les choses en question et sont d’accord ou non avant qu’une mesure ne soit conçue. Aujourd’hui, nous avons un État où la politique se fait à huis clos, sans aucune transparence. Et ensuite, les mesures nous sont simplement annoncées et nous devons les suivre. La ligne directrice qui a conduit au meurtre des personnes âgées est précisément la politique de triage qui a été formulée par des bioéthiciens et qui a ensuite été simplement adoptée. Andrew Cuomo, le gouverneur de New York, a même déclaré qu’il savait exactement ce que cela allait donner. Il a donné des instructions pour que les personnes âgées des maisons de retraite ne soient pas traitées dans les hôpitaux, qu’elles soient transférées dans les maisons de retraite, qui bien sûr n’étaient absolument pas préparées à une telle chose. Et il a dit que le virus dans les maisons de retraite était comme un feu dans une herbe sèche. Je pense que ça ne pourrait pas être plus imagé : « Un feu dans l’herbe sèche ». Et c’est exactement ce qu’il a fait.
Le fait que cela se soit produit dans tous les pays occidentaux signifie que c’était coordonné. Quelqu’un l’a fait, derrière des portes closes bien sûr, en secret, mais tout le monde s’est impliqué : Canada, États-Unis, Grande-Bretagne, Espagne, Italie, partout, Israël aussi… C’était un effort concerté pour se débarrasser du bagage économique.
Suite de l’interview par Uwe Alschner
Vera Sharav milite depuis longtemps en faveur des droits de l’homme dans le contexte des expérimentations médicales. Elle est la fondatrice et la présidente de l’Alliance for Human Research Protection. Elle y défend les intérêts des personnes qui participent à des expériences médicales contre leur gré ou à leur insu. L’une de ces expériences est la vaccination contre le virus SRAS-COV2, explique Vera Sharav. Plus encore, la militante des droits de l’homme place la crise actuelle dans le contexte des notions idéologiques d’eugénisme et de contrôle de la population. Les principaux représentants de la « Grande Réinitialisation » ont – comme le fondateur du WEF, Klaus Schwab – des liens familiaux avec le national-socialisme ou, comme Bill Gates, des brevets sur des techniques de marquage indélébile de données personnelles sous la peau (« Quantum Dot Tattoo »). Lorsque le débat sur ces questions n’est pas ouvert mais supprimé, il est clair, selon Vera Sharav, que la vérité est dissimulée.
Vera Sharav : Le fait que cela se soit produit dans tous les pays occidentaux signifie que cela a été coordonné ! Quelqu’un a organisé cela, bien sûr, encore une fois derrière des portes closes, en secret. Mais tout le monde a suivi le mouvement : Canada, États-Unis, Grande-Bretagne, Espagne, Italie, partout où cela a été fait. En Israël aussi… C’était une action concertée pour se débarrasser évidemment du lest économique.
Les gens ne doivent pas se leurrer : ce n’est que le premier pas. Après, ce sera le tour de qui ? J’ai entendu dire qu’il y a des ordres de ne pas réanimer les enfants handicapés en cas d’arrêt cardiaque. Si, en tant que citoyens, nous permettons à cet agenda et à son calendrier de se poursuivre, l’espèce humaine sera perdue. Ceux qui dirigent cet agenda l’envisagent de manière globale. Ici, aux États-Unis, une part disproportionnée des décès dus à la Covid19, en plus du groupe des gens âgés à risque, provient des groupes noirs et latinos. Donc, quand on dit « Black Lives Matter », cela ne s’applique pas à la santé publique ! La politique de santé publique est raciste ! Elle est biaisée et unilatérale. Il y a un racisme institutionnalisé dans la santé publique. Et ce, depuis des décennies. Avec l’Alliance pour la protection de la recherche humaine [Alliance for Human Research Protection] que j’ai fondée, et dans mon travail avant cela, j’ai….
Laissez-moi le dire autrement :
J’ai surmonté l’horreur de l’Holocauste et je suis venue aux États-Unis à l’âge de onze ans. L’une des premières questions que je me suis posées est la suivante : Où étaient tous ces gens [quand nous avions besoin d’eux] ? Comment ont-ils pu laisser cela arriver [à nous] ? Pourquoi mon père devait-il mourir ? J’étais hors de moi, en colère.
Parce que ce que je voyais, c’était une vie très confortable, New York était assez luxueux à cette époque. Je ne pouvais pas comprendre cela. Comment cela avait-il pu arriver ?
Bien sûr, avec le temps et l’âge, j’ai appris comment va la vie : de mauvaises choses arrivent, mais la vie continue ailleurs. Mais il y avait aussi un autre côté de la médaille : beaucoup de gens gagnaient magnifiquement leur vie grâce à la guerre. Chaque guerre a ses profiteurs de guerre.
J’ai sans doute compris alors que je ne pouvais pas devenir, que je ne pouvais pas devenir le même. Si j’étais si indigné par l’indifférence des gens, il était clair pour moi que je ne devais pas détourner le regard lorsque l’injustice se produisait.
C’est ainsi que, depuis de nombreuses années, je garde un œil critique sur la recherche médicale. Et je continuerai à le faire. Aussi parce que les vaccins prennent de plus en plus d’importance. Il faut le savoir : En médecine, il y a deux domaines où la coercition est acceptée. L’un est la psychiatrie, et c’est comme ça que ça se passait dans l’Allemagne nazie à l’époque : après les bébés venaient les malades mentaux, ils étaient médicamentés de force. Une personne atteinte d’une maladie mentale est désavantagée car elle ne peut pas témoigner devant un tribunal pour cause de démence.
Je me suis donc concentré sur ce domaine parce que j’ai découvert un grand nombre d’études destinées à prouver que les jeunes enfants noirs deviennent des délinquants violents. Quel genre de « science » est-ce là ?
Les institutions scientifiques, comme l’Institut national de la santé mentale, ont parrainé de telles expériences, qui visaient à confirmer l’idéologie eugéniste. Oui, on a administré à des bébés noirs un vaccin qui n’est pas autorisé aux États-Unis et qui s’était déjà révélé dangereux aux Philippines, surtout pour les jeunes garçons, mais on l’a quand même fait à Los Angeles. Et des bébés noirs ont également été maltraités lors d’essais de vaccins et de médicaments contre le sida. C’est évident : en matière de santé publique, les vies noires ne comptent pas. Elles sont consommables.
Grâce à mon expérience, cependant, j’ai développé des antennes très fines. Si cela a pu m’arriver à moi, alors cela peut arriver à n’importe qui d’autre. C’est ainsi que je l’ai interprété. Il est malheureusement vrai que la plupart des gens se sentent plus en sécurité lorsqu’ils ont la même opinion que leurs collègues et amis.
C’est une attitude très dangereuse car elle ouvre la porte aux tyrans criminels. L’un des problèmes avec Pfizer, par exemple, est que cette société possède désormais les informations médicales de toute la population israélienne, ce qui est en soi extrêmement extraordinaire, car Israël a toujours été confronté à des menaces existentielles et a donc toujours essayé de protéger sa population. Comment diable pouvez-vous remettre les données médicales de la population à une société qui possède un tel catalogue de casiers judiciaires ? Celui de l’Amérique du Sud… L’Argentine y a résisté aux demandes de la société.
Les demandes comprenaient la mise en gage des actifs du pays, y compris ses bases militaires, comme garantie. Une garantie qui protège absolument Pfizer de toute poursuite en justice pour les dommages causés par le vaccin.
Ma première pensée à ce sujet a été : en dehors de la méthode commerciale scandaleuse d’une revendication aussi effrontée, la question vraiment intrigante est la suivante : Quelles informations doivent-ils avoir sur leur propre vaccin pour exiger une protection aussi étendue ? Cela devrait certainement déclencher une sonnette d’alarme pour tout le monde ! Ils savent mieux que quiconque à quel point le risque est élevé, car ils connaissent toutes les données. Ce n’est pas notre cas ! Si je vivais en Israël, j’exigerais des informations sur ce que le [chef du gouvernement] Netanyahou a reçu pour cet accord.
Même si vous ne soupçonnez pas que quelque chose puisse être fait avec les données médicales, la valeur économique des informations sur les problèmes de santé de la population israélienne est incommensurable pour une entreprise pharmaceutique. Sur cette base, on peut imaginer toutes sortes de recherches qui ouvriront un incroyable flux de revenus. Nous parlons de huit millions de personnes, avec les enfants, qui seront aussi bientôt en ligne de mire, bientôt neuf millions de personnes.
Il y a tellement de questions qu’il est impératif de se poser : Je ne suis pas un scientifique, les vrais scientifiques peuvent très bien expliquer les choses dans leur contexte. Ils n’ont pas vraiment besoin de ce jargon. Et la signification statistique n’est pas le seul facteur en médecine. Ce qui compte, c’est l’effet clinique d’un produit. Ce qu’il fait chez les gens. Et c’est pourquoi le serment d’Hippocrate est si important et si juste ! Si vous considérez les gens comme un troupeau, alors vous êtes à côté de la plaque !
Et vous ne pouvez même pas empêcher la science de conduire à la fraude scientifique sur une telle base. Les individus forment ensemble la société. Il n’est pas vrai que la société est autre chose et que l’individu ne compte pas. Le bien commun n’a jamais été spécifiquement nommé. Qu’est-ce que le bien commun ? Qui le définit ?
Je voudrais aborder une autre question : j’ai parlé de Klaus Schwab.
Uwe Alschner : S’il vous plaît, continuez !
Vera Sharav : Jusqu’à présent, il n’y avait absolument aucune information sur Internet, ou dans les encyclopédies, « Who’s Who » ou autres, sur Klaus Schwab avant 1970. Rien du tout ! Il est né à Ravensburg en 1938.
Aujourd’hui, le 20 février dernier, un journaliste d’investigation a documenté ce qui n’a pas été mentionné jusqu’à présent : je ne peux que recommander à tout le monde de lire ce rapport. Il explique ce que je soupçonnais depuis longtemps, mais pour lequel je n’avais aucune preuve. Le rapport s’intitule « Schwab Family Values ». On peut le lire en ligne dès maintenant. Le rapport contient les réponses qui indiquent que cela pourrait être le début d’un « Quatrième Reich » !
Il y a une continuité qui est incroyable ! Je ne veux même pas… Tout est là. Il est aussi question de son père, Eugen Schwab, qui dirigeait la branche de Ravensburg d’une entreprise suisse qui produisait toutes sortes d’armements pour les nazis. Une médaille nazie a également été décernée pour cela, pour services exceptionnels rendus aux nazis, voyons si je peux trouver quelle était la désignation… [National Socialist Muster Betrieb].
Je reviens maintenant à l’actualité.
Les Cartes Vertes de Vaccination… Israël a été le premier pays à en annoncer l’introduction. Cela m’a bien sûr choqué ! Pourquoi ? Eh bien, qu’est-ce que cela signifie vraiment ? Cela signifie l’apartheid !
Cela signifie la division des citoyens entre ceux qui méritent et ceux qui sont dégradés. Ceux qui ne méritent pas et ceux qui devraient être récompensés. C’est l’abolition de l’égalité démocratique. La vaccination obligatoire par la porte de derrière !
Et c’est un vaccin entièrement expérimental ! Nous parlons donc d’une énorme expérience, 8 millions…, une expérience sur 8 millions de personnes qui sont prêtes … c’est-à-dire : si elles sont vraiment prêtes, à mettre en place un système d’apartheid à deux vitesses. S’il vous plaît, que quelqu’un arrête cela !
Il est également ironique qu’une partie importante de la résistance vienne des Juifs ultra-orthodoxes. Ils se sont opposés au confinement parce qu’il a empêché la pratique du culte.
J’ai vérifié : Même à l’époque de la grippe espagnole en 1918, on n’a pas fermé les lieux de culte. On n’a certainement pas fermé toute la société. Les vrais scientifiques qui étudient la propagation des maladies infectieuses ont prévenu : il n’est pas nécessaire de fermer la société. Il ne faut jamais isoler les personnes en bonne santé. Il faut seulement isoler les malades ! Vous devez isoler les malades en quarantaine et vous devez les traiter. Dans ce cas, il faut les traiter tôt.
Mais pas tous les autres ! Ne fermez pas l’économie locale ! La plupart d’entre elles ne seront pas en mesure de rouvrir. Elles feront faillite, sauf les très grandes, Amazon et toutes les autres sociétés de vente par correspondance sur Internet, où il n’y a aucun contact humain avec le client. Mais bien sûr, ils ont des milliers d’employés, mais ça n’a pas d’importance là-bas.
Tout cela fait partie de ce que Klaus Schwab appelle la « Grande Réinitialisation ». Il en a écrit les instructions. Comment cela doit être fait. Les gens deviennent du « capital humain ». Je pense que nous avons atteint un point où nous devons réfléchir sérieusement : Comment arrêter l’émergence du 4ème Reich ? Parce que nous avons déjà cédé tellement de contrôle à ceux qui sont sérieux ! Ils s’y préparent depuis très longtemps !
Bill Gates a déjà… il a financé des recherches que le M.I.T. a faites pour lui. Il y a fait développer un tatouage qui, au lieu d’une carte d’identité imprimée, stocke des informations dans la peau qui peuvent être lues avec un iPhone. Que pensez-vous de cela ?
Je pense que… bon, cela va paraître absurde, et certaines personnes vont penser « la vieille dame est un peu perdue ». Mais je pense que les gens sont devenus dépendants de la technologie. Et c’est ce qui causera leur perte ! Parce que si vous n’étiez pas aussi accro à l’iPhone et à tous les autres jouets numériques, alors ils ne vous suivraient pas si facilement. Mais les gens ne voient pas comment ces « grandes choses » pourraient être utilisées pour exercer un contrôle sur eux. Contre leur gré !
Les gens sont… C’était une manipulation psychologique qu’ils n’ont pas remarquée. Et c’est ce qui se passe maintenant aussi avec le verrouillage. Chaque État, chaque pays le fait à sa manière, toujours légèrement différente. Comment pouvez-vous sérieusement dire que c’est scientifiquement fondé ? C’est du pur arbitraire ! Il y a maintenant 16 États américains sans masquage obligatoire. Je ne vois pas de grandes épidémies. C’est un gigantesque… lavage de cerveau.
J’aimerais que l’Allemagne prenne le leadership sur cette question ! Parce que nous ne devons pas nous retrouver dans une situation où nos petits-enfants nous regardent dans les yeux en se demandant : « Qu’est-ce qui n’allait pas chez toi ? Comment as-tu pu être aussi stupide pour laisser cela se reproduire ? » Comment dire… Je comprends que j’ai l’air très dur. Et ça peut ne pas être bien perçu. C’est juste que : Je vois juste les dangers si clairement dans mon esprit ! Et petit à petit, une autre pierre s’ajoute à la mosaïque.
Comment ils ont « joué » avec les restaurateurs, par exemple. C’est vraiment absurde ! A l’extérieur. 1,50 mètres. Distance. Les restaurants de New York qui peuvent se le permettre – ce sont généralement ceux qui ont déjà une petite chaîne, ils ont pu se construire un peu plus – ont installé des tentes sur le trottoir. Pouvez-vous m’expliquer quelle différence cela fait qu’une table soit à l’intérieur, ou entourée de plexiglas ou de toile ? C’est absurde ! Tout cela n’a aucun sens ! Mais c’est le monde dans lequel nous vivons ! Ou la terrible décision de fermer toutes les institutions culturelles ! Et le fait de priver les enfants de leur éducation. C’est le deuxième plus grand crime après les expériences médicales. Priver une génération entière de son droit à l’éducation. C’est tout simplement inconcevable !
Et les enfants. Oui, ils aiment appeler les enfants des virus. « Même s’ils n’ont aucun symptôme, ils répandent le virus partout ! » Ceux qui disent cela n’ont aucune preuve pour cette affirmation ! Les dictats n’ont pas besoin de preuves ! C’est si incroyablement triste ! Croyez-moi, je n’ai jamais pensé que j’aurais à revivre une telle expérience. Avoir peur une fois de plus.
Laissez-moi vous parler du vaccin : Je n’ai pas l’intention de me faire vacciner ! Et c’est pourquoi j’y ai déjà pensé : que se passerait-il s’ils sonnaient à ma porte ? Les médecins et la police. J’ai entendu dire que c’est exactement ce qui s’est passé dans une maison de retraite en Allemagne. C’est exactement comme ça que le GESTAPO a fait. Eh bien, qu’est-ce que je peux faire alors ? Je vais réveiller la petite fille de six ans qui est en moi, développer une tête de défi et crier pour ma vie. Qu’est-ce que je peux faire d’autre ?
Nous sommes vraiment … à un carrefour important ! Soit la société va s’en sortir et survivre, soit elle ne survivra pas ! Il y avait tellement de signes significatifs. La Chine a été louée comme un modèle. Quelle personne saine d’esprit voudrait vivre dans la Chine communiste ? C’est comme vivre dans un état STASI ! Mais les gens auraient pu remarquer qu’un troupeau obéissant est le but. Un peuple qui dit « oui » et « amen » à tout. Ce qui est drôle, c’est qu’il y avait une mentalité parmi le peuple américain, et aussi parmi les Israéliens, qui croyait en leur propre force. « Nous sommes assez forts et nous pouvons le faire. » Où est passée cette attitude ? La croyance en soi, où est-elle ?
Uwe Alschner : Vera, merci beaucoup pour cet aperçu très précieux et important sur la comparabilité des événements terribles du passé et des événements actuels, qui pourraient encore évoluer vers un monde beaucoup plus sombre. Vous avez dit que nous étions à la croisée des chemins. Je suis d’accord avec vous. Nous sommes à la croisée des chemins. Beaucoup d’entre nous n’ont pas encore été capables de réfléchir et de réaliser ce qui se passe. Les Warner ont été accusés de ne rien faire de bon. C’est le contraire qui est vrai ! C’est pourquoi il était important que vous, en tant que survivants de l’Holocauste, souligniez les similitudes. Vous êtes appelés à faire ces comparaisons. De même, la comparaison entre la carte verte de vaccination et l’apartheid. Ce sont des mots forts que je trouve très utiles. Ils peuvent être utilisés pour faire comprendre aux gens que nous n’avons pas seulement besoin de l’aide divine, mais que nous devons aussi redécouvrir notre dignité humaine et notre intelligence pour réaliser ce qui doit être fait maintenant. A savoir : résister pacifiquement mais résolument à la propagande, mais aussi aux mesures qui ont été prises et qui sont aussi injustes qu’inhumaines.
Vera Sharav : Permettez-moi d’ajouter, s’il vous plaît, au sujet de l’étoile juive : J’ai suggéré d’utiliser ce symbole. Mais je comprends que d’autres personnes qui n’ont pas été personnellement touchées l’utilisent comme une attaque. Ils vous dépeignent comme l’ennemi et l’arriéré. On prétend que les détracteurs veulent revenir à l’histoire. En fait, porter l’étoile de David signifie un signe : l’étoile a marqué le début, bien avant les déportations ! Ceux qui suppriment le débat, empêchent la discussion, l’échange d’idées, même les réunions.
Il est tout à fait normal de se disputer ! C’est bien aussi d’avoir un débat animé. Quand ils censurent et traitent les dissidents de « théoriciens de la conspiration », c’est un signal d’alarme : il y a une dissimulation en cours ! Ils dissimulent ce qui ne doit pas être discuté et évoqué par les gens et ce qui ne doit pas être connu ! C’est ce qui se cache derrière les mesures de censure. C’est un réflexe de défense.
Oh, et les « théories du complot »… S’il ne s’agissait que de théories, il n’y aurait pas besoin de les censurer. Il n’y aurait pas besoin de persécuter et de supprimer tous ceux qui disent quelque chose de différent du récit officiel. Ce serait complètement inutile. Ils le font uniquement parce que la propagande est un mensonge. Et ils veulent vendre ce mensonge comme la seule vérité.
Uwe Alschner : Vera Sharav, merci beaucoup pour le temps que vous nous avez accordé ! C’était un grand honneur ! Je vous souhaite le meilleur ! Je souhaite pour nous que votre courage et votre détermination grandissent de façon exponentielle et nous inspirent tous ! Car nous devons prendre courage et prendre position ! Merci beaucoup !
Mattias Desmet est professeur de psychologie clinique à l’Université de Gand en Belgique. Il donne des cours de psychothérapie psychanalyse individuelle et aussi de psychologie de la foule. Il est expert en tyrannie, totalitarisme et hypnose de masse.
Dans un podcast publié en ligne, dans des articles et des interviews (par exemple ici), le professeur Desmet explique comment se forme l’hypnose de masse. Lorsque cette période dystopique finira dans les livres d’histoire, nous nous demanderons comment tout cela a pu se produire, mais l’analyse de Desmet nous donne déjà aujourd’hui des indications précises sur ce qui se déroule aujourd’hui sous nos yeux. Comment, c’est-à-dire, il est possible que la vie humaine se soit réduite à être enchaînée et asservie par un QR Code, avec la liberté accordée par les gouvernants à l’échéance des différentes piqûres vakxinales. Comment il a été possible d’échanger sa liberté contre un spritz au bar et de diviser la société entre si-vax et no-vax. Comment notre vie s’est réduite à être scannée par une application, comme si c’était un aliment acheté au comptoir du supermarché. Comment a-t-il été possible de justifier cette dérive au nom d’une urgence permanente, avec un État chantage qui, tout en se protégeant de toute responsabilité pénale et civile, nous dit quoi faire de notre corps au nom de prétendues exigences collectives et de la protection de la santé. Comment il a été possible d’ériger la science en religion et le totem vakxinal en panacée de tous les maux de l’humanité. Comment, tout cela a été possible, entre autres, dans une nation comme la France, au mépris de sa splendide Constitution, de son passé des Lumières et de ses saints principes de Liberté, d’Égalité, de Fraternité.
Surtout, comme en seulement deux ans il a été possible d’effacer des décennies de luttes et de sang versé pour affirmer les libertés qui nous reviennent en tant qu’êtres humains.
Le chercheur belge s’interroge depuis longtemps sur l’hypnose collective qui s’opère, même face à des mesures gouvernementales gouvernementales démentes et contradictoires. Une hypnose qui conduit les individus à sacrifier volontairement leur liberté, même maintenant que la variante Omicron, très contagieuse mais non mortelle, semble marquer le tournant vers la fin de la pandémie de Covid 19.
Selon Desmet, il y a quatre conditions de base pour que la société soit vulnérable à l’hypnose de masse :
1) Le manque de liens sociaux, l’isolement et la peur qui en résulte ;
2) Ne pas concevoir un sens ou un but dans sa vie ;
3) L’anxiété fluctuante (il suffit de voir le nombre de médicaments contre l’anxiété et la dépression prescrits chaque année) ;
4) Niveaux élevés de frustration et d’agressivité.
Des mensonges et des contradictions alimentés par le courant dominant ont été crus vrais par les masses, sans cesse tendues par un récit inspiré de la peur du virus et de la haine envers les réticents au vakx1 ou envers ceux qui se posent des questions contraires aux décisions gouvernementales. Ces derniers, considérés comme des parias dont il faut se moquer et qui sont exclus de la société, même s’ils sont médecins, scientifiques et des prix Nobel.
Desmet dit : « Les parents qui font piquer si avidement leurs enfants entrent dans la conscience de la foule qu’on appelle « formation de masse ». Ce changement social se produit quand il y a ou il y a eu une période de peur fluctuante, et c’est un pas sur la route vers un état totalitaire. Le totalitarisme commence toujours par une formation de masse au sein de la population.
Ce n’est pas la même chose qu’une dictature. Dans une dictature, les gens obéissent par crainte fondamentale du dictateur au sommet, mais le totalitarisme est le contraire. Les gens sont hypnotisés pour obéir « au bien de la collectivité ». (…) Ils ne sont plus rationnels ou critiques comme autrefois, ils ne suivent plus la logique ».
La raison pour laquelle tant de gens sont disposés à participer à ce délire collectif, « est que dans ce récit ils trouvent un nouveau lien social. La science, la logique et l’équité n’ont rien à voir avec tout cela ».
Desmet met en évidence la différence entre une dictature montante et le totalitarisme : « En règle générale, dans une dictature classique, le dictateur devient plus doux et moins agressif une fois que les voix dissidentes, son opposition, sont réduites au silence. Une fois qu’il a pris le pouvoir complet, il n’a plus besoin d’être agressif et peut recourir à d’autres moyens pour garder le contrôle. Dans un état totalitaire, c’est le contraire qui se produit. Cela est fondamental à comprendre, parce que dans une société totalitaire, une fois que l’opposition est réduite au silence, c’est alors que l’État commet ses atrocités les plus grandes et les plus cruelles ».
Ces deux dernières années, les idées dissidentes sur le Covid et les vakx1s ont été ponctuellement réduites au silence. On se demande alors quand la science est devenue définitive et incontestable et lorsqu’elle est fermée à tout dialogue. Et pourquoi, après deux ans, la propagande martele-t-elle de plus en plus sur le vakx1 unique pour tous, en arrivant à de véritables formes de persécution à l’égard de personnes saines, coupables seulement de refuser un traitement médical imposé ? Comment se fait-il qu’après ses années, on compte le plus grand nombre de contaminations parmi les détenteurs du pass sanitaire, puisque les non vakxinés ont été, de fait, empêchés même de vivre et de se déplacer librement ? Où est la logique de toutes ces mesures qui sont politiques et, bien sûr, non sanitaires ?
De fait, aujourd’hui, la politique s’est emparée de la vie biologique. Le fameux code de Nuremberg et le « consentement éclairé » naquirent précisément comme défense de l’individu face à certaines extensions dangereuses du pouvoir politique.
L’histoire nous enseigne que les masses ont toujours cru au dictateur de quart et que l’erreur a duré jusqu’à ce que les nations soient plongées dans l’abîme des guerres et de la spoliation des droits fondamentaux des peuples.
Aujourd’hui, à l’époque numérique, nous vivons une forme inédite de coup d’État déguisé en politique sanitaire, entre des décrets sortis en un court laps de temps et une inoculation perpétuelle érigée en nouvelle forme de foi salvifique. Le tout assailli par la hâte et l’arrogance du Léviathan sanitaire, toujours plus nerveux et toujours plus dévorant les vies de chacun, vakxinés ou non vakxinés, désormais plus “humains”. L’histoire nous apprend que même les sorts se cassent, peu importe le temps que ça prend. C’est une période de vigilance que d’attendre que le rideau tombe sur cette comédie de l’absurde, avec tous ses tristes personnages, et que la Vie qui, malgré toute la violence à laquelle elle se heurte cycliquement, gagne sur tout, alors que cette fausse bonne gouvernance finit par se dévorer elle-même.
Le corollaire de l’effondrement de l’initiative technocratique visant à liquider l’économie surendettée pourrait bien être la récession.
Il y a trois ans, j’ai dit à un professeur américain du US Army War College à Washington, à propos de la campagne pour le retour en Asie des emplois de cols bleus perdus aux États-Unis, que ces emplois ne reviendraient jamais. Ils étaient partis pour de bon.
Il m’a rétorqué que c’était précisément le cas, mais je ne comprenais pas l’essentiel, a-t-il dit. Les États-Unis ne s’attendaient pas à ce que la majorité de ces emplois manufacturiers banals reviennent, et ne le souhaitaient pas. Ils devraient rester en Asie. Les élites, a-t-il dit, ne veulent que les sommets de la technologie. Elles voulaient la propriété intellectuelle, les protocoles, les mesures, le cadre réglementaire qui permettraient aux États-Unis de définir et de développer les deux prochaines décennies d’évolution technologique mondiale.
Cependant, le véritable dilemme, selon lui, était le suivant : « Que faire des 20% de la main-d’œuvre américaine qui ne seraient plus nécessaires, qui ne seraient plus indispensables au fonctionnement d’une économie américaine axée sur la technologie ? »
En fait, ce que le professeur a dit n’était qu’une facette d’un dilemme économique fondamental. À partir des années 70 et 80, les entreprises américaines ont délocalisé leurs coûts salariaux vers l’Asie. Il s’agissait en partie de réduire les coûts et d’augmenter la rentabilité (ce qui a été le cas), mais cela représentait également quelque chose de plus profond.
Depuis le début, les États-Unis ont été un empire expansionniste qui n’a cessé d’assimiler de nouvelles terres, de nouveaux peuples et leurs ressources humaines et matérielles. La marche en avant, l’expansion militaire, commerciale et culturelle continue sont devenues le moteur de Wall Street et de sa politique étrangère. Car, sans cette expansion incessante, les liens civiques de l’unité américaine sont remis en question. Une Amérique qui n’est pas en mouvement n’est pas une Amérique. C’est l’essence même de la leitkultur américaine.
Pourtant, cela n’a fait que renforcer le dilemme souligné par mon ami ci-dessus. L’expansion s’est accompagnée d’un déluge de crédits de Wall Street dans le monde entier. Le fardeau de la dette a explosé, et est devenu très lourd, en équilibre instable sur une tête d’épingle de véritable garantie sous-jacente.
Ce n’est qu’aujourd’hui – pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale – que cette impulsion stratégique expansionniste implacable des États-Unis a été remise en question par l’axe Russie-Chine. Elles ont déclaré « ça suffit ».
Pourtant, il y a toujours eu un autre aspect à cette dynamique de transition structurelle occidentale. Ses fondements, comme l’a suggéré le professeur, ne reposent plus sur le travail socialement nécessaire contenu dans la fabrication de produits ternes tels que les voitures, les téléphones ou le dentifrice. Mais plutôt, le cœur du système réside désormais dans les spéculations sur les actifs financiers tels que les actions, les obligations, les contrats à terme et surtout les produits dérivés, dont la valeur est titrisée indéfiniment. Dans ce contexte, les 20% (ou plus vraisemblablement les 40%) de la main-d’œuvre deviennent tout simplement superflus dans cette économie hautement complexe, hyper-financiarisée et en réseau.
Voici donc le deuxième dilemme : alors que le rétrécissement structurel de l’économie basée sur le travail gonfle le secteur financier, la volatilité complexe de ce dernier ne peut être contenue que par une logique de dopage monétaire perpétuel (injections perpétuelles de liquidités), justifiée par des urgences mondiales nécessitant des stimuli toujours plus importants.
Comment faire face à ce dilemme ? Eh bien, il n’y a pas de retour en arrière possible. Ce n’est pas une option.
Dans ce contexte, le régime pandémique devient le symptôme d’un monde si éloigné de toute autosuffisance économique réelle – suffisante pour soutenir sa main-d’œuvre existante – que le dilemme ne peut être résolu (du point de vue des élites) qu’en facilitant l’atténuation continue de l’ancienne économie, tandis que les actifs financiers doivent être réapprovisionnés par des ajouts réguliers de liquidités.
Comment la gérer ? Avec l’abolition progressive du contenu traditionnel de la main-d’œuvre dans les marchandises (soit par l’automatisation, soit par la délocalisation), les entreprises ont utilisé l’idéologie de l’éveil pour se réinventer. Elles ne produisent plus seulement des « choses », mais des produits sociaux. Elles sont des parties prenantes de la société, qui « fabriquent » des résultats socialement souhaitables : diversité, inclusion sociale, équilibre entre les sexes et gouvernance climatiquement responsable. Cette transition a déjà produit une corne d’abondance de nouvelles liquidités ESG circulant dans des artères économiques calcifiées.
Et la pandémie, bien sûr, justifie la stimulation monétaire, tandis que l’urgence de « santé » climatique qui suivra est préparée afin de légitimer une nouvelle expansion de la dette, pour l’avenir.
L’analyste financier Mauro Bottarelli a résumé la logique de tout cela comme suit : «Un état d’urgence sanitaire semi-permanent est préférable à un krach vertical du marché qui transformerait le souvenir de 2008 en une promenade dans le parc ».
Le professeur de théorie critique et d’italien à l’Université de Cardiff, Fabio Vighi, a lui aussi noté « l’Incurabilité » de ce qu’il appelle « la condition de Long-Covid du Banquier central » – que l’injection d’un stimulus monétaire aussi énorme que celui que nous avons vu, n’a été possible qu’en éteignant le moteur de Main Street, car une telle cascade de liquidités (6000 milliards de dollars) ne pouvait pas être autorisée à se déverser bon gré mal gré dans l’économie de Main Street (selon les banquiers centraux), car cela aurait provoqué un tsunami inflationniste à la Weimar. Au contraire, son objectif principal a été de gonfler davantage le monde virtuel d’instruments financiers toujours plus complexes.
Inévitablement, cependant, couplé à des goulots d’étranglement dans la chaîne d’approvisionnement, le flot de liquidités a provoqué une hausse de l’inflation de Main Street, et a donc imposé de nouveaux dommages sur le terrain. L’objectif consistant à gérer l’atténuation de l’activité manufacturière d’une part (verrouillage des petites entreprises), tandis que les liquidités circulaient librement vers la sphère financiarisée (pour retarder un krach boursier) a échoué. L’inflation s’accélère, les taux d’intérêt vont augmenter, ce qui entraînera des conséquences sociales et politiques négatives : la colère plutôt que la conformité.
Au cœur de la situation difficile pour ceux qui dirigent le système, il y a le fait que, s’ils devaient perdre le contrôle de la création de liquidités – que ce soit en raison de la hausse des taux d’intérêt ou d’une dissidence politique croissante – la récession qui s’ensuivrait détruirait l’ensemble du tissu socio-économique.
Et toute récession grave aurait probablement des répercussions sur les dirigeants politiques occidentaux également.
Ils ont donc choisi, au lieu de cela, de sacrifier le cadre démocratique, afin de mettre en place un régime monétaire ancré dans le culte de la science et de la technologie, de la propagande médiatique et des récits de catastrophes, comme moyen de progresser vers une prise de pouvoir technocratique « aristocratique » sur la tête des gens. (Oui, dans certains « cercles », on la considère comme une nouvelle aristocratie de l’argent).
« Les conséquences du capitalisme d’urgence sont résolument biopolitiques. Elles concernent l’administration d’un surplus humain qui devient superflu pour un modèle reproductif largement automatisé, hautement financiarisé et implosif. C’est pourquoi le Virus, le Vaccin et le Passeport Covid sont la Sainte Trinité de l’ingénierie sociale.
Les « passeports-virus » sont destinés à former les multitudes à l’utilisation de portefeuilles électroniques contrôlant l’accès aux services publics et aux moyens de subsistance personnels. Les masses dépossédées et licenciées, ainsi que celles qui ne se conforment pas aux règles, sont les premières à être disciplinées par des systèmes numériques de gestion de la pauvreté directement supervisés par le capital monopolistique. Le plan consiste à symboliser le comportement humain et à le placer sur des grands livres de blockchain gérés par des algorithmes. Et la propagation de la peur mondiale est le bâton idéologique parfait pour nous mener vers ce résultat».
Le point de vue du professeur Vighi est clair. La campagne de vaccination et le système du passeport vert ne sont pas des disciplines de santé autonomes. Ils n’ont rien à voir avec « la science » et ne sont pas censés avoir un sens. Ils sont primordialement liés au dilemme économique des élites et servent également d’outil politique permettant à une nouvelle dispensation monétaire de supplanter la démocratie. Le président Macron a dit tout haut ce qui n’est pas dit, lorsqu’il a déclaré : « Quant aux non-vaccinés, j’ai vraiment envie de les emmerder. Et nous allons continuer à le faire, jusqu’au bout. C’est la stratégie ».
De même, le Premier ministre italien Draghi a multiplié les attaques contre les non-vaccinés, rendant les vaccins obligatoires pour les plus de 50 ans et imposant des restrictions importantes aux plus de 12 ans. Là encore, bien que le mantra soit de « suivre la science », ces mesures n’ont aucun sens : le variant Omicron infecte principalement les personnes doublement vaccinées, et non les personnes non vaccinées.
Il y a deux jours, un éminent virologue lauréat du prix Nobel, le Dr Montagnier et un collègue, ont confirmé cet aspect « obsolète » des mandats de vaccination. Dans le Wall Street Journal, ils écrivent :
« … rendre obligatoire un vaccin pour arrêter la propagation d’une maladie nécessite de prouver que les vaccins préviendront l’infection ou la transmission (plutôt que l’efficacité contre des conséquences graves comme l’hospitalisation ou la mort). Comme le dit l’Organisation mondiale de la Santé, « si la vaccination obligatoire est considérée comme nécessaire pour interrompre les chaînes de transmission et éviter de nuire à autrui, il devrait y avoir suffisamment de preuves que le vaccin est efficace pour prévenir une infection et/ou une transmission grave ». Pour Omicron, il n’existe pas encore de telles preuves.
Les quelques données dont nous disposons suggèrent le contraire. Une étude a révélé qu’après 30 jours, les vaccins Moderna et Pfizer n’avaient plus d’effet positif statistiquement significatif contre l’infection par Omicron, et qu’après 90 jours, leur effet devenait négatif, c’est-à-dire que les personnes vaccinées étaient plus sensibles à l’infection par Omicron. Confirmant ce constat d’efficacité négative, des données provenant du Danemark et de la province canadienne de l’Ontario indiquent que les personnes vaccinées présentent des taux d’infection par Omicron plus élevés que les personnes non vaccinées ».
Ceci est rarement, voire jamais, admis. Macron et Draghi sont tous deux désespérés : Ils doivent « liquéfier » leurs économies, et vite.
En effet, le Dr Malone, chef de file des États-Unis et père des vaccins à ARNm, a écrit à propos de ceux qui soulignent de telles incohérences et illogismes – deux mois seulement avant la suspension de son compte Twitter – dans un message Twitter plutôt prophétique :
« Je vais parler sans détours », a-t-il écrit. « Les médecins qui s’expriment sont activement pourchassés via les conseils médicaux et la presse. Ils essaient de nous délégitimer et de nous éliminer, un par un ».
Il a terminé en prévenant qu’il ne s’agit « pas d’une théorie du complot » mais « d’un fait ». Il nous a tous exhortés à « nous réveiller ».
Comme l’a noté leTelegraph, les scientifiques britanniques membres d’un comité qui a encouragé l’utilisation de la peur pour contrôler le comportement des gens pendant la pandémie de Covid ont admis que leur travail était « contraire à l’éthique » et « totalitaire ». Les scientifiques ont averti en mars 2021 que les ministres britanniques devaient augmenter « le niveau perçu de menace personnelle » du Covid-19, car « un nombre important de personnes ne se sentent toujours pas suffisamment menacées personnellement ». Gavin Morgan, un psychologue de l’équipe, a déclaré : « Il est clair que l’utilisation de la peur comme moyen de contrôle n’est pas éthique. L’utilisation de la peur a des relents de totalitarisme ».
Un autre membre du SPI-B a déclaré : « On pourrait appeler cela de la psychologie « contrôle de l’esprit ». C’est ce que nous faisons… Nous essayons clairement de le faire de manière positive, mais cela a été utilisé de manière néfaste dans le passé ». Un autre collègue a mis en garde contre le fait que « les gens utilisent la pandémie pour s’emparer du pouvoir et faire passer des choses qui ne se produiraient pas autrement… Nous devons faire très attention à l’autoritarisme qui s’insinue ».
Le problème est cependant plus profond qu’un peu de « psychologie de la stimulation ». En 2019, la BBC a créé la Trusted News Initiative (TNI), un partenariat qui inclut désormais de nombreux médias grand public. TNI a été ostensiblement conçu pour contrer l’influence narrative étrangère en période électorale, mais il s’est étendu pour synchroniser tous les éléments du message et éliminer les déviations dans le vaste domaine des médias et des plateformes technologiques.
Ces « points de discussion » synchronisés sont plus puissants (et insidieux) que n’importe quelle idéologie, car ils ne fonctionnent pas comme un système de croyances ou une éthique, mais plutôt comme une « science » objective. Vous ne pouvez pas discuter avec, ou vous opposer à, la Science (avec un « S » majuscule). La Science n’a pas d’opposants politiques. Ceux qui la remettent en question sont étiquetés « théoriciens du complot », « antivax », « négationnistes du Covid », « extrémistes », etc. Ainsi, le récit pathologisé de la nouvelle normalité pathologise également ses opposants politiques : il les prive de toute légitimité politique. L’objectif est évidemment de les contraindre à se conformer. Macron l’a dit clairement.
La séparation de la population sur la base du statut vaccinal est un événement historique. Si la résistance est étouffée, une carte d’identité numérique obligatoire pourra être introduite pour enregistrer la « justesse » de notre comportement et réglementer l’accès à la société. Le Covid était le cheval de Troie idéal pour cette percée. Un système mondial d’identification numérique basé sur la technologie blockchain est prévu depuis longtemps par l’Alliance ID2020, soutenue par des géants comme Accenture, Microsoft, la Fondation Rockefeller, MasterCard, IBM, Facebook et l’omniprésente GAVI de Bill Gates. À partir de là, la transition vers le contrôle monétaire devrait se faire relativement en douceur. Les CBDC permettraient aux banquiers centraux non seulement de suivre chaque transaction, mais surtout de bloquer l’accès aux liquidités, pour toute raison jugée légitime.
Le talon d’Achille de tout cela, cependant, est la preuve d’une véritable résistance populaire à la suppression par les plateformes technologiques de toute opinion dissidente (quelle que soit la qualité de sa source), au refus de permettre aux gens de choisir en toute connaissance de cause leur traitement médical, et aux restrictions arbitraires pouvant entraîner la perte des moyens de subsistance imposées par décret, et étayées par des lois d’urgence, limitant la protestation populaire.
Mais de manière plus significative et paradoxale, le variant Omicron peut couper les jambes des dirigeants politiques qui ont l’intention de redoubler d’efforts. Il est tout à fait possible que ce variant léger (à peine mortel), mais hautement contagieux, se révèle être le « vaccin » de la nature, nous donnant une large mesure d’immunité – ostensiblement meilleure que celle offerte par les « vaccins » de la Science !
Nous observons déjà que les États européens sont confus et en désaccord les uns avec les autres – adoptant des lignes politiques diamétralement opposées : certains mettent fin aux restrictions, d’autres en décrètent de plus en plus. D’autres pays, comme Israël, réduisent les restrictions et s’orientent vers une politique d’immunité collective.
Bien sûr, le corollaire de l’échec de l’initiative technocratique visant à liquider l’économie surendettée pourrait bien être la récession. C’est malheureusement la logique de la situation.
Le IoNT est l’Internet des Nano objets. Les nanoparticules dont on vous bombarde finissent par parler pour vous. Dans cette illustration, un scientifique de très haut niveau a rédigé un document très professionnel et très détaillé qui positionne l’humain injecté dans le circuit des IoNT. Si cette planche est définitivement validée, nous pouvons conclure qu’un certain nombre d’injectés (pas forcément tous) sont en cours de mutation pour devenir des transhumains. On peut supposer que pour atteindre l’étape finale du modèle, il faut plusieurs doses.
Avertissement. Le dossier transmis ici est exceptionnellement documenté et précis. Je le reprends pour enrichir la réflexion et l’hypothèse de travail autour de la transhumanisation des peuples. Toutefois, aussi longtemps que nos autorités sanitaires refuseront de faire procéder à des analyses indépendantes du contenu de fioles contenant les produits à injecter, nous serons incapables d’affirmer si, et dans quelle mesure, la liste des éléments indésirables listés dans ce document ont pollué la production industrielle des injections réalisées depuis une année.
Un scientifique de premier plan a transmis au Net des planches détaillées de ce que pourraient être les divers éléments non identifiables découverts dans les fioles de produits à injecter et/ou dans les échantillons sanguins étudiés. Un autre scientifique tout aussi fiable m’a transmis son travail.
Bien que n’ayant pas l’identité de l’auteur, je ne peux qu’apprécier la précision avec laquelle les différents éléments que nous mettons au jour depuis des mois (pour ne pas dire des années) sont agencés et intégrés dans sa présentation.
Ce diagramme montre tous les composants qui sont introduits avec les diverses inoculations. Ensemble, ils agissent comme un réseau de surveillance du corps humain. (traduction ci-dessous)Traduction effectuée par Chantal Attia. Avec mes remerciements à elle.
Composants du nanoréseau au plan intracorporel
1. Nanotubes de carbone et dérivés CNT, SWCNT, MWCNT
2. Nanocapteurs (circuits de nanotubes, nanofeuillets de graphène)
3. Nanocontrôleurs (circuits de nanorouteurs QCA)
4. Nanointerface (circuits QCA nanoCODEC)
5. => Communication avec l’extérieur =>
La présence de points quantiques d’oxyde de graphène.
La présence de points quantiques d’oxyde de graphène. – Les points quantiques de graphène sont des morceaux de graphène ou d’oxyde de graphène à l’échelle micro-nanométrique avec des formes circulaires, hexagonales, triangulaires… qui résultent de la décomposition ou de l’oxydation de nanofeuillets de graphène. – Les GQD, loin d’être un défaut du réseau, jouent un rôle fondamental, puisque leur taille leur permet de fonctionner ou d’opérer comme des nano-antennes. De plus, ils circulent à travers le système circulatoire, les artères, les veines, capillaires, servant de marqueurs électriques, mais aussi biologique, car ils adsorbent les protéines et autres composants présents dans le sang.
L’interface humain-machine avec transmission de données
La nanointerface est un circuit QCA plus complexe, qui contient un nanoantenne pour émettre et recevoir des signaux TS-OOK. Avec une forte probabilité, il dispose d’un CODEC pour crypter les paquets de données et les retransmettre à l’extérieur
Nanocapteurs et nanorouters
– Lorsque le nanorouteur reçoit les signaux, il parvient à les encoder dans TS-OOK et à les acheminer sous forme de paquets de données à transmettre. le Les signaux TS-OOK ont un modèle binaire facile à interpréter et à transmettre, ce qui augmente la capacité de transmission de données et la bande passante pouvant être prise en charge dans le nanoréseau. – Le nanorouteur n’a pas besoin de processeur pour fonctionner, car l’architecture QCA (point quantique) lui permet de fonctionner à une fréquence d’horloge, tout comme le ferait un processeur d’ordinateur. – De cette façon, les signaux sont transmis au nanorouteur le plus proche afin d’optimiser le nanoréseau et d’éviter la saturation du signal. Pour cette raison, plusieurs de ces composants sont prévu, assis grâce à l’hydrogel.Traduction effectuée par Chantal Attia. Avec mes remerciements à elle.
Avec ce document, nous entrons donc de plain pied dans le processus d’intégration homme-machine. Nous voyons sur cette planche d’ensemble que le résultat correspond à la convergence NBIC. L’auteur de ces planches sait avec précision de quoi il en retourne. De fait, très peu de scientifiques ont une vision d’ensemble de ce que peut être le transhumanisme.
7 ans après la votation, les différents axes qui paraissaient martiens à l’époque deviennent subitement plus réelles…
Vous vous souvenez quand Anthony Fauci et d’autres « professionnels » de la santé payés par le gouvernement ont déclaré que les Américains devaient porter un masquer et rester à la maison pendant deux semaines pour « aplanir la courbe » de la pandémie de Covid ? Rappelez-vous quand ils sont revenus deux semaines plus tard pour dire qu’il fallait encore deux semaines de plus ? Vous vous rappelez qu’ils ont un peu relâché les mesures de confinement et qu’ils sont revenus à la charge pour en demander davantage ? Rappelez-vous en 2019 quand les gens ne se recroquevillaient pas chez eux et derrière des masques à cause d’un virus dont le taux de mortalité par infection (IFR) moyen n’était que de 0,27% ? Vous vous en souvenez ?
Au tout début de la réponse à la pandémie, moi et beaucoup d’autres personnes dans les médias alternatifs avons averti que les obligations et les confinements n’allaient jamais prendre fin ; ils sont censés durer éternellement. J’ai prédit cela en me basant sur les déclarations des globalistes et des institutions qui élaborent la politique de réponse à la pandémie pour les gouvernements nationaux. Dans mon article « Vagues de mutilation : La tyrannie médicale et la société sans cash » publié en avril 2020, j’ai souligné les commentaires du globaliste Gideon Lichfield du MIT gravés sur des livres blancs publiés par l’Imperial College de Londres. Dans l’article intitulé « We’re Not Going Back To Normal », il décrit l’avenir du monde sous la tyrannie médicale Covid :
Pour arrêter le coronavirus, nous devrons changer radicalement presque tout ce que nous faisons : notre façon de travailler, de faire de l’exercice, de socialiser, de faire du shopping, de gérer notre santé, d’éduquer nos enfants, de prendre soin des membres de notre famille.
Nous voulons tous que les choses reviennent rapidement à la normale. Mais ce que la plupart d’entre nous n’ont probablement pas encore réalisé – mais le feront bientôt – c’est que les choses ne reviendront pas à la normale au bout de quelques semaines, ni même de quelques mois. Certaines choses ne reviendront jamais.
Il poursuit :
Tant que quelqu’un dans le monde est porteur du virus, les épidémies peuvent et vont continuer à se reproduire sans contrôles rigoureux pour les contenir. Dans un rapport publié hier, des chercheurs de l’Imperial College London ont proposé un moyen d’y parvenir : imposer des mesures de distanciation sociale plus extrêmes chaque fois que les admissions dans les unités de soins intensifs (USI) commencent à monter en flèche, et les assouplir chaque fois que les admissions diminuent…
Lichfield argumente :
En fin de compte, cependant, je prédis que nous restaurerons la capacité de socialiser en toute sécurité en développant des moyens plus sophistiqués d’identifier qui est un risque de maladie et qui ne l’est pas, et de discriminer légalement ceux qui le sont.
…on peut imaginer un monde dans lequel, pour prendre un vol, il faudra peut-être s’inscrire à un service qui suit vos déplacements via votre téléphone. La compagnie aérienne ne serait pas en mesure de voir où vous êtes allé, mais elle serait alertée si vous avez été à proximité de personnes infectées ou de foyers de maladie connus. Des exigences similaires s’appliqueraient à l’entrée des grandes salles de spectacle, des bâtiments publics ou des plates-formes de transport public. Il y aurait des scanners de température partout, et votre lieu de travail pourrait vous demander de porter un moniteur qui suit votre température ou d’autres signes vitaux. Là où les boîtes de nuit demandent une preuve d’âge, elles pourraient à l’avenir demander une preuve d’immunité – une carte d’identité ou une sorte de vérification numérique via votre téléphone, montrant que vous avez déjà récupéré ou été vakxiné contre les dernières souches de virus.
Deux ans plus tard (au lieu de deux semaines), la farce Covid continue. Par farce, j’entends que le virus n’est pas une menace pour la santé de la grande majorité de la population, mais que les gouvernements et les médias continuent de semer la peur autour de son existence, tout en essayant de forcer les gens à accepter des vakx1s expérimentaux dont l’innocuité n’est pas prouvée par des tests à long terme. Dans presque tous les pays où les gens ont été en grande partie désarmés ou dans tous les pays où le risque d’émeute est minime, les totalitaires Covid se précipitent pour s’emparer de chaque once de pouvoir qu’ils peuvent avant que la population ne réalise ce qui se passe.
Je pourrais continuer à exposer la montagne de faits et de preuves scientifiques qui démystifient complètement la panique suscitée par la Covid-19, mais je l’ai déjà fait dans plusieurs articles. Je pourrais parler du fait que 99,7% ou plus des gens ne sont pas en danger de mort à cause de la Covid et que seul un infime pourcentage des personnes hospitalisées à cause de la Covid ont des effets secondaires à plus long terme. Je pourrais mentionner le fait que les pays ayant des taux de vakxination élevés comme Israël ou l’Irlande ont également les taux d’infection les plus élevés et de nombreux décès de personnes entièrement vakxinées. Je pourrais aussi mentionner que l’immunité naturelle a été prouvée par des études menées dans des pays majoritairement vakxinés et qu’elle est supérieure en tous points à la vakxination. Les autoritaires ne veulent pas l’entendre.
En Nouvelle-Zélande et en Australie, autrefois bastions supposés de la démocratie et de la liberté occidentales, les citoyens sont désormais enfermés selon les caprices des bureaucrates au premier signe d’un test PCR positif. Je dis depuis des mois que si vous voulez voir l’avenir que l’establishment réserve aux Américains, il suffit de jeter un coup d’œil à des pays comme l’Australie, où l’on construit actuellement des camps de prisonniers Covid gérés par l’armée. Des gens ont même été arrêtés en essayant de s’échapper de ces camps. Non, ce n’est pas une théorie du complot, c’est un fait.
Dans ces camps, vous êtes sous le contrôle total du gouvernement. Comme dans n’importe quelle prison, ils vous nourrissent quand ils le veulent, ils limitent vos mouvements, ils vous isolent de vos amis et de votre famille, etc. Votre séjour dans les camps peut même être « prolongé » par les administrateurs sans contrôle s’ils estiment que vous vous êtes « mal comporté ». C’est vrai, il ne s’agit pas de savoir si vous êtes contagieux, il ne s’agit pas de science, il s’agit de savoir si vous êtes soumis.
Et vraiment, c’est tout ce que la réponse à la pandémie de Covid a toujours été.
Regardez une nation comme l’Autriche, qui a 65% de vakxination et des taux d’infection en constante augmentation. Ils ont décidé que les personnes non-vakxinées étaient à blâmer, donc ils ont ordonné à toute personne sans preuve de vakxination de se soumettre à des mesures de confinement. Après cela, les infections et les décès ont augmenté encore plus. Donc, au lieu d’admettre la conclusion évidente et logique (que les vakx1s ne fonctionnent pas, ou au moins, que les confinements ne fonctionnent pas), ils ont ordonné un confinement pour TOUT LE MONDE. Pourquoi ? Pour cacher le fait que les non-vakxinés ne sont pas le problème.
Pour être clair, le pic initial qui a déclenché les mesures de confinement en Autriche s’est élevé à environ 300 décès, dont la grande majorité chez les personnes âgées. En Autriche, les patients des maisons de retraite représentent environ 36 % de tous les décès dus à la Covid-19. Pour être clair, ils éliminent les libertés de 9 millions de personnes et étranglent leur économie pour un pic de 300 décès. Les gens meurent chaque jour en grand nombre d’une foule de maladies transmissibles. C’est une réalité, ce n’est pas quelque chose qui doit être utilisé comme une arme politique et sociale.
Pour aller plus loin, l’Autriche menace également d’adopter un projet de loi sur la vakxination obligatoire qui prévoit des amendes et des peines de prison pour les non-vakxinés. Le statut vakxinal sera déterminé par le gouvernement et des rappels pourront être exigés à tout moment. Ce n’est pas parce que vous êtes entièrement vakxiné aujourd’hui que vous serez considéré comme entièrement vakxiné demain. Cela ne s’arrêtera jamais.
Les données montrent que la vakxination ne fait rien ou presque pour ralentir les taux d’infection ou les décès réels ; il y a eu plus de décès Covid en 2021 qu’en 2020 malgré la prolifération des vakx1s cette année. Autrement dit, les vakx1s ont été introduits cette année et pourtant il y a eu plus de décès Covid que l’année dernière. N’est-ce pas étrange ?
Les médias grand public prétendent qu’il s’agit maintenant d’une « pandémie de non-vakxination ». Je suppose qu’ils devraient dire cela aux milliers de personnes entièrement vakxinées qui ont été infectées et aux centaines de personnes qui sont mortes dans des États comme le Massachusetts, où l’on suit réellement les cas d’épidémie. Bien sûr, les médias continuent de chanter les louanges des vakx1s malgré ces petits contretemps.
Si les vakx1s fonctionnaient réellement, il n’y aurait pas besoin de vakxinations obligatoires. Les personnes vakxinées seraient protégées et les personnes non-vakxinées assumeraient les risques individuels. La secte Covid ne semble pas saisir la logique ici – Soit les vakx1s sont efficaces et il n’est pas nécessaire de les rendre obligatoires, soit ils ne sont pas efficaces, ce qui signifie que les rendre obligatoires est inutile.
Mais encore une fois, la logique et la science ne sont pas le sujet – Le contrôle est le sujet. C’est un raisonnement sans fin pour un contrôle infini. Cela ne finira jamais.
La réalité est que l’agenda Covid n’a pas été si efficace que ça si l’on regarde la situation dans son ensemble. Si l’objectif est la vakxination à 100 % et le contrôle perpétuel des passeports de vakxination en utilisant des rappels réguliers comme mécanisme de domination à long terme (tyrannie médicale), alors jusqu’à présent le plan a échoué. Certains pays sont tombés dans le long hiver Covid, mais beaucoup d’autres ne l’ont pas fait. Presque tous les États conservateurs des États-Unis défient totalement les obligations vakxinales et les tribunaux fédéraux ont bloqué les tentatives de Joe Biden de contourner la constitution. Si les États rouges d’Amérique tiennent bon, cela donne de l’espoir aux autres. Alors, que reste-t-il à faire pour les tenants du pouvoir de l’establishment ?
C’est facile… ils font simplement plus de la même chose.
C’est là qu’intervient le variant Omicron, ce dont nous, les « théoriciens de la conspiration », avons averti ces deux dernières années. C’est la beauté du récit de la pandémie lorsqu’il s’agit de construire un régime autoritaire mondial ; les virus changent constamment et de nouveaux virus peuvent même être créés si nécessaire. Il y a donc toujours une nouvelle menace pour effrayer le public et toujours une nouvelle raison de l’enfermer chez lui ou de lui demander de renoncer à ses libertés. C’est un cycle vampirique sans fin qui draine lentement la liberté d’une population.
Mettons de côté le fait que les médecins qui ont découvert Omicron en Afrique du Sud l’ont étiqueté comme un variant léger de la Covid et non comme une menace significative pour le public. C’est parfaitement logique. Dans la grande majorité des scénarios de pandémie, les virus ont tendance à évoluer vers des versions légèrement plus infectieuses mais beaucoup moins mortelles que l’original. Mais cela n’empêche pas les médias et les scientifiques du gouvernement de hurler au meurtre à propos d’Omicron et même de suggérer que cette fois, la Covid « pourrait » évoluer pour devenir plus mortel plutôt que moins.
Cela doit être fait. Ils n’ont plus rien et s’ils perdent la Covid, ils perdent l’une des meilleures opportunités qu’ils aient jamais eues pour contrôler de manière centralisée presque tous les individus sur Terre.
La peur de la Covid s’estompe. Des centaines de millions de personnes ne sont pas prêtes à renoncer à leurs libertés pour une pandémie exagérée et farfelue avec un IFR de 0,27%. De nombreuses personnes vakxinées se battent contre les obligations aux côtés des non-vakxinés. La plupart d’entre nous ne sont pas obèses. La plupart d’entre nous n’ont pas 80 ans et ne sont pas dans une maison de retraite. La plupart d’entre nous n’ont pas de conditions préexistantes. Ce sont tous des facteurs qui constituent la majorité des décès dus à la Covid-19. Beaucoup d’entre nous ont déjà eu la Covid et y ont facilement survécu, ce qui signifie que nous avons une immunité naturelle qui est 13 à 27 fois plus efficace pour arrêter les infections futures que les vakx1s. Sans plus de battage et plus de variants, la fête s’arrête pour les globalistes, et ils n’aiment pas du tout cette idée.
Si le public est autorisé à sortir un instant de la brume de la propagande et à retrouver ses repères, il pourrait se rendre compte qu’il a été la cible d’une campagne de terreur massive. Il pourrait se mettre en colère. Ils pourraient exiger des enquêtes. Ils pourraient même exiger que des têtes de globalistes tombent. Préparez-vous donc à ce qu’Omicron fasse la une des journaux pendant des mois, puis à la prochaine mutation, à la suivante et à celle d’après. Les globalistes et les opportunistes politiques continueront à jouer la comédie jusqu’à ce qu’ils obtiennent ce qu’ils veulent, ou jusqu’à ce qu’ils soient complètement éliminés de l’équation. Cela ne finira jamais, à moins qu’ils ne finissent eux.
Un an et demi après l’arrivée du virus, certains ont pu commencer à se demander pourquoi les élites dirigeantes, habituellement sans scrupules, ont décidé de geler la machine à profit mondiale face à un pathogène qui cible presque exclusivement les improductifs (plus de 80 ans). Pourquoi tant de zèle humanitaire ? Cui bono [à qui profite le crime] ? Seuls ceux qui ne sont pas familiers avec les merveilleuses aventures de GloboCap peuvent se bercer d’illusions en pensant que le système a choisi de s’arrêter par compassion. Soyons clairs dès le départ : les grands prédateurs du pétrole, des armes et des vaccins se moquent éperdument de l’humanité.
Suivez l’argent
À l’époque pré-Covid, l’économie mondiale était au bord d’un nouvel effondrement colossal. Voici une brève chronique de la façon dont la pression s’est accumulée :
Juin 2019 : dans son rapport économique annuel, la Banque des règlements internationaux (BRI), basée en Suisse, la “banque centrale de toutes les banques centrales“, tire la sonnette d‘alarme internationale. Le document met en évidence une “surchauffe […] sur le marché des prêts à effet de levier”, où “les normes de crédit se sont détériorées” et où “les obligations de prêts collatéralisés (CLO) ont bondi – rappelant la forte hausse des obligations de dettes collatéralisées [CDO] qui a amplifié la crise des subprimes [en 2008]”. “En d’autres termes, le ventre de l’industrie financière est à nouveau plein de déchets.
9 août 2019 : la BRI publie un document de travail appelant à des “mesures de politique monétaire non conventionnelles” pour “isoler l’économie réelle d’une nouvelle détérioration des conditions financières”. Le document indique qu’en offrant un ” crédit direct à l’économie ” pendant une crise, les prêts de la banque centrale ” peuvent remplacer les banques commerciales dans l’octroi de prêts aux entreprises. ”
15 août2019 : Blackrock Inc, le fonds d’investissement le plus puissant du monde (gérant environ 7 000 milliards de dollars de fonds d’actions et d’obligations), publie un livre blanc intitulé Dealing with the next downturn. Essentiellement, le document demande à la Réserve fédérale américaine d’injecter des liquidités directement dans le système financier afin d’éviter ” un ralentissement spectaculaire “. Là encore, le message est sans équivoque : “Une réponse sans précédent est nécessaire lorsque la politique monétaire est épuisée et que la politique fiscale seule ne suffit pas. Cette réponse impliquera probablement d’agir directement” : ” trouver des moyens de mettre l’argent de la banque centrale directement dans les mains des dépensiers des secteurs public et privé ” tout en évitant ” l’hyperinflation “. Parmi les exemples, citons la République de Weimar dans les années 1920 ainsi que l’Argentine et le Zimbabwe plus récemment.
22-24 août2019 : les banquiers centraux du G7 se réunissent à Jackson Hole, dans le Wyoming, pour discuter du document de BlackRock ainsi que des mesures urgentes à prendre pour prévenir l’effondrement imminent. Selon les mots prémonitoires de James Bullard, président de la Réserve fédérale de St Louis : “Nous devons juste arrêter de penser que l’année prochaine les choses seront normales. ”
15-16 septembre2019 : le ralentissement est officiellement inauguré par un pic soudain des taux repo (de 2 % à 10,5 %). “Repo” est l’abréviation de “repurchase agreement“, un contrat par lequel des fonds d’investissement prêtent de l’argent contre des actifs collatéraux (normalement des titres du Trésor). Au moment de l’échange, les opérateurs financiers (banques) s’engagent à racheter les actifs à un prix plus élevé, généralement au jour le jour. En bref, les pensions sont des prêts garantis à court terme. Ils constituent la principale source de financement des opérateurs sur la plupart des marchés, notamment la galaxie des produits dérivés. Un manque de liquidité sur le marché des titres de pensions peut avoir un effet domino dévastateur sur tous les grands secteurs financiers.
17 septembre2019 : La Fed commence le programme monétaire d’urgence, pompant des centaines de milliards de dollars par semaine dans Wall Street, exécutant effectivement le plan “going direct” de BlackRock. (Sans surprise, en mars 2020, la Fed engagera BlackRock pour gérer le plan de sauvetage en réponse à la “crise COVID-19“).
19 septembre2019 : Donald Trump signe le décret 13887, établissant un groupe de travail national sur les vaccins contre la grippe dont l’objectif est d’élaborer un ” plan national quinquennal (Plan) visant à promouvoir l’utilisation de technologies de fabrication de vaccins plus agiles et évolutives et à accélérer le développement de vaccins qui protègent contre plusieurs ou tous les virus de la grippe. “Il s’agit de contrer “une pandémie de grippe” qui, “contrairement à la grippe saisonnière […], peut se propager rapidement dans le monde entier, infecter un grand nombre de personnes et provoquer des taux élevés de maladie et de décès dans les populations qui ne sont pas immunisées”. Comme quelqu’un l’a deviné, la pandémie était imminente, tandis qu’en Europe aussi des préparatifs étaient en cours (voir ici et ici).
18 octobre 2019 : à New York, une pandémie zoonotique mondiale est simulée lors de l’événement 201, un exercice stratégique coordonné par le Johns Hopkins Biosecurity Center et la Fondation Bill et Melinda Gates.
21-24 janvier 2020 : La réunion annuelle du Forum économique mondial a lieu à Davos, en Suisse, où l’on discute à la fois de l’économie et des vaccinations.
23 janvier 2020 : La Chine place Wuhan et d’autres villes de la province du Hubei en confinement.
11 mars 2020 : Le directeur général de l’OMS qualifie la Covid-19 de pandémie. Le reste appartient à l’histoire.
Relier les points est un exercice assez simple. Si nous le faisons, nous pourrions voir émerger un schéma narratif bien défini, dont le résumé succinct est le suivant : les confinements et la suspension globale des transactions économiques étaient destinés à 1) permettre à la Fed d’inonder les marchés financiers en difficulté avec de l’argent fraîchement imprimé tout en différant l’hyperinflation ; et 2) introduire des programmes de vaccination de masse et des passeports sanitaires comme piliers d’un régime néo-féodal d’accumulation capitaliste. Comme nous le verrons, ces deux objectifs se fondent en un seul.
En 2019, l’économie mondiale était en proie à la même maladie qui avait provoqué le resserrement du crédit de 2008. Elle étouffait sous une montagne insoutenable de dettes. De nombreuses entreprises publiques ne parvenaient pas à générer suffisamment de bénéfices pour couvrir les paiements d’intérêts sur leurs propres dettes et ne se maintenaient à flot qu’en contractant de nouveaux prêts. Les “entreprises zombies” (dont la rentabilité est faible d’une année sur l’autre, le chiffre d’affaires en baisse, les marges réduites, la trésorerie limitée et le bilan fortement endetté) se multiplient. L’effondrement du marché repo de septembre 2019 doit être replacé dans ce contexte économique fragile.
Lorsque l’air est saturé de matières inflammables, la moindre étincelle peut provoquer une explosion. Et dans le monde magique de la finance, tout se tient : un battement d’ailes de papillon dans un certain secteur peut faire s’écrouler tout le château de cartes. Sur des marchés financiers alimentés par des prêts bon marché, toute hausse des taux d’intérêt est potentiellement cataclysmique pour les banques, les fonds spéculatifs, les fonds de pension et l’ensemble du marché des obligations d’État, car le coût des emprunts augmente et les liquidités se tarissent. C’est ce qui s’est passé avec la “repocalypse” de septembre 2019 : les taux d’intérêt sont montés en flèche jusqu’à 10,5 % en quelques heures, une panique s’est déclenchée, affectant les marchés à terme, les options, les devises et d’autres marchés où les traders parient en empruntant des pensions. La seule façon de désamorcer la contagion était de jeter autant de liquidités que nécessaire dans le système – comme des canadairs lâchant des milliers de litres d’eau sur un feu de forêt. Entre septembre 2019 et mars 2020, la Fed a injecté plus de 9 000 milliards de dollars dans le système bancaire, soit l’équivalent de plus de 40 % du PIB américain.
Il convient donc d’inverser le discours dominant : la bourse ne s’est pas effondrée (en mars 2020) parce qu’il a fallu imposer des confinements, mais parce que les marchés financiers s’effondraient. Les confinements ont entraîné la suspension des transactions commerciales, ce qui a réduit la demande de crédit et mis fin à la contagion. En d’autres termes, la restructuration de l’architecture financière par une politique monétaire extraordinaire était subordonnée à l’arrêt du moteur de l’économie. Si l’énorme masse de liquidités injectées dans le secteur financier avait atteint les transactions sur le terrain, un tsunami monétaire aux conséquences catastrophiques aurait été déclenché.
Comme l’a affirmé l’économiste Ellen Brown, il s’agissait d’un “autre sauvetage”, mais cette fois “sous couvert d’un virus”. De même, John Titus et Catherine Austin Fitts ont noté que la “baguette magique” Covid-19 a permis à la Fed d’exécuter le plan “going direct” de BlackRock, littéralement : elle a effectué un achat sans précédent d’obligations d’État, tout en émettant, à une échelle infiniment plus petite, des “prêts COVID” garantis par l’État aux entreprises. En bref, seul un coma économique induit donnerait à la Fed la marge de manœuvre nécessaire pour désamorcer la bombe à retardement qui se déclenche dans le secteur financier. Sous l’effet de l’hystérie collective, la banque centrale américaine a bouché les trous du marché des prêts interbancaires, évitant ainsi l’hyperinflation et le Conseil de surveillance de la stabilité financière (l’agence fédérale de surveillance des risques financiers créée après l’effondrement de 2008), comme nous l’avons vu ici. Cependant, le plan “going direct” doit aussi être considéré comme une mesure désespérée, car il ne peut que prolonger l’agonie d’une économie mondiale de plus en plus otage de la planche à billets et de l’inflation artificielle des actifs financiers.
Au cœur de notre situation difficile se trouve une impasse structurelle insurmontable. La financiarisation par l’endettement est la seule ligne de fuite du capitalisme contemporain, l’inévitable voie de progression et d’évasion d’un modèle reproductif qui a atteint sa limite historique. Les capitaux se dirigent vers les marchés financiers parce que l’économie basée sur le travail est de moins en moins rentable. Comment en est-on arrivé là ?
La réponse peut être résumée comme suit : 1. La mission de l’économie de générer de la plus-value est à la fois la volonté d’exploiter la main-d’œuvre et de l’expulser de la production. C’est ce que Marx appelait la “contradiction mobile” du capitalisme[1]. Alors qu’elle constitue l’essence de notre mode de production, cette contradiction se retourne aujourd’hui contre nous, transformant l’économie politique en un mode de dévastation permanente. 2. Ce revirement de situation s’explique par l’échec objectif de la dialectique travail-capital : l’accélération sans précédent de l’automatisation technologique depuis les années 1980 fait que la force de travail est davantage éjectée de la production que (ré)absorbée. La contraction du volume des salaires entraîne une baisse du pouvoir d’achat d’une partie croissante de la population mondiale, avec pour conséquences inévitables l’endettement et la paupérisation. 3. Comme moins de plus-value est produite, le capital cherche des rendements immédiats dans le secteur financier endetté plutôt que dans l’économie réelle ou en investissant dans des secteurs socialement constructifs comme l’éducation, la recherche et les services publics.
Le résultat est que le changement de paradigme en cours est la condition nécessaire à la survie (dystopique) du capitalisme, qui n’est plus capable de se perpétuer par le travail salarié de masse et l’utopie consumériste qui l’accompagne. L’agenda pandémique a été dicté, en définitive, par l’implosion systémique : la baisse de rentabilité d’un mode de production que l’automatisation rampante rend obsolète. Pour cette raison immanente, le capitalisme est de plus en plus dépendant de la dette publique, des bas salaires, de la centralisation de la richesse et du pouvoir, de l’état d’urgence permanent et des acrobaties financières.
Si nous “suivons l’argent”, nous verrons que le blocus économique sournoisement attribué au Virus a obtenu des résultats loin d’être négligeables, non seulement en termes d’ingénierie sociale, mais aussi de prédation financière. Je vais en souligner rapidement quatre.
1) Comme prévu, cela a permis à la Fed de réorganiser le secteur financier en imprimant un flux continu de milliards de dollars à partir de rien ; 2) Cela a accéléré l’extinction des petites et moyennes entreprises, permettant aux grands groupes de monopoliser les flux commerciaux ; 3) Cela a encore fait baisser les salaires des travailleurs et facilité d’importantes économies de capital grâce au “travail intelligent” (qui est particulièrement intelligent pour ceux qui le mettent en œuvre) ; 4) Elle a permis l’essor du commerce électronique, l’explosion de la Big Tech et la prolifération du pharma-dollar – qui comprend également l’industrie du plastique, tant décriée, qui produit désormais chaque semaine des millions de masques et de gants neufs, dont beaucoup finissent dans les océans (pour la plus grande joie des “nouveaux concessionnaires verts”). Rien qu’en 2020, la richesse des quelque 2 200 milliardaires de la planète a augmenté de 1 900 milliards de dollars, une hausse sans précédent historique. Tout cela grâce à un agent pathogène si mortel que, selon les données officielles, seuls 99,8% des personnes infectées survivent (voir ici et ici), la plupart sans ressentir aucun symptôme.
Le capitalisme autrement
Le motif économique du whodunit Covid doit être placé dans un contexte plus large de transformation sociale. Si l’on gratte la surface du récit officiel, un scénario néo-féodal commence à prendre forme. Des masses de consommateurs de plus en plus improductifs sont régentées et mises de côté, simplement parce que M. Global ne sait plus quoi faire d’eux. Avec les sous-employés et les exclus, les classes moyennes appauvries sont désormais un problème à traiter avec le bâton des confinements, des couvre-feux, des vaccinations de masse, de la propagande et de la militarisation de la société, plutôt qu’avec la carotte du travail, de la consommation, de la démocratie participative, des droits sociaux (remplacés dans l’imaginaire collectif par les droits civils des minorités) et des “vacances bien méritées”.
Il est donc illusoire de croire que le but des confinements est thérapeutique et humanitaire. Depuis quand le capital se soucie-t-il des gens ? L’indifférence et la misanthropie sont les traits typiques du capitalisme, dont la seule véritable passion est le profit, et le pouvoir qui l’accompagne. Aujourd’hui, le pouvoir capitaliste peut se résumer aux noms des trois plus grands fonds d’investissement du monde : BlackRock, Vanguard et State Street Global Advisor. Ces géants, assis au centre d’une immense galaxie d’entités financières, gèrent une masse de valeur proche de la moitié du PIB mondial, et sont les principaux actionnaires d’environ 90% des entreprises cotées en bourse. Autour d’eux gravitent des institutions transnationales comme le Fonds monétaire international, la Banque mondiale, le Forum économique mondial, la Commission trilatérale et la Banque des règlements internationaux, dont la fonction est de coordonner le consensus au sein de la constellation financière. Nous pouvons supposer sans risque que toutes les décisions stratégiques clés – économiques, politiques et militaires – sont au moins fortement influencées par ces élites. Ou voulons-nous croire que Virus les a prises par surprise ? Le SARS-CoV-2 – qui, de l’aveu même des CDC et de la Commission européenne, n’a jamais été isolé ni purifié – est plutôt le nom d’une arme spéciale de guerre psychologique qui a été déployée au moment où l’on en avait le plus besoin.
Pourquoi devrions-nous faire confiance à un méga-cartel pharmaceutique (l’OMS) qui n’est pas chargé de la “santé publique”, mais plutôt de la commercialisation de produits privés dans le monde entier aux taux les plus rentables possibles ? Les problèmes de santé publique sont dus à des conditions de travail exécrables, à une mauvaise alimentation, à la pollution de l’air, de l’eau et des aliments, et surtout à une pauvreté endémique ; pourtant, aucun de ces “agents pathogènes” ne figure sur la liste des préoccupations humanitaires de l’OMS. Les immenses conflits d’intérêts entre les prédateurs de l’industrie pharmaceutique, les agences médicales nationales et supranationales, et les cyniques exécutants politiques, sont désormais un secret de polichinelle. Il n’est pas étonnant que le jour où le COVID-19 a été classé comme pandémie, le Forum économique mondial (WEF), en collaboration avec l’OMS, ait lancé la Plate-forme d’action Covid, une coalition de “protection de la vie” dirigée par plus de 1 000 des entreprises privées les plus puissantes du monde.
La seule chose qui compte pour la clique qui dirige l’orchestre d’urgence sanitaire est d’alimenter la machine à profits, et chaque geste est planifié à cette fin, avec le soutien d’un front politique et médiatique motivé par l’opportunisme. Si l’industrie militaire a besoin de guerres, l’industrie pharmaceutique a besoin de maladies. Ce n’est pas un hasard si la “santé publique” est de loin le secteur le plus rentable de l’économie mondiale, à tel point que Big Pharma dépense environ trois fois plus que Big Oil et deux fois plus que Big Tech en lobbying. La demande potentiellement infinie de vaccins et de concoctions génétiques expérimentales offre aux cartels pharmaceutiques la perspective de flux de profits presque illimités, surtout lorsqu’ils sont garantis par des programmes de vaccination de masse subventionnés par l’argent public (c’est-à-dire par davantage de dettes qui nous tomberont sur la tête).
Pourquoi tous les traitements Covid ont-ils été criminellement interdits ou sabotés ? Comme l’admet candidement la FDA, l’utilisation de vaccins d’urgence n’est possible que si “il n’existe pas d’alternatives appropriées, approuvées et disponibles”. Une vérité cachée au grand jour. De plus, la religion actuelle du vaccin est étroitement liée à l’essor du pharma-dollar qui, en se nourrissant des pandémies, est appelé à imiter les gloires du “pétro-dollar”, permettant aux États-Unis de continuer à exercer leur suprématie monétaire mondiale. Pourquoi l’ensemble de l’humanité (y compris les enfants !) devrait-elle s’injecter des “vaccins” expérimentaux aux effets indésirables de plus en plus inquiétants mais systématiquement minimisés, alors que plus de 99% des personnes infectées, dont la grande majorité est asymptomatique, guérissent ? La réponse est évidente : parce que les vaccins sont le veau d’or du troisième millénaire, tandis que l’humanité est le matériel d’exploitation de “dernière génération” sous la forme de cobayes.
Dans ce contexte, la mise en scène du pantomime de l’urgence réussit par une manipulation inouïe de l’opinion publique. Tout “débat public” sur la pandémie est privatisé sans vergogne, ou plutôt monopolisé par la croyance religieuse dans des comités technico-scientifiques financés par les élites financières. Chaque “discussion libre” est légitimée par l’adhésion à des protocoles pseudo-scientifiques soigneusement expurgés du contexte socio-économique : on “suit la science” tout en prétendant ne pas savoir que “la science suit l’argent”. La célèbre affirmation de Karl Popper selon laquelle la “vraie science” n’est possible que sous l’égide du capitalisme libéral, dans ce qu’il appelait “la société ouverte”[2], se vérifie aujourd’hui dans l’idéologie mondialiste qui anime, entre autres, l’Open Society Foundation de George Soros. La combinaison de la “science réelle” et de la “société ouverte et inclusive” rend la doctrine Covid presque impossible à contester.
Pour le COVID-19, nous pourrions donc imaginer le programme suivant. Un récit fictif est préparé sur la base d’un risque épidémique présenté de manière à promouvoir la peur et un comportement de soumission. Il s’agit très probablement d’un cas de reclassement diagnostique. Il suffit d’un virus de la grippe épidémiologiquement ambigu, sur lequel construire un récit agressif de contagion se rapportant à des zones géographiques où l’impact des maladies respiratoires ou vasculaires chez les personnes âgées et immunodéprimées est élevé – avec peut-être le facteur aggravant d’une forte pollution. Il n’y a pas à inventer grand-chose, sachant que les services de réanimation des pays ” avancés ” s’étaient déjà effondrés dans les années précédant l’arrivée du Covid, avec des pics de mortalité pour lesquels personne n’avait imaginé exhumer la quarantaine. En d’autres termes, les systèmes de santé publique avaient déjà été démolis, et donc préparés au scénario de la pandémie.
Mais cette fois, il y a de la méthode dans la folie : l’état d’urgence est déclaré, ce qui déclenche la panique, entraînant l’engorgement des hôpitaux et des maisons de retraite (à haut risque de septicémie), l’application de protocoles infâmes et la suspension des soins médicaux. Et voilà, le Virus tueur devient une prophétie auto-réalisatrice ! La propagande qui sévit dans les principaux centres de pouvoir financier (surtout en Amérique du Nord et en Europe) est essentielle pour maintenir l’”état d’exception” (Carl Schmitt), qui est immédiatement accepté comme la seule forme possible de rationalité politique et existentielle. Des populations entières exposées à un bombardement médiatique intense se rendent par autodiscipline, adhérant avec un enthousiasme grotesque à des formes de “responsabilité civique” dans lesquelles la coercition se transforme en altruisme.
Tout le scénario de la pandémie – de la ” courbe de contagion ” aux ” morts du Covid ” – repose sur le test PCR, autorisé pour la détection du SARS-CoV-2 par une étude produite en un temps record sur commande de l’OMS. Comme beaucoup le savent déjà, le manque de fiabilité diagnostique du test PCR a été dénoncé par son inventeur lui-même, le prix Nobel Kary Mullis (malheureusement décédé le 7 août 2019), et récemment réitéré, entre autres, par 22 experts de renommée internationale qui ont exigé son retrait pour des failles scientifiques évidentes. Évidemment, cette demande est tombée dans l’oreille d’un sourd.
Le test PCR est le moteur de la pandémie. Il fonctionne grâce aux tristement célèbres “seuils de cycles” (ct) : plus le nombre de cycles est élevé, plus le nombre de faux positifs (infections, décès Covid) est important, comme l’a reconnu imprudemment le gourou Anthony Fauci en déclarant que les prélèvements ne valent rien au-delà de 35 cycles. Or, comment se fait-il que, pendant la pandémie, des amplifications de 35 cycles ou plus aient été couramment effectuées dans les laboratoires du monde entier ? Même le New York Times – qui n’est certainement pas un repaire de dangereux négationnistes du Covid – a soulevé cette question clé l’été dernier. Grâce à la sensibilité de l’écouvillon, la pandémie peut être activée et désactivée comme un robinet, ce qui permet au régime sanitaire d’exercer un contrôle total sur le “monstre numérique” des cas et des décès dus au Covid – les instruments clés de la terreur quotidienne.
Tous ces discours alarmistes se poursuivent aujourd’hui, malgré l’assouplissement de certaines mesures. Pour comprendre pourquoi, il faut revenir au motif économique. Comme nous l’avons vu, plusieurs milliers de milliards de liquidités nouvellement imprimées ont été créées en quelques clics de souris par les banques centrales et injectées dans les systèmes financiers, où elles sont en grande partie restées. L’objectif de cette frénésie d’impression était de combler des déficits de liquidités catastrophiques. La majeure partie de cet “argent magique” est toujours bloquée dans le système bancaire parallèle, les bourses et divers systèmes de monnaie virtuelle qui ne sont pas destinés à être utilisés pour dépenser ou investir. Leur fonction est uniquement de fournir des prêts bon marché pour la spéculation financière. C’est ce que Marx appelait le “capital fictif”, qui continue à se développer dans une boucle orbitale qui est maintenant complètement indépendante des cycles économiques terrestres.
L’essentiel est que l’on ne peut pas laisser toutes ces liquidités inonder l’économie réelle, car celle-ci surchaufferait et déclencherait une hyperinflation. Et c’est là que Virus continue d’être utile. S’il a initialement servi à “isoler l’économie réelle” (pour citer à nouveau le document de la Banque des règlements internationaux), il supervise aujourd’hui sa réouverture provisoire, caractérisée par la soumission au dogme de la vaccination et aux méthodes de contrôle de masse, qui pourraient bientôt inclure le confinement climatique. Vous vous souvenez qu’on nous a dit que seuls les vaccins nous rendraient notre “liberté” ? Comme on pouvait s’y attendre, nous découvrons maintenant que le chemin de la liberté est parsemé de “variants”, c’est-à-dire d’itérations du Virus. Leur but est d’augmenter le nombre de cas et donc de prolonger les états d’urgence qui justifient la production par les banques centrales de monnaie virtuelle destinée à monétiser la dette et à financer les déficits. Plutôt que de revenir à des taux d’intérêt normaux, les élites choisissent de normaliser l’urgence sanitaire en alimentant le fantôme de la contagion. Le “tapering” (réduction de la stimulation monétaire) tant annoncé peut donc attendre – tout comme le Pandexit (sortie de la crise pandémique).
Dans l’UE, par exemple, le “programme d’achat d’urgence en cas de pandémie” de la Banque centrale européenne, connu sous le nom de PEPP, d’un montant de 1,85 billion d’euros, doit actuellement se poursuivre jusqu’en mars 2022. Toutefois, il a été suggéré qu’il pourrait être prolongé au-delà de cette date. Entre-temps, le variant Delta fait des ravages dans l’industrie du voyage et du tourisme, avec de nouvelles restrictions (dont la quarantaine) qui perturbent la saison estivale. Une fois de plus, il semble que nous soyons pris dans une prophétie auto-réalisatrice. Quoi qu’il en soit, le point fondamental est que Virus est toujours nécessaire au capitalisme sénile, dont la seule chance de survie dépend de la génération d’un changement de paradigme du libéralisme à l’autoritarisme oligarchique.
Si leur crime est loin d’être parfait, les orchestrateurs de ce coup d’État mondial doivent néanmoins être crédités d’un certain brio sadique. Leur tour de passe-passe a réussi, peut-être même au-delà des attentes. Mais tout pouvoir qui vise la totalisation est voué à l’échec, et cela vaut aussi pour les grands prêtres de la religion Covid et les marionnettes institutionnelles qu’ils ont mobilisées pour déployer la psyopie de l’urgence sanitaire. Après tout, le pouvoir a tendance à s’illusionner sur son omnipotence. Ceux qui sont assis dans la salle de contrôle ne réalisent pas à quel point leur domination est incertaine. Ce qu’ils ne voient pas, c’est que leur autorité dépend d’une “mission supérieure”, à laquelle ils restent partiellement aveugles, à savoir la perpétuation anonyme de la matrice capitaliste. Le pouvoir d’aujourd’hui repose sur la machine à profits dont le seul but est de poursuivre sa course effrénée, menant potentiellement à l’extinction prématurée de l’Homo sapiens. Les élites qui ont dupé le monde pour qu’il obéisse au Covid sont la manifestation anthropomorphique de l’automate capitaliste, dont l’invisibilité est aussi rusée que celle du Virus lui-même. Et la nouveauté de notre époque est que la “société verrouillée” est le modèle qui garantit le mieux la reproductibilité de la machine capitaliste, quelle que soit sa destination dystopique.
[1] Karl Marx, Grundrisse (London: Penguin, 1993), 706. [2] Karl Popper, The Open Society and its Enemies, 2 volumes (Princeton: Princeton UP, 2013).
Le capitalisme mondial a donc franchi le Rubicon. La phase finale de leur plan qui vise à transformer la société en une dystopie totalitaire devenue pathologique — au sein de laquelle les injections obligatoires de thérapie génétique et les documents numériques qui attestent d’une bonne conformité à leur Nouvelle normalité sont monnaie courante — est à présent lancée de manière officielle.
L’Autriche n’est qu’à l’avant-garde de cette Nouvelle normalité. D’éminents fascistes néo-normaux allemands, comme le Führer de Bavière, Markus Söder, et le ministre de la Propagande, Karl Lauterbach, réclament déjà un allgemeine Impfflicht (c’est-à-dire une « obligation vakxinale »), ce qui ne devrait surprendre personne.
Les Allemands ne vont pas rester les bras croisés et laisser les Autrichiens les surpasser publiquement en matière de fascisme, n’est-ce pas ? Ils ont une réputation à défendre, après tout ! L’Italie sera probablement la prochaine à se joindre à eux, à moins que la Lituanie ou l’Australie ne les devance.
Mais, sérieusement, il ne s’agit que du début du Siège hivernal dont j’ai récemment parlé. Le plan semble être de « néonormaliser » l’Europe d’abord — les Européens sont en général plus dociles, respectueux de toute autorité et pas très bien armés — puis de l’utiliser comme levier pour imposer le nouveau totalitarisme devenu pathologique aux États-Unis, au Royaume-Uni et au reste du monde.
Je ne crois pas que ce plan réussira. Malgré la campagne de propagande la plus longue et la plus intensive de l’histoire de la propagande, nous sommes encore assez nombreux à refuser de manière catégorique de reconnaître la « Nouvelle normalité » comme notre nouvelle réalité.
Nous ne sommes pas [forcément – NdT] des « hésitants de la vakxination » ou des « anti-vakx1s » ou des « théoriciens de la conspiration qui contestent les vakx1s ». Nous sommes des millions de gens de la classe ouvrière, des gens qui ont des principes, qui valorisent la liberté, qui ne sont pas prêts à se laisser aller doucement dans les ténèbres de la mondialisation pathologique et du totalitarisme.
Nous ne nous soucions plus de savoir si nos anciens amis et membres de la famille qui ont adopté la Nouvelle normalité comprennent de quoi il s’agit. Nous comprenons, nous, exactement de quoi il s’agit. Il s’agit d’une forme naissante de totalitarisme, et avant qu’elle ne devienne un mastodonte à part entière, nous avons l’intention de la tuer — ou du moins de sérieusement lui porter atteinte.
Maintenant, je veux être absolument clair. Je ne préconise ni ne tolère la violence. Mais elle vase produire. Elle se produit déjà. Le totalitarisme — y compris la version « pathologique » à laquelle nous avons affaire — est imposé à la société et maintenu par la violence. La lutte contre le totalitarisme passe inévitablement par la violence.
Dans les circonstances actuelles, ce n’est pas la tactique que je privilégie, mais maintenant que nous avons atteint ce stade, elle est inévitable et il est important que ceux qui se battent reconnaissent que la violence constitue une réponse naturelle à la violence — et à la menace implicite de violence — qui, à l’aide des masses qu’elles ont plongées dans une frénésie fanatique, est déployée contre nous par les autorités de la Nouvelle normalité.
Il est également important — essentiel, je dirais même — de rendre visible la violence de la Nouvelle normalité, c’est-à-dire d’encadrer ce combat en termes politiques, et non en termes pseudo-médicaux propagés par le récit officiel du Covid-19. Il ne s’agit pas d’un débat académique sur l’existence, la gravité ou la réponse à un virus. Il s’agit d’un combat qui détermine l’avenir de nos sociétés.
C’est ce fait, avant tout, que les classes dirigeantes du capitalisme mondial sont déterminées à dissimuler. Le déploiement de la Nouvelle normalité échouera si cette dernière est perçue comme politique — c’est-à-dire comme une forme de totalitarisme. Elle s’appuie sur notre incapacité à la voir pour ce qu’elle est vraiment. Par conséquent, elle se dissimule tout autant qu’elle camoufle la violence dont elle fait usage à travers un récit public pseudo-médical, ce qui l’immunise contre toute opposition politique.
Nous devons lui refuser cette citadelle perceptuelle, cet antre herméneutique. Nous devons la contraindre à se montrer telle qu’elle est, une forme de totalitarisme « pathologique ». Pour ce faire, nous devons la comprendre… elle, sa logique interne, ses forces et ses faiblesses.
Le totalitarisme pathologique
J’ai décrit la Nouvelle normalité comme un « totalitarisme devenu « pathologique » tout comme j’ai prédit depuis au moins mai 2020 que la « vakxination » obligatoire allait pointer le bout de son nez — voir, par exemple, Le nouveau totalitarisme devenu « pathologique » [en anglais – NdT].
J’utilise le terme « totalitarisme » à dessein, non pas pour faire de l’effet, mais par souci de précision. Quand bien même cette Nouvelle normalité n’est que le stade initial de ce totalitarisme, son essence est indubitablement évidente. J’ai décrit cette essence dans une récente chronique :
« L’essence du totalitarisme — quels que soient les costumes et l’idéologie qu’il arbore — se caractérise par un désir de contrôler complètement la société, et ce dans chacun de ses aspects, mais également de contrôler chaque comportement et pensée individuels. Tout système totalitaire, qu’il s’agisse d’une nation entière, d’une minuscule secte ou de toute autre forme de corps social, évolue vers cet objectif irréalisable […] la transformation idéologique totale et le contrôle de chaque élément de la société […] Cette poursuite fanatique du contrôle total, de l’uniformité idéologique absolue et de l’élimination de toute dissidence, est ce qui fait du totalitarisme le totalitarisme. »
En octobre 2020, j’ai publié The Covidian Cult [traduit en français ici – NdT], qui s’est depuis transformé en une série d’essais consacrés à l’examen du totalitarisme de la Nouvelle normalité en tant que « secte à grande échelle, dont la portée touche toute la société — en ce qu’elle est devenue pathologique ».
Cette analogie est valable pour toutes les formes de totalitarisme, mais plus particulièrement pour le totalitarisme de la Nouvelle normalité, en ce qu’il s’agit de la toute première forme globalisée de totalitarisme de l’histoire, et donc :
« Le paradigme secte/culture a été inversé. Alors qu’une secte existe habituellement sous forme d’îlot au sein de la culture dominante, la secte est devenue la culture dominante, et ceux d’entre nous qui n’ont pas rejoint cette secte forment désormais des îlots séparés à l’intérieur même de celle-ci. » [Comme une sorte d’Archipel inversé, en référence à l’ouvrage d’Alexandre Soljenitsyne – NdT]
« Afin de s’opposer à cette nouvelle forme de totalitarisme, nous devons comprendre en quoi elle ressemble et diffère des systèmes totalitaires antérieurs. Les similitudes sont assez évidentes — c’est-à-dire la suspension des droits constitutionnels, les gouvernements qui gouvernent par décret, la propagande officielle, les rituels de loyauté publique, la mise hors la loi de l’opposition politique, la censure, la ségrégation sociale, les escadrons d’élite qui terrorisent le public, etc. »
Et j’ai décrit comment le totalitarisme de la Nouvelle normalité diffère fondamentalement du totalitarisme du XXe siècle en termes d’idéologie, ou d’absence apparente d’idéologie.
« Alors que le totalitarisme du XXe siècle était plus ou moins national et ouvertement politique, le totalitarisme de la Nouvelle normalité est supranational et son idéologie est bien plus subtile. La Nouvelle normalité n’est pas le nazisme ou le stalinisme [encore que ces deux derniers en ont jeté les bases – NdT]. C’est le totalitarisme capitaliste mondialisé, et le capitalisme mondial n’a — techniquement — pas d’idéologie, ou plutôt, son idéologie se résume à la « réalité ». »
Mais la différence la plus significative entre le totalitarisme du XXe siècle et ce totalitarisme mondial naissant réside dans la manière dont le totalitarisme de la Nouvelle normalité « pathologise » sa nature politique, ce qui lui permet de ne pas être visible [en tant que tel – NdT] et donc d’être immunisé contre toute opposition politique.
Alors que le totalitarisme du XXe siècle affichait ouvertement sa politique, le totalitarisme de la Nouvelle normalité se présente avec les atours d’une réaction [soi-disant – NdT]nonidéologique — c’est-à-dire supra-politique — à une [soi-disant – NdT] urgence de santé publique mondiale.
Et c’est donc ainsi que ses caractéristiques totalitaires classiques — par exemple, la révocation des droits et libertés fondamentaux, la centralisation du pouvoir, le règne par décret, le maintien de l’ordre oppressif de la population, la diabolisation et la persécution d’une sous-classe de « boucs émissaires », la censure, la propagande, etc. — ne sont pas cachées, car elles sont impossibles à dissimuler, mais sont recontextualisées dans un récit officiel pathologique.
Les untermenschen [les « sous-humains » selon la doctrine nazie – NdT] deviennent les « non-vakxinés ». Les insignes de boutonnière à croix gammée sont remplacés par des masques à l’apparence médicale. Les papiers d’identité aryens deviennent des « laissez-passer vakxinaux ». Les restrictions sociales irréfutablement insensées et les rituels d’obéissance publique obligatoires deviennent des « confinements », des « distanciations sociales », etc.
Le monde est uni dans une guerre totale à la Goebbels, non pas contre un ennemi extérieur (c’est-à-dire un ennemi racial ou politique), mais contre un ennemi intérieur, pathologique.
Ce récit officiel pathologique est plus puissant — et insidieux — que n’importe quelle idéologie, car il fonctionne, non pas comme un système de croyances ou une éthique, mais plutôt comme une « réalité » objective [il s’agit dans les faits d’une pseudo-réalité – NdT]. Vous ne pouvez pas argumenter avec ou vous opposer à la « réalité ». La « réalité » n’a pas d’opposants politiques.
Ceux qui contestent la « réalité » sont « fous », c’est-à-dire « théoriciens du complot », « anti-vakx1s », « négationnistes du Covid », « extrémistes », [voire terroristes – NdT] etc. Ainsi, le récit pathologique de la Nouvelle normalité pathologise [ce que le Dr. Andrzej M. Łobaczewski nommait la ponérisation de la société – Voir à ce sujet cet article fondateur – NdT] également ses opposants politiques, nous privant simultanément de toute légitimité politique et projetant sur nous sa propre violence.
Le totalitarisme du XXe siècle a également rejeté la responsabilité de sa violence sur ses boucs émissaires — juifs, socialistes, contre-révolutionnaires, etc. — mais il n’a pas tenté d’effacer sa violence. Au contraire, il l’affichait ouvertement dans le dessein de terroriser les masses. Le totalitarisme version Nouvelle normalité ne peut pas faire cela. Il ne peut pas être ouvertement totalitaire dans la mesure où le capitalisme et le totalitarisme sont idéologiquement contradictoires.
L’idéologie du capitalisme mondial ne peut pas fonctionner en tant qu’idéologie officielle au sein d’une société ouvertement totalitaire. Elle nécessite desimulerla « démocratie », ou au moins de singer la « liberté » basée sur le marché. Une société peut être intensément autoritaire, mais, pour être fonctionnelle au sein d’un système capitaliste mondial, elle doit accorder à son peuple la « liberté » de base que le capitalisme offre à tous les consommateurs, le droit/obligation de participer au marché, de posséder et d’échanger des marchandises, etc.
Cette « liberté » peut être conditionnelle ou extrêmement restreinte, mais elle doit exister dans une certaine mesure. L’Arabie saoudite et la Chine sont deux exemples de sociétés capitalistes globalisées ouvertement autoritaires qui ne sont néanmoins pas entièrement totalitaires en ce qu’elles ne peuvent pas être et rester une partie du système. Leurs idéologies officiellement affichées — c’est-à-dire le fondamentalisme islamique et le communisme — fonctionnent essentiellement comme des superpositions superficielles plaquées sur les fondements de l’idéologie capitaliste mondiale qui dicte la « réalité » dans laquelle chacun vit.
Ces idéologies « superposées » ne sont pas fausses, mais lorsqu’elles entrent en conflit avec l’idéologie capitaliste mondiale, on peut facilement deviner laquelle l’emporte.
Le fait est que le totalitarisme de la Nouvelle normalité — et toute forme de totalitarisme capitaliste mondial — ne peut pas s’afficher comme un totalitarisme en tant que tel, ni même comme un autoritarisme. Il ne peut pas faire état de sa nature politique. Pour exister, il ne faut pas qu’il existe.
Par-dessus tout, il doit gommer les traces de sa violence — la violence à laquelle en fin de compte toute politique se résume — et il doit nous apparaître comme une réponse essentiellement bienveillante face à une [soi-disant – NdT] légitime « crise sanitaire mondiale » — tout comme à une « crise du changement climatique », à une « crise du racisme », et à toute autre [soi-disant là aussi – NdT] « crise mondiale » dont le système capitaliste mondial pense qu’elle terrorisera les masses en les plongeant dans une hystérie aveugle et obéissante.
La différence la plus significative entre le totalitarisme de la Nouvelle normalité et le totalitarisme du XXe siècle est précisément liée à cette pathologisation du totalitarisme — et au conflit politico-idéologique dans lequel nous sommes engagés depuis 20 mois. L’ensemble de l’appareil capitaliste mondial — c’est-à-dire les entreprises, les gouvernements, les entités supranationales, les médias d’entreprise et d’État, les universités, etc. — a été mis au service de cet objectif.
Nous devons accepter ce fait. Nous en avons le devoir. Pas les adeptes de la Nouvelle normalité. Nous [qui n’en sommes pas – NdT].
Le système capitaliste mondial est sur le point de transformer la société en une dystopie totalitaire pathologique au sein de laquelle ils peuvent imposer des « thérapies » génétiques expérimentales, et tout autre type de « thérapies » qu’ils pourraient au demeurant juger opportunes, et nous contraindre à présenter les « documents qui attestent de notre conformité » [à la site Nouvelle normalité – NdT], lesquels nous permettent de mener les activités les plus élémentaires de la vie.
Cette métamorphose de la société est violente. Elle est menée par la force, avec violence et avec la menace omniprésente de la violence. Nous devons accepter cette réalité et agir en conséquence.
Ici, dans l’Allemagne Nouvelle normalité, si vous essayez de faire vos courses sans porter un masque à l’apparence médicale, la police armée vous fera sortir des lieux — et je dis cela d’après mon expérience personnelle. Dans l’Australie Nouvelle normalité, si vous allez à la synagogue, les médias seront alertés et la police vous encerclera. En Allemagne, en Australie, en France, en Italie, aux Pays-Bas, en Belgique et dans de nombreux autres pays, si vous exercez votre droit de vous réunir et de protester, la police vous arrose avec des canons à eau, vous tire dessus avec des balles en caoutchouc — et parfois même avec de vraies balles —, vous pulvérise des agents toxiques dans les yeux et vous roue littéralement de coups la plupart du temps.
Et ainsi de suite. Ceux d’entre nous qui se battent pour leurs droits et s’opposent à ce totalitarisme pathologique connaissent trop bien la réalité de sa violence et la haine qu’elle a fomentée au sein des masses [acquises à – NdT] la Nouvelle normalité.
Nous la vivons au quotidien. Nous la ressentons chaque fois que nous sommes obligés de porter un masque ou qu’un fonctionnaire — ou un serveur — exige de voir nos « papiers ».
Nous la ressentons lorsque nous sommes menacés par notre gouvernement, lorsque les médias, des médecins, des célébrités, des inconnus, nos collègues, nos amis et des membres de notre famille nous manipulent et nous diabolisent.
Nous décelons l’expression de leur regard. Nous nous souvenons d’où elle vient, et à quoi elle mène.
Ce n’est pas seulement de l’ignorance, de l’hystérie collective, de la confusion, une réaction excessive ou de la peur… ou, OK, oui, c’est tout cela, mais c’est aussi du totalitarisme classique — en dépit de la nouvelle mouture pathologisée. Totalitarisme 101 [Le terme « 101 » placé après un nom fait généralement référence à l’introduction basique d’un concept qui s’adresse aux néophytes sur le sujet – NdT].
Les gouvernements occidentaux de l’alliance militaire de l’OTAN développent des tactiques de « guerre cognitive » , utilisant les menaces supposées de la Chine et de la Russie pour justifier la conduite d’une « bataille pour votre cerveau » dans le « domaine humain » , pour « faire de chacun une arme. »
L’OTAN développe de nouvelles formes de guerre pour mener une « bataille pour le cerveau » , comme le dit l’alliance militaire.
Le cartel militaire de l’OTAN dirigé par les États-Unis a testé de nouveaux modes de guerre hybride contre ses adversaires autoproclamés, notamment la guerre économique, la cyberguerre, la guerre de l’information et la guerre psychologique.
Aujourd’hui, l’OTAN met au point un tout nouveau type de combat qu’elle a baptisé « guerre cognitive« . Décrite comme une « militarisation des sciences du cerveau« , cette nouvelle méthode consiste à « pirater l’individu » en exploitant « les vulnérabilités du cerveau humain » afin de mettre en œuvre une « ingénierie sociale » plus sophistiquée.
Une étude de 2020 parrainée par l’OTAN1 sur cette nouvelle forme de guerre explique clairement : « Alors que les actions menées dans les cinq domaines sont exécutées afin d’avoir un effet sur le domaine humain, l’objectif de la guerre cognitive est de faire de chacun une arme. »
« Le cerveau sera le champ de bataille du 21e siècle », souligne le rapport. « Les humains sont le domaine contesté » et « les conflits futurs se produiront probablement parmi les gens numériquement d’abord et physiquement ensuite, à proximité des centres de pouvoir politique et économique. »
Dans une révélation qui fait froid dans le dos, le rapport dit explicitement que « l’objectif de la guerre cognitive est de nuire aux sociétés et pas seulement aux militaires. »
Ci-dessous une conférence du Dr James Giordano, professeur de neurologie et expert dans différents organismes sur les problèmes éthiques, juridiques posés par ces progrès sur la maîtrise du cerveau. Une conférence que chacun se doit d’avoir entendu pour mesurer les enjeux actuels (tests en-cours avec la gestion de cette soi-disant crise ?) ou au-moins d’avoir lu l’article de Ben Norton sur le même sujet.
Michael Lord — Rair Foundation Sott.net jeu., 18 nov. 2021
L’économiste Ernst Wolff estime qu’une alliance cachée de dirigeants politiques et d’entreprises exploite la [soi-disant – NdT] pandémie [conçue à dessein de A à Z – NdT] dans le but de faire s’effondrer les économies nationales et d’introduire une monnaie numérique mondiale.
Comment se fait-il que plus de 190 gouvernements du monde entier aient fini par gérer la [soi-disant – NdT] pandémie de Covid-19 presque exactement de la même manière, avec des confinements, des masques obligatoires et des cartes de vaccination devenus monnaie courante partout ? La réponse se trouve peut-être dans l’institution académique Young Global Leaders, créée et dirigée par Klaus Schwab, du Forum économique mondial, et par laquelle sont passés de nombreux dirigeants politiques et économiques de premier plan.
En ce qui concerne l’institution « Young Global Leaders » de Klaus Schwab, l’économiste, journaliste et auteur allemand Ernst Wolff a révélé — dans une vidéo du podcast du Comité Corona allemand — certains faits qui sont pertinents pour comprendre les événements mondiaux pendant la [soi-disant – NdT] pandémie. Bien que Ernst Wolff soit principalement connu comme un critique du système financier mondialiste, il s’est récemment attaché à mettre en lumière ce qu’il considère comme l’Agenda caché derrière les mesures [soi-disant – NdT] anti-Covid-19 promulguées dans le monde.
Des débuts mystérieux
L’histoire commence avec le Forum économique mondial, une ONG fondée en Suisse en 1971 par Klaus Schwab — un économiste et ingénieur mécanique allemand — alors qu’il n’avait que trente-deux ans. Le Forum économique mondial est surtout connu du public pour les conférences annuelles qu’il organise à Davos, en Suisse, chaque année au mois de janvier, et qui visent à réunir des dirigeants politiques et économiques du monde entier pour [soi-disant – NdT] discuter des problèmes du moment. Financé par environ un millier de sociétés multinationales, le Forum économique mondial constitue aujourd’hui l’un des réseaux les plus importants au monde pour l’élite du pouvoir mondialiste.
Le Forum économique mondial, qui s’appelait à l’origine le European Management Forum [« Forum européen du management » NdT] jusqu’en 1987, a réussi à réunir 440 cadres de 31 nations dès sa toute première réunion en février 1971, ce qui — comme le souligne Ernst Wolff — était une réussite inattendue pour quelqu’un comme Schwab, qui n’avait auparavant que très peu d’expérience internationale ou professionnelle. L’économiste pense que la raison de cette réussite pourrait être due aux contacts que Schwab a établis au cours de ses études universitaires, notamment avec l’ancien conseiller à la sécurité nationale et secrétaire d’État Henry Kissinger. Il souligne également que, pendant que Klaus Schwab était là-bas, la Harvard Business School était en train de planifier son propre forum de management, et il est possible que Harvard ait fini par lui déléguer la tâche de l’organiser.
Note du traducteur : 1971, c’est un an seulement avant la Conférence des Nations unies sur l’environnement de Stockholm qui s’est tenu en 1972, la première du genre. 1971, c’est aussi un an seulement avant la publication par le Club de Rome de l’ouvrage Les Limites à la croissance, aussi connu sous le nom de « Rapport Meadows ». Comme nous l’avons appris dans cet article, l’Agenda caché derrière le « développement durable » a toujours été le contrôle total des populations et de la démographie mondiale. Il semble donc que les événements en cours et les moyens d’y parvenir aient été décidé il y a 50 ans, et que presque tout a petit à petit été organisé — l’air de rien, ou plutôt l’air d’autre chose — pour en arriver à l’ultime Agenda 2030.
Au départ, le Forum économique mondial ne réunissait que des personnes du domaine économique, mais il a rapidement attiré des hommes politiques, des personnalités des médias (notamment de la BBC et de CNN), et même des célébrités.
L’institution des Young Global Leaders de Klaus Schwab : un incubateur de la Grande réinitialisation ?
En 1992, Klaus Schwab a créé une institution parallèle, l’institution Global Leaders for Tomorrow [« Les leaders mondiaux de demain » – NdT], laquelle a pris le nom en 2004 de Young Global Leaders [« Les jeunes leaders mondiaux » – NdT]. Les participants de l’institution doivent demander leur admission et sont ensuite soumis à un rigoureux processus de sélection. Parmi les membres de la toute première promotion de l’institution en 1992 figuraient déjà de nombreuses personnalités politiques libérales importantes, telles qu’Angela Merkel, Nicolas Sarkozy et Tony Blair. À ce jour, 1 300 diplômes ont été décernés, et la liste des anciens élèves comprend plusieurs noms de lauréats qui sont devenus depuis des leaders au sein des institutions de santé dans leurs pays respectifs. Quatre d’entre eux sont d’anciens et actuels ministres de la santé de l’Allemagne, dont Jens Spahn, qui est ministre fédéral de la Santé depuis 2018. Philipp Rösler, qui fut ministre de la Santé de 2009 à 2011, a en 2014 été nommé directeur général du Forum économique mondial par Schwab.
D’autres noms notables figurent sur la liste : Jacinda Ardern, Premier ministre de Nouvelle-Zélande, dont les mesures de confinement rigoureuses ont été saluées par les autorités sanitaires mondiales ; Emmanuel Macron, président de la France ; Sebastian Kurz, qui était jusqu’à récemment le chancelier d’Autriche ; Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie ; Jean-Claude Juncker, ancien premier ministre luxembourgeois et président de la Commission européenne ; et Annalena Baerbock, leader des Verts allemands, première candidate du parti à la chancellerie lors des élections fédérales de cette année, qui est toujours en lice pour succéder à Angela Merkel. On y trouve également le gouverneur de Californie Gavin Newsom, sélectionné pour la promotion 2005, ainsi que l’ancien candidat à la présidence et actuel secrétaire d’État aux transports des États-Unis, Peter Buttigieg, ancien élève bien plus récent puisqu’il a été sélectionné pour la promotion 2019. Tous ces politiciens qui étaient en fonction au cours des deux dernières années ont favorisé des mesures draconiennes pour faire face à la [soi-disant – NdT] pandémie de Covid-19, lesquelles se sont également avérées accroître le pouvoir de leurs gouvernements respectifs de manière considérable.
Mais la liste des anciens élèves ne se limite pas aux dirigeants politiques. On y trouve également de nombreux capitaines du secteur privé, dont Bill Gates de Microsoft, Jeff Bezos d’Amazon, Richard Branson de Virgin et Chelsea Clinton de la Fondation Clinton. Là encore, tous ont exprimé leur soutien aux mesures mondiales à prendre pour faire face à la [soi-disant – NdT] pandémie, et beaucoup ont grâce à elles récolté des bénéfices considérables.
Ernst Wolff pense que les personnes qui se cachent derrière le Forum économique mondial et la Global Leaders School [peut-être les mêmes que ceux qui se cachent derrière Vanguard – NdT] sont ceux-là mêmes qui déterminent qui deviendra un leader politique ; il souligne cependant que selon toute logique, Klaus Schwab ne prend pas ces décisions lui-même, il ne fait que les faciliter. Il souligne également que l’institution compte parmi ses anciens élèves non seulement des Étatsuniens et des Européens, mais aussi des personnes originaires d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud, ce qui témoigne de sa dimension véritablement mondiale.
En 2012, Klaus Schwab et le Forum économique mondial ont fondé aussi une autre institution, la « Global Shapers Community » [que l’on pourrait traduire par la « Communauté de ceux qui façonnent le monde » – NdT], qui réunit les personnes que la Communauté identifie comme ayant un potentiel de leadership dans le monde entier et qui sont âgées de moins de trente ans. À ce jour, environ dix mille participants sont passés par ce programme et des réunions sont régulièrement organisées dans 400 villes. Ernst Wolff pense qu’il s’agit d’un autre espace d’expérimentation où les futurs dirigeants politiques sont sélectionnés, contrôlés et préparés avant d’être positionnés dans l’appareil politique mondial.
Ernst Wolff souligne que très peu de diplômés de la Global Leaders School en font mention sur leur CV. Il dit n’en avoir vu qu’un seul, celui de l’économiste allemand Richard Werner, un célèbre critique de l’establishment. Ernst Wolff suggère aussi que l’institution semble se plaire à faire figurer dans ses rangs des critiques du système, puisqu’un autre nom parmi ses diplômés est Gregor Hackmack, le chef allemand de Change.org, promotion 2010. Toujours selon Ernst Wolff, il s’agit pour l’organisation de se présenter comme étant juste et équilibrée, alors qu’elle cherche avant tout à s’assurer que ses critiques appartiennent à l’opposition contrôlée.
Avant d’accéder à des postes à responsabilité, les diplômés du programme Global Leaders ont en commun d’avoir, pour la plupart, un CV très succinct, hormis leur participation au programme, ce qui pourrait indiquer que le facteur décisif dans le lancement de leur carrière est leur lien avec les institutions de Klaus Schwab. Ceci est particulièrement évident lorsque les anciens élèves de l’institution sont interrogés publiquement sur des sujets pour lesquels ils n’ont pas reçu d’instructions préalables et qu’ils peinent à fournir des réponses. Selon Ernst Wolff, leur rôle consiste uniquement à servir de porte-voix pour les sujets de discussion que leurs commanditaires de l’ombre souhaitent voir abordés dans le débat public [un mélange de fenêtre d’Overton, de manipulation de la pensée des masses et de propagande – NdT].
Les adeptes de Klaus Schwab en action
Compte tenu du mécontentement croissant suscité par les mesures [soi-disant – NdT] anti-Covid-19 mises en œuvre par des diplômés de l’institution devenus des dirigeants nationaux, Ernst Wolff pense que ces personnes avaient probablement été sélectionnées en raison de leur disposition à obtempérer aux instructions quelles qu’elles soient ;ces mesures seraient selon lui conçues pour échouer afin que la réaction négative consécutive puisse être exploitée pour justifier la création d’une nouvelle forme de gouvernement mondial. En effet, Ernst Wolff note que les politiciens dotés d’une personnalité unique et de points de vue forts et originaux sont devenus rares, et que le caractère distinctif des dirigeants nationaux de ces trente dernières années a été leur docile adhésion à une stricte ligne mondialiste dictée par des instances supérieures. Ce qui précède est devenu particulièrement manifeste dans la réponse de la plupart des pays à la [soi-disant – NdT] pandémie, lorsque des politiciens qui ne connaissaient rien aux virus il y a deux ans ont soudainement proclamé que le Covid-19 constituait une grave crise sanitaire justifiant de confiner les gens chez eux, de fermer leurs entreprises et de démanteler des économies entières.
Il est difficile de déterminer le fonctionnement exact de l’institution, mais sur ce point, Ernst Wolff est tout de même parvenu à obtenir des informations. Dans les premières années de l’institution, les membres de chaque classe se réunissaient plusieurs fois au cours de l’année, notamment lors d’une session de « formation des cadres » de dix jours à la Harvard Business School. Ernst Wolff pense qu’en rencontrant leurs condisciples et en s’intégrant à un réseau plus large, les diplômés établissent ensuite des contacts sur lesquels ils s’appuient dans la suite de leur carrière. Aujourd’hui, le programme de l’institution comprend des cours dispensés à intervalles irréguliers pendant cinq ans, lesquels peuvent parfois coïncider avec le début de la carrière politique ou professionnelle de certains de ses participants — ce qui signifie qu’ils se rendront régulièrement à Davos. Emmanuel Macron et Peter Buttigieg, par exemple, ont été sélectionnés pour intégrer l’institution il y a moins de cinq ans, ce qui signifie qu’il est possible qu’ils aient participé régulièrement à des programmes liés aux Young Global Leaders lorsqu’ils étaient en fonction et qu’ils y participent encore aujourd’hui.
Un réseau mondial de richesse et d’influence
Les diplômés de la Young Global Leaders — et ceux de la Global Leaders for Tomorrow avant eux — se retrouvent très bien placés grâce à leur accès ultérieur au réseau de contacts du Forum économique mondial. Le conseil d’administration actuel de ce dernier comprend des sommités telles que Christine Lagarde, ancienne directrice générale du Fonds monétaire international et actuelle présidente de la Banque centrale européenne ; la reine Rania de Jordanie, qui a été classée par Forbes parmi les 100 femmes les plus puissantes du monde ; et Larry Fink, PDG de BlackRock, la plus grande société de gestion des investissements au niveau international, qui gère environ 9 000 milliards de dollars par an. En retraçant les liens entre les diplômés de l’école, Ernst Wolff affirme que l’on peut constater qu’ils continuent à compter les uns sur les autres pour soutenir leurs initiatives longtemps après avoir participé aux programmes Global Leaders.
« [Vanguard est] le premier actionnaire de son plus proche « concurrent » Blackrock, Inc., n°1 mondial de la gestion d’actifs avec 8 676 milliards de dollars d’actifs à la fin de 2020, le positionnant devant The Vanguard Group avec ses 6 200 milliards de dollars d’actifs sous gestion au début de 2020. Ces deux sociétés détiennent des parts dans une grande partie de l’ensemble des sociétés cotées en bourse,dans le monde. »
Ernst Wolff estime que de nombreuses universités d’élite jouent un rôle dans le processus déterminé par le Forum économique mondial, et qu’elles ne devraient plus être considérées comme opérant en dehors des domaines de la politique et de l’économie. Il cite l’exemple de la Harvard Business School, qui reçoit chaque année des millions de dollars de donateurs, ainsi que de la Harvard School of Public Health, qui a été rebaptisée Harvard T. H. Chan School of Public Health après avoir reçu 350 millions de dollars du milliardaire hongkongais Gerald Chan. Il en va de même pour la Johns Hopkins School of Public Health, qui est devenue la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health après avoir en 2018 reçu un don de 1,8 milliard de dollars du magnat des médias Michael Bloomberg.
Ernst Wolff affirme que l’influence du Forum économique mondial va bien au-delà de ceux qui sont passés par les programmes Global Leaders et Global Shapers : le nombre de personnes qui participent aux conférences annuelles de Davos est bien plus important que ce que beaucoup soupçonnent ; il mentionne avoir été informé qu’environ 1 500 jets privés amènent les participants à l’événement chaque année, surchargeant les aéroports suisses.
L’alliance des grandes entreprises et des gouvernements
Selon Ernst Wolff, le principal objectif des activités du Forum économique mondial est de faciliter et d’approfondir la coopération au plus haut niveau entre les grandes entreprises et les gouvernements nationaux, et comme nous pouvons le voir, cela se produit déjà. Viviane Fischer, autre participante au podcast du Comité Corona, souligne que l’entreprise Serco, basée en Grande-Bretagne, s’occupe des migrants pour le gouvernement britannique et gère également des prisons dans le monde entier, parmi ses autres nombreuses autres activités. La portée internationale de l’industrie pharmaceutique est également considérable : Ernst Wolff mentionne, par exemple, que Bill Gates, ancien élève de Global Leaders, faisait depuis longtemps des affaires avec Pfizer — l’un des principaux producteurs des controversés [soi-disant – NdT] « vaccins » à ARNm anti-Covid-19 — par le biais des initiatives de santé publique de sa Fondation en Afrique, et ce bien avant le début de la pandémie. Ce n’est peut-être pas une coïncidence si Bill Gates est devenu l’un des principaux défenseurs des mesures de confinement et des produits géniques nommés « vaccins anti-Covid-19 » depuis qu’ils sont disponibles, et le Wall Street Journal a rapporté que sa fondation avait réalisé environ 200 milliards de dollars de « bénéfices sociaux » en distribuant des [soi-disant – NdT] « vaccins » avant même le début de la [soi-disant – NdT] pandémie. On ne peut qu’imaginer ce que sont aujourd’hui ses bénéfices liés à la vente de ces produits géniques.
La désormais omniprésente technologie numérique joue également un rôle de premier plan dans les projets mondiaux de l’élite [auto-proclamée comme telle – NdT]. Ernst Wolff souligne que BlackRock, dirigé par Larry Fink, ancien élève lui aussi de Global Leaders, est actuellement le plus grand conseiller des banques centrales du monde, qu’il collecte depuis plus de 30 ans des données sur le système financier mondial et qu‘il possède sans doute une meilleure compréhension du fonctionnement du système que les banques centrales elles-mêmes.
Toujours selon Ernst Wolff, l’un des objectifs des politiques actuelles menées par de nombreux gouvernements est de détruire les entreprises des petits et moyens entrepreneurs pour permettre aux multinationales basées aux États-Unis et en Chine de monopoliser le commerce partout. La société Amazon en particulier, dirigée jusqu’à récemment par Jeff Bezos, ancien élève lui aussi de Global Leaders, a réalisé d’énormes profits grâce aux mesures de confinement qui ont dévasté la classe moyenne.
Ernst Wolff déclare que l’objectif ultime de cette domination des grandes plateformes consiste à introduire une monnaie bancaire numérique. Au cours des derniers mois, le Forum financier international de la Chine — équivalent chinois du Forum économique mondial — a proposé l’introduction du yuan numérique, lequel pourrait à son tour être internationalisé par le réseau monétaire Diem basé sur la blockchain. Il est intéressant de noter que Diem est le successeur de Libra, une crypto-monnaie annoncée pour la première fois par le Facebook de Mark Zuckerberg, ce qui indique qu’une monnaie mondiale qui transcendera la puissance du dollar ou du yuan, et gérée par la coopération des réseaux d’affaires chinois, européens et étatsuniens, est actuellement en discussion.Le conseil de surveillance du Forum financier international chinois comprend des noms tels que Christine Lagarde, membre du Conseil d’administration du Forum économique mondial et présidente de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale européenne, et Horst Köhler, ancien directeur du Fonds monétaire international.
Ernst Wolff explique en outre que de nombreuses nations sont aujourd’hui au bord de la faillite, en raison des confinements et des plans de sauvetage financier qui ont suivi dans le monde entier au cours des deux dernières années. Afin d’éviter une catastrophe économique, les gouvernements du monde entier ont eu recours à 650 milliards de droits de tirage spéciaux — ou DTS — qui sont des réserves de change supplémentaires gérées [et créées en 1969 – NdT] par le Fonds monétaire international. Lorsque ces droits arriveront à échéance, ces mêmes gouvernements se retrouveront dans une situation désespérée. C’est peut-être la raison pour laquelle l’introduction de la monnaie numérique est soudainement devenue une priorité — et il s’agit là peut-être — depuis le tout début — de l’objectif caché de ces confinements.
Toujours selon Ernst Wolff, deux pays européens sont déjà prêts à commencer à utiliser la monnaie numérique :la Suède et la Suisse. Ce n’est peut-être pas une coïncidence si la Suède n’a pratiquement pas pris de mesures de confinement face à la [soi-disant – NdT] pandémie, et si la Suisse n’a pris que des mesures plutôt légères. Ernst Wolff pense que cela peut s’expliquer par le fait que les deux pays n’ont pas eu besoin de détruire leurs économies respectives par des mesures de confinement, étant donné qu’avant le début de la pandémie, ils étaient déjà prêts à commencer à utiliser la monnaie numérique. Il affirme par ailleurs qu’une nouvelle série de mesures de confinement pourrait bien être en préparation et qu’elle achèvera définitivement les économies nationales, entraînant un chômage massif et, par conséquent, l’introduction du revenu de base universel et l’utilisation d’une monnaie numérique gérée par une banque centrale. Cette monnaie pourrait être limitée, à la fois en termes de ce que les individus peuvent dépenser et de la période pendant laquelle ils peuvent le faire.
Note du traducteur : Que nous soyons à l’aube de nouveaux confinements (y compris les confinements climatiques qui commencent à apparaître) ne fait presque aucun doute tant les sons de cloche que l’on peut entendre tintinnabuler depuis quelques semaines sont clairs. Voir aussi nos articles :
En outre, Ernst Wolff indique que l’inflation observée actuellement dans le monde est une conséquence inévitable des quelque 20 000 milliards de dollars que les gouvernements nationaux ont injectés dans l’économie mondiale en moins de deux ans, après avoir contracté des prêts auprès des banques centrales. Tandis que les plans de sauvetage financier précédents concernaient les marchés, le dernier en date a été accordé aux citoyens ordinaires, ce qui a entraîné une hausse des prix des produits auxquels les citoyens ordinaires consacrent leur argent, comme la nourriture.
L’abolition de la démocratie
La conclusion ultime que l’on doit tirer de tout cela, selon Ernst Wolff, est que la démocratie telle que nous la connaissions a été anéantie de manière progressive et silencieuse, et que bien que l’apparence de processus démocratiques soit maintenue dans nos pays, le fait est qu’un examen du fonctionnement de la gouvernance dans le monde d’aujourd’hui montre qu’une élite d’individus méga riches et puissants contrôle effectivement tout ce qui se passe en politique, comme cela a été particulièrement évident en ce qui concerne la réponse à la [soi-disant – NdT] pandémie.
Pour conclure et toujours selon Ernst Wolff, la meilleure façon de combattre leurs desseins est de sensibiliser les gens sur la réalité de la situation et de leur faire comprendre que le récit du « virus super dangereux » est un mensonge conçu pour les manipuler afin qu’ils acceptent des solutions contraires à leurs propres intérêts. Si seulement 10 % des citoyens ordinaires en prennent conscience et décident d’agir, cela pourrait contrecarrer les plans de l’élite et peut-être ouvrir une fenêtre pour que les citoyens ordinaires reprennent le contrôle de leurs destinées.
Note du traducteur : Le problème étant que l’on ne peut pas guérir quelqu’un qui ne veut pas l’être, encore moins s’il pense qu’il n’est pas malade…
Interview vidéo
Ernst Wolff est interviewé dans cette série de vidéos par le Dr Reiner Fuellmich, avocat et homme politique allemand qui anime un podcast intitulé Corona Ausschuss (Comité Corona), lequel examine de manière critique la réponse du gouvernement allemand à la [soi-disant – NdT] pandémie. Ces vidéos sont extraites d’un de leurs podcasts. Sont également présents sur le chat collectif Viviane Fischer, avocate d’affaires et économiste basée à Berlin, qui participe régulièrement au Comité Corona, et Wolfgang Wodarg, ancien député allemand du parti social-démocrate, qui s’est opposé aux mesures de confinement et de « vaccination » du gouvernement allemand. [Les vidéos sont sous-titrés en anglais – NdT]
Partie 1
Partie 2
Partie 3
Source de l’article initialement publié en anglais le 10 novembre 2021 : RairFoundation
Regardez cette série de Akina autour de la personnalité du Dr Urmie Ray qui étudie au niveau international tous les ressorts de la gestion de cette plandémie. Il est temps d’ouvrir les yeux et la conscience pour résister à ce projet mondialiste de plus en plus clair. Des révélations stupéfiantes !
Pour ce troisième épisode, nous allons parler des événements que nous vivons actuellement et qui s’inscrivent dans un projet de construction d’un Nouvel Ordre Mondiale. Il est nécessaire de ne pas regarder uniquement les événements séparément, individuellement, mais au contraire, il faut les inscrites dans une dynamique et une logique globale. Regarder notre monde de manière complexe, transdisciplinaire et de manière systémique est des clefs pour comprendre notre époque et le système de domination mise en place.
Pour ce cinquième épisode, nous allons parler de la Genèse de la Tragédie. Nous allons à aborder la maximisation du profit, la démocratie libérale, les partenariats privé-public systématique, le consumérisme et le contrôle, la numérisation et la bio-ingenierie, la standardisation de la médecine, les dernières préparations, le but, l’illusion fabriquée et de l’amour de la mort à la mort prématurée.
L’exposé qu’Urmie RAY nous propose aujourd’hui, nous permet de mieux comprendre l’époque actuelle en faisant un diagnostic des causses profondes et systémiques qui nous ont emmené dans cette tragédie. Et cela nous permettra aussi de rappeler les idéologies que portent les architectes oligarchiques de notre époque.
Dr. Urmie RAY a étudié les mathématiques à l’Université de Cambridge, où elle a obtenu une licence, puis une maîtrise, et un doctorat. Après 23 ans de carrière universitaire et avoir diriger des recherches, après plusieurs articles dans des journaux scientifiques et un livre dans le domaine de l’algèbre, elle a démissionné de son poste de professeur en France – le pays de son enfance – pour se consacrer à ses centres d’intérêts depuis toujours, des questions de fond, notamment celles liées à la science.
Ce qui motive son travail est une fascination pour le concept paradoxal d’unité dans la diversité, c’est-à-dire d’universalisme par rapport aux différences culturelles. Tout d’abord, à la recherche de l’universel, elle a été attirée par les mathématiques, création la plus universelle de l’esprit humain et donc suggérant une unité sous-jacente à la diversité de la pensée. Cet universalisme découlant de l’abstraction et de l’exactitude se fait cependant au détriment de toute signification. Elle en est donc venue à réfléchir sur la question inverse de la diversité, en particulier sur la manière de résoudre les problèmes, notamment environnementaux, dans un contexte démocratique pluraliste. Cela l’a mené à une étude interculturelle de la science et à examiner son rôle dans la génération de ces problèmes.
Son deuxième livre non-mathématique, « On Science : Concepts, Cultures, and Limits » sortie en décembre 2020, examine notamment pourquoi et comment la science s’est de plus en plus transformée en son exact opposé, un dogme qui prétend parler en son nom. Son étude sur ce qu’est ou n’est pas la science et comment et pourquoi celle-ci a été transformée en dogme l’ont permis de vite analyser le côté scientifique de ce qui se passe depuis 2020 avec le COVID, et avec son travail précédent sur la démocratie, à également examiner l’aspect géopolitique qui a mené à cette situation.
Elle est aussi très active à l’international, et créer des liens entre scientifiques indépendants pour une alliance internationale avec des mouvements de résistance en Inde et en Russie. Le but est bien sûr de lutter contre les mesures liberticides et en particulier la vaccination obligatoire, mais aussi de mettre sur pied des solutions à plus long terme. Elle a aussi de nombreux contacts en Australie, G.B, Allemagne, USA, mais aussi en Europe de l’Est.
Dr Urmie Ray publie régulièrement des articles sur le Média-Web anglais « Principia Scientific International », une association à but non-lucratif au Royaume-Uni, mais aussi dans le journal papier « The Light Paper », ainsi qu’en Inde et en Russie. Elle a aussi écrit plus récemment dans l’excellente revue francophone indépendante Nexus, que nous avons d’ailleurs accueillit sur le Front Médiatique, et plus récemment dans le nouveau média indépendant La Chaîne Humaine.
🧬 La série « SCIENCE EN CONSCIENCE » a la volonté de d’examiner pourquoi et comment la science s’est de plus en plus transformée en son exact opposé, un dogme qui prétend parler en son nom : le Scientisme. Cette attitude philosophique qui consiste à considérer que la connaissance ne peut être atteinte que par la science, et que la connaissance scientifique suffit à résoudre tous les problèmes philosophiques.
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Quand les PDG de BlackRock, de la Citi, de la Bank of America, de Banco Santander, de HSBC, du London Stock Exchange Group, Singapore Exchange, et du Fonds David Rockefeller se réunissent en 2021, ils s’entendent sur la nouvelle structure de Planète Finance post-Covid. Et idéalement, ils fusionnent avec les institutions supragouvernementales qu’ils ont manipulées à l’envi depuis les Accords de Bretton Woods.
Les banquiers centraux se sont joints à la fête de la City-Wall Street !
Et les banquiers centraux profitant de la méconnaissance du grand public de leurs tours de passe-passe, ont servi de courroie de transmission des liquidités locales vers ces ultra-puissants qui sont finalement leurs futurs patrons. Je vous remets des graphiques incroyablement scandaleux qui n’émeuvent pas grand monde qui montrent comment elles ont récupéré les réserves des banques sous prétexte de sécurité. En clair, on a forcé les banques à se doter de montagnes de liquidités et de titres de très haute qualité, puis à les déposer auprès de la banque centrale.
Regardez comment les banques centrales influencent les capitalisations boursières et l’enrichissement démesuré d’une poignée d’élus
Forte d’immenses volumes à la fois de liquidités et d’actifs financiers, Planète Finance se dote d’une gouvernance financière mondiale ultra-puissante.
La gouvernance mondiale du Nouveau Modèle est centrée sur la finance
Ces individus cités ci-dessus, leurs associés et alliés forment LA gouvernance mondiale. Le pouvoir politique de gouvernants est « has been » dans la mesure où les États, les territoires, les compagnies, les individus ont perdu le contrôle de leurs outils de production, de leurs richesses, de leurs ressources naturelles, etc. Regardez ce qu’écrivait en 1970 Zbigniew Brzezinski :
« BETWEEN TWO AGES, America’s Role in the Technetronic Era », Zbigniew Brzezinski, 1970
La 1WorldCompany, l’aboutissement d’une guerre livrée aux États publics et aux citoyens
Cette idéologie qui met la finance au centre de la vie publique est en train de finir de faire la guerre aux États, aux marchés ouverts, aux citoyens. Et cette idéologie d’essence nazie a mis à terre la démocratie et avec elle le principe de la dignité humaine.
Vous n’avez plus rien et ils ont tout.
La Dépossession est à un tel stade qu’il est à craindre même pour la suffisance alimentaire décente, autre que des asticots et autres ignominies vantées par les suppôts du système baalien.
Bref, l’élite financière anglo-saxonne n’a plus besoin de se cacher derrière le tigre américain pour conquérir le monde. Elle est en train de le laisser tomber pour assumer enfin aux yeux de tous son immense puissance qui a été installée grâce à la techno-usure portée à son paroxysme.
Un grand merci aux banques centrales sans lesquelles ceci n’aurait jamais pu avoir lieu.
L’Alliance des banquiers soutenue par l’ONU annonce un plan « vert » pour transformer le système financier mondial
par Whitney Webb.
Les intérêts financiers privés les plus puissants du monde, sous le couvert de la COP26, ont élaboré un plan visant à transformer le système financier mondial en fusionnant avec des institutions comme la Banque mondiale et en les utilisant pour éroder davantage la souveraineté nationale dans les pays en développement.
Mercredi, une alliance d’institutions bancaires et financières privées « dirigée par l’industrie et convoquée par l’ONU » a annoncé, lors de la conférence COP26, son intention de remanier le rôle des institutions financières mondiales et régionales, notamment la Banque mondiale et le FMI, dans le cadre d’un plan plus large visant à « transformer » le système financier mondial. Selon les membres de l’alliance, l’objectif officiellement déclaré de cette proposition de refonte est de promouvoir la transition vers une économie « zéro net ». Cependant, la « réimagination » des institutions financières internationales (IFI) proposée par le groupe, selon le « rapport d’avancement » récemment publié, viserait également à fusionner ces institutions avec les intérêts bancaires privés qui composent l’alliance ; à créer un nouveau système de « gouvernance financière mondiale » ; et à éroder la souveraineté nationale des pays en développement en les forçant à mettre en place des environnements commerciaux jugés « amicaux » aux intérêts des membres de l’alliance. En d’autres termes, les puissants intérêts bancaires qui composent ce groupe font pression pour recréer l’ensemble du système financier mondial à leur profit, sous couvert de promouvoir la durabilité.
Cette alliance, appelée Glasgow Financial Alliance for Net Zero (GFANZ), a été lancée en avril par John Kerry, envoyé spécial du président américain pour le Changement climatique, Janet Yellen, secrétaire américaine au Trésor et ancienne présidente de la Réserve fédérale, et Mark Carney, envoyé spécial des Nations unies pour l’Action climatique et la Finance et ancien président de la Banque d’Angleterre et de la Banque du Canada. Carney, qui est également le conseiller financier du premier ministre britannique pour la conférence COP26, copréside actuellement l’alliance avec le milliardaire américain et ancien maire de New York, Michael Bloomberg.
Leadership de GFANZ ; source : GFANZ
Lors de sa création, la GFANZ a déclaré qu’il allait « fournir un forum pour la coordination stratégique entre les dirigeants des institutions financières de l’ensemble du secteur financier afin d’accélérer la transition vers une économie zéro net » et « mobiliser les milliers de milliards de dollars nécessaires » pour atteindre les objectifs du groupe en matière d’émissions de CO2. Au moment du lancement de l’alliance, le premier ministre britannique Boris Johnson a décrit la GFANZ comme « unissant les banques et les institutions financières du monde entier derrière la transition mondiale vers le zéro net », tandis que John Kerry a noté que « les plus grands acteurs financiers du monde reconnaissent que la transition énergétique représente une vaste opportunité commerciale ». En analysant ces deux déclarations ensemble, il semble clair que la GFANZ a uni les banques privées et les institutions financières les plus puissantes du monde derrière ce qu’elles considèrent comme, avant tout, « une vaste opportunité commerciale », dont elles présentent l’exploitation comme un « impératif planétaire ».
John Kerry en conversation avec Christine Amanpour de CNN à la COP 26 ; source : CNN
La GFANZ est composé de plusieurs « alliances de sous-secteurs », dont l’initiative Net Zero Asset Managers (NZAM), l’alliance Net Zero Asset Owner (NZAOA) et l’alliance Net Zero Banking (NZBA). Ensemble, elles représentent une part considérable des intérêts bancaires et financiers privés mondiaux, la NZBA représentant à elle seule 43% de tous les actifs bancaires mondiaux. Cependant, les « plus grands acteurs financiers » qui dominent la GFANZ comprennent les PDG de BlackRock, Citi, Bank of America, Banco Santander et la HSBC, ainsi que David Schwimmer, PDG du London Stock Exchange Group et Nili Gilbert, présidente du comité d’investissement du David Rockefeller Fund.
Notamment, une autre entité liée à Rockefeller, la Fondation Rockefeller, a récemment joué un rôle central dans la création des Natural Asset Corporations (NAC) en septembre. Ces NAC cherchent à créer une nouvelle classe d’actifs qui mettrait en vente le monde naturel, ainsi que les processus écologiques qui sous-tendent toute vie, sous couvert de les « protéger ». Les dirigeants de la GFANZ, dont Larry Fink de BlackRock, sont depuis longtemps enthousiasmés par les perspectives des NAC et d’autres efforts connexes visant à financiariser le monde naturel. Il a également joué un rôle clé dans la promotion de cette financiarisation comme étant nécessaire pour lutter contre le changement climatique.
Dans le cadre de la COP26, la GFANZ – un groupe clé de cette conférence – publie un plan visant à augmenter « les flux de capitaux privés vers les économies émergentes et en développement ». Selon le communiqué de presse de l’alliance, ce plan se concentre sur « le développement de plates-formes nationales pour connecter l’énorme capital privé engagé dans le zéro net avec les projets nationaux, l’augmentation des financements mixtes par le biais des BMD [banques multilatérales de développement] et le développement de marchés mondiaux du carbone crédibles et de haute intégrité ». Le communiqué de presse note que cet « énorme capital privé » est l’argent que les membres de l’alliance cherchent à investir dans les pays émergents et en développement, estimé à plus de 130 000 milliards de dollars, et que – afin de déployer ces billions d’investissement – « le système financier mondial est en train d’être transformé » par cette même alliance en coordination avec le groupe qui les a convoqués, les Nations unies.
Proposer une prise de contrôle
Les détails du plan de la GFANZ visant à déployer des milliers de milliards d’investissements de ses membres dans les marchés émergents et les pays en développement ont été publiés dans le « Rapport d’avancement » inaugural de l’alliance, dont la publication a été programmée pour coïncider avec la conférence COP26. Le rapport détaille le « plan de travail et les ambitions à court terme » de l’alliance, que l’alliance résume succinctement comme un « programme de travail pour transformer le système financier ».
Le rapport note que l’alliance est passée de la phase d’« engagement » à la phase d’« implication », l’objectif principal de la phase d’implication étant la « mobilisation de capitaux privés dans les marchés émergents et les pays en développement par le biais du leadership du secteur privé et de la collaboration public-privé ». Ce faisant, selon le rapport, GFANZ cherche à créer « une architecture financière internationale » qui augmentera les niveaux d’investissement privé des membres de l’alliance dans ces économies. Leurs principaux objectifs à cet égard tournent autour de la création de « plateformes nationales ambitieuses » et d’une collaboration accrue entre les BMD et le secteur financier privé.
Rapport d’avancement de la GFANZ
Selon la GFANZ, une « plate-forme nationale » est définie comme un mécanisme qui réunit et aligne les « parties prenantes », c’est-à-dire un mécanisme de partenariat public-privé/capitalisme des parties prenantes, « autour d’une question ou d’une géographie spécifique ». Parmi les exemples proposés, citons la Climate Finance Leadership Initiative (CFLI) de Mike Bloomberg, qui est associée à Goldman Sachs et la HSBC, entre autres institutions du secteur privé. Bien qu’elles soient présentées comme étant dirigées par les « parties prenantes », les exemples existants de « plateformes nationales » proposées par la GFANZ sont soit des initiatives dirigées par le secteur privé, comme la CFLI, soit des partenariats public-privé dominés par de puissantes multinationales et des milliardaires. Comme l’a récemment expliqué le journaliste et chercheur Iain Davis, ces modèles de mécanismes de « capitalisme des parties prenantes » – bien qu’ils soient présentés comme offrant une forme de capitalisme « plus responsable » – permettent au contraire aux entreprises et aux entités privées de participer à l’élaboration des réglementations qui régissent leurs propres marchés et leur confèrent un rôle considérablement accru dans la prise de décision politique en les plaçant sur un pied d’égalité avec les gouvernements nationaux. Il s’agit essentiellement d’une manière créative de commercialiser le « corporatisme », la définition du fascisme fournie par le dictateur italien Benito Mussolini.
Outre la création de « plates-formes nationales » « corporatistes » qui se concentrent sur des domaines et/ou des questions spécifiques dans le monde en développement, la GFANZ vise également à « corporatiser » davantage les banques multilatérales de développement (BMD) et les institutions financières de développement (IFD) afin de mieux répondre aux objectifs d’investissement des membres de l’alliance. Selon l’alliance, il s’agit d’accroître la « collaboration entre les BMD et le secteur privé ». Le rapport de la GFANZ note que « les BMD jouent un rôle essentiel dans la croissance des flux d’investissement » dans le monde en développement. Les BMD, comme la Banque mondiale, ont longtemps été critiquées pour avoir accompli cette tâche en piégeant les nations en développement par la dette, puis en utilisant cette dette pour forcer ces nations à déréglementer les marchés (en particulier les marchés financiers), à privatiser les actifs de l’État et à mettre en œuvre des politiques d’austérité impopulaires. Le rapport de la GFANZ indique clairement que l’alliance cherche maintenant à utiliser ces mêmes tactiques controversées des BMD en imposant une dérégulation encore plus grande aux pays en développement afin de faciliter les investissements « verts » des membres de l’alliance.
Le rapport indique explicitement que les BMD doivent être utilisées pour inciter les pays en développement à « créer des environnements favorables de haut niveau et transversaux » pour les investissements des membres de l’alliance dans ces pays. Les niveaux considérablement plus élevés d’investissement en capital privé, qui sont nécessaires pour atteindre le niveau zéro net selon la GFANZ, exigent que les BMD soient utilisées pour inciter les pays en développement à « établir des environnements commerciaux favorables à l’investissement, un cadre reproductible pour déployer les investissements en capital privé et des filières d’opportunités d’investissement rentables ». La GFANZ note ensuite que « les capitaux et les investissements privés afflueront vers ces projets si les gouvernements et les responsables politiques créent les conditions appropriées », c’est-à-dire des environnements favorables aux investissements du secteur privé.
En d’autres termes, par le biais de l’augmentation proposée de la participation du secteur privé dans les BMD, comme la Banque mondiale et les banques régionales de développement, les membres de l’alliance cherchent à utiliser les BMD pour imposer globalement une déréglementation massive et étendue aux pays en développement en utilisant la poussée de la décarbonisation comme justification. Il n’est plus nécessaire que les BMD piègent les pays en développement dans la dette pour imposer des politiques qui profitent aux entités étrangères et multinationales du secteur privé, car les justifications liées au changement climatique peuvent désormais être utilisées aux mêmes fins.
Larry Fink, PDG de BlackRock et directeur de GFANZ, parle à CNBC pendant la COP26 ; source : CNBC
Cette nouvelle modalité pour les BMD, ainsi que leur fusion avec le secteur privé, est finalement ce que la GFANZ propose en termes de « réimagination » de ces institutions. Le directeur de la GFANZ et le PDG de BlackRock, Larry Fink, lors d’un panel de la COP26 qui a eu lieu le 2 novembre, a explicitement fait référence au plan de refonte de ces institutions lorsqu’il a déclaré que : « Si nous voulons prendre au sérieux le changement climatique dans le monde émergent, nous allons devoir vraiment nous concentrer sur la réimagination de la Banque mondiale et du FMI ».
« Ils sont le prêteur principal, et il n’y a pas assez de capitaux privés qui entrent dans le monde émergent aujourd’hui en raison des risques associés au risque politique, en investissant dans des investissements de type brownfield – si nous voulons sérieusement élever le capital d’investissement dans le monde émergent … J’exhorte les propriétaires de ces institutions, les propriétaires d’actions, à se concentrer sur la façon dont nous réimaginons ces institutions et repensons leur charte ».
Les plans proposés par la GFANZ pour réimaginer les BMD sont particulièrement alarmants étant donné que des documents militaires américains qui ont fait l’objet de fuites admettent ouvertement que ces banques sont essentiellement des « armes financières » qui ont été utilisées comme « instruments financiers et instruments diplomatiques de la puissance nationale américaine » ainsi que comme instruments de ce que ces mêmes documents appellent le « système actuel de gouvernance mondiale » qui sont utilisés pour forcer les pays en développement à adopter des politiques qu’ils n’adopteraient pas autrement.
En outre, étant donné les déclarations de Fink, il n’est pas surprenant que le rapport de la GFANZ indique que leur effort pour établir des « plates-formes nationales » et modifier le fonctionnement et les chartes des BMD est un élément clé de la mise en œuvre des recommandations pré-planifiées visant à « saisir le moment du nouveau Bretton Woods » et à refaire le système de « gouvernance financière mondiale » afin qu’il « favorise la stabilité économique et la croissance durable ».
Comme indiqué dans d’autres documents de la GFANZ et sur leur site Internet, l’objectif de l’alliance est la transformation du système financier mondial et il est assez évident, d’après les déclarations des membres et les documents de l’alliance, que le but de cette transformation est de faciliter les objectifs d’investissement des membres de l’alliance au-delà de ce qui est actuellement possible en utilisant les diktats liés au changement climatique, par opposition à la dette, comme moyen d’y parvenir.
L’ONU et la « révolution tranquille »
À la lumière des membres de la GFANZ et de leurs ambitions, certains peuvent se demander pourquoi les Nations Unies soutiendraient une telle initiative prédatrice. Après tout, les Nations unies ne travaillent-elles pas principalement avec les gouvernements nationaux, par opposition aux intérêts du secteur privé ?
Bien que ce soit certainement la perception publique dominante de l’ONU, l’organisation suit – depuis des décennies – un modèle de « capitalisme des parties prenantes » qui privilégie le secteur privé et les « philanthropes » milliardaires par rapport aux gouvernements nationaux, ces derniers étant simplement chargés de créer des « environnements favorables » aux politiques créées par et au profit des premiers.
S’adressant au Forum économique mondial en 1998, Kofi Annan, alors secrétaire général des Nations unies, a explicité ce changement :
« Les Nations unies ont été transformées depuis notre dernière rencontre ici à Davos. L’Organisation a subi un remaniement complet que j’ai décrit comme une « révolution tranquille »… Un changement fondamental s’est produit. Autrefois, les Nations unies ne s’occupaient que des gouvernements. Nous savons désormais que la paix et la prospérité ne peuvent être obtenues sans des partenariats impliquant les gouvernements, les organisations internationales, le monde des affaires et la société civile… Les affaires des Nations unies impliquent les entreprises du monde entier ».
L’ONU étant devenue essentiellement un véhicule de promotion du capitalisme des parties prenantes, il n’est que normal qu’elle « convoque » et soutienne les efforts d’un groupe comme la GFANZ pour étendre ce modèle capitaliste des parties prenantes à d’autres institutions impliquées dans la gouvernance mondiale, en particulier la gouvernance financière mondiale. Permettre aux membres de la GFANZ, c’est-à-dire à un grand nombre des plus grandes banques et institutions financières privées du monde, de fusionner avec les BMD, de refaire le « système de gouvernance financière mondiale » et d’obtenir un contrôle accru sur les décisions politiques dans le monde émergent est un rêve de banquier devenu réalité. Pour en arriver là, il leur a suffi de convaincre une partie suffisante de la population mondiale que de tels changements sont nécessaires en raison de l’urgence perçue du changement climatique et de la nécessité de décarboniser rapidement l’économie. Pourtant, s’ils sont mis en pratique, il n’en résultera guère un monde plus « vert », mais un monde dominé par une petite élite financière et technocratique qui est libre de profiter et de piller le « capital naturel » et le « capital humain » comme bon lui semble.
Aujourd’hui, les BMD sont utilisées comme des « instruments de pouvoir » qui utilisent la dette pour forcer les pays en développement à mettre en œuvre des politiques qui profitent aux intérêts étrangers et non à leurs intérêts nationaux. Si la GFANZ parvient à ses fins, les BMD de demain serviront essentiellement à éliminer la souveraineté nationale, à privatiser les « actifs naturels » (par exemple, les écosystèmes, les processus écologiques) du monde en développement et à imposer des politiques de plus en plus technocratiques conçues par des institutions de gouvernance mondiale et des groupes de réflexion à des populations de plus en plus privées de leurs droits.
Bien que la GFANZ se soit drapé dans la noble rhétorique du « sauvetage de la planète », ses plans équivalent en fin de compte à un coup d’État mené par les entreprises qui rendra le système financier mondial encore plus corrompu et prédateur et réduira encore davantage la souveraineté des gouvernements nationaux dans le monde en développement.
Covid-19, manipulation des foules, le rôle de l’amygdale du cerveau & résilience alimentaire
Alexandre Boisson a été membre du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) de 2002 à 2011, sous Chirac et Sarkozy. Avec le déclenchement de la guerre en Libye, il a décidé de quitter ses fonctions parce qu’il n’était plus en accord avec le pouvoir qu’il défendait. Il nous explique dans cet entretien comment d’après lui les Français sont maltraités psychologiquement depuis 18 mois. Co-fondateur des associations SOS Maires et Existence B, conseiller des Brigades Dicrim, il milite aujourd’hui pour une résilience alimentaire et une autogestion individuelle et collective.
C’est un immense honneur pour moi de partager avec les lectrices et lecteurs de ce blog le texte qui suit, généreusement donné à partager par son auteure. Mme Françoise Bloch, socio-anthropologue retraitée du CNRS, est une des meilleures connaisseures de l’univers qu’elle décrit dans son article et des dynamiques putrides qui le régissent hélas. Je ne cacherai pas à ce sujet la tristesse que je ressens à devoir par honnêteté intellectuelle dire du mal d’institutions comme l’OMS ou à un niveau national et local par exemple l’Office fédéral de la santé publique et les Hôpitaux Universitaires de Genève. Ceci pour la bonne et simple raison qu’on y trouve nombre de professionnels intègres et compétents, et que des programmes absolument remarquables y ont été élaborés et mis en œuvre.
Il n’est reste pas moins que ces organisations sont aujourd’hui au cœur des dérives généralisées de corruption systémique, auxquelles elles participent activement. On citera par exemple pour les HUG la méta-analyse frauduleuse Fiolet et al. de l’été dernier, un article malhonnête commandité et supervisé par une soi-disant « star » de la Faculté de médecine, la Pr Caroline Samer, accessoirement grande amie de Karine Lacombe et de Yazdan Yazdanpanah pour ceux qui ont quelque connaissance dans le trombinoscope de la crapulerie en cours. Laquelle, selon le Pr Martin Kulldorff de la Faculté de médecine de Harvard, aura coûté d’innombrables vies mais fort heureusement pour elles engraissé les pharmas qui font danser tout ce petit monde… Grâce donc à cette truanderie, montée en épingle par la presse aux ordres de Big Pharma (comme en Romandie Le Temps, Heidi News et la Revue médical suisse) un ultime clou de cercueil a été fort opportunément planté dans le cercueil des traitements précoces, condition nécessaire à tout ce qui nous a été infligé depuis contre toute science digne de ce nom.
Je connais pareillement des personnes d’une intégrité et d’une qualité rare à l’OMS, proposant des programmes remarquables. Il n’en reste pas moins : l’institution aujourd’hui est un triste exemple paradigmatique des pires scories qui font que, alors que nous croyions vivre en démocratie, nous nous découvrons en réalité ayant basculé dans un totalitarisme mafieux.
Pas besoin de théories abracadabrantesques pour cela : à ce qu’on sache, la corruption généralisée relève bel et bien d’un complot et est donc l’œuvre de comploteurs. L’étiquette de « complotistes » pour nier la réalité du problème et étiqueter dans le même sac infamant les dénonciateurs de ces turpitudes est une réussite de propagande à la hauteur de son naufrage moral, dont ceux qui l’ont servie sur un plateau auront tôt ou tard à rendre des comptes.
La triste réalité est que l’OMS aujourd’hui est prostituée aux marchands du temple et autres sociopathes délirants. Lesquels ont accessoirement trouvé la meilleure couverture qui soit : celle de tout faire et dire ouvertement.
Pour en donner un seul exemple, Bill Gates explique ainsi sans s’en cacher (pourquoi le ferait-il ?!) que l’ingénierie génique est la voie du futur tant pour les plantes que pour les animaux sans oublier bien sûr l’être humain. Et la gauche avec les écologistes de tous poils d’applaudir bruyamment ce programme d’une nature et d’une humanité OGM en louant le généreux philanthrope et se précipitant sur un pseudo-vaccin expérimental qui n’est jamais que sa dernière et dangereuse lubie…
Françoise Bloch connaît bien la maison : elle a fait partie de ces irréductibles alerteurs de conscience qui ont tenu un piquet jour après jour devant le siège de l’OMS (à Genève donc) pour dénoncer les compromissions de l’institution en matière de santé liée à des accidents nucléaires. Car oui, l’OMS, outre de créer des marchés réservés à des intérêts privés, lave plus blanc. Ce en quoi Genève est en effet pour elle un domicile de choix. La compromission des autorités y semble logiquement aussi sans fin que leur manque de scrupules : la GAVI, un bidule aux privilèges gravissimes et servant avant tout les intérêts économiques de M. Gates vient de se voir remettre « amicalement » la cuvée 2020 de la « Vigne des Nations » par l’état genevois. On hésitera à paraphraser Blanche Gardin en adjoignant les politiques aux journalistes…
Or donc, l’auteur nous invite ici dans un magistral tour d’horizon de ces marécages qui, malgré leur puanteur, sont encore décrit par les élites médiatico-politiques comme un jardin de fleurs aux effluves gracieusement philanthropes.
Son texte étant détaillé, j’en reproduis infra le début (résumé et introduction), avec un lien pour que les lecteurs intéressés puissent le télécharger. Sauf à déjà connaître ces réalités, ils y gagneront en intelligence des choses mais pas en réassurance quant à la probité de ceux qui nous conduisent vers l’abîme.
Rappelons pour conclure cette petite introduction que le directeur général de l’OMS est accusé de crimes de guerre, témoignages embarrassants à l’appui. Le lecteur intéressé pourra se reporter à l’analyse toute fraîche de Liliane Held-Khawam sur son blog ô combien recommandable.
Le chef de l’OMS a-t-il été un des acteurs-clés qui se seraient livrés à « des meurtres » et auraient autorisé « la détention arbitraire et la torture d’Éthiopiens »? La plainte qui le discrédite. Pour lire l’article : cliquer ici.
Sur son blog tout autant recommandable (Le Courrier des Stratèges), Eric Verhaege, énonce l’intention totalitaire ultime en matière sanitaire.
Les dirigeants européens veulent une gouvernance mondiale de la santé. Pour lire l’article : cliquer ici.
Et pour ceusse qui resteraient durs de la feuille ou de la comprenure, la pente des politiques de santé futures voulue par ces bataillons de malfrats est toute tracée -elle évacuera bien sûr au passage les médecins-traitants rendus inutilement coûteux par l’Intelligence Artificielle. Selon le commentaire des Échos, « la santé est le nouvel eldorado des Gafa. Leurs possibilités technologiques sont gigantesques, leur seule limite sera la confiance que les patients et les professionnels leur feront. » On ne saurait mieux dire hélas.
Santé : les Gafa désormais à notre chevet. Pour lire l’article : cliquer ici.
Si vous êtes prêts à descendre dans les fange, avec votre anti-moustique, vos anti-parasitaires et votre aspi-venin, la ballade en vaut malgré tout assurément la peine ! Je remercie ici chaleureusement ma consœur François Bloch pour son travail si éclairant et de la possibilité qu’elle m’a accordée de le publier ici.
La collusion systémique des organisations et institutions internationales chargées de la santé mondiale. Le cas spécifique de Genève.
octobre 2021, par Françoise Bloch, socio-anthropoloque CNRS-Université Lyon 2 retraitée, membre de l’ex-collectif IWHO[1]
Avertissement
La « gestion politique » de la crise sanitaire du Covid, consécutive à l’arrivée d’un virus respiratoire, le SRAS Cov 2, suscite de nombreuses controverses pour la plupart censurées. En effet, la seule mesure médicale envisagée dès le début pour endiguer l’épidémie finalement peu létale sauf pour les personnes âgées et/ou atteintes de co-morbidités[2] fut très vite d’imposer la vaccination alors que des remèdes efficaces et connus depuis longtemps existaient pour soigner ce virus. Mais il fut interdit aux médecins de les prescrire. Et pour contraindre les citoyens à la vaccination fut tout d’abord manipulée la peur que les medias distillaient en boucle puis furent prises des mesures de plus en plus liberticides dont la dernière en date est le pass sanitaire, fortement contesté puisqu’il discrimine les non-vaccinéEs en les privant de tout accès à la vie sociale et culturelle, leur interdisant jusqu’à l’accès aux lieux publics. Des scientifiques et des médecins intègres qui contestent les mesures prises sont disqualifiés, attaqués personnellement, traités de « complotistes » et menacés de perdre leur emploi comme les citoyenNes qui ne consentent pas à se faire vacciner.
Tout ceci m’a bien sûr interpelée – comme d’autres – et a suscité chez moi la suspicion mais aussi la curiosité et bien sûr l’envie de comprendre comment une telle « coordination » des autorités politiques, sanitaires et médiatiques mondiales[3] avait bien pu se construire. Ayant participé pendant dix ans à une Vigie devant l’OMS pour y dénoncer sa dissimulation des effets sanitaires des catastrophes nucléaires, j’avais déjà effectué de premières investigations sur la manière dont l’OMS était financée[4]. Assez vite, j’ai eu envie de les prolonger et de les élargir aux autres organisations internationales qui se « soucient » de la santé mondiale. Loin d’être exhaustif, ce texte que je soumets à votre curiosité voire à vos critiques, se veut une modeste contribution au débat qui, je le souhaite, devrait s’engager[5].
[1] Ce texte doit beaucoup à de nombreux-ses autres dont Véronique R., Marie Elise H., Véronique G., membres comme je le fus de l’ex-collectif IWHOhttps://independentwho.org/en/ et aux membres de Changer de Cap https://changerdecap.net/. Sans nos échanges, leurs contributions et celles de nombreux autres scientifiques, médecins, juristes et citoyenNes, je n’aurais jamais éprouvé le besoin de l’écrire. Toute ma gratitude va aussi à ceux et celles, citoyenNes du monde, qui luttent et investissent leurs capacités et leur énergie pour le bien commun de l’humanité entière. Qu’ils et elles en soient tous et toutes ici remerciéEs.
[4] Françoise Bloch, 2015, Premières analyses du financement de l’OMS à travers l’analyse de ses bilans financiers sur 10 ans, document interne non publié !
[5] Ont été mis en gras certains passages particulièrement pertinents et en italiques les citations et extraits de discours. Les références de liens, ouvrages ou articles seront en notes de bas de page de manière à ne pas alourdir un texte déjà long. Lecteurs ou lectrices pourront s’y référer et y vérifier mes sources comme il se doit.
Résumé :
Plusieurs organisations et institutions internationales chargées de la santé mondiale – l’OMS, la GAVI vaccine alliance, le Global fund, toutes situées à Genève – bien qu’ayant des statuts différents mais toutes un financement public/privé -, affichent comme priorité l’amélioration de la santé de la population mondiale par les vaccins et « la protection de la mère et de l’enfant » en visant principalement les pays du Sud mais pas que puisque ce sont les politiques de santé publique occidentales qui leur permettent de s’enrichir en décidant de rembourser tel ou tel médicament ou vaccin et pas tel autre ! L’OMS en particulier collabore avec l’OMC et l’OMPI qui se chargent de breveter puis commercialiser ces vaccins et autres médicaments. Or le financement public-privé de ces organisations internationales est très problématique puisque de très riches et « pseudo philanthropes » et leurs fondations, loin de faire « don » de leurs contributions les ciblent sur des objectifs précis et exercent sur ces organisations comme sur les recherches qu’ils financent, un pouvoir exorbitant par l’argent. Tout ceci avec la complicité active des autorités politiques et sanitaires suisses et internationales qu’incarnent les grands pays néolibéraux occidentaux – où sont localisés les sièges des plus grandes multinationales dont les pharmas – qui se sont enrichis et continuent à le faire en pillant les ressources du Tiers Monde et y fomentant des guerres incessantes….dont la plupart des citoyens occidentaux profitent qu’ils en aient conscience ou pas.
L’épidémie de Covid due à un virus, le SRAS Cov 2, dont l’origine n’est pas naturelle – venant d’un pangolin ou tout autre animal du marché de Wuhan – a longuement été conçue et préparée selon le modèle d’une guerre bioterroriste en même temps qu’étaient prévus les tests PCR pour le détecter, les vaccins pour l’endiguer et la propagande véhiculée par les médias pour les imposer. Les nombreux dépôts de brevets depuis le début des années 2000 le prouvent : juste retour des choses ! Nous démontrons donc qu’il y a eu collusion systémique de toutes les organisations et institutions internationales pour préparer de longue date cette épidémie de Covid. Toutes ces organisations et institutions internationales se sont en effet coordonnées et concertées pour organiser toute la crise dite sanitaire afin d’élargir le marché des vaccins et vaincre les « résistances culturelles» et les « obstacles de genre » en utilisant tous les moyens, y compris la coercition, pour convaincre de leur efficacité.
Or au vu de tous les scandales et expérimentations vaccinales faites sur l’humain – et en particulier sur les femmes et les enfants – qui ont eu lieu tant dans les pays du Sud que dans ceux du Nord et de nombreux travaux de recherche passés sous silence, peuvent être comprises ces « résistances y compris de genre». Ces travaux démontrent que la vaccination massive des enfants, une erreur médicale du 19ème siècle dans le prolongement des travaux pasteuriens, tous falsifiés, ne résout en rien les maladies qu’elle prétend guérir mais au contraire provoque des effets secondaires dont certains mortifères, un abaissement des défenses immunitaires naturelles et l’augmentation des maladies dégénératives de plus en plus nombreuses. Les « pseudo vaccins contre le Covid » – des thérapies géniques expérimentales mises sur « le marché » avec une autorisation conditionnelle – n’échappent pas à ces constats, compte tenu des effets secondaires et des décès qu’elles provoquent. L’immunité naturelle est bien plus convaincante pour lutter contre des virus que l’efficacité contestée des vaccins. Mais par contre, cette crise dite du Covid met en évidence pour ceux et celles qui l’ignoraient, le degré de corruption dans lequel « ces nouveaux maîtres du monde » entrainent et gangrènent les institutions – scientifiques, médicales, politiques….et médiatiques- qu’elles financent en prétendant lutter contre les maladies dont….la pauvreté, les inégalités sociales et internationales, la pollution des sols, de l’air comme la prédation des ressources naturelles sont les causes qu’ils s’emploient à perpétuer .
Toutefois, au-delà de la question de la vaccination, ces « nouveaux maîtres du monde » partagent une idéologie 2.0 que la crise sanitaire leur a permis d’amplifier, un bel effet d’aubaine ! Cette idéologie mêle transhumanisme, »homme augmenté » Intelligence artificielle., génétique, amplification du numérique et de l’informatique, nanotechnologies et un asséchement des finances publiques vers plus de privatisations, afin d’exercer un contrôle total sur nos vies pour , disent-ils, notre « plus grand bien » mais surtout pour leur plus grand profit.
Il reste désormais aux citoyenNEs de se mobiliser pour reprendre le contrôle de leur vie et de leur santé avant que ce qui constitue l’humain disparaisse derrière des écrans et des « béquilles » technologiques ainsi que l’humanité entière sous les effets de la crise climatique, financière, psychologique et sociale.
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La Suisse, principalement connue pour ses montagnes somptueuses et enneigées, sa « neutralité » à géométrie variable et sa stabilité politique reposant sur le consensus et la démocratie semi-directe et laissant une grande autonomie aux cantons, l’est aussi pour ses banques, « son optimisation fiscale », c’est à dire une fiscalité attrayante pour les riches et les sièges de multinationales[1] qu’elle a su attirer. Elle n’est d’ailleurs pas la seule à offrir aux riches le bénéfice d’avantages fiscaux.
Mais elle l’est aussi pour l’accueil qu’elle offre à des organisations internationales dont la plupart sont domiciliées dans la « ville du bout du lac », c’est à dire à Genève. Celle-ci tire sa réputation de ville internationale de la présence du siège de l’ONU et des nombreuses organisations qui y sont « accueillies ». Dépositaire des conventions du même nom, Genève ne porte pas que l’habit « humanitaire » dont elle souhaiterait être revêtue, même si le CICR (comité internationale de la Croix Rouge), la commission des droits de l’homme et le UNHCR (Haut commissariat aux réfugiés, une agence de l’ONU) sont aussi situées à Genève. Elle sait toutefois s’accommoder de cet habit, certainement trop grand pour elle, et en tirer bien sûr, quelques avantages. On ne mord pas la main qui vous nourrit.
Introduction : de quelques clarifications et éléments de contexte
Trois institutions internationales sises à Genève se trouvent en effet régir la politique de santé mondiale en promouvantla vaccination de la population mondiale au centre de larges controverses[2] actuelles sur la gestion politique et sanitaire du Covid 19 : l’OMS (organisation mondiale de la santé) , la GAVI vaccine allianceet le Global Fund (Fonds Mondial pour la lutte contre la tuberculose, le VIH et le paludisme et tout récemment le Covid) – toutes situées dans un périmètre proche sur des terrains dévolus aux organisations internationales par le Canton de Genève.
Ces trois institutions, auxquelles il faut ajouter l’OMC (organisation mondiale du commerce) et l’OMPI (organisation mondiale de la propriété intellectuelle) – situées à une encablure des trois autres, n’ont toutefois pas la même « transparence », ont des statuts et « gouvernances » différents. Toutefois, elles interagissent entre elles de manière systémique au point d’ailleurs que leurs cadres dirigeants « naviguent » de l’une à l’autre comme, entre autres, le Directeur actuel de l’OMS – Tedros Adhanom Ghebreyesus – élu en 2017 à la tête de cette organisation : il fut en effet membre du CA du Global Fund de 2009 à 2011, et président du conseil de la GAVI vaccine Alliance en 2008-2009 avant d’être élu à la direction de l’OMS.
Outre le fait de prétendre lutter contre les maladies, pour la santé de l’humanité entière grâce à la vaccination , elles ont un point commun, d’avoir un financement public-privé et donc de dépendre depuis une bonne vingtaine d’années des plus grands pays néolibéraux et de « généreux philanthropes » privés dont le très emblématique Bill Gates (et sa fondation FBMG) qui créa, finança et continue à financer la GAVI vaccine Alliance et le Global Fund et est devenu le premier « contributeur volontaire» au budget de l’OMS. Tous ces « généreux philanthropes »privés dont la fortune dépasse celle des états ont un objectif précis depuis une bonne trentaine d’années : imposer des mesures d’austérité à tous les services publics par des politiques dites de « public management », en souhaitant de facto les détruire dans les pays où ils existaient et existent encore. Tout ceci pour les vendre à des multinationales et au secteur privé comme furent déjà vendus nombre de biens publics[3].
De généreux philanthropes ? Réglons tout de suite la question.
Comme l’ont déjà très bien montré Lionel Astruc[4] et Vandana Shiva[5], Bill et Melinda Gates et ses amis, « de riches philanthropes» ne sont pas motivés par leur seule générosité mais «leur avidité prend l’habit de la générosité» car «en donnant, ils prennent» et continuent de s’enrichir en investissant dans de multiples domaines dont les vaccins, les biotechnologies, les semences, la génétique et bien sûr le numérique[6]. Ils en ont fait leur propriété intellectuelle comme tous «ces nouveaux maîtres du monde» qui modèlent le paysage de notre monde hyper-technicisé, informatisé, numérisé…..et médicalisé c’est à dire tout sauf humain.
Pour la seule année 2020, la fortune des Gates s’est encore «étoffée» de quelques 22 milliards de US$ atteignant provisoirement 124 milliards dont une bonne partie, sinon la totalité, se trouve dans un réseau mondial de paradis fiscaux comme celles des 188 sur 201 plus grandes multinationales. Cette évasion fiscale représente 7,600 milliards de US$ [7], sommes qui échappent aux Etats dont ils pourraient bénéficier pour financer une politique de santé publique….et de prévention.
Si de tout temps, comme l’écrit Didier Minot, « les riches ont toujours légitimé leur situation en faisant preuve de générosité , l’invention de la philanthropie au 18ème siècle s’accompagne d’une pensée tournée vers l’essor de l’économie privée, le progrès par la science et la domination politique de la bourgeoisie. Et aux 19ème et 20ème siècles, chaque fois que les grandes fortunes se sont multipliées sans frein, la philanthropie s’est développée dans un double mouvement de justification des inégalités et de traitement privé de la question sociale »[8], l’essor du financement de la politique de santé mondiale par des « pseudo-philanthropes » et leurs fondations montre toutes ses limites prédatrices au vu des intérêts privés qu’ils poursuivent à travers des partenariats public/privé.
Car il aura fallu la crise du Covid pour que soit mis en évidence le niveau massif de conflits d’intérêts voire de corruption qui gangrènent les différents champs du social – scientifique, médical, médiatique et politique – et les institutions internationales, et que la puissance financière de ces riches provoque et alimente.
Disons les choses clairement : ces « pseudo philanthropes », en orientant et influençant les objectifs de ces institutions qu’ils financent, y exercent tout simplement leur pouvoir par l’argent et y propagent leur idéologie : seul le privé peut résoudre les problèmes de santé mondiale. En même temps qu’ils propagent la corruption de toutes les institutions par ce que l’on nomme pudiquement « des conflits d’intérêts ».
Tout ceci bien sûr n’est en aucun cas du don !
Qu’est ce que le don ?Une précision s’impose en effet à partir des nombreux travaux de recherche menés autour de la Revue du MAUSS (mouvement anti-utilitariste en sciences sociales) dont ceux que, modestement, j’ai et nous avons menés pendant une bonne quinzaine d’années sur le don[9].En effet, le don qui prévalait comme « fait social total [10]» dans les sociétés primitives ou archaïques…. sociétés et civilisations qui ont toutes disparu car exterminées par les colonialistes occidentaux, est, dans nos sociétés en cours de disparition car il est envahi par l’argent, le calcul et l’intérêt. Le don est l’autre de l’économique et du « marché » voire des services publics : il rend inséparables objets et sujets, c’est à dire que la matérialité de ce qui est donné est inséparable de la relation qu’on entretient avec le donataire et dépend de la qualité de cette relation. Le don et sa dynamique concernent les relations intersubjectives et sont de plus en plus limitées aux relations familiales, intergénérationnelles et amicales qui furent justement mises à mal pendant cette crise du Covid !Toutes choses qu’ignorent le « marché » et ceux qui le servent et s’en enrichissent. Au contraire, ils se complaisent à séparer sujets et objets, à tel point que les « sujets » peuvent devenir des « objets » de plus en plus surnuméraires voire obsolescents comme l’écrivait déjà en 1956 Günther Anders[11]. Le don n’a d’efficience que si le donateur prend en considération l’autre, le donataire, le considérant comme un sujet ayant sa propre subjectivité en tant qu’il est un humain à la fois semblable mais aussi différent. Le don est donc ouverture à l’altérité.De surcroît, le don sollicite la mémoire, que le « marché » ignore mais il est toujours pris entre la gratuité et l’emprise : on peut exercer un grand pouvoir sur l’autre en donnant, risque à éviter si on ne veut pas que le donataire s’esquive et refuse la relation en même temps que l’objet ou le service qu’on lui propose. Si de surcroît, on le lui impose, soi-disant pour son bien, ce geste peut provoquer une grande violence comme tout rapport de domination et de pouvoir. Le don réside donc dans l’esprit de celui qui reçoit et non dans celui qui donne.Il n’est en aucun une économie comptable qui a envahi tout le social, services publics compris.De plus en plus réduit à sa portion congrue, le paradigme du don ne saurait être appliqué à ces « pseudo philanthropes » qui servent leurs intérêts et exercent, par l’argent, leur pouvoir sur les autres quoi qu’ils en prétendent. Ce serait un comble et un trop grand honneur de les affubler du qualificatif « d’altruistes ».Aussi, nous intéresserons-nous aux « autres », ceux et celles qui sont ditEs « bénéficiaires » des « libéralités » de ces pseudo philanthropes qui prétendent oeuvrer pour leur santé et leur bien-être….en leur imposant ce qu’ils disent être pour leur bien…
Au contraire, nous suivrons le circuit de l’argent et montrerons en quoi l’argent sert à exercer son pouvoir sur les autres.
Si nous centrons notre attention sur Bill Gates et sa fondation qui est loin d’être le seul à pratiquer «l’optimisation fiscale» et à s’enrichir, nous n’avons pas l’intention d’en faire une figure emblématique et encore moins un bouc-émissaire : il n’est que le produit de sa classe sociale et de son idéologie 2.0[12] mais il aime être dans la lumière, contrairement à ceux qui restent dans l’ombre. De surcroît, il a le grand mérite de dire ouvertement ce qu’il fait contrairement à ses très riches complices et obligés qui se taisent mais partagent son idéologie qui les pousse à croire que seules les technologies sauveront le monde y compris de la crise écologique et climatique.
Bill Gates se trouve en effet à l’articulation entre le numérique, l’identification électronique, le brevetage du vivant[13], la génétique et les politiques de santé mondiale….et au centre du financement des trois organisations que nous allons étudier dont deux furent créées par lui. Dans ce monde des organisations internationales où les paroles sont rares et feutrées – diplomatie oblige – Bill Gates tranche par les propos qu’il y tient y compris publiquement. Nous en citerons donc quelques uns particulièrement éclairants s’agissant de l’objectif qu’il poursuit avec sa fondation et les brevets qu’il détient comme d’autres de ses amis d’ailleurs, à savoir «les nouveaux maîtres du monde hors sol».
Éléments de contexte : une « pandémie » préparée de longue date
Contrairement à l’hypothèse propagée au début de cette crise, attribuant l’origine du SRAS Cov 2 à la contamination d’humains par un ou plusieurs animaux vendus sur le marché de Wuhan – version qui aurait été plus « politiquement correcte » et prise comme hypothèse un peu rapide par M. Monique Robin et Serge Morand[14] – cette crise sanitaire a été minutieusement préparée et de longue date.
Ainsi, la concomitance entre la création de partenariats public/privé depuis une bonne vingtaine d’années qui mettent la priorité en matière de santé mondiale sur la vaccination et la « protection de la mère et l’enfant », l’annonce d’une soudaine épidémie dite «létale» dont la vaccination fut la seule solution préconisée pour l’endiguer et les dépôts de brevets recueillis par M-CAM[15] pendant ce laps de temps, aurait dû attirer notre attention. Cette concomitance met en évidence et résulte d’une concertation et collusion au plus haut niveau des instances sanitaires», économiques et politiques depuis au moins le début des années 2000 comme le démontre, preuves à l’appui, le Dr David Martin à partir des dépôts de brevets [16] :
« Imaginez comme je suis désappointé d’être assis ici 20 ans plus tard après avoir signalé 20 ans plus tôt qu’un problème se profilait à l’horizon en ce qui concerne le coronavirus. Mais après l’épidémie présumée de 2002-2003 ….il est important que nous comprenions que le coronavirus a un agent pathogène circulant à l’intérieur du modèle viral, celui que nous avons. Il n’est en fait pas nouveau pour l’humanité et il n’est pas nouveau depuis les deux dernières décennies (…). Mais la prétendue épidémie qui a eu lieu en Chine en 2002 jusqu’en 2003[17] a donné lieu à un dossier très problématique en avril 2003 par le Centre pour la prévention des maladies des US [18]….. En plus de déposer toute la séquence génétique de ce qui est devenu le SRAS – ce qui est une violation de l’article 101 du Code US 35, selon lequel vous ne pouvez pas breveter une substance d’origine naturelle- , ce brevet a aussi été associé à une série de brevets dérivés. Ce sont des demandes de brevets séparés car elles portaient sur de multiples objets brevetables (…)qui couvraient non seulement la séquence génétique du coronavirus SRAS mais également les moyens de le détecter par RTPCR[19].
«si vous possédez à la fois le brevet sur le gène lui-même et le brevet sur sa détection, vous avez l’avantage de pouvoir contrôler à 100% non seulement la provenance du virus lui- même mais aussi sa détection. Cela signifie que vous avez un contrôle scientifique total et un contrôle total sur la communication.»
En effet, poursuit-il : « Ce qui est problématique et qui est en fait le problème le plus flagrant c’est qu’Antony Fauci et le NIAID ont trouvé que la maniabilité du coronavirus était un candidat potentiel contre le VIH. Donc le SRAS n’est pas une progression naturelle d’une modification génétique du coronavirus. En fait, en 1999, Antony Fauci a financé des recherches à l’université de Caroline du Nord pour créer, et vous ne pouvez pas vous empêcher de déplorer ce que je m’apprête à lire car cela vient directement d’une demande de brevet déposé le 19 avril 2002 – vous avez bien entendu la date – 2002 – où le NIAID a construit un coronavirus infectieux à réplication défectueuse. (silence). Ils ont été spécifiquementciblés pour l’épithélium pulmonaire. En d’autres termes, nous avons créé le SRAS et nous l’avons breveté le 19 avril 2002 avant qu’il n’y ait d’épidémie présumée en Asie (….) Et notre préoccupation était que le coronavirus était considéré comme un agent manipulable pour une utilisation potentielle comme vecteur de vaccins mais qu’il était aussi considéré très clairement considéré comme un candidat pour une arme biologique »
« Peter Daszak[20] a été celui qui a corroboré de « manière indépendante » la théorie chinoise de non fuite du laboratoire de Wuhan car il n’y a pas eu fuite d’un laboratoire, il s’agissait d’une bio-militarisation intentionnelle de protéïnes de pointe à injecter aux gens en les rendant dépendants d’un vaccin coronavirus.». A la question : il n’y a rien de nouveau dans tout cela ? Il répond « non, Rien. Zéro. 73 brevets sur tout ce qui est cliniquement nouveau, 73 tous délivrés avant 2019 »
«Ma citation préférée de cette pandémie est une déclaration faite en 2015 par Peter Daszak, rapportée dans la presse des académies nationales le 12 février 2016, je cite « Nous devons faire mieux comprendre au public la nécessité des contre-mesures médicales comme un vaccin contre TOUS les coronavirus. Le moteur clef est le système médiatique et l’économie suivra le battage médiatique. Nous devons utiliser ce battage à notre avantage pour aborder les vrais problèmes. Les investisseurs réagiront s’ils voient des bénéfices à la fin du processus».
Ce que confirme Monika Karbowska[21] dans un très long texte : cette « pandémie » a été construite sur le même modèle qu’une guerre bio- terroriste après les attentats des Twin Towers de NYC par le Le Global Health Security Initiative (Initiative Globale pour une Sécurité Sanitaire) crée en novembre 2001 afin de justifier une intervention militaire en Irak :
« Le Global Health Security Initiative est un think tank dirigé par les Etats Unis basé au Canada où il a été chargé d’organiser les «epidemic responses» – soit une gestion de l’épidémie qui serait consécutive à une possible attaque terroriste à l’anthrax. Il inclut les Etats d’Europe comme l’Allemagne, la France et l’Italie, puis le Japon, le Mexique ainsi que l’OMS déjà dans les mains du financeur Bill Gates. Dès 2002 cependant le programme de cette entité, en dehors de toute légalité démocratique, ne prévoit pas une politique coordonnée des ministres de la défense pour riposter à une guerre, mais des réunions régulières des ministres de la santé pour gérer une «pandémie mondiale» d’origine naturelle, le terme de pandémie étant traduit de l’anglais où il signifie « épidémie ».
Le «storytelling» et les «éléments de langage» – y compris « nous sommes en guerre »-, utilisés durant la crise du Covid n’en seraient, selon elle, que le prolongement. Ce modèle «d’épidémie grippale comme guerre bioterroriste» comportait tous les détails que nous avons connus pendant la crise du Covid : «prohibition de toute vie sociale, fermeture des écoles et des universités, suppressions des événements culturels, des activités associatives et politiques, des loisirs et des sports ». Y furent juste ajoutées la suppression de tous les contacts intra-familiaux et la maltraitance des enfants mais plus largement de toute la population : interdiction de voir ses proches et de leur porter secours, voire même de les accompagner en fin de vie, aux petits-enfants de voir leurs grands parents, etc. pour faire croire en un danger imminent menaçant la vie de chacunE et instrumentalisant la peur de la mort par des images que les médias ont propagées en boucle. L’effet d’hypnose que provoquent les écrans a fait le reste en mobilisant les émotions et en réduisant la capacité de penser et d’agir par soi-même….pour beaucoup mais pas pour tous et toutes qui ont saisi très vite les incohérences disruptives.[22]
Inutile toutefois de faire appel à une théorie du complot mais de comprendre qu’il y a eu concertation,coordination et collusion au plus haut niveau depuis le début des années 2000 concernant la venue d’une pseudo « pandémie ». Celle-ci justifiait bien sûr des mesures radicales dont la mise sur le marché de vaccins expérimentaux soi-disant produits dans l’urgence pour l’endiguer. Ils étaient de facto déjà étudiés depuis des années : « Tous les brevets concernant le SRAS Cov 2 et les «vaccins» se sont échelonnés sur 20 ans (…) Le premier vaccin contre le coronavirus était recherché par Pfizer. L’application contre le coronavirus était précisément cette protéine de pointe. Donc la même chose que prétendument nous nous sommes précipités à inventer. La première demande a été déposée le 28 janvier 2000, il y a 21 ans !» nous précise David Martin.[23] Et les tests PCR pour détecter les personnes atteintes du virus, y compris asymptomatiques, étaient vendus à Wuhan plusieurs mois avant l’arrivée du virus [24].
La collaboration de l’OMPI et de l’OMC, aussi situées à Genève, est instituée afin que les brevets garantissent aux investisseurs privés ou institutionnels (comme les fonds de pension et autres Black Rock[25] et Vanguard[26]) la fiabilité de leurs placements.
Tout ce que nous vivons actuellement avec le Covid 19 et la priorité donnée aux vaccins plutôt qu’aux médicaments qui traitent étaient prévus depuis 20 ans et longuement mûri comme le confirme aussi Monika Karbowska[27]!
Si toutes les organisations internationales que nous allons étudier affichent comme objectif commun « de lutter pour la santé mondiale et pour le bien être de l’humanité » (sic) grâce aux vaccins, le fait qu’elles soient financées par de riches contributeurs privés pose de très gros problèmes qui apparaissent massivement actuellement. Car, en y réfléchissant bien et en nous positionnant selon leur point de vue : quel intérêt auraient les grandes entreprises pharmaceutiques et autres multinationales de la santé à nous maintenir en bonne santé ? Bien au contraire, elles s’enrichissent sur nos maladies quand elles ne les provoquent pas. Aussi, allons-nous suivre le circuit de l’argent pour mieux comprendre qui finance ces organisations internationales en poursuivant nos investigations de 2015, ce que tout journaliste d’investigation aurait pu faire…..
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[1] Bien entendu, seuls les sièges de ces multinationales sont courtisés par les capitales européennes ou occidentales….leurs usines sont localisées ailleurs, dans les pays où la main d’oeuvre est corvéable à merci et les droits sociaux inexistants.
[2] Ces controverses, courantes dans le milieu scientifique, mais aussi dans les débats politiques ont été étouffées durant toute la durée de la crise du Covid, et leurs auteurs disqualifiés et traités de « complotistes » ou de propagateurs de fake news.
[3] Laurent Mauduit, 2020, Prédations. Histoire des privatisations des biens publics, La Découverte
[4] Lional Astruc, 2019, La fausse générosité de la fondation Bill et Melinda Gates, Actes Sud
postface de Vandana Shiva
[5] Vandana Shiva avec Kartikey Shiva, 2019, 1 % Reprendre le pouvoir face à la toute puissance des riches, , Ed. L’échiquier. Titre original : 2018, Oweness v/s the 1 %. Shattering Illusions, Seeding Freedom, Women Unlimited
[6] Bill Gates fut le créateur de Microsoft dans les années 80 en s’appropriant les logiciels libres, devenus sa propriété intellectuelle et en bénéficiant d’allégements fiscaux aux USA mais, durant la « crise du Covid », il a aussi acquis des actions chez Apple et Amazon.
[7] Une économie au profit des 1 %, Oxfam International, 18 janvier 2016, cité par Vandana Shiva, op. p.149 et suiv.
[8] Didier Minot, 2019, A quoi sert la philanthropie ? Richesse privée, action publique ou mobilisation citoyenne, Ed. Charles Léopold Mayer
[9] Parmi les nombreux ouvrages sur le don : Donner, recevoir et rendre. L’autre paradigme, La Revue du MAUSS,1991, n°11, La Découverte, Ce que donner veut dire. Don et intérêt, 1993, La Découverte
Bloch, M. Buisson, 1994, La circulation du don entre générations ou comment reçoit-on ? Communications, 59
[10] Marcel Mauss, 1ère parution 1925, L’essai sur le don, l’ouvrage le plus commenté de la littérature anthropologique fut publié pendant la 1ère mondialisation pour contrer les visions économicistes dont Levi-Strauss le lisant 50 ans plus tard en souligna l’importance.
[11] Günther Anders, 1959, L’obsolescence de l’homme : sur l’âme à l’époque de la deuxième révolution industrielle, 2 tomes. Payot. Nous en sommes désormais à la 3ème révolution industrielle et l’avenir de l’homme risque bien d’être pire si nous n’y prenons garde.
[12] L’idéologie et l’homme 2.0 (ou homme augmenté) font appel à toute une série de nouvelles technologies dont l’IA, la génétique, le numérique et participent du courant transhumaniste dont le lecteur intéressé pourra trouver des références sur le web.
[13] Brevetage du vivant contraire aux accords d’Oviedo et au code de Nuremberg.
[14] Marie-Monique Robin, avec la collaboration de Serge Morand, 2021, La fabrique des pandémies, La Découverte.
Ce qui ne veut nullement dire que leur livre n’est pas important mais d’avoir envisagé , comme seule hypothèse, l’ origine animale des pandémies a limité leur champ d’investigation. Les humains sont bien plus pervers encore….
[15] M-CAM, est une société internationale de souscription et d’analyse d’actifs incorporels couvrant des travaux dans le financement de l’innovation, le commerce et le financement des actifs incorporels. Elle a été fondée par le Dr David Martin qui en est le président depuis 1998. Elle a comme objectif d’analyser les brevets et leur financement https://www.m-cam.com/about-us/
[19] Les tests RTPCR de Drosten furent utilisés pendant la crise sanitaire, amplifiant de manière démesurée le sentiment de peur véhiculée par les médias, les gouvernements et les instances sanitaires et ont fait de personnes sans symptôme des malades potentiels à isoler.
[20] Peter Daszak est un zoologue britannique et un expert en écologie des maladies, et notamment en zoonoses…mais aussi à la tête d’une ONG EcoHealthAlliance qui, avec des financements fédéraux US a collaboré à l’Institut de virologie de Wuhan.
[21] Monika Karbowska, membre du comité de soutien à Julian Assange, « Comment en 20 ans « la pandémie grippale » a été préparée comme une guerre bioterroriste », wikijustice-contre-la-dictature-sanitaire.com/index.php/2021/05/31/comment-en-20-ans-la-pandemie-grippale-covid-a-ete-preparee-comme-une-guerre-bioterroriste/
[22] Effet d’hypnose très bien décrit par Peter Entell, 2003, The Tube, documentaire de la RTS et par Dany Robert Dufour, 2003, L’art de réduire les têtes. Sur la nouvelle servitude de l’homme libéré à l’ère du capitalisme total, Denoël.
[25] BlackRock est une société multinationale américaine spécialisée dans la gestion d’actifs, dont le siège social est situé à New York. Fondée en 1988, elle est devenue le plus important gestionnaire d’actifs au monde, avec près de 7 800 milliards de dollars d’encours en octobre 2020. Wikipédia
[26] The Vanguard Group est une société américaine de fonds d’investissement. Le groupe est basé à Malvern en Pennsylvanie et offre différents types de placements et autres produits financiers pour des individus, des sociétés ou des investisseurs institutionnels. Wikipédia
Façade de la London School of Hygiene and Tropical MedicineWikimedia
Le 22 septembre, Langemann Medien publiait sur sa chaîne YouTube un entretien – visionné à ce jour près de 500 000 fois – avec un jeune mathématicien et expert-informaticien dont on se souviendra peut-être comme l’Edward Snowden allemand. Nous l’appelerons “Eduard Schneeten” (pour des raisons évidentes, il souhaite rester anonyme). Assisté de l’analyste politique Thomas Röper (Anti-Spiegel.de, Apolut.net), Eduard Schneeten a passé au crible depuis six mois plusieurs millions de documents grâce à des logiciels spécialisés.
Cela a permis de mettre à jour le modus operandi des pilotes de la manœuvre dite « anticovid », de démontrer qu’il s’agit d’un réseau tissé très étroit et chargé d’une mission précise : obliger par tous les moyens la population mondiale à se soumettre au dictat d’intérêts privés sous prétexte de “santé publique.
Ces réseaux sont désormais parfaitement identifiés grâce aux deux analystes. Le vidéo de Langemann Medien présente en langue anglaise un premier document (169 pages) d’une série à paraître d’ici deux mois environ sous forme de livre, la présentation actuelle sous forme de tableaux Excel et graphiques étant de consultation peu aisée par des non-spécialistes.
L’analyse se divise ainsi : – Les 20 à 30 figures-clefs qui poursuivent tranquillement leur œuvre à l’ombre des figures notoires telles Gates ou Schwab ; – Les flux financiers internationaux et leur montant (colossal) ; – Les ONG (dont le rôle notamment dans le financement est fondamental), les universités et entreprises-clef par lesquelles transitent les fonds. Ces flux ont été chiffrés par Schneeten et Röper. L’attention des analystes a été attirée – pour ne donner qu’un exemple – par un petit pavillon insignifiant de banlieue aux États-Unis, utilisé comme “boîte postale” par plusieurs ONG disposant de dizaines de millions de dollars. – Le mode opératoire de prise de contrôle des gouvernements et institutions occidentaux.
Tous les documents consultés sont dans le domaine public et les logiciels utilisés, quoique coûteux et donc habituellement achetés par des gouvernements ou services secrets, sont également disponibles à l’achat par Monsieur Tout-le-monde. Ainsi, on ne peut reprocher ni acte d’espionnage, ni indiscrétion, ni illégalité à Thomas Röper et Eduard Schneeten. Les ouï-dire ou signalements d’initiés ont été rigoureusement écartés. Toutes de source originale, les données n’ont pas été retouchées. Faut-il s’étonner qu’aucun journal, émission ou publication en-ligne occidental bénéficiant des largesses financières de Gates – la BBC, Le Monde et al. – n’a souhaité entreprendre de près ou de loin des recherches telles celles de Schneeten et Röper ? Schneeten et Röper, qui ne se connaissaient pas jusqu’à il y a six mois, constatent en s’appuyant sur des données factuelles que la manœuvre dite anticovid est en préparation depuis au moins 2017, moment où l’on observe soudainement des flux de fonds empruntant des sillons bien définis et où les contacts au sein des réseaux identifiés se multiplient et se resserrent. De même, la majorité des ONG impliquées dans la manoeuvre ont été fondées en 2017. Le projet, dans sa manifestation actuelle, semble germer en 2016, quoique Heidi Larson, l’une des figures-clefs identifiées, épouse du Baron Peter Piot, avait dès 2010 fondé le Vaccine Confidence Project, aux côtés de GlaxoSmithKline, Johnson&Johnson, la Commission européenne, etc. Désormais Facebook, Chatham House, l’OMS, ou encore le Robert-Koch Institut et l’Hôpital de la Charité de Christian Drosten en sont partenaires, entre autre.
Le Dr Larson, professeur d’anthropologie et de “science des risques et des décisions” (sic) au London School of Hygiene and Tropical Medecine, se spécialise dans la “gestion des rumeurs (sic) et des risques depuis les essais cliniques jusqu’à la mise sur marché, et l’instillation de la confiance dans les populations” (sic).
Un aspect à souligner : à aucun moment Röper et Schneeten ne spéculent sur les origines du virus ou sur les objectifs plus ou moins occultes de ces réseaux. Ils se cantonnent à leur propre domaine d’expertise et au factuel, considérant d’ailleurs que l’on eût pu déclencher la même campagne hystérique au sujet de n’importe quelle maladie ex. “Grippe espagnole 2.0”, avec les mêmes conséquences.
Un exemple du pouvoir de ces réseaux : le 3 août 2021, une lettre ouverte au président Biden a été publiée, intimant à ce dernier des ordres et notamment, celui de convoquer un “Sommet global de la vaccination” avec comme objectif d’injecter 70% de la population mondiale avant le mois de septembre 2022. Le 22 septembre, soit six semaines plus tard, sans convoquer le Congrès ni consulter l’électorat (alors que c’est le contribuable qui finance), Biden obtempéra et annonça un partenariat UE-États-Unis pour une “offensive globale de vaccination”. Les signataires de la lettre ouverte y figurent comme représentant différentes ONG, or tous ont des conflits d’intérêts majeurs dans le privé, par exemple Scott Gottlieb, membre du Conseil d’Administration de Pfizer. Au centre de la toile étudiée par Schneeten et Röper se trouve l’époux du Professeur Larson, le baron Peter Piot, originaire de Belgique et nommé directeur de la London School of Hygiene and Tropical Medecine en 2010. Senior Fellow de la Fondation Gates depuis 2009, il se présente comme universitaire désintéressé. En réalité, la London School of Hygiene and Tropical Medicine a en 20 ans reçu par 143 fois des “dons” de Bill Gates pour un montant total d’au moins $US 185 millions, auxquels il faut ajouter les $US 170 millions reçus du Wellcome Trust. Peter Piot est conseiller de la Commission européenne en matière de Covid (Advisory Panel on Covid-19), conseiller personnel en matière de Covid-19 de sa présidente Ursula Von Der Leyen, membre de l’Academie des sciences allemande Leopoldina, membre de CEPI, membre de Conseil de Novartis, membre de l’Académie française de médecine.
Pour saisir la structure du réseau, commencez par éplucher le rapport Netzwerkanalyse Corona Komplex, en langue anglaise, qui représente le premier volet des travaux de Schneeten et Röper. Ces derniers font œuvre de salut public. Il ne reste qu’à espérer que le public s’y intéressera de près puisqu’il y va de notre survie.
Un an et demi après l’arrivée du virus, certains ont pu commencer à se demander pourquoi les élites dirigeantes, habituellement sans scrupules, ont décidé de geler la machine à profit mondiale face à un pathogène qui cible presque exclusivement les improductifs (plus de 80 ans). Pourquoi tant de zèle humanitaire ? Cui bono [à qui profite le crime] ? Seuls ceux qui ne sont pas familiers avec les merveilleuses aventures de GloboCap peuvent se bercer d’illusions en pensant que le système a choisi de s’arrêter par compassion. Soyons clairs dès le départ : les grands prédateurs du pétrole, des armes et des vaccins se moquent éperdument de l’humanité.
Suivez l’argent
À l’époque pré-Covid, l’économie mondiale était au bord d’un nouvel effondrement colossal. Voici une brève chronique de la façon dont la pression s’est accumulée :
Juin 2019 : dans son rapport économique annuel, la Banque des règlements internationaux (BRI), basée en Suisse, la « banque centrale de toutes les banques centrales« , tire la sonnette d‘alarme internationale. Le document met en évidence une « surchauffe […] sur le marché des prêts à effet de levier », où « les normes de crédit se sont détériorées » et où « les obligations de prêts collatéralisés (CLO) ont bondi – rappelant la forte hausse des obligations de dettes collatéralisées [CDO] qui a amplifié la crise des subprimes [en 2008] ». « En d’autres termes, le ventre de l’industrie financière est à nouveau plein de déchets.
9 août 2019 : la BRI publie un document de travail appelant à des « mesures de politique monétaire non conventionnelles » pour « isoler l’économie réelle d’une nouvelle détérioration des conditions financières ». Le document indique qu’en offrant un » crédit direct à l’économie » pendant une crise, les prêts de la banque centrale » peuvent remplacer les banques commerciales dans l’octroi de prêts aux entreprises. ”
15 août 2019 : Blackrock Inc, le fonds d’investissement le plus puissant du monde (gérant environ 7 000 milliards de dollars de fonds d’actions et d’obligations), publie un livre blanc intitulé Dealing with the next downturn. Essentiellement, le document demande à la Réserve fédérale américaine d’injecter des liquidités directement dans le système financier afin d’éviter » un ralentissement spectaculaire « . Là encore, le message est sans équivoque : « Une réponse sans précédent est nécessaire lorsque la politique monétaire est épuisée et que la politique fiscale seule ne suffit pas. Cette réponse impliquera probablement d’agir directement » : » trouver des moyens de mettre l’argent de la banque centrale directement dans les mains des dépensiers des secteurs public et privé » tout en évitant » l’hyperinflation « . Parmi les exemples, citons la République de Weimar dans les années 1920 ainsi que l’Argentine et le Zimbabwe plus récemment.
22-24 août 2019 : les banquiers centraux du G7 se réunissent à Jackson Hole, dans le Wyoming, pour discuter du document de BlackRock ainsi que des mesures urgentes à prendre pour prévenir l’effondrement imminent. Selon les mots prémonitoires de James Bullard, président de la Réserve fédérale de St Louis : « Nous devons juste arrêter de penser que l’année prochaine les choses seront normales. ”
15-16 septembre 2019 : le ralentissement est officiellement inauguré par un pic soudain des taux repo (de 2 % à 10,5 %). « Repo » est l’abréviation de « repurchase agreement« , un contrat par lequel des fonds d’investissement prêtent de l’argent contre des actifs collatéraux (normalement des titres du Trésor). Au moment de l’échange, les opérateurs financiers (banques) s’engagent à racheter les actifs à un prix plus élevé, généralement au jour le jour. En bref, les pensions sont des prêts garantis à court terme. Ils constituent la principale source de financement des opérateurs sur la plupart des marchés, notamment la galaxie des produits dérivés. Un manque de liquidité sur le marché des titres de pensions peut avoir un effet domino dévastateur sur tous les grands secteurs financiers.
17 septembre 2019 : La Fed commence le programme monétaire d’urgence, pompant des centaines de milliards de dollars par semaine dans Wall Street, exécutant effectivement le plan « going direct » de BlackRock. (Sans surprise, en mars 2020, la Fed engagera BlackRock pour gérer le plan de sauvetage en réponse à la « crise COVID-19« ).
19 septembre 2019 : Donald Trump signe le décret 13887, établissant un groupe de travail national sur les vaccins contre la grippe dont l’objectif est d’élaborer un » plan national quinquennal (Plan) visant à promouvoir l’utilisation de technologies de fabrication de vaccins plus agiles et évolutives et à accélérer le développement de vaccins qui protègent contre plusieurs ou tous les virus de la grippe. « Il s’agit de contrer « une pandémie de grippe » qui, « contrairement à la grippe saisonnière […], peut se propager rapidement dans le monde entier, infecter un grand nombre de personnes et provoquer des taux élevés de maladie et de décès dans les populations qui ne sont pas immunisées ». Comme quelqu’un l’a deviné, la pandémie était imminente, tandis qu’en Europe aussi des préparatifs étaient en cours (voir ici et ici).
18 octobre 2019 : à New York, une pandémie zoonotique mondiale est simulée lors de l’événement 201, un exercice stratégique coordonné par le Johns Hopkins Biosecurity Center et la Fondation Bill et Melinda Gates.
21-24 janvier 2020 : La réunion annuelle du Forum économique mondial a lieu à Davos, en Suisse, où l’on discute à la fois de l’économie et des vaccinations.
23 janvier 2020 : La Chine place Wuhan et d’autres villes de la province du Hubei en état de confinement.
11 mars 2020 : Le directeur général de l’OMS qualifie la Covid-19 de pandémie. Le reste appartient à l’histoire.
Relier les points est un exercice assez simple. Si nous le faisons, nous pourrions voir émerger un schéma narratif bien défini, dont le résumé succinct est le suivant : les lockdowns et la suspension globale des transactions économiques étaient destinés à 1) permettre à la Fed d’inonder les marchés financiers en difficulté avec de l’argent fraîchement imprimé tout en différant l’hyperinflation ; et 2) introduire des programmes de vaccination de masse et des passeports sanitaires comme piliers d’un régime néo-féodal d’accumulation capitaliste. Comme nous le verrons, ces deux objectifs se fondent en un seul.
En 2019, l’économie mondiale était en proie à la même maladie qui avait provoqué le resserrement du crédit de 2008. Elle étouffait sous une montagne insoutenable de dettes. De nombreuses entreprises publiques ne parvenaient pas à générer suffisamment de bénéfices pour couvrir les paiements d’intérêts sur leurs propres dettes et ne se maintenaient à flot qu’en contractant de nouveaux prêts. Les « entreprises zombies » (dont la rentabilité est faible d’une année sur l’autre, le chiffre d’affaires en baisse, les marges réduites, la trésorerie limitée et le bilan fortement endetté) se multiplient. L’effondrement du marché repo de septembre 2019 doit être replacé dans ce contexte économique fragile.
Lorsque l’air est saturé de matières inflammables, la moindre étincelle peut provoquer une explosion. Et dans le monde magique de la finance, tout se tient : un battement d’ailes de papillon dans un certain secteur peut faire s’écrouler tout le château de cartes. Sur des marchés financiers alimentés par des prêts bon marché, toute hausse des taux d’intérêt est potentiellement cataclysmique pour les banques, les fonds spéculatifs, les fonds de pension et l’ensemble du marché des obligations d’État, car le coût des emprunts augmente et les liquidités se tarissent. C’est ce qui s’est passé avec la « repocalypse » de septembre 2019 : les taux d’intérêt sont montés en flèche jusqu’à 10,5 % en quelques heures, une panique s’est déclenchée, affectant les marchés à terme, les options, les devises et d’autres marchés où les traders parient en empruntant des pensions. La seule façon de désamorcer la contagion était de jeter autant de liquidités que nécessaire dans le système – comme des canadairs lâchant des milliers de litres d’eau sur un feu de forêt. Entre septembre 2019 et mars 2020, la Fed a injecté plus de 9 000 milliards de dollars dans le système bancaire, soit l’équivalent de plus de 40 % du PIB américain.
Il convient donc d’inverser le discours dominant : la bourse ne s’est pas effondrée (en mars 2020) parce qu’il a fallu imposer des lockdowns, mais parce que les marchés financiers s’effondraient. Les lockdowns ont entraîné la suspension des transactions commerciales, ce qui a réduit la demande de crédit et mis fin à la contagion. En d’autres termes, la restructuration de l’architecture financière par une politique monétaire extraordinaire était subordonnée à l’arrêt du moteur de l’économie. Si l’énorme masse de liquidités injectées dans le secteur financier avait atteint les transactions sur le terrain, un tsunami monétaire aux conséquences catastrophiques aurait été déclenché.
Comme l’a affirmé l’économiste Ellen Brown, il s’agissait d’un « autre sauvetage », mais cette fois « sous couvert d’un virus ». De même, John Titus et Catherine Austin Fitts ont noté que la « baguette magique » Covid-19 a permis à la Fed d’exécuter le plan « going direct » de BlackRock, littéralement : elle a effectué un achat sans précédent d’obligations d’État, tout en émettant, à une échelle infiniment plus petite, des « prêts COVID » garantis par l’État aux entreprises. En bref, seul un coma économique induit donnerait à la Fed la marge de manœuvre nécessaire pour désamorcer la bombe à retardement qui se déclenche dans le secteur financier. Sous l’effet de l’hystérie collective, la banque centrale américaine a bouché les trous du marché des prêts interbancaires, évitant ainsi l’hyperinflation et le Conseil de surveillance de la stabilité financière (l’agence fédérale de surveillance des risques financiers créée après l’effondrement de 2008), comme nous l’avons vu ici. Cependant, le plan « going direct » doit aussi être considéré comme une mesure désespérée, car il ne peut que prolonger l’agonie d’une économie mondiale de plus en plus otage de la planche à billets et de l’inflation artificielle des actifs financiers.
Note des éditeurs : Toutes les mesures appliquées dans le monde depuis 2020, y compris la vaccination obligatoire, sont légales en vertu du Règlement sanitaire international de 2005, signé par 196 pays.
Vous trouverez ci-dessous un article du Dr Urmie Ray BA, MA, Mmath, Ph.d. Cantab, publié sur le site Web de Principia Scientific International, une association d’intérêt communautaire à but non lucratif légalement enregistrée au Royaume-Uni en tant que société constituée à des fins caritatives. Principia Scientific International est une communauté autonome de scientifiques impartiaux du monde entier qui délibèrent, débattent et publient des réflexions de pointe sur un éventail de questions sans idée préconçue.
En attente d’un traité international habilitant l’OMS
Du 29 novembre au 1er décembre 2021, les États membres se réuniront en session spéciale avec l’OMS pour discuter et éventuellement signer un nouveau traité sur la préparation et l’intervention en cas de pandémie. Cette décision, prise en mars 2021, est soutenue par 26 nations, dont l’Australie, le Canada, l’Islande, la Norvège, la République de Corée, l’Afrique du Sud, l’Ukraine, le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Uruguay et les États membres de l’Union européenne[1]. L’absence de la Russie, de la Chine et de l’Inde parmi ces 26 pays mérite d’être soulignée. Le Règlement sanitaire international (2005)[2] signé par 196 pays donne déjà aux États le droit légal de :
revoir l’historique des déplacements dans les zones touchées ;
examiner les preuves de l’examen médical et de toute analyse de laboratoire ;
exiger des examens médicaux ;
examiner les preuves de vaccination ou d’autre prophylaxie ;
exiger une vaccination ou une autre prophylaxie ;
placer les personnes suspectes sous observation de santé publique ;
mettre en place une quarantaine ou d’autres mesures sanitaires pour les personnes suspectes ;
mettre en œuvre l’isolement et le traitement si nécessaire des personnes affectées ;
mettre en œuvre la recherche des contacts des personnes suspectes ou affectées ;
refuser l’entrée des suspects et des personnes concernées ;
refuser l’entrée des personnes non affectées dans les zones affectées ; et
mettre en œuvre un filtrage de sortie et/ou des restrictions sur les personnes des zones affectées.
Autrement dit, toutes les mesures appliquées dans le monde depuis 2020, y compris la vaccination obligatoire, sont en effet légales en vertu de cet ancien traité. En particulier, il modifie de manière critique la définition de « quarantaine » par rapport à celle du Règlement sanitaire international (RSI) de 1969. Là, il n’est utilisé que dans l’expression « en quarantaine » définie comme
« un état ou une condition au cours duquel des mesures sont appliquées par une autorité sanitaire à un … moyen de transport ou conteneur, pour empêcher la propagation de maladies, de réservoirs de maladies ou de vecteurs de maladies de l’objet de la quarantaine. »[3]
Le RSI révisé de 2005 utilise le terme seul et le définit comme
« la restriction des activités et/ou la séparation des autres des personnes suspectes qui ne sont pas malades ou des bagages, conteneurs, moyens de transport ou marchandises suspects de manière à empêcher le propagation possible de l’infection ou de la contamination. »
Cela représente un changement subtil mais critique de la protection de la communauté à la restriction des libertés individuelles.
La mise en place de quarantaine et d’autres mesures coercitives sur tous, y compris la surveillance et la vaccination, est légalisée : l’expression « personnes suspectes » criminalise tout individu, sain et malsain. En effet, il couvre toute personne
« considérée par un État partie comme ayant été exposée, ou éventuellement exposée, à un risque de santé publique et qui pourrait être une source possible de propagation de maladie. »
L’utilisation de « éventuellement » et « possible » est importante [fondamentale ? – NdE].
« C’est le seul changement majeur qui contribuerait le plus à renforcer la sécurité sanitaire mondiale et à autonomiser l’Organisation mondiale de la santé. »[4]
Le RSI révisé de 2005 laisse encore une certaine autorité aux États et exige certaines conditions pour qu’un événement sanitaire dans un État particulier soit considéré comme suffisamment grave au niveau mondial pour que l’État soit contraint de le communiquer à l’OMS.
Une fois communiquée, elle devient la prérogative du directeur général de l’OMS de déterminer si elle « constitue une urgence de santé publique », mais en collaboration avec cet État particulier. Même s’il faut ajouter qu’en cas de désaccord, le directeur général décide après consultation du comité d’urgence de l’OMS, et passé un certain délai, aucun État ne peut rejeter ou émettre de réserves sur le RSI ou ses éventuels amendements ultérieurs.
Pourtant, dans une certaine mesure, les mesures mises en œuvre restent le résultat d’un dialogue entre les « points focaux RSI » dans chaque pays et les « points de contact RSI de l’OMS ». Ce qui est particulièrement important, c’est que les mesures énumérées ci-dessus, bien que rendues légales par le RSI, ne peuvent en vertu de ce traité, être que recommandées par l’OMS, non imposées, et qu’il appartient aux États de procéder à leur imposition, et de vérifier si elles sont suivies par des moyens déjà existants dans leurs pays respectifs.[5]
Le nouveau traité remédierait aux « faiblesses » ci-dessus du RSI tel qu’il est considéré comme étant, en assurant « une vérification, un suivi et une conformité indépendants ». Compte tenu de la finalité clairement exprimée de l’autonomisation de l’OMS, doit-on en conclure que « indépendant » signifie sous l’autorité de l’OMS plutôt que des États eux-mêmes ?[6] En outre, le RSI couvre « les dangers pour la santé publique et les urgences de santé publique de portée internationale », alors que le traité concernera « tous les dangers », pas seulement les pandémies. Dans ce dernier cas, il prendrait le relais du RSI une fois qu’une pandémie serait officiellement déclarée par l’OMS.[7]
Cela dit, le traité clarifierait probablement également l’idée exprimée dans les « orientations provisoires de planification pré-pandémique » du CDC de 2007[8], à savoir annuler la nécessité d’une pandémie pour mettre en œuvre des mesures restrictives. Il suffirait qu’un événement soit déclaré « urgence de santé publique à potentiel pandémique ». Étant donné que tout événement futur est toujours hypothétique, cela permet-il le maintien des mesures pour une durée indéterminée ?
Car on peut toujours prétendre qu’une pandémie se produira surtout si les mesures étaient levées. Cela soulève de nombreuses questions, d’autant plus que l’événement n’aurait plus besoin d’être « d’envergure internationale comme dans le RSI actuel ». Les « mesures », comme conseillé, devraient également aller au-delà du champ d’application actuel du RSI, « en particulier pour couvrir la production et la fourniture de vaccins, de diagnostics et de traitements »[9].
Contrairement au RSI, le traité irait également au-delà des questions sanitaires et permettrait la mise en œuvre de mesures contre les« perturbations sociales et économiques »ainsi que le« risque de catastrophe plus large »[10]. Serait-ce en effet non seulement légaliser la fin des critiques, et donc de la liberté d’expression, et permettre de contrôler tout antagonisme public contre les mesures restrictives par une« assistance internationale d’urgence »[11], et pas seulement par police nationale ou forces militaires, mais internationales ?
Bref, comme le pense le Dr Valentina Kiseleva, experte indépendante en bioéthique et biosécurité, le traité ne fournirait-il pas le cadre juridique international de dérogation aux droits civils et politiques garantis « même en cas d’urgence menaçant la vie de la nation » par les Principes de Syracuse sur les dispositions de limitation et de dérogation dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques rédigés en 1984[12], à savoir :
« le droit à la vie ; le droit de ne pas être soumis à la torture, à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, et à ne pas subir d’expérimentation médicale ou scientifique sans le libre consentement ; être libéré de l’esclavage ou de la servitude involontaire ; le droit de ne pas être emprisonné pour dette contractuelle ; le droit de ne pas être reconnu coupable ou condamné à une peine plus lourde en vertu d’une législation pénale rétroactive ; le droit à la reconnaissance en tant que personne devant la loi ; et la liberté de pensée, de conscience et de religion. Ces droits ne sont susceptibles de dérogation sous aucune condition, même dans le but affirmé de préserver la vie de la nation » ?
Pour le principe de Syracuse, il suffit de s’assurer qu’« aucun État partie ne doit » en aucune circonstance « déroger aux garanties du Pacte ci-dessus ». Cependant, selon le nouveau traité, l’OMS, éventuellement avec l’aide d’autres organismes internationaux, ne deviendrait-elle pas une puissance planétaire occupante, chaque État étant une unité subordonnée collaboratrice, comme la France en 1940, et donc sans aucun pouvoir de veiller à ce que les droits non susceptibles de dérogation soient protégés ?
Dernier point mais non le moindre,
« essayer de réviser le RSI serait un long processus et prendrait plusieurs années. … En outre, tout amendement apporté au RSI n’entrera en vigueur que deux ans après son adoption. Un monde en crise ne peut pas se permettre d’attendre aussi longtemps. »[13]
Pourquoi une telle précipitation pour faire ratifier le traité ?
Il ne faut pas oublier que parmi les principaux contributeurs de l’OMS figurent la fondation Bill et Melinda Gates et l’alliance vaccinale (GAVI) qu’elle a créée en 2000 et dont elle a essentiellement fourni le financement initial, dans un
« partenariat public-privé unique […] des entreprises partenaires, des ONG, des groupes de défense, des associations professionnelles et communautaires, des organisations confessionnelles et le milieu académique, des fabricants de vaccins, y compris ceux des marchés émergents, des instituts de recherche et des instituts techniques de santé, ainsi que des gouvernements de pays en développement. »[14]
« Un des rapports demande que l’autorité du chef de l’OMS soit renforcée par un mandat unique de sept ans sans possibilité de réélection (contre un mandat actuel de 5 ans reconductible), afin qu’il échappe aux pressions politiques. »
La pandémie de Covid-19 représente le plus grand défi auquel la communauté mondiale a été confrontée depuis les années 1940. À cette époque, les dirigeants politiques ont pris la mesure des ravages provoqués par les deux guerres mondiales et se sont réunis pour former le système multilatéral. Leurs objectifs étaient clairs : rassembler les pays, éloigner les tentations de l’isolationnisme et du nationalisme et faire face aux enjeux pour lesquels une solution commune n’était possible que dans un esprit de solidarité et de coopération, à savoir la paix, la prospérité, la santé et la sécurité.
Alors que nous luttons ensemble pour venir à bout de la pandémie de Covid-19, notre espoir est aujourd’hui le même de mettre en place une structure plus solide pour le secteur de la santé internationale afin de protéger les prochaines générations. Il y aura d’autres pandémies et d’autres situations d’urgence sanitaire de grande ampleur. Aucun gouvernement ni aucun organisme multilatéral ne peut, seul, faire face à cette menace. La question n’est pas de savoir si cela aura lieu, mais quand. Ensemble, nous devons être mieux à même de prévoir les pandémies, de les prévenir, de les détecter, de les évaluer et d’y réagir efficacement et d’une manière parfaitement coordonnée. La pandémie de Covid-19 nous a rappelé brutalement et dans la douleur que nul n’est en sécurité tant que tout le monde n’est pas en sécurité.
Nous nous engageons donc à garantir un accès universel et équitable à des vaccins, à des médicaments et à des produits de diagnostic sûrs, efficaces et abordables pour cette pandémie et celles qui suivront. La vaccination est un bien public mondial et il nous faudra être en mesure de développer, de fabriquer et de déployer des vaccins dans les plus brefs délais.
C’est pour cette raison que le Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre le Covid-19 (Accélérateur ACT) a été mis sur pied, son objectif étant de promouvoir l’égalité d’accès aux tests, aux traitements et aux vaccins et d’apporter un soutien aux systèmes de santé à l’échelle de la planète. L’Accélérateur ACT s’est montré, à bien des égards, à la hauteur des attentes, mais l’accès équitable n’est pas encore une réalité. Nous pouvons en faire davantage pour l’encourager à l’échelle mondiale.
Dans cette optique, nous croyons que les pays devraient œuvrer ensemble à l’élaboration d’un nouveau traité international sur la préparation et la riposte aux pandémies.
Un tel engagement collectif renouvelé serait une étape importante pour consolider la préparation aux pandémies au plus haut niveau politique. La Constitution de l’Organisation mondiale de la Santé lui servirait d’ancrage et il s’appuierait sur d’autres organisations sans lesquelles cette entreprise, menée à l’appui du principe de la santé pour tous, ne pourrait aboutir. Un tel traité se fonderait sur les actuels instruments mondiaux de la santé, en particulier le Règlement sanitaire international, de manière à lui garantir une assise solide et éprouvée qui nous servirait de point de départ pour améliorer les choses.
L’objectif principal de ce traité serait de promouvoir une démarche qui fasse intervenir l’ensemble des pouvoirs publics et de la société et qui renforce les capacités nationales, régionales et mondiales et la résilience face aux futures pandémies. Cela suppose notamment de consolider fortement la coopération internationale pour améliorer, par exemple, les systèmes d’alerte, la mise en commun des informations, la recherche, ainsi que la production et la distribution locales, régionales et mondiales de moyens médicaux et d’interventions de santé publique, comme les vaccins, les médicaments, les produits de diagnostic et les équipements de protection individuelle.
Ce traité ferait également sien le principe « Un monde, une santé » qui relie la santé des humains, des animaux et de notre planète. Enfin, un instrument de cet ordre devrait conduire à une plus grande responsabilisation mutuelle et à un partage des responsabilités, et favoriser la transparence et la coopération au sein du système international et à l’égard de ses règles et de ses normes.
Pour ce faire, nous travaillerons avec les chefs d’État et de gouvernement du monde entier et avec toutes les parties prenantes concernées, dont la société civile et le secteur privé. Nous avons la conviction que c’est à nous, en tant que dirigeants de nations et d’institutions internationales, qu’il incombe de veiller à ce que le monde tire les enseignements de la pandémie de Covid-19.
Au moment où le Covid-19 tire parti de nos faiblesses et de nos divisions, nous devons saisir cette occasion pour nous rassembler en tant que communauté mondiale en faveur d’une coopération pacifique qui aille au-delà de cette crise. Le renforcement de nos capacités et de nos systèmes pour y parvenir prendra du temps et exigera un engagement soutenu pendant de nombreuses années d’un point de vue politique, financier et de la société en générale.
Nous laisserons en héritage la solidarité qui sera la nôtre au moment de faire en sorte que le monde soit mieux préparé. C’est elle qui protégera nos enfants et nos petits-enfants et qui permettra que les futures pandémies affectent aussi peu que possible nos économies et nos sociétés.
La préparation aux pandémies a besoin d’un leadership mondial pour bâtir un système de santé mondial à la hauteur de ce millénaire. Pour que cet engagement devienne réalité, notre action doit être guidée par la solidarité, la justice, la transparence, l’inclusion et l’équité.
Signataires :
J. V. Bainimarama, Premier Ministre des Fidji ;
Prayut Chan-o-cha, Premier Ministre de Thaïlande ;
António Luís Santos da Costa, Premier Ministre du Portugal ;
Mario Draghi, Premier Ministre de l’Italie ;
P Klaus Iohannis, Président de la Roumanie ;
Boris Johnson, Premier Ministre du Royaume-Uni ;
Paul Kagame, Président du Rwanda ;
Uhuru Kenyatta, Président du Kenya ;
Emmanuel Macron, Président de la France ;
Angela Merkel, Chancelière de l’Allemagne ;
Charles Michel, Président du Conseil européen ;
Kyriakos Mitsotakis, Premier Ministre de la Grèce ;
Moon Jae-in, Président de la République de Corée ;
Sebastián Piñera, Président du Chili ;
Andrej Plenković, Premier Ministre de Croatie ;
Carlos Alvarado Quesada, Président du Costa Rica ;
Edi Rama, Premier Ministre de l’Albanie ;
Cyril Ramaphosa, Président de l’Afrique du Sud ;
Keith Rowley, Premier Ministre de Trinité-et-Tobago ;
Mark Rutte, Premier Ministre des Pays-Bas ;
Kais Saied, Président de la Tunisie ;
Macky Sall, Président du Sénégal ;
Pedro Sánchez, Premier Ministre de l’Espagne ;
Erna Solberg, Première Ministre de Norvège ;
Aleksandar Vučić, Président de la Serbie ;
Joko Widodo, Président de l’Indonésie ;
Volodymyr Zelensky, Président de l’Ukraine ;
Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé.
L’Union européenne soutient le processus de l’Organisation mondiale de la santé en vue d’un traité sur les pandémies
Lors de l’Assemblée mondiale de la santé, les 194 membres de l’OMS ont adopté, le 31 mai 2021, la décision d’examiner un nouveau traité international sur les pandémies lors d’une session extraordinaire qui se tiendra en novembre 2021. Le Conseil a adopté, le 20 mai 2021, une décision visant à soutenir l’ouverture de négociations concernant un traité international sur la lutte contre les pandémies dans le cadre de l’OMS. L’objectif de la décision du Conseil est de garantir la participation de l’Union européenne aux négociations portant sur des questions relevant de la compétence de l’Union européenne, compte tenu de l’adhésion éventuelle de l’Union européenne au traité.
Un tel traité appuierait les efforts internationaux visant à renforcer la sécurité sanitaire mondiale, notamment en ce qui concerne la préparation et la réaction aux urgences sanitaires, à la lumière des enseignements tirés de la pandémie.
Pourquoi un traité international ?
La pandémie de Covid-19 constitue un défi mondial. Aucun gouvernement ni aucune institution ne peut faire face seul à la menace que représentent de futures pandémies.
Un traité est un instrument juridiquement contraignant en vertu du droit international. Un traité international sur les pandémies, adopté dans le cadre de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), permettrait aux pays du monde entier de renforcer les capacités nationales, régionales et mondiales et la résilience face à de futures pandémies.
Objectifs
La proposition de traité est guidée par un esprit de solidarité collective, ancré dans les principes d’équité, d’inclusion et de transparence.
Ni les gouvernements, pris isolément, ni la communauté internationale ne peuvent totalement prévenir les pandémies. Il n’empêche que la communauté internationale doit être bien mieux préparée et mieux coordonnée pour réagir à d’éventuelles futures pandémies, et ce tout au long du cycle de détection, d’alerte et de réaction.
Le traité énoncerait les objectifs et les principes fondamentaux, de façon à structurer l’action collective nécessaire pour lutter contre les pandémies.
Un traité international sur les pandémies permettrait d’accroître les efforts et de les faire converger sur :
la détection précoce et la prévention des pandémies ;
la résilience face à de futures pandémies ;
la réaction à d’éventuelles futures pandémies, notamment en assurant un accès universel et équitable à des solutions médicales, telles que les vaccins, les médicaments et les diagnostics ;
le renforcement du cadre international en matière de santé, l’OMS jouant le rôle d’autorité de coordination en ce qui concerne les questions sanitaires mondiales ;
le concept « Une seule santé », qui établit un lien entre la santé humaine, la santé animale et la santé de notre planète.
Plus précisément, un tel traité peut renforcer la coopération internationale dans un certain nombre de domaines prioritaires, tels que la surveillance, les alertes et la réaction, mais aussi la confiance générale dans le système de santé international.
Mesures incitatives et avantages
Amélioration de la surveillance des risques de pandémie
La surveillance des risques et, en particulier, le partage des connaissances sur les nouvelles maladies infectieuses se propageant des animaux à l’homme constitue un élément essentiel de la prévention de futures pandémies.
Cet objectif pourrait être atteint par les moyens suivants :
le renforcement des capacités de laboratoire et de surveillance nécessaires pour identifier les maladies animales dans tous les pays ;
l’amélioration de la collaboration entre centres de recherche partout dans le monde ;
une meilleure coordination du financement international des principales capacités.
Amélioration des mécanismes d’alerte
La création de niveaux d’alerte supplémentaires, en fonction de la gravité des risques sanitaires, améliorerait la précision de la communication sur les menaces pour la santé publique. Cela renforcerait la transparence et la légitimité des mesures de restriction ou des mesures en matière de santé.
Les technologies numériques et des outils novateurs pour la collecte et le partage des données ainsi que pour l’analyse prédictive peuvent contribuer à la communication en temps réel et à l’alerte rapide, ce qui permettrait dès lors de réagir plus rapidement.
Amélioration de la réaction
Fournitures médicales et services de santé
Comme cela a été démontré au cours de la pandémie de Covid-19, les chaînes d’approvisionnement et les systèmes logistiques mondiaux doivent être plus résilients pour faire face aux menaces sanitaires mondiales. Tous les pays devraient pouvoir bénéficier, sans interruption, d’un accès aux fournitures, médicaments et équipements essentiels, d’où qu’ils proviennent dans le monde.
La coordination mondiale en vue de la constitution efficace de stocks peut également permettre de réagir plus facilement aux pandémies. La capacité de déployer sur le terrain de l’équipement médical et des équipes médicales hautement qualifiées représenterait en outre un progrès pour la sécurité sanitaire au niveau mondial.
Recherche et innovation
La pandémie de COVID-19 a montré à quel point il est essentiel que la communauté scientifique se mobilise sans délai et que l’industrie soit à même d’accroître rapidement sa capacité de production.
Une approche coordonnée au niveau planétaire en vue de découvrir, mettre au point et distribuer des solutions médicales efficaces et sûres, par exemple des vaccins, des médicaments, des systèmes de diagnostic et des équipements de protection, serait bénéfique à la sécurité sanitaire collective.
Le partage d’informations sur les agents pathogènes, d’échantillons biologiques et de données génomiques ainsi que la mise au point de solutions médicales en temps utile (vaccins, traitements et diagnostics) sont essentiels pour améliorer la préparation aux pandémies au niveau mondial.
Amélioration des mécanismes de réaction
Les inégalités en matière d’accès aux vaccins, aux médicaments et aux diagnostics risquent de prolonger les pandémies et d’aggraver le tribut à payer, en termes de vies humaines et de santé, mais aussi pour nos sociétés et nos économies.
Le traité tirerait les enseignements de l’expérience acquise avec l’accélérateur d’accès aux outils contre le Covid-19 (dispositif ACT), le mécanisme COVAX et d’autres instruments collectifs mis au point depuis le début de la pandémie de Covid-19, afin de répondre de manière plus équitable aux besoins mondiaux lors de futures pandémies.
Amélioration de la mise en œuvre
La résilience des systèmes nationaux de santé publique constitue un élément crucial dans la lutte contre une pandémie. Les pays doivent pouvoir compter sur leurs systèmes de santé publique pour réagir efficacement lorsque survient une pandémie. Pour ce faire, il faudrait un mécanisme de rapport par pays plus solide, un recours plus généralisé aux évaluations externes conjointes et un meilleur suivi.
Rétablir la confiance dans le système de santé international
Le traité assurerait davantage de transparence, de responsabilisation et de partage des responsabilités au sein du système international. En outre, il établirait les bases d’une meilleure communication et d’une meilleure information des citoyens. La mésinformation risque de saper la confiance du public et de réduire l’efficacité des réponses apportées en matière de santé publique. Pour regagner la confiance des citoyens, il faudrait prévoir des mesures concrètes destinées à améliorer la diffusion d’informations fiables et exactes et à contrer la mésinformation à l’échelle mondiale.
Processus
Un traité international sur la lutte contre les pandémies serait un instrument universel qui pourrait prendre la forme d’une convention-cadre découlant de la constitution de l’OMS.
En effet, une disposition spéciale de la constitution de l’OMS, en l’occurrence son article 19, habilite l’Assemblée mondiale de la santé à négocier et adopter « des conventions ou accords se rapportant à toute question entrant dans la compétence de l'[OMS] ». Ainsi, cet article a été utilisé en 2003 pour l’adoption de la convention-cadre pour la lutte antitabac.
Le traité sur les pandémies serait adopté par les États membres de l’OMS réunis au sein de l’Assemblée mondiale de la santé. Une fois adopté au niveau international par l’Assemblée, le traité devrait être ratifié par le nombre requis de pays pour entrer en vigueur. Il ne deviendrait juridiquement contraignant que pour les pays qui le ratifient au niveau national.
Un tel traité s’appuierait sur les instruments internationaux existants dans le domaine de la santé, en particulier sur le règlement sanitaire international, assurant une base solide et éprouvée sur laquelle se fonder.
Contexte
La proposition de traité international sur les pandémies a été annoncée pour la première fois par le président du Conseil européen, Charles Michel, lors du Forum de Paris sur la paix, en novembre 2020.
« Nous devons aller plus loin et tirer les leçons de la pandémie. On constate qu’il est absolument crucial de pouvoir agir plus vite et de façon plus coordonnée, pour faire en sorte que des équipements médicaux soient disponibles et pour s’échanger très rapidement des informations afin de protéger au mieux nos citoyens. »
~ Charles Michel, président du Conseil européen, discours lors du Forum de Paris sur la paix, 12 novembre 2020
Cet appel en faveur d’un traité international sur les pandémies a également été mis en évidence par les dirigeants du G7 dans leur déclaration du 19 février 2021.
Les dirigeants de l’Union européenne sont convenus, le 25 février 2021, de travailler à un traité international sur les pandémies.
« Nous sommes déterminés à faire progresser la sécurité sanitaire mondiale, notamment en renforçant l’Organisation mondiale de la santé et en œuvrant à l’élaboration d’un traité international sur les pandémies dans le cadre de cette organisation. »
~ Déclaration des membres du Conseil européen, 25 février 2021
La phase finale de la guerre contre l’argent liquide est arrivée : l’argent est remplacé par des coupons soumis à un contrôle total de l’État.
S’inspirant du modèle du bitcoin, les banques centrales envisagent de produire leurs propres « monnaies numériques ». En supprimant tout ce qui reste de vie privée, en s’octroyant un contrôle total sur chaque transaction, en limitant même ce pour quoi les gens ordinaires sont autorisés à dépenser leur argent.
Dès l’apparition du bitcoin et d’autres crypto-monnaies, vendus comme un moyen d’échange indépendant et alternatif en dehors du statu quo financier, ce n’était qu’une question de temps avant que cette nouvelle alternative ne soit absorbée, modifiée et redéployée au service de l’État.
Pour ceux qui n’en ont jamais entendu parler, les « monnaies numériques des banques centrales » (CBDC en anglais) sont exactement ce à quoi elles font penser, des versions numérisées de la livre/dollar/euro, etc. émises par les banques centrales.
Comme le bitcoin (et d’autres crypto-monnaies), la CBDC serait entièrement numérique, ce qui contribuerait à la guerre actuelle contre l’argent liquide. Toutefois, contrairement aux crypto-monnaies, elle ne comporterait aucun cryptage préservant l’anonymat. En fait, ce serait totalement l’inverse, ce qui pourrait mettre fin à l’idée même de confidentialité financière.
Il se peut que vous n’ayez pas beaucoup entendu parler des plans des CBDC, perdus comme ils le sont dans l’enchevêtrement de la « pandémie » en cours, mais la campagne existe bel et bien, et se poursuit dans les coulisses depuis des mois. Aujourd’hui même, Reuterset le Financial Times ont publié des articles à ce sujet. C’est une longue et lente escroquerie, mais une escroquerie quand même.
Les pays où l’idée a le plus progressé sont la Chine et le Royaume-Uni. Le yuan numérique chinois est en cours de développement depuis 2014 et fait l’objet de tests continus et généralisés. Le Royaume-Uni est loin d’avoir atteint ce stade, mais le chancelier Rishi Sunak s’efforce de promouvoir une livre numérique que la presse appelle « Britcoin ».
Les États-Unis étudient également cette idée. Jerome Powell, directeur de la Réserve fédérale, a annoncé la publication prochaine d’un rapport détaillé sur le « dollar numérique ».
Les propositions relatives au fonctionnement de ces CBDC devraient suffire à déclencher des signaux d’alarme, même dans les esprits les plus confiants.
L’idée de loin la plus dangereuse est que toute future monnaie numérique devrait être « programmable ». Cela signifie que les personnes qui émettent l’argent auraient le pouvoir de contrôler la façon dont il est dépensé.
Il ne s’agit pas d’une interprétation ou d’une « théorie du complot », il suffit d’écouter Agustin Carstens, directeur de la Banque des règlements internationaux, s’exprimant plus tôt cette année:
Reprenons cette citation, en la soulignant :
« La différence essentielle [avec une CBDC] est que la banque centrale aurait un contrôle absolu sur les règles et règlements qui détermineront l’utilisation de cette expression de la responsabilité de la banque centrale, et qu’elle disposerait de la technologie nécessaire pour les faire appliquer ».
…ce qui vous indique non seulement qu’ils veulent et recherchent ce pouvoir, mais aussi comment ils le justifient pour eux-mêmes. Ils transforment l’argent des autres en une « expression de leur responsabilité », et considèrent donc qu’il est normal qu’ils le contrôlent.
Un article paru dans The Telegraph, en juin dernier, était tout aussi franc [c’est nous qui soulignons] :
« L’argent numérique pourrait être programmé de manière à ce qu’il ne soit dépensé que pour des produits de première nécessité ou des biens qu’un employeur ou un gouvernement considère comme raisonnables ».
L’article cite ensuite Tom Mutton, un directeur de la BoE :
« Vous pourriez introduire la programmabilité […] Cela pourrait avoir des effets bénéfiques sur le plan social, en empêchant une activité qui est considérée comme socialement nuisible d’une certaine manière ».
Les gouvernements et les employeurs s’assurent que l’argent qu’ils émettent ne peut être utilisé que pour des choses « raisonnables », et non pour des activités « socialement nuisibles » ? Il ne faut pas beaucoup d’imagination pour voir comment ce système pourrait évoluer et transformer la société en un véritable cauchemar dystopique.
L’approche de l’Occident sera probablement moins directe, mais pas moins contraignante pour autant.
Le Britcoin ne sera probablement introduit que dans des « circonstances particulières ». À commencer, comme le dit The Telegraph, par les prestations de l’État. Elles seront marquées pour n’être dépensées qu’en « produits de première nécessité ». (Bien sûr, si le revenu de base universel est mis en place, alors il est possible que la majorité des gens se retrouvent avec des « prestations de l’État »).
Il n’est pas difficile non plus de voir l’argent programmable alimenter le récit de la « protection du NHS », où les gens ne sont pas autorisés à dépenser l’argent de l’État en sucre, cigarettes ou alcool. Ou encore, les personnes inscrites sur les listes d’attente d’organes, ou diagnostiquées avec certaines maladies, voient leurs salaires et leurs dépenses contrôlés.
Dans l’ensemble, cependant, la nature de la tyrannie britannique est d’être officieuse. Ainsi, le gouvernement britannique fera tout un plat pour renoncer à son propre pouvoir de programmer l’argent, se démarquant ainsi positivement de la Chine… mais il ne prendra aucune mesure pour empêcher les grandes entreprises de « programmer » les salaires qu’elles émettent.
Ainsi, alors que l’État contrôle le yuan numérique en Chine, la livre numérique sera soumise au contrôle des entreprises et utilisée pour mettre en œuvre le partenariat tacite entre l’État et les entreprises qui définit le véritable fascisme.
Cela commencera probablement par de petites mesures prévisibles destinées à « limiter la concurrence ». McDonald’s, par exemple, fera en sorte qu’il soit impossible de dépenser son salaire chez Burger King, et vice versa. Coke et Pepsi. Starbucks et Costa. Vous voyez l’idée.
Nous avons assisté à la montée de la « cancel culture », un âge culturel de la politique identitaire et du « virtue signalling ». Eh bien, imaginez comment la monnaie programmable s’intègre dans tout ça. Les entreprises pourraient s’engager à « combattre la haine », et empêcher leurs employés de donner de l’argent à des partis politiques, des groupes religieux, des organisations caritatives ou des individus figurant sur une liste noire.
À l’ère du Covid, nous avons vu comment les auteurs/acteurs/chanteurs qui sortent du rang font l’objet d’une chasse aux sorcières dévastatrice, mais imaginez un monde où les entreprises pourraient « renoncer à ceux qui répandent la désinformation », en rendant impossible de dépenser les salaires qu’elles émettent pour des œuvres d’art/films/musique/livres de critiques virulents du gouvernement.
Peut-être que les entreprises feront en sorte que les employés non vaccinés soient soumis à davantage de restrictions salariales que les employés vaccinés. Peut-être qu’un salaire de personne non vaccinée ne pourra pas être dépensé dans les cinémas ou les boîtes de nuit, pour « arrêter la propagation du virus ».
John Cunliffe, directeur adjoint de la Banque d’Angleterre, a déclaré au Telegraph :
« On pourrait imaginer des contrats intelligents dans lesquels l’argent serait programmé pour n’être libéré que si quelque chose se produit ».
Peut-être les employeurs supprimeront-ils complètement le choix et feront-ils d’un test négatif et/ou d’un rappel de vaccin une condition préalable au déblocage de votre salaire. Cela pourrait s’appliquer à toutes sortes de comportements à l’avenir.
Imaginez maintenant le « Green New Deal » naissant. Des limites strictes sur la quantité d’argent que vous pouvez dépenser en essence, plastique ou viande.
Seulement X dollars par an pour les vols. Seulement Y livres sur le bœuf. Tout cela pour le bien de la planète.
L’argent, qui était une expression de l’indépendance, ne sera plus qu’un système de coupons entièrement soumis aux caprices des multinationales.
Nous sommes en 2030. Pour réduire votre empreinte CO2, votre achat de nourriture avec de l’argent numérique a été refusé parce que vous avez dépassé la limite de kilométrage de votre voiture. Tout cela est suivi grâce à votre identité numérique. 15 points de crédit social ont été déduits de votre passeport pour le changement climatique.
Tout cela aurait ressemblé à de la paranoïa débridée il y a seulement deux ans, mais seriez-vous honnêtement surpris de voir cette suggestion dans The Guardian, ces jours-ci ?
Une monnaie numérique programmable aurait, codée en elle, la capacité de contrôler toute notre société. Et il semble que c’est là que la Nouvelle Normalité se dirige.
Partagez cette vidéo à toutes les personnes qui, avec les meilleures intentions du monde, croient bien faire. Et si nous en discutions sereinement dans la logique démocratique plutôt que d’exclure, censurer et dénigrer ?
Comme je l’ai écris dans mon texte “Nouvelle terre, du Corona à l’apocalypse“, je rends hommage à toutes les personnes qui résistent en cette période à la peur, à la folie et la montée du totalitarisme.
Cela demande des compétences particulières aujourd’hui de résister avec calme et sagacité au mépris social, au harcèlement, au rejet, à l’agressivité dès lors qu’on fait valoir le droit à notre intégrité physique, au doute et au principe de précaution.
Quelles sont ces compétences particulières ?
Du bon sens certes mais aussi de l’intelligence émotionnelle, la vraie celle qui nous permet de sortir de la prison du cerveau limbique qui nous ramène à l’instinct grégaire d’un animal de meute tantôt loup, tantôt mouton et dans tous les cas pigeon dans les mains machiavéliques et faussement paternelles des gouvernements et des big pharma et leur recherche sans fin de profits.
Si vous êtes de celles et ceux sceptiques devant de telles affirmations, je vous invite vivement à visionner ici mon choix de vidéo et articles qui risquent de vous ébranler quelque peu.
Vous qui ne regardez que les informations des médias traditionnels, voici un choix synthétique des meilleurs contre arguments, ceci afin de vous permettre d’acquérir une vue équilibrée de la situation.
Et permettez-moi de vous poser la question : Où mettez-vous la limite ?
Où et quand mettrez-vous la limite pour comprendre que cette crise n’a rien de sanitaire et dire “ça suffit” ?
Est ce au 3ème confinement, ou au 4ème ?
Sera-ce à la 3° dose obligatoire pour avoir votre pass, ou à la 4ème, la 5ème , la x ème tous les 4 mois ?
Sera-ce quand vous verre l’hécatombe autour de vous dû à ces injections (qui commence à se voir) et qu’on vous dira que cela n’a rien à voir, que ce sont des phémonènes sans causalité et que c’est sans doute un autre variant qui en est responsable ?
Sera-ce quand les nouveaux nés devront être vaccinés alors qu’ils ont 100 fois plus de chance de mourrir du vaccin que du virus ?
Sera-ce quand vous verrez des non vaccinés privés de tous leurs droits et mis dans des camps pour non vacinés “pour les protéger” ?
Sera-ce quand vous comprendrez, trop tard, que vous êtes tracé, traqué numériquement et que l’accès à certains droits vous seront refusés en fonction de votre statut médical ou du bon vouloir du gouvernement, comme en avec le “crédit social” en chine ?
Quand allez-vous enfin cesser que l’on vous prenne un(e) imbécile, tout juste bon à obéir jusqu’à vous détruire la santé et à remplir les poches de Big Pharma et des GAFAM ?
Il est encore temps de vous réveiller.
Pour vous gardiens du vivant, du bon sens, de la dignité et de l’humanité, voici ma sélection actuelle de 4 informations minimales à connaitre pour résister avec intelligence à la bouffée délirante actuelle.
Le choix a été difficile, tant les médecins, experts et intellectuels de bon sens sont nombreux a déconstruire le narratif de la peur.