Blackrock est le virus !

BlackRock est le virus !

  Marc Gabriel Draghi

La pandémie du coronavirus proclamée à la face du monde au début de l’année 2020 a permis de mettre en lumière les grands acteurs et lobbyistes de l’industrie pharmaceutique. Avec le désormais célèbre Covid-19, les grandes firmes liées au secteur de la santé ont eu l’occasion de démontrer au grand public l’étendue de leur pouvoir corrupteur et leur capacité à mettre en œuvre diverses manipulations pour imposer un narratif favorable à leurs « actions ».

En effet, depuis maintenant deux années nous vivons sous l’égide d’une véritable dictature sanitaire mondiale. Cette pandémie pro-vakx1 était néanmoins prévue de longue date comme l’avait annoncé la revue Nexus ou comme l’avait encore « demandé »  Jacques Attali dans une tribune publiée à l’occasion de la grippe H1N1 en 2009.

Évidemment attirés par les profits colossaux, les géants de la santé n’ont pas hésité à jouer un rôle fondamental dans le récit que les grands médias et les gouvernements servent aux populations depuis maintenant 24 mois. En cette époque post-démocratique d’instauration du pass vakcinal en France, il nous est quand même encore permis de nous demander en quoi ces sociétés ont eu un intérêt à collaborer à ce nouveau paradigme (qui in fine décrédibilise une grande partie de leurs activités) au-delà de la seule question du profit.

Face à la colère populaire qui monte, ne sont-elles pas en train de scier la branche sur laquelle elles sont assises ?

On le voit chaque jour, la tyrannie sanitaire amène des gens éveillés à se questionner sur leur propre santé et sur un système immunitaire naturel. Nombreux sont ceux qui se tournent vers des réflexions et des connaissances historiques plus proches de la médecine traditionnelle ou l’humain avaient encore une place centrale.

D’ailleurs cette pandémie a également révélé qui étaient les véritables médecins et soignants, jetant un grand nombre de professionnels de santé du côté de la corruption et du mépris des populations à leur égard. Alors pourquoi les sociétés pharmaceutiques, au-delà de la logique des profits colossaux engendrés, perdurent à se vautrer dans la fange des manipulations et du mensonge autour du Covid-19 ?

La réponse est simple et vous la connaissez déjà ! Big Pharma, comme tous les autres secteurs, ne peut plus être pensée comme une industrie indépendante. Elle est en réalité l’une des têtes de l’Hydre du système oligarchique qui souhaite nous imposer le projet de Nouvel ordre mondial.

La santé : un marché colossal en pleine expansion

Avant la crise du coronavirus, en 2019, d’un point de vue financier, il est vrai que le marché pharmaceutique représentait déjà presque 1 000 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

Les cinq premiers groupes à l’échelle mondiale par le chiffre d’affaires global étaient Johnson and Johnson, Roche, Pfizer, Bayer ou encore Novartis. Ces sociétés mastodontes du secteur pharmaceutique représentaient à elles seules environ un quart du marché, et seule une vingtaine d’entreprises de ce même secteur réussissaient à atteindre les 10 milliards de chiffres d’affaires.

Mais autant vous dire que l’année 2020 (début de la pandémie) – et 2021 (année du vakx1) écoulées, ont constitué un âge d’or pour l’ensemble de ces firmes. Évidemment, l’un des cœurs de l’industrie pharmaceutique, est le secteur des vakx1s qui est particulièrement concentré. Cela s’explique par le fait que sa production nécessite des investissements considérables (notamment des flux financiers importants vers la recherche et développement, qui représente à elle seule, bien souvent jusqu’à un cinquième voire un quart des chiffres d’affaires d’une société).

Les vakx1s, une affaire rentable

Avant la pandémie, cinq laboratoires se partageaient 80% du marché : Johnson & Johnson, Pfizer, Merck, GSK et le laboratoire français Sanofi. Au total 27 milliards d’euros en 2019, représentaient le secteur du vakx1 soit 3% du marché du médicament.

En 2020 le marché du vakx1 a évidemment explosé, l’ensemble des grands laboratoires et firmes de la santé s’est lancé dans une course pour produire des vakx1s contre le nouveau coronavirus. Elles ont dû adapter leurs productions industrielles à l’échelle planétaire, par conséquent le chiffre d’affaires de ces firmes composant Big Pharma a explosé.

La firme américaine Pfizer a logiquement atteint en 2021 un chiffre d’affaires proches des 36 milliards de dollars, porté évidemment par ses ventes de vakx1s anti-Covid. Le laboratoire start-up Moderna  a de son côté, vu ses ventes annuelles atteindre une somme proche de 20 milliards de dollars. Tandis que le grand groupe pharmaceutique américain Johnson & Johnson a engrangé 2,5 milliards de dollars de revenus issus de son vakx1 anti-covid.

Évidemment ces chiffres ont de quoi donner le tournis, quand avec le recul on constate une efficacité très médiocre, selon les spécialistes sans conflits d’intérêts. Bien sûr, à écouter les très crédibles Jean Castex Premier ministre et son ministre de la Santé Olivier Veran, les vakx1 à ARNm sont efficaces et ne sont pas dangereux. Il nous faut donc impérativement faire confiance à la vaccination de masse et à la «s sainte Science »…

D’ailleurs, on le constate avec les autres exécutifs des pays occidentaux (Mario Draghi, Biden, etc.), le combat contre le coronavirus (peu dangereux) n’est en réalité pas du tout l’objectif de nos dirigeants. Leur mission est relativement simple : vakxiner l’ensemble des peuples du monde avec une injection expérimentale sur plusieurs périodes répétées. Pour quels motifs me direz-vous (en dehors de la domestication des populations et des profits de Big Pharma) ? Nous ne le savons pas encore…

Ce « plan » pourrait être taxé de « complotisme », néanmoins il avait déjà été minutieusement décrypté dans une revue intitulée Nexus en avril 2019, soit quelques mois seulement avant la pseudo pandémie mondiale…

Une industrie aux nombreux scandales

Pourtant quand on s’y intéresse quelques instants, on pourrait quand même avoir quelques doutes légitimes sur les fabricants de ces injections expérimentales (contrairement à ce que dit notre Pinocchio national Oliver Véran) censées sauver le monde depuis plusieurs mois, d’une épidémie qui ne tue que peu de personnes (120 000 morts en 2 ans en France) et qui voit les cas flamber depuis la vakxination de la quasi intégralité de la population.

Dans cet article nous ne parlerons évidemment pas du scandale ayant impliqué l’entreprise pharmaceutique Johnson & Johnson accusée d’avoir favorisé la dépendance à des médicaments antidouleurs (Oxycontin) au moyen de campagnes de promotion trompeuses et qui a été déclarée coupable et condamnée par des tribunaux américains.

D’ailleurs dans cette affaire au retentissement médiatique important plusieurs laboratoires ont été poursuivis devant les juridictions US dont le célèbre Purdue Pharma, qui a dû régler quand même 270 millions de dollars avant le procès. Grâce à ce scandale, en 2019, l’opinion publique US et même Occidentale, a pris conscience de la responsabilité de l’industrie pharmaceutique dans la crise de santé publique qui a fait plus de 400 000 morts en 20 ans, selon les chiffres du centre américain de prévention des maladies (le fameux CDC du docteur Fauci).

Nous ne parlerons pas non plus du plan de faillite du laboratoire Purdue de septembre 2021 validé par la justice Américaine qui a fait que la famille Sackler, accusée d’avoir alimenté la crise des opiacés aux États-Unis, a proposé 4,3 milliards de dollars pour solder les poursuites, le plan prévoyant également d’accorder l’immunité aux membres de cette même famille.

Du côté des sociétés pharmaceutiques stars de la vakxination anti-covid-19, nous n’évoquerons pas non plus les condamnations de Pfizer qui s’est vu obligée à verser une amende record de 2,3 milliards de dollars aux autorités américaines pour avoir fait notamment la promotion abusive de plusieurs médicaments.

Ou encore une amende de 60 millions de dollars pour la corruption de médecins et de représentants de gouvernement, afin d’y accroître ses affaires et ses ventes. Ces dernières années de multiples condamnations concernant Pfizer ont été prononcées aux États-Unis, Grande-Bretagne, enquêtes portant sur des pots-de-vin en France (affaire Cahuzac-Rocard), Grande-Bretagne, Chine, République tchèque, Italie, Serbie, Bulgarie, Croatie, Kazakhstan et Russie… ce qui n’empêche pas notre gouvernement de mettre Pfizer sur un piédestal.

Pour ce qui des autres grands groupes nous ne citerons pas non plus une affaire vieille de plus de deux décennies, qui a vu en 1999, la société Hoffmann-Roche devenue Roche a plaidé coupable et a été condamnée à rembourser une amende de 500 millions de dollars pour entente illicite avec BASF et Rhône Poulenc. notamment sur les prix de diverses vitamines. Ou encore une affaire liant Roche au géant pharmaceutique Novartis, avec qui en mars 2014, elle fut condamnée par l’autorité de la concurrence italienne à des amendes de 182,5 millions d’euros également pour « entente illicite ».

Et enfin pour finir nous ne traiterons évidemment pas d’une enquête de février 2018, ou le parquet grec a lancé des poursuites pour corruption contre un dirigeant en Grèce de Novartis, et demander au Parlement d’éclaircir le rôle d’anciens ministres dans un dossier de pots de vin présumés. Ou encore le scandale Novartis-Michael Cohen sur les conflits d’intérêts et les informations autour de la politique de santé américaine de Donald Trump et son ancien avocat Michael Cohen.

Gardez néanmoins tous ces noms de firmes en mémoire car nous allons retrouver la plupart d’entre elles à l’occasion des solutions anti-covid.

Suivre l’argent : trouver les ombres

Ce qui va davantage nous intéresser ici dans cet article, plus que les activités frauduleuses de Big Pharma en elle-même, que nous subissons quotidiennement à coup de propagande, de fausses informations, de mesures coercitives et attentatoires à nos libertés fondamentales depuis maintenant presque de 2 ans, c’est de savoir qui sont les acteurs derrière ces grandes sociétés du complexe pharmaco-chimique ?

Qui tire les ficelles ? Qui donne les consignes ? Qui sont les fondés de pouvoir et les valets ?

On a déjà évoqué la famille Sackler, mais si on mène une brève enquête on s’aperçoit très rapidement que les structures qui tiennent le secteur de la santé à l’échelle mondiale, sont exactement les mêmes que celles qui contrôlent les banques, les médias, le complexe militaro-industriel ou encore les grands groupes du secteur agroalimentaire.

Et parmi ces structures on retrouve évidemment les familles historiques du capitalisme transnational. En effet, derrière cette crise du coronavirus, se trouvent encore les mêmes acteurs du capitalisme financier nomade et apatride. Au-delà de la crise sanitaire (qui serait encore plus résiduelle si les malades avaient été soignés avec les traitements précoces notamment), la pandémie qui a lancé le « Great Reset est » en vérité l’un des points de départ de la plus grande opération de spoliation de l’histoire.

Certes le vakx1 est certainement là pour éliminer en qualité et ou quantité de potentiels rivaux de l’oligarchie (concernant la consommation de ressources et richesses) mais il n’est pas l’alpha et l’oméga, malgré le fait que les lettres grecques soient en ce moment très à la mode avec les variants (Delta- triangle) et (omicron- petit o- œil).

En effet, les acteurs de la Grande réinitialisation élaborant les consignes par l’intermédiaire notamment de Davos et de son Forum économique mondial, sont les mêmes qui siègent dans les conseils d’administration des grandes sociétés financières et qui susurrent à l’oreille de nos dirigeants.

En réalité depuis 2020, les dirigeants valets, les Macron, Draghi, Biden, Johnson et Cie sont désormais tenus d’un côté par la propagande médiatique covidienne et de l’autre par la logique financière de la dette qui n’a pas terminée de s’envoler et d’exploser notamment grâce à cette pandémie (atteignant maintenant 256% du PIB mondiale en 2020). La dette véritable instrument de coercition contre les nations (comme le passe sanitaire pour les populations) devra être remboursée quoi qu’il en coûte… comme l’a encore très bien rappelé l’employée de l’hyperclasse Christine Lagarde sur France Inter, il y a quelques jours.

Les gestionnaires d’actifs ou l’autre visage de Big Pharma

Pour comprendre cette mainmise et la toute-puissance des gestionnaires d’actifs dans le secteur pharmaco-chimique il nous suffit de procéder à une vérification non exhaustive des participations des grands gestionnaires d’actifs dans les firmes de santé dans cette crise covidienne.

Les deux plus connus sont évidemment BlackRock et Vanguard, mais il est également important de citer également leurs complices, notamment State Street Funds Management, Wellington Management Company, Capital Recherche and Management, Northern Trust Investements. On va le constater ces grands groupes par l’intermédiaire de participations croisées et d’influences tacites, possèdent en réalité presque l’intégralité du secteur pharmaceutique.

Mais alors en quoi ce lien entre les plus grandes firmes financières et les sociétés pharmaceutiques géantes est-il si important ? Tout simplement parce que les géants pharmaceutiques sont les protagonistes principales du narratif hystero-sanitaire et de la réponse formulée à cette crise du Covid-19.

Depuis quelques mois, les gouvernements (à l’image de notre ministre de la Santé Véran) sont simplement devenus des VRP de ces grandes sociétés. Celles-ci sont pourtant en train de mettre en danger par la vakxination de masse, l’ensemble des populations du monde par un récit officiel mensonger autour du coronavirus. Et pour faire avancer le dévoilement de la vérité autour de cette « mascarade pandémique » et espérer un jour traduire l’ensemble des responsables devant des tribunaux, il nous faut comprendre qui sont les décisionnaires véritables, qui ont poussé, conçu, un récit frauduleux pour accroitre leurs profits (financiers et politiques).

Car bien que les grands gestionnaires d’actifs indiquent avoir une gestion passive, en réalité ils ne se privent pas du tout d’imposer leur vision et stratégies aux sociétés dans lesquelles ils détiennent des parts importantes. Prenons l’exemple de BlackRock. Si le rocher noir estime que ses positions n’ont pas été suffisamment prises en compte, il vote contre la réélection des administrateurs jugés les plus responsables de la mauvaise stratégie de la société. La firme de Larry Fink a aussi de nombreuses fois, encouragé l’élection annuelle des administrateurs. D’ailleurs l’évaluation des conseils et le respect du principe « une action-une voix », que le rocher noir considère comme « démocratique », lui donne surtout une puissance colossale dans la prise des décisions à l’intérieur de ces firmes.

Évidemment, il est nécessaire de garder en tête que les ratios d’actionnariat changent fréquemment, car les BlackRock, The Vanguard Group achètent et vendent régulièrement. C’est pourquoi il ne faut pas s’attarder sur les différents pourcentages, mais se focaliser sur la présence de ces firmes dans les « tops actionnaires ».

Dans le paragraphe qui va suivre, nous nous sommes amusés à photographier les différentes participations des gestionnaires d’actifs au sein des géants pharmaceutiques composants Big Pharma (avant ou pendant cette crise pandémique covidienne). L’essentiel à comprendre est que les gestionnaires géants comme State Street, BlackRock et Vanguard, etc. individuellement et combinés représentent, comme vous allez le constater, un pouvoir d’influence colossale sur ces groupes et sociétés de l’industrie de la santé.

Ainsi, si par exemple on se penche sur la liste des principaux actionnaires de Pfizer au 22 novembre 2020 (au tout début du lancement du vakx1) on retrouve :

  1. The Vanguard Group – 7.74%
  2. State Street Funds Management 5.20%
  3. Capital Research and Management (World Ivestors) 4.66%
  4. Wellington Management Company. 4.51%
  5. Capital Research and Management 2.56%
  6. BlackRock Fund Advisors 2.42%
  7. Northern Trust Investements 1.24%
  8. Norges Bank Investement Management 1.07%

Pour les positions des actionnaires et participations actualisées, vous pouvez consulter ce lien du site zonebourse PFIZER INC.

Pour ce qui est de la société AstraZeneca dont le vakx1 n’a pas connu un grand succès en Europe, car rapidement catalogué comme responsable de thromboses à répétition, voici la liste des principaux actionnaires au début de la campagne mondiale de vakxination, le 29 mars 2021 :

  1. Wellington Management Company. 5.22%
  2. Capital Research and Management (World Ivestors) 4.27%
  3. BlackRock Investement Management (UK) 4.16%
  4. The Vanguard Group – 2.70%
  5. Norges Bank Investement Management 1,88%
  6. BlackRock Fund Advisors 1.72%
  7. BlackRock Advisors (UK) 1.20%
  8. State Street Funds Management 1.06%.

Les vakx1s de cette société sont désormais envoyés de manière prioritaire au pays du tiers-monde.

Pour les positions des actionnaires et participations actualisées, vous pouvez consulter ce lien : ASTRAZENECA-PLC.

Quant à Johnsson and Johnsson, sa liste des principaux actionnaires avant même la proclamation de la crise, le 12 janvier 2020 s’établissait de la manière suivante :

  1. The Vanguard Group – 8.45%
  2. State Street Funds Management 5.76%
  3. BlackRock Fund Advisors 2.53%
  4. Northern Trust Investements 1.31%

Pour les positions des actionnaires et participations actualisées, vous pouvez consulter ce lien : JOHNSON-JOHNSON.

De son côté la société GlaxoSmithKline (GSK), longtemps accusée d’être le propriétaire réel du laboratoire P4 de Wuhan, a bien dans ces tops actionnaires les groupes BlackRock et Vanguard. Cependant le lien entre GSK et le laboratoire P4 de Wuhan a été timidement démenti, mais il n’est pas du tout impossible qu’il existe bel et bien plusieurs connexions entre cette société et le laboratoire chinois (sous tutelle de l’État) responsable officieux de la plandémie, rien qu’en matière de recherche et de flux financiers.

Pour les positions des actionnaires et participations actualisées, vous pouvez consulter ce lien : GLAXOSMITHKLINE.

Il est à noter que GSK s’est, elle aussi, lancée dans un traitement contre le Covid-19.

Ensuite la société Merck qui était et est encore le plus gros producteur d’ivermectine (l’un des médicaments étant utilisé dans certains traitements précoces du Covid-19) bloqué par les grands gouvernements et les médias, est elle aussi sous contrôle :

Puisque la liste des principaux actionnaires de Merck au 1er novembre 2021 était composée de :

  1. The Vanguard Group – 8.49%
  2. Capital Research and Management (World Ivestors) 5.48%
  3. State Street Funds Management 4.51%
  4. BlackRock Fund Advisors 2.19%
  5. Wellington Management Company. 1.91%
  6. Northern Trust Investements 1.23%
  7. Capital Research and Management (World Ivestors) 1.14%.

Pour les positions des actionnaires et participations actualisées, vous pouvez consulter ce lien : MERCK-CO.

Enfin, pour en finir avec ces listes non exhaustives des principaux actionnaires, retenons celle de la société ROCHE  au 20 juillet 2021 :

  1. Norges Bank Investement Management 2.84%
  2. The Vanguard Group 2.63%
  3. BlackRock Fund Advisors 1.58%

Pour les positions des actionnaires et participations actualisées vous pouvez consulter ce lien : ROCHE-HOLDING-AG

Le grand public n’a peut-être pas encore entendu parler de cette société dans les médias à la différence des Pfizer, Johnson and Johnson, Moderna, etc. pourtant le rôle de l’ancienne Hoffman-Roche est fondamental car c’était tout simplement la première entreprise pharmaceutique du monde en 2020 en matière de chiffre d’affaires. Et on pourrait se dire naïvement qu’elle a loupé le coche de la course de la vakxination anti-covid.

Mais en réalité, il n’en est rien, c’est même elle, qui a décroché le premier « pactole » grâce à un autre outil de la pandémie. En effet, cette pandémie de Covid-19 ne repose concrètement que sur les tests– et les cas positifs. Ainsi pour entretenir un narratif de peur, les tests sont en réalité, l’un des éléments de base de cette crise sanitaire pilotée intégralement par Big Pharma.

À l’heure actuelle, les « tests covid » représentent une facture de plus de 6 milliards d’euros pour la France… Certains avancent même le chiffre de 10 milliards. Ainsi, au début de cette crise planifiée, en mars 2020, la division Roche Diagnostics avait déjà réalisé une étape importante avec l’approbation de son test de diagnostic du Sars-Cov-2 capable d’analyser 1 400 à 8 800 échantillons en 24 heures. Le 13 octobre 2020, Roche avait également communiqué sur le lancement d’un nouveau test antigénique, Elecsys SARS-CoV-2 Antigen, pour diagnostiquer la présence d’antigènes spécifiques à la Covid-19.

Nous ne relancerons pas le débat sur la qualité et le rôle des tests dans cette crise mais ce qui est certain c’est que tous les grands acteurs de Big Pharma étaient positionnés pour profiter de la crise. Et même s’il est vrai certaines start-up comme Moderna ou Biontech (BlackRock évidemment présent parmi leurs actionnaires) ont su tirer leurs épingles du jeu, en s’adossant à ces mastodontes., tous les poids lourds ont su se positionner.

On le constate donc tous les gestionnaires d’actifs se sont placés à l’occasion de la pandémie. Ce qui est étrange c’est de constater très souvent les mêmes noms dans l’actionnariat de Big Pharma. Dans cet article, la liste n’est évidemment pas exhaustive mais à chaque fois les mêmes noms des grands acteurs sont relativement peu nombreux et reviennent très souvent. Les grands gestionnaires d’actifs sont tous présents et ont des participations croisées dans ces sociétés.

Les grands gestionnaires d’actifs : un monopole qui ne dit pas son nom

Cependant le scandale ne s’arrête pas là. On pourrait se dire que le fait qu’il existe plusieurs grands groupes financiers qui contrôlent les laboratoires rend cet état de fait quand même acceptable et que ce n’est pas si étonnant. En réalité, il n’en est rien. Nous sommes bien devant l’un des plus gigantesques monopoles de l’Histoire de l’Humanité. La concentration financière et politique est presque totale. Même John D. Rockefeller s’il était encore de ce monde, pourrait rougir d’un tel niveau de monopolisation et d’opacité financière.

Car cette fois, à la différence du XIXème siècle, les quelques mains qui possèdent le grand capital mondial sont cachées derrière les paravents de sociétés écran, holding multiples, participations croisées entre rivaux et bénéficient du monde offshore parfaitement développé depuis les années soixante-dix. Mais n’en doutez pas, la consanguinité financière caractérise encore une fois ce grand monopole de l’ombre.

Il nous suffit d’étudier le cas du gestionnaire d’actif le plus connu, BlackRock, et sa liste des principaux actionnaires du 3 octobre 2020 pour s’en convaincre :

À la première place, on retrouve bizarrement son « grand rival » The Vanguard Group – avec 5.67%, puis en seconde position Capital Research and Management 5.27%, puis State Street Funds Management 3.34%, puis Wellington Management Company 2.95%, BlackRock Fund Advisors 1.84% ou encore Norges Bank Investement Management 1.80%

Pour les positions des actionnaires et participations actualisées, vous pouvez consulter ce lien : BLACKROCK-INC.

Quelle étrange conception de la concurrence libre et non faussée… En réalité, on comprend donc bien que toutes ces grandes firmes se tiennent entre elles, se contrôlent et s’entendent pour se partager le gâteau des richesses de l’économie mondiale. Évidemment pour ce qui est des véritables propriétaires de BlackRock, The Vanguard Group (mettons de coté la propagande qui explique que ce sont en fait Monsieur et Madame tout le monde), des indices et des articles émettent plusieurs suppositions, mais tout le monde sait d’instinct que ces firmes appartiennent et sont contrôlés par les mêmes grandes familles du capitalisme financier apatride et mondialisé dont les noms sont connus et reviennent épisodiquement sur le devant de la scène internationale depuis désormais presque 2 siècles.

Le groupe Vanguard est historiquement le principal actionnaire de BlackRock. Cependant contrairement à ce qu’on pourrait penser, Vanguard est très certainement plus important dans ce système opaque de pillage des richesses du monde. Tout simplement car cette société (qui existait bien avant BlackRock) a été la firme précurseur sur les ETF (Fonds négociés en bourse). De même que la Wellington Management Company fut historiquement le premier grand gestionnaire d’actifs.

The Vanguard Group (le groupe de l’Avant Garde) et la Wellington (du nom du bourreau de Napoléon à Waterloo) Management Company sont des « nœuds » d’un milieu que l’on pourrait désigner comme la finance de l’ombre car leurs structures et actions sont encore plus opaques que celle de BlackRock, ce qui rend difficile la lecture des liens avec les grands acteurs historiques et politiques du monde de la finance.

Cependant la plupart des experts ne se font guère d’illusions, bon nombre des familles les plus anciennes et les plus riches du monde sont concrètement liées aux fonds Vanguard ou encore State Street. Des noms dans les organigrammes des sociétés et les réunions des clubs privés trahissent parfois ces secrets de polichinelle.

Les noms Rothschild, Rockefeller, Dupont, OrsiniMedici, apparaissent quelques fois au sein des organes exécutifs de ces groupes.

Ces grandes familles n’ont évidemment pas abandonné leurs places dans les banques mais ont trouvé dans ces nouvelles structures du capitalisme parasitaire, des outils très opportuns pour mener à bien leur projet de captation d’une grande partie de l’épargne mondiale.

Avant les années 2000 et la révolution Larry Fink/BlackRock, les gestionnaires d’actifs n’étaient pas des structures attrayantes pour les businessmans aux dents longues de Wall Street ou de la City, au contraire, ces groupes étaient davantage perçus comme des sociétés aux capacités médiocres.

Ce sont la montée en puissance des ETF (fonds indiciels répliquant par exemple le SP 500 cotations boursières des 500 plus grosses entreprises américaines) et surtout la crise de 2008 qui vont avoir pour conséquence la consécration des The Vanguard Group, BlackRock, State Street…

Évidemment l’influence des gestionnaires d’actifs géants est de nos jours considérable. Non seulement ils détiennent une grande partie des actions de presque toutes les grandes entreprises du monde, mais ils possèdent aussi les actions des investisseurs de ces entreprises. Cela leur donne de facto un monopole tentaculaire sur les secteurs les plus importants de l’économie mondiale.

State Street, Blackrock, The Vangaurd Groupe et Cie, véritables paravents institutionnels sont en réalité les ombres du plus gigantesque monopole secret de l’histoire. Bloomberg écrivait deux années avant la crise du coronavirus qu’à eux deux Vanguard et BlackRock pourraient posséder 20 000 milliards de gestion en 2028. Juste pour information en ce début d’année 2022, BlackRock vient déjà de dépasser les 10 000 milliards sous gestion à lui seul !

Le rocher Noir et le groupe de l’avant-garde ont donc entre leurs mains l’ensemble des industries et des grands secteurs économiques (GAFAM/ Big Tech, Big Pharma, Automobile, Défense, agroalimentaire). Pour vous en convaincre il vous suffit de procéder de la même manière que ce qui a été transcrit plus haut dans cet article. Vous allez vite vous rendre compte que les grands gestionnaires d’actifs possèdent tout, de Facebook-Meta, à Alphabet (Youtube-Google), en passant par Microsoft, The Coca-Cola Company ou même encore Tesla.

Les State Street, Blackrock et Vanguard ont la propriété de plusieurs milliers d’entreprises américaines, européennes, françaises dont les chiffres d’affaires approchent plusieurs dizaines de milliards de dollars.

Les trois géants de la gestion d’actifs sont en réalité les plus grands propriétaires mondiaux, ils représentent près de 90 % des sociétés cotées à la bourse américaine le S&P 500. Certains diront que c’est tout à fait logique puisqu’ils sont les maitres des ETF et de la gestion passive, et que c’est leur rôle d’être présent partout, dans tous les secteurs de la vie économique, mais ce constat est fondamentalement faux.

Évidemment, nous pouvons souscrire en partie à ces arguments de bon sens, mais en l’occurrence ce n’est pas leur présence dans les grandes sociétés qui posent véritablement problème et question. C’est bel et bien leurs poids dans l’actionnariat de ces dernières et permanence de leurs poids. Leur capacité financière leur donne un rôle moteur dans notre économie mondiale, sous perfusion financière des banques centrales.

Le Big Three et la World Company

Comme on l’a déjà indiqué, c’est la crise de 2008 (qui n’est toujours pas terminée), qui a permis à ces grands gestionnaires d’actifs anglo-américains de prendre une place démesurée dans l’écosystème du capitalisme mondialisé.

Presque inconnus du grand public avant la crise des Subprimes, ces firmes financières ont ainsi capturé des pans considérables des intérêts économiques, politiques et monétaires et se trouvent désormais être le cœur nucléaire du système financier mondial.

Ces sociétés financières ont progressivement pris le pouvoir et l’influence des grandes banques depuis 2008 car elles permettent aux grands détenteurs de capitaux de contourner les règles prudentielles appliquées à ces dernières. Les banques sont loin d’avoir disparu, mais une partie de l’influence et du pouvoir financier a été concrètement transférée vers ces sombres structures.

Évidemment à force de se développer sans contraintes réglementaires et obstacles politiques, les grands gestionnaires d’actifs, BlackRock, Vanguard, ou State Street, sont certes devenus les colosses du système capitaliste parasitaire mais paradoxalement (malgré leur puissance) ces titans pourraient également être le talon d’Achille de la finance mondialisée, au regard du niveau de concentration de richesses qu’ils ont fini par atteindre en l’espace de moins de deux décennies.

Grâce au Covid-19, on l’a vu, BlackRock gère plus de 10 000 milliards de dollars depuis la fin 2021. On peut constater la même dynamique pour Vanguard (7 900 milliards en mai 2021) et State Street qui gère quant à lui plus de 3.100 milliards sous gestion officiellement. À eux seuls, les trois leaders mondiaux du secteur ont désormais entre les mains « autour de 10 % de la capitalisation boursière mondiale totale ». C’est d’ailleurs BlackRock qui avait indiqué ce chiffre délirant dans l’un de ses communiqués.

Le pouvoir de l’influence

Et comme pour Big Pharma, l’ensemble des grandes entreprises (Google, Meta, Apple, etc.) doivent se soumettre à la vision des nouveaux géants de la finance mondialisée. Cela peut aussi expliquer les vagues de censure médiatique aggravées depuis mars 2020 et la proclamation de la pandémie. Le marché et la censure sont désormais entre ces quelques mains.

BlackRock, Vanguard, State Street « ont atteint une telle taille critique, un tel degré de concentration que nulle entreprise cotée n’ose déroger aux objectifs financiers que ces fonds leur assignent », constate très justement l’économiste Olivier Passet.

La théorie et la doxa officielle concernant les grandes firmes de gestion d’actifs voudraient nous faire croire que ces géants investissent de manière minoritaire dans des entreprises par l’intermédiaire des fameux ETF (fonds indiciels), mais comme on l’a vu en raison de leur consanguinité et de leur poids colossal actuel, il n’en est rien.

Les médias spécialisés nous expliquent que BlackRock, The Vanguard Group n’interviennent quasiment pas dans la gouvernance des grandes entreprises, (la fameuse gestion passive) et les experts expliquent aussi que les gestionnaires d’actifs se « contentent de gérer leur participation comme un placement financier ».

Certains osent même analyser la montée en puissance du rocher noir en disant qu’il s’agit (comme pour Robinhood) « d’une démocratisation de l’investissement », et d’autres disent qu’il s’agit d’un « triomphe de la médiocrité ». Mais ce n’est bien évidemment, ni l’un ni l’autre. C’est une stratégie des « quelques mains » savamment mises en place et que l’on distingue plus précisément depuis 2020.

Si les State Street, Blackrock, Vanguard ne sont pas, il est vrai, techniquement propriétaires des actions qu’ils achètent, ils ont cependant un pouvoir d’ingérence et d’influence concret puisqu’ils votent en assemblée générale et sont potentiellement les interlocuteurs des états-majors des entreprises.

De plus, ces géants financiers se défendent maintenant ouvertement d’être des actionnaires passifs, en témoigne une déclaration de l’ancien patron de Vanguard, Bill McNabb en 2015 qui expliquait que : « par le passé, certains ont pu penser que notre gestion passive s’accompagnait d’une attitude passive en matière de gouvernance, mais en réalité, rien n’est plus faux ».

D’ailleurs depuis la crise du coronavirus, et mars 2020, Blackrock a voté contre les recommandations du management près d’une fois sur trois aux États-Unis.

Désormais comme les unes The Economist pour les complotistes, la lettre annuelle de Larry Fink aux PDG des grandes entreprises mondiales est désormais scrutée analysée et décortiquée par les grands dirigeants, analystes, traders, et journalistes…

Dans les faits ce sont ces fiduciaires hyper-influentes qui dictent aux grands patrons la bonne marche à suivre d’un point de vue stratégique. N’importe quel observateur de bon sens, comprend qu’au regard de leur taille, les entreprises n’ont plus vraiment le choix. D’ailleurs, même les ETF en eux-mêmes posent des problèmes de gouvernance, de démocratie actionnariale et d’antitrust.

Pour preuve, BlackRock a triplé « les effectifs de son service de surveillance des sociétés cotées ». Ainsi, ses fonds peuvent « peser davantage par leurs votes en assemblée générale sur la stratégie et les comportements des sociétés qu’ils avaient en portefeuille ».

Covid-19 et concentration totale de l’économie mondiale

« Nous assistons à une concentration de l’actionnariat inédite depuis l’époque de John P. Morgan et John D. Rockefeller », écrivent les auteurs du rapport de 2017 « Hidden Power of the Big Three ». En réalité les acteurs de cette concentration des richesses n’ont pas changé, les mêmes grandes familles sont à la manœuvre : Rockefeller, Vanderbilt, Rothschild, Oppenheimer, Orsini, Medici … Seuls les noms sur les vitrines ont changé.

Ils sont juste représentés par leurs fondés de pouvoir (Fink, Boggle, O’Hanley, etc.) du moment, et ont à leur disposition des dizaines de grands gestionnaires d’actifs couplés au pouvoir des Bigs Banks (JP Morgan, Goldman Sachs, Morgan Stanley, Bank of America, etc.) et aussi les banques de conseil (Rothschild LCF, Lazard Frères chez nous, pour les fusions acquisitions lucratives des grandes sociétés dont ils sont actionnaires).

Pour cerner l’étendue du rôle majeur des gestionnaires d’actifs, dans l’économie mondiale, il nous suffit de décrire à nouveau la manœuvre de Blackrock à l’occasion de la pandémie débutée au début de l’année 2020.

Comme je l’ai indiqué il y plus d’un an dans mon livre Le Grand Reset en marche et dans mes articles, le 3 mars 2020 : alors que la bourse de Wall Street venait de subir une chute de 35 % en l’espace de quelques semaines, la Fed de Jérôme Powell a pris la décision de faire tapis : pour éviter le cataclysme financier qui devait logiquement se produire face à l’arrêt de l’économie réelle et les montagnes de difficultés et de dettes US et mondiales.

Le grand reset en marche (Géopolitique Profonde)

Ainsi, la banque centrale créée en 1913 a pris le parti de « soviétiser» complètement des pans entiers de l’économie US. Souvenons-nous, l’institution financière US a annoncé une intervention sans limite de montant ni de temps, via le rachat d’actions et d’obligations d’entreprises.

Pour simplifier la Réserve Fédérale a remplacé le « marché » (réputé libre et non faussé) pour faire remonter les cours de sociétés qui s’écroulaient. Et vous le savez bien, cette annonce a changé les cours et le cours de l’histoire comme par magie. Car, évidemment tous les cours de Bourse (qui avaient chuté de près de 30%) sont repartis à la hausse et ont même par la suite explosé leurs records.

Néanmoins pour maintenir et faire remonter les cours, l’institution de Jay Powell ne s’est pas gênée pour racheter massivement les fameux ETF des gestionnaires d’actifs, et en particulier ceux de BlackRock… Mais dans cette histoire il y a encore un plus gros scandale. Car pour racheter tous ces titres, la Réserve Fédérale a confié la responsabilité de tous ces milliards et de sa politique à Larry Fink et BlackRock…

L’ETF phare du rocher noir représentait même à la fin du mois de mai plus d’1/4 des achats de la Réserve Fédérale encadrée par le Trésor US d’après le journal les Echos. Ensuite toujours pour ne pas écrouler le système, la Réserve Fédérale a demandé à Pimco et à State Street de participer, eux aussi, à la fête. Ainsi la chose est simple les grands gestionnaires d’actifs depuis mars 2020 contrôlent réellement la politique monétaire américaine comme en témoignent les messages de BlackRock au bureau de Jay Powell et au Trésor US.

Ainsi la Réserve Fédérale a érigé en système les conflits d’intérêts colossaux de firmes financières avec les politiques monétaires. Et ce ne sont pas les nombreux scandales politico-financiers impliquant des membres de la Fed qui fleurissent ces derniers mois, qui vont nous faire changer d’avis. En réalité, l’organisation du vol, de la spoliation par la caste des 1%, est devenue « monnaie courante » au sein du Eccles Building.

La preuve avec les cas présidents des antennes régionales de la Fed de Dallas, Robert Kaplan, et de Boston, Éric Rosengren, qui ont annoncé leur démission en septembre dernier suite à des transactions boursières frauduleuses, et en ce début d’année 2022 c’est maintenant autour de Richard Clarida vice-président de l’institution de présenter sa démission !

Pour ce qui est des délits d’initiés affichés au grand jour, la Réserve Fédérale a fait très fort en 2021… Mais évidemment le contrôle de BlackRock ne s’arrête pas à la Réserve fédérale (qui reste cependant, encore pour quelques mois, la plus importante banque centrale du monde.)

Non l’influence de ces mastodontes se matérialise également  en Europe, comme on l’a déjà plusieurs fois énoncé, notamment avec le rôle de la firme de Wall Street auprès de la Commission Européenne.

D’ailleurs, pour faire un lien avec le Big Pharma, dont il était question au début de cet article, il n’est pas anodin de constater que la Commission Européenne d’Ursula Von der Leyen (dont le mari médecin travaille pour Orgenesis, firme spécialisée dans la biotechnologie et plus spécifiquement les thérapies cellulaires et géniques) s’est docilement pliée aux exigences de l’industrie pharmaceutique quand ces dernières ont imposé une confidentialité quasi totale sur les aides accordées pour la recherche et sur le coût des achats de vakx1s contre le Covid-19, tout en étant conseillé par BlackRock dans plusieurs domaines.

En France, n’oublions pas, que le seul Blackrock, possède de nombreuses actions des grandes entreprises françaises,  Total, Sanofi, Publicis, Danone… en gros entre 5% et 10% du CAC40, ce qui peut expliquer pourquoi Larry Fink et ses acolytes ont été invités à déjeuner à l’Élysée il y a quelques mois…

Grandes entreprises et banques centrales sous contrôle

La crise du coronavirus (An I du Nouvel ordre Mondial) n’a fait que renforcer la mainmise des gestionnaires d’actifs qui ont récolté l’épargne de leurs clients fébriles face à la conjoncture.

Désormais, « banques centrales et États marchent main dans la main pour éliminer le risque de sinistralité qui serait coûteux pour la finance. Et les fonds de gestion (…) ont plus que jamais la main sur les choix d’investissement, autrement dit sur la construction du monde de demain », comme l’a très bien résumé Olivier Passet.

Les slogans Build Back Better et le Monde d’Après prennent ainsi tous leurs sens. Passet avance même très explicitement que « c’est le contribuable des générations futures qui paiera pour l’immunité de la finance d’aujourd’hui ». En résumé, même les spécialistes « sérieux » et mainstream décrivent une prise de pouvoir réel des gestionnaires d’actifs au détriment des populations. La crise du Covid a été un colossal écran de fumée, un instrument de domestication des populations et la plus grande opération de spoliation de l’histoire (et elle n’est pas terminée).

Ces derniers mois, BlackRock a fait sauter littéralement tous les records, tout cela dans l’indifférence médiatique générale (trop occupé à vendre la propagande des injections expérimentales inefficaces). Sauf quelques rares médias se penchent actuellement sur la question soulevée par le rocher noir.

On l’a dit plusieurs fois le portefeuille de la firme de Fink dépasse désormais les 10 000 milliards de dollars. Son partenaire Vanguard va dépasser les 8 000 milliards et tous les autres gestionnaires d’actifs restent derrière à des places honorables avec plusieurs centaines de milliards de dollars chacun.

En ce début d’année 2022, la Réserve fédérale entièrement dans les mains de BlackRock et des gestionnaires d’actifs est donc en train, d’écrire le chapitre final de la grande phase monétaire et financière commencée en 1971 avec les accords de changes flottants de Nixon et la décorrélation de la création monétaire avec un système de change or.

En effet, en 2022 la Fed n’a déjà plus le choix. Elle est obligée d’écrire ce dernier chapitre. Soit elle laisse l’inflation galoper et le système financier actuel (roi Dollar) sera dévoré par l’hyperinflation. Soit elle remonte en effet ces taux et/où ralentit sa politique de tapering (rachat d’actifs) et elle provoquera la plus gigantesque contraction monétaire de l’histoire de l’humanité.

Comme d’habitude, l’institution présidée par Powell va essayer de gagner du temps comme elle l’a fait de 2008 à aujourd’hui, en essayant d’adopter des rôles différents en fonction des semaines (Good cop, Bad Cop) mais le temps s’accélère et l’heure des choix importants arrive pour l’Hyperclasse.

Quoi qu’il arrive, le retour au réel semble être acté depuis l’année 2021 (arrivée officielle de l’inflation), et les mois qui viennent risquent d’être assez mouvementés en matière d’actualité financière et monétaire.

Les prochains grands acteurs le FMI, la BRI et les CBDC attendent eux patiemment dans l’ombre pour proposer un remède (le vakx1 des monnaies numériques de banques centrales), pendant que l’avant-garde et le rocher noir écrasent et tuent les derniers restes de l’économie mondiale, comme le virus et ses variants étaient censés le faire avec les populations durant cette fausse pandémie du Covid-19.

À coup sûr, la pandémie financière arrive, et peut-être partira elle également de Chine avec la chute programmée du géant de l’immobilier Evergrande. Mais cette fois il y a fort à parier que les dégâts seront cataclysmiques.

Néanmoins cet effondrement annoncé ne doit pas une nouvelle fois nous enfoncer dans la peur, au contraire nous devons croire enfin à une sortie de crise positive pour les peuples. Face à un narratif sanitaire mensonger qui s’étiole de jour en jour, il n’est pas du tout impossible que nous transformions les quelques tremblements populaires en véritable « révolte des nations » face à la Grande réinitialisation.

Comme dirait le golem sortant Emmanuel Macron en période de campagne : « pensons Printemps ».

L’année 2022 et la bataille pour notre liberté ne font que commencer…

Marc Gabriel Draghi

Source: géopolitique-profonde

EN COMPLEMENT:

Une prophétie auto-réalisatrice : Effondrement systémique et simulation de pandémie

Par Fabio Vighi

Un an et demi après l’arrivée du virus, certains ont pu commencer à se demander pourquoi les élites dirigeantes, habituellement sans scrupules, ont décidé de geler la machine à profit mondiale face à un pathogène qui cible presque exclusivement les improductifs (plus de 80 ans). Pourquoi tant de zèle humanitaire ? Cui bono [à qui profite le crime] ? Seuls ceux qui ne sont pas familiers avec les merveilleuses aventures de GloboCap peuvent se bercer d’illusions en pensant que le système a choisi de s’arrêter par compassion. Soyons clairs dès le départ : les grands prédateurs du pétrole, des armes et des vaccins se moquent éperdument de l’humanité.

Suivez l’argent

À l’époque pré-Covid, l’économie mondiale était au bord d’un nouvel effondrement colossal. Voici une brève chronique de la façon dont la pression s’est accumulée :

Juin 2019 : dans son rapport économique annuel, la Banque des règlements internationaux (BRI), basée en Suisse, la “banque centrale de toutes les banques centrales“, tire la sonnette d‘alarme internationale. Le document met en évidence une “surchauffe […] sur le marché des prêts à effet de levier”, où “les normes de crédit se sont détériorées” et où “les obligations de prêts collatéralisés (CLO) ont bondi – rappelant la forte hausse des obligations de dettes collatéralisées [CDO] qui a amplifié la crise des subprimes [en 2008]”. “En d’autres termes, le ventre de l’industrie financière est à nouveau plein de déchets.

9 août 2019 : la BRI publie un document de travail appelant à des “mesures de politique monétaire non conventionnelles” pour “isoler l’économie réelle d’une nouvelle détérioration des conditions financières”. Le document indique qu’en offrant un ” crédit direct à l’économie ” pendant une crise, les prêts de la banque centrale ” peuvent remplacer les banques commerciales dans l’octroi de prêts aux entreprises. ”

15 août 2019 : Blackrock Inc, le fonds d’investissement le plus puissant du monde (gérant environ 7 000 milliards de dollars de fonds d’actions et d’obligations), publie un livre blanc intitulé Dealing with the next downturn. Essentiellement, le document demande à la Réserve fédérale américaine d’injecter des liquidités directement dans le système financier afin d’éviter ” un ralentissement spectaculaire “. Là encore, le message est sans équivoque : “Une réponse sans précédent est nécessaire lorsque la politique monétaire est épuisée et que la politique fiscale seule ne suffit pas. Cette réponse impliquera probablement d’agir directement” : ” trouver des moyens de mettre l’argent de la banque centrale directement dans les mains des dépensiers des secteurs public et privé ” tout en évitant ” l’hyperinflation “. Parmi les exemples, citons la République de Weimar dans les années 1920 ainsi que l’Argentine et le Zimbabwe plus récemment.

22-24 août 2019 : les banquiers centraux du G7 se réunissent à Jackson Hole, dans le Wyoming, pour discuter du document de BlackRock ainsi que des mesures urgentes à prendre pour prévenir l’effondrement imminent. Selon les mots prémonitoires de James Bullard, président de la Réserve fédérale de St Louis : “Nous devons juste arrêter de penser que l’année prochaine les choses seront normales. ”

15-16 septembre 2019 : le ralentissement est officiellement inauguré par un pic soudain des taux repo (de 2 % à 10,5 %). “Repo” est l’abréviation de “repurchase agreement“, un contrat par lequel des fonds d’investissement prêtent de l’argent contre des actifs collatéraux (normalement des titres du Trésor). Au moment de l’échange, les opérateurs financiers (banques) s’engagent à racheter les actifs à un prix plus élevé, généralement au jour le jour. En bref, les pensions sont des prêts garantis à court terme. Ils constituent la principale source de financement des opérateurs sur la plupart des marchés, notamment la galaxie des produits dérivés. Un manque de liquidité sur le marché des titres de pensions peut avoir un effet domino dévastateur sur tous les grands secteurs financiers.

17 septembre 2019 : La Fed commence le programme monétaire d’urgence, pompant des centaines de milliards de dollars par semaine dans Wall Street, exécutant effectivement le plan “going direct” de BlackRock. (Sans surprise, en mars 2020, la Fed engagera BlackRock pour gérer le plan de sauvetage en réponse à la “crise COVID-19“).

19 septembre 2019 : Donald Trump signe le décret 13887, établissant un groupe de travail national sur les vaccins contre la grippe dont l’objectif est d’élaborer un ” plan national quinquennal (Plan) visant à promouvoir l’utilisation de technologies de fabrication de vaccins plus agiles et évolutives et à accélérer le développement de vaccins qui protègent contre plusieurs ou tous les virus de la grippe. “Il s’agit de contrer “une pandémie de grippe” qui, “contrairement à la grippe saisonnière […], peut se propager rapidement dans le monde entier, infecter un grand nombre de personnes et provoquer des taux élevés de maladie et de décès dans les populations qui ne sont pas immunisées”. Comme quelqu’un l’a deviné, la pandémie était imminente, tandis qu’en Europe aussi des préparatifs étaient en cours (voir ici et ici).

18 octobre 2019 : à New York, une pandémie zoonotique mondiale est simulée lors de l’événement 201, un exercice stratégique coordonné par le Johns Hopkins Biosecurity Center et la Fondation Bill et Melinda Gates.

21-24 janvier 2020 : La réunion annuelle du Forum économique mondial a lieu à Davos, en Suisse, où l’on discute à la fois de l’économie et des vaccinations.

23 janvier 2020 : La Chine place Wuhan et d’autres villes de la province du Hubei en confinement.

11 mars 2020 : Le directeur général de l’OMS qualifie la Covid-19 de pandémie. Le reste appartient à l’histoire.

Relier les points est un exercice assez simple. Si nous le faisons, nous pourrions voir émerger un schéma narratif bien défini, dont le résumé succinct est le suivant : les confinements et la suspension globale des transactions économiques étaient destinés à 1) permettre à la Fed d’inonder les marchés financiers en difficulté avec de l’argent fraîchement imprimé tout en différant l’hyperinflation ; et 2) introduire des programmes de vaccination de masse et des passeports sanitaires comme piliers d’un régime néo-féodal d’accumulation capitaliste. Comme nous le verrons, ces deux objectifs se fondent en un seul.

En 2019, l’économie mondiale était en proie à la même maladie qui avait provoqué le resserrement du crédit de 2008. Elle étouffait sous une montagne insoutenable de dettes. De nombreuses entreprises publiques ne parvenaient pas à générer suffisamment de bénéfices pour couvrir les paiements d’intérêts sur leurs propres dettes et ne se maintenaient à flot qu’en contractant de nouveaux prêts. Les “entreprises zombies” (dont la rentabilité est faible d’une année sur l’autre, le chiffre d’affaires en baisse, les marges réduites, la trésorerie limitée et le bilan fortement endetté) se multiplient. L’effondrement du marché repo de septembre 2019 doit être replacé dans ce contexte économique fragile.

Lorsque l’air est saturé de matières inflammables, la moindre étincelle peut provoquer une explosion. Et dans le monde magique de la finance, tout se tient : un battement d’ailes de papillon dans un certain secteur peut faire s’écrouler tout le château de cartes. Sur des marchés financiers alimentés par des prêts bon marché, toute hausse des taux d’intérêt est potentiellement cataclysmique pour les banques, les fonds spéculatifs, les fonds de pension et l’ensemble du marché des obligations d’État, car le coût des emprunts augmente et les liquidités se tarissent. C’est ce qui s’est passé avec la “repocalypse” de septembre 2019 : les taux d’intérêt sont montés en flèche jusqu’à 10,5 % en quelques heures, une panique s’est déclenchée, affectant les marchés à terme, les options, les devises et d’autres marchés où les traders parient en empruntant des pensions. La seule façon de désamorcer la contagion était de jeter autant de liquidités que nécessaire dans le système – comme des canadairs lâchant des milliers de litres d’eau sur un feu de forêt. Entre septembre 2019 et mars 2020, la Fed a injecté plus de 9 000 milliards de dollars dans le système bancaire, soit l’équivalent de plus de 40 % du PIB américain.

Il convient donc d’inverser le discours dominant : la bourse ne s’est pas effondrée (en mars 2020) parce qu’il a fallu imposer des confinements, mais parce que les marchés financiers s’effondraient. Les confinements ont entraîné la suspension des transactions commerciales, ce qui a réduit la demande de crédit et mis fin à la contagion. En d’autres termes, la restructuration de l’architecture financière par une politique monétaire extraordinaire était subordonnée à l’arrêt du moteur de l’économie. Si l’énorme masse de liquidités injectées dans le secteur financier avait atteint les transactions sur le terrain, un tsunami monétaire aux conséquences catastrophiques aurait été déclenché.

Comme l’a affirmé l’économiste Ellen Brown, il s’agissait d’un “autre sauvetage”, mais cette fois “sous couvert d’un virus”. De même, John Titus et Catherine Austin Fitts ont noté que la “baguette magique” Covid-19 a permis à la Fed d’exécuter le plan “going direct” de BlackRock, littéralement : elle a effectué un achat sans précédent d’obligations d’État, tout en émettant, à une échelle infiniment plus petite, des “prêts COVID” garantis par l’État aux entreprises. En bref, seul un coma économique induit donnerait à la Fed la marge de manœuvre nécessaire pour désamorcer la bombe à retardement qui se déclenche dans le secteur financier. Sous l’effet de l’hystérie collective, la banque centrale américaine a bouché les trous du marché des prêts interbancaires, évitant ainsi l’hyperinflation et le Conseil de surveillance de la stabilité financière (l’agence fédérale de surveillance des risques financiers créée après l’effondrement de 2008), comme nous l’avons vu iciCependant, le plan “going direct” doit aussi être considéré comme une mesure désespérée, car il ne peut que prolonger l’agonie d’une économie mondiale de plus en plus otage de la planche à billets et de l’inflation artificielle des actifs financiers.

Au cœur de notre situation difficile se trouve une impasse structurelle insurmontable. La financiarisation par l’endettement est la seule ligne de fuite du capitalisme contemporain, l’inévitable voie de progression et d’évasion d’un modèle reproductif qui a atteint sa limite historique. Les capitaux se dirigent vers les marchés financiers parce que l’économie basée sur le travail est de moins en moins rentable. Comment en est-on arrivé là ?

La réponse peut être résumée comme suit : 1. La mission de l’économie de générer de la plus-value est à la fois la volonté d’exploiter la main-d’œuvre et de l’expulser de la production. C’est ce que Marx appelait la “contradiction mobile” du capitalisme[1]. Alors qu’elle constitue l’essence de notre mode de production, cette contradiction se retourne aujourd’hui contre nous, transformant l’économie politique en un mode de dévastation permanente. 2. Ce revirement de situation s’explique par l’échec objectif de la dialectique travail-capital : l’accélération sans précédent de l’automatisation technologique depuis les années 1980 fait que la force de travail est davantage éjectée de la production que (ré)absorbée. La contraction du volume des salaires entraîne une baisse du pouvoir d’achat d’une partie croissante de la population mondiale, avec pour conséquences inévitables l’endettement et la paupérisation. 3. Comme moins de plus-value est produite, le capital cherche des rendements immédiats dans le secteur financier endetté plutôt que dans l’économie réelle ou en investissant dans des secteurs socialement constructifs comme l’éducation, la recherche et les services publics.

Le résultat est que le changement de paradigme en cours est la condition nécessaire à la survie (dystopique) du capitalisme, qui n’est plus capable de se perpétuer par le travail salarié de masse et l’utopie consumériste qui l’accompagne. L’agenda pandémique a été dicté, en définitive, par l’implosion systémique : la baisse de rentabilité d’un mode de production que l’automatisation rampante rend obsolète. Pour cette raison immanente, le capitalisme est de plus en plus dépendant de la dette publique, des bas salaires, de la centralisation de la richesse et du pouvoir, de l’état d’urgence permanent et des acrobaties financières.

Si nous “suivons l’argent”, nous verrons que le blocus économique sournoisement attribué au Virus a obtenu des résultats loin d’être négligeables, non seulement en termes d’ingénierie sociale, mais aussi de prédation financière. Je vais en souligner rapidement quatre.

1) Comme prévu, cela a permis à la Fed de réorganiser le secteur financier en imprimant un flux continu de milliards de dollars à partir de rien ; 2) Cela a accéléré l’extinction des petites et moyennes entreprises, permettant aux grands groupes de monopoliser les flux commerciaux ; 3) Cela a encore fait baisser les salaires des travailleurs et facilité d’importantes économies de capital grâce au “travail intelligent” (qui est particulièrement intelligent pour ceux qui le mettent en œuvre) ; 4) Elle a permis l’essor du commerce électronique, l’explosion de la Big Tech et la prolifération du pharma-dollar – qui comprend également l’industrie du plastique, tant décriée, qui produit désormais chaque semaine des millions de masques et de gants neufs, dont beaucoup finissent dans les océans (pour la plus grande joie des “nouveaux concessionnaires verts”). Rien qu’en 2020, la richesse des quelque 2 200 milliardaires de la planète a augmenté de 1 900 milliards de dollars, une hausse sans précédent historique. Tout cela grâce à un agent pathogène si mortel que, selon les données officielles, seuls 99,8% des personnes infectées survivent (voir ici et ici), la plupart sans ressentir aucun symptôme.

Le capitalisme autrement

Le motif économique du whodunit Covid doit être placé dans un contexte plus large de transformation sociale. Si l’on gratte la surface du récit officiel, un scénario néo-féodal commence à prendre forme. Des masses de consommateurs de plus en plus improductifs sont régentées et mises de côté, simplement parce que M. Global ne sait plus quoi faire d’eux. Avec les sous-employés et les exclus, les classes moyennes appauvries sont désormais un problème à traiter avec le bâton des confinements, des couvre-feux, des vaccinations de masse, de la propagande et de la militarisation de la société, plutôt qu’avec la carotte du travail, de la consommation, de la démocratie participative, des droits sociaux (remplacés dans l’imaginaire collectif par les droits civils des minorités) et des “vacances bien méritées”.

Il est donc illusoire de croire que le but des confinements est thérapeutique et humanitaire. Depuis quand le capital se soucie-t-il des gens ? L’indifférence et la misanthropie sont les traits typiques du capitalisme, dont la seule véritable passion est le profit, et le pouvoir qui l’accompagne. Aujourd’hui, le pouvoir capitaliste peut se résumer aux noms des trois plus grands fonds d’investissement du monde : BlackRock, Vanguard et State Street Global Advisor. Ces géants, assis au centre d’une immense galaxie d’entités financières, gèrent une masse de valeur proche de la moitié du PIB mondial, et sont les principaux actionnaires d’environ 90% des entreprises cotées en bourse. Autour d’eux gravitent des institutions transnationales comme le Fonds monétaire international, la Banque mondiale, le Forum économique mondial, la Commission trilatérale et la Banque des règlements internationaux, dont la fonction est de coordonner le consensus au sein de la constellation financière. Nous pouvons supposer sans risque que toutes les décisions stratégiques clés – économiques, politiques et militaires – sont au moins fortement influencées par ces élites. Ou voulons-nous croire que Virus les a prises par surprise ? Le SARS-CoV-2 – qui, de l’aveu même des CDC et de la Commission européenne, n’a jamais été isolé ni purifié – est plutôt le nom d’une arme spéciale de guerre psychologique qui a été déployée au moment où l’on en avait le plus besoin.

Pourquoi devrions-nous faire confiance à un méga-cartel pharmaceutique (l’OMS) qui n’est pas chargé de la “santé publique”, mais plutôt de la commercialisation de produits privés dans le monde entier aux taux les plus rentables possibles ? Les problèmes de santé publique sont dus à des conditions de travail exécrables, à une mauvaise alimentation, à la pollution de l’air, de l’eau et des aliments, et surtout à une pauvreté endémique ; pourtant, aucun de ces “agents pathogènes” ne figure sur la liste des préoccupations humanitaires de l’OMS. Les immenses conflits d’intérêts entre les prédateurs de l’industrie pharmaceutique, les agences médicales nationales et supranationales, et les cyniques exécutants politiques, sont désormais un secret de polichinelle. Il n’est pas étonnant que le jour où le COVID-19 a été classé comme pandémie, le Forum économique mondial (WEF), en collaboration avec l’OMS, ait lancé la Plate-forme d’action Covid, une coalition de “protection de la vie” dirigée par plus de 1 000 des entreprises privées les plus puissantes du monde.

La seule chose qui compte pour la clique qui dirige l’orchestre d’urgence sanitaire est d’alimenter la machine à profits, et chaque geste est planifié à cette fin, avec le soutien d’un front politique et médiatique motivé par l’opportunisme. Si l’industrie militaire a besoin de guerres, l’industrie pharmaceutique a besoin de maladies. Ce n’est pas un hasard si la “santé publique” est de loin le secteur le plus rentable de l’économie mondiale, à tel point que Big Pharma dépense environ trois fois plus que Big Oil et deux fois plus que Big Tech en lobbying. La demande potentiellement infinie de vaccins et de concoctions génétiques expérimentales offre aux cartels pharmaceutiques la perspective de flux de profits presque illimités, surtout lorsqu’ils sont garantis par des programmes de vaccination de masse subventionnés par l’argent public (c’est-à-dire par davantage de dettes qui nous tomberont sur la tête).

Pourquoi tous les traitements Covid ont-ils été criminellement interdits ou sabotés ? Comme l’admet candidement la FDA, l’utilisation de vaccins d’urgence n’est possible que si “il n’existe pas d’alternatives appropriées, approuvées et disponibles”. Une vérité cachée au grand jour. De plus, la religion actuelle du vaccin est étroitement liée à l’essor du pharma-dollar qui, en se nourrissant des pandémies, est appelé à imiter les gloires du “pétro-dollar”, permettant aux États-Unis de continuer à exercer leur suprématie monétaire mondiale. Pourquoi l’ensemble de l’humanité (y compris les enfants !) devrait-elle s’injecter des “vaccins” expérimentaux aux effets indésirables de plus en plus inquiétants mais systématiquement minimisés, alors que plus de 99% des personnes infectées, dont la grande majorité est asymptomatique, guérissent ? La réponse est évidente : parce que les vaccins sont le veau d’or du troisième millénaire, tandis que l’humanité est le matériel d’exploitation de “dernière génération” sous la forme de cobayes.

Dans ce contexte, la mise en scène du pantomime de l’urgence réussit par une manipulation inouïe de l’opinion publique. Tout “débat public” sur la pandémie est privatisé sans vergogne, ou plutôt monopolisé par la croyance religieuse dans des comités technico-scientifiques financés par les élites financières. Chaque “discussion libre” est légitimée par l’adhésion à des protocoles pseudo-scientifiques soigneusement expurgés du contexte socio-économique : on “suit la science” tout en prétendant ne pas savoir que “la science suit l’argent”. La célèbre affirmation de Karl Popper selon laquelle la “vraie science” n’est possible que sous l’égide du capitalisme libéral, dans ce qu’il appelait “la société ouverte”[2], se vérifie aujourd’hui dans l’idéologie mondialiste qui anime, entre autres, l’Open Society Foundation de George Soros. La combinaison de la “science réelle” et de la “société ouverte et inclusive” rend la doctrine Covid presque impossible à contester.

Pour le COVID-19, nous pourrions donc imaginer le programme suivant. Un récit fictif est préparé sur la base d’un risque épidémique présenté de manière à promouvoir la peur et un comportement de soumission. Il s’agit très probablement d’un cas de reclassement diagnostique. Il suffit d’un virus de la grippe épidémiologiquement ambigu, sur lequel construire un récit agressif de contagion se rapportant à des zones géographiques où l’impact des maladies respiratoires ou vasculaires chez les personnes âgées et immunodéprimées est élevé – avec peut-être le facteur aggravant d’une forte pollution. Il n’y a pas à inventer grand-chose, sachant que les services de réanimation des pays ” avancés ” s’étaient déjà effondrés dans les années précédant l’arrivée du Covid, avec des pics de mortalité pour lesquels personne n’avait imaginé exhumer la quarantaine. En d’autres termes, les systèmes de santé publique avaient déjà été démolis, et donc préparés au scénario de la pandémie.

Mais cette fois, il y a de la méthode dans la folie : l’état d’urgence est déclaré, ce qui déclenche la panique, entraînant l’engorgement des hôpitaux et des maisons de retraite (à haut risque de septicémie), l’application de protocoles infâmes et la suspension des soins médicaux. Et voilà, le Virus tueur devient une prophétie auto-réalisatrice ! La propagande qui sévit dans les principaux centres de pouvoir financier (surtout en Amérique du Nord et en Europe) est essentielle pour maintenir l’”état d’exception” (Carl Schmitt), qui est immédiatement accepté comme la seule forme possible de rationalité politique et existentielle. Des populations entières exposées à un bombardement médiatique intense se rendent par autodiscipline, adhérant avec un enthousiasme grotesque à des formes de “responsabilité civique” dans lesquelles la coercition se transforme en altruisme.

Tout le scénario de la pandémie – de la ” courbe de contagion ” aux ” morts du Covid ” – repose sur le test PCR, autorisé pour la détection du SARS-CoV-2 par une étude produite en un temps record sur commande de l’OMS. Comme beaucoup le savent déjà, le manque de fiabilité diagnostique du test PCR a été dénoncé par son inventeur lui-même, le prix Nobel Kary Mullis (malheureusement décédé le 7 août 2019), et récemment réitéré, entre autres, par 22 experts de renommée internationale qui ont exigé son retrait pour des failles scientifiques évidentes. Évidemment, cette demande est tombée dans l’oreille d’un sourd.

Le test PCR est le moteur de la pandémie. Il fonctionne grâce aux tristement célèbres “seuils de cycles” (ct) : plus le nombre de cycles est élevé, plus le nombre de faux positifs (infections, décès Covid) est important, comme l’a reconnu imprudemment le gourou Anthony Fauci en déclarant que les prélèvements ne valent rien au-delà de 35 cycles. Or, comment se fait-il que, pendant la pandémie, des amplifications de 35 cycles ou plus aient été couramment effectuées dans les laboratoires du monde entier ? Même le New York Times – qui n’est certainement pas un repaire de dangereux négationnistes du Covid – a soulevé cette question clé l’été dernier. Grâce à la sensibilité de l’écouvillon, la pandémie peut être activée et désactivée comme un robinet, ce qui permet au régime sanitaire d’exercer un contrôle total sur le “monstre numérique” des cas et des décès dus au Covid – les instruments clés de la terreur quotidienne.

Tous ces discours alarmistes se poursuivent aujourd’hui, malgré l’assouplissement de certaines mesures. Pour comprendre pourquoi, il faut revenir au motif économique. Comme nous l’avons vu, plusieurs milliers de milliards de liquidités nouvellement imprimées ont été créées en quelques clics de souris par les banques centrales et injectées dans les systèmes financiers, où elles sont en grande partie restées. L’objectif de cette frénésie d’impression était de combler des déficits de liquidités catastrophiques. La majeure partie de cet “argent magique” est toujours bloquée dans le système bancaire parallèle, les bourses et divers systèmes de monnaie virtuelle qui ne sont pas destinés à être utilisés pour dépenser ou investir. Leur fonction est uniquement de fournir des prêts bon marché pour la spéculation financière. C’est ce que Marx appelait le “capital fictif”, qui continue à se développer dans une boucle orbitale qui est maintenant complètement indépendante des cycles économiques terrestres.

L’essentiel est que l’on ne peut pas laisser toutes ces liquidités inonder l’économie réelle, car celle-ci surchaufferait et déclencherait une hyperinflation. Et c’est là que Virus continue d’être utile. S’il a initialement servi à “isoler l’économie réelle” (pour citer à nouveau le document de la Banque des règlements internationaux), il supervise aujourd’hui sa réouverture provisoire, caractérisée par la soumission au dogme de la vaccination et aux méthodes de contrôle de masse, qui pourraient bientôt inclure le confinement climatique. Vous vous souvenez qu’on nous a dit que seuls les vaccins nous rendraient notre “liberté” ? Comme on pouvait s’y attendre, nous découvrons maintenant que le chemin de la liberté est parsemé de “variants”, c’est-à-dire d’itérations du Virus. Leur but est d’augmenter le nombre de cas et donc de prolonger les états d’urgence qui justifient la production par les banques centrales de monnaie virtuelle destinée à monétiser la dette et à financer les déficits. Plutôt que de revenir à des taux d’intérêt normaux, les élites choisissent de normaliser l’urgence sanitaire en alimentant le fantôme de la contagion. Le “tapering” (réduction de la stimulation monétaire) tant annoncé peut donc attendre – tout comme le Pandexit (sortie de la crise pandémique).

Dans l’UE, par exemple, le “programme d’achat d’urgence en cas de pandémie” de la Banque centrale européenne, connu sous le nom de PEPP, d’un montant de 1,85 billion d’euros, doit actuellement se poursuivre jusqu’en mars 2022. Toutefois, il a été suggéré qu’il pourrait être prolongé au-delà de cette date. Entre-temps, le variant Delta fait des ravages dans l’industrie du voyage et du tourisme, avec de nouvelles restrictions (dont la quarantaine) qui perturbent la saison estivale. Une fois de plus, il semble que nous soyons pris dans une prophétie auto-réalisatrice. Quoi qu’il en soit, le point fondamental est que Virus est toujours nécessaire au capitalisme sénile, dont la seule chance de survie dépend de la génération d’un changement de paradigme du libéralisme à l’autoritarisme oligarchique.

Si leur crime est loin d’être parfait, les orchestrateurs de ce coup d’État mondial doivent néanmoins être crédités d’un certain brio sadique. Leur tour de passe-passe a réussi, peut-être même au-delà des attentes. Mais tout pouvoir qui vise la totalisation est voué à l’échec, et cela vaut aussi pour les grands prêtres de la religion Covid et les marionnettes institutionnelles qu’ils ont mobilisées pour déployer la psyopie de l’urgence sanitaire. Après tout, le pouvoir a tendance à s’illusionner sur son omnipotence. Ceux qui sont assis dans la salle de contrôle ne réalisent pas à quel point leur domination est incertaine. Ce qu’ils ne voient pas, c’est que leur autorité dépend d’une “mission supérieure”, à laquelle ils restent partiellement aveugles, à savoir la perpétuation anonyme de la matrice capitaliste. Le pouvoir d’aujourd’hui repose sur la machine à profits dont le seul but est de poursuivre sa course effrénée, menant potentiellement à l’extinction prématurée de l’Homo sapiens. Les élites qui ont dupé le monde pour qu’il obéisse au Covid sont la manifestation anthropomorphique de l’automate capitaliste, dont l’invisibilité est aussi rusée que celle du Virus lui-même. Et la nouveauté de notre époque est que la “société verrouillée” est le modèle qui garantit le mieux la reproductibilité de la machine capitaliste, quelle que soit sa destination dystopique.

[1] Karl Marx, Grundrisse (London: Penguin, 1993), 706.
[2] Karl Popper, The Open Society and its Enemies, 2 volumes (Princeton: Princeton UP, 2013).

Source (anglais) : https://thephilosophicalsalon.com/a-self-fulfilling-prophecy-systemic-collapse-and-pandemic-simulation/

La gouvernance mondiale du Partenariat Public-Privé Global (GPPP) et le Great Reset

Excellente analyse de Ian Davis découverte sur Strategika

Source : empereurnu.com – 6 octobre 2021 – Ian Davis

Le Partenariat Public-Privé Global (GPPP : Global Public-Private Partnership) est un réseau mondial de « stakeholder capitalists » (acteurs économiques privés importants qui prennent part au bien public) et leurs partenaires. Ce collectif de « stakeholders » avec leurs partenaires comprend donc des sociétés multinationales (incluant des banques centrales), des fondations philanthropiques (c’est à dire des philanthropes multimilliardaires), des think-tank politiques, des gouvernements (et leurs agences), des organisations non-gouvernementales, la crème des institutions scientifiques, des institutions caritatives internationales, des syndicats ainsi que des penseurs influents.

Le GPPP contrôle la finance globale et l’économie mondiale. Il guide les politiques mondiales, nationales et locales (à travers la gouvernance globale), et ensuite promeut ces politiques grâce aux médias mainstream (MSM) qui sont aussi des partenaires au sein des GPPP.

Ces mêmes agendas politiques sont souvent élaborés en amont par des think-tank partenaires avant d’être adoptés par les gouvernements, lesquels sont aussi des partenaires des GPPP. Un gouvernement national, c’est l’outil qui transforme la gouvernance globale du GPPP en politique réelle, en législation et en loi particulière.

Si l’on suit notre modèle actuel de souveraineté nationale — la souveraineté nationale de type westphalienne — le gouvernement d’une nation donnée ne peut pas imposer une législation ni même une loi particulière dans un autre. Cependant, à travers la gouvernanceglobale, le GPPP crée des initiatives politiques au niveau global qui ensuite descendent en cascade sur les peuples de chaque nation. De manière typique, c’est ce qui se passe lorsque les gouvernements nationaux, via les relais intermédiaires qui redistribuent ces politiques, tels que le FMI ou l’IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change), mettent en œuvre ces politiques recommandées.

La trajectoire de ces stratégies politiques est mise en place sur le plan international par la définition autorisée des problèmes et des solutions prescrites. Une fois que le GPPP a imposé un consensus international sur une question, le cadre de la stratégie politique qui en découlera est prêt. Les partenaires des « stakeholders » du GPPP collaborent pour s’assurer que les politiques souhaitées en amont sont bel et bien développées, instaurées puis imposées sur le terrain. C’est ce fameux « système basé sur les règles internationales ».

De cette manière le GPPP contrôle un grand nombre de nations d’un coup sans avoir à recourir à aucune législation. Avec en outre l’avantage de rendre toute contestation des décisions prises par les partenaires majoritaires (« senior partners ») du GPPP (il s’agit d’une hiérarchie autoritaire) extrêmement difficile.

Cette hiérarchie peut se décrire ainsi (d’après netdna-ssl.com) :

GPPP

· Les « Policy Makers » se tiennent au sommet, avec d’abord les investisseurs institutionnels (BlackRock, Vanguard…), les géants de l’InfoTech et les banques centrales (coordonnées par la BRI), et ce sont eux les décideurs qui initient véritablement les politiques.

· Les organismes représentatifs globaux, tels que le Forum Économique Mondial (WEF), le Council on Foreign Relations, Open Society Foundations, la Commission Trilatérale ou Chatham House, formulent ces politiques.

· Les relais de ces politiques, tels que les autres multinationales (Big Pharma, les banques d’investissement internationales, le Hi Tech, les Télécoms, les technologies financières, les quatre géants de l’audit, les géants du progiciel de gestion…), le FMI, la Banque Mondiale, les fondations, l’IPPC, l’OMS et les grandes ONG, redistribuent ces initiatives politiques auprès des gouvernements et des divers autorités en particulier scientifiques.

· Les exécuteurs de ces politiques, et en premier lieu les instances gouvernementales avec leurs services et le « hard power » dont elles ont encore le quasi-monopole, mais aussi les diverses autorités nationales scientifiques, sont chargées de justifier ces politiques.

· Les propagandistes de ces politiques élaborent, à partir des sciences du comportement, les instruments de l’ingénierie sociale correspondante que les médias officiels relaient ensuite.

· Les sujets de ces politiques ne sont autres que nous-mêmes, qui finançons avec nos impôts et la dette publique le GPPP afin de permettre à celui-ci de nous exploiter — mais nous devenons de moins indispensable dans la mesure où les GPPP cherchent à s’emparer des « communs » de la planète entière.

Habituellement, on mentionne le GPPP dans le contexte de la santé publique. C’est en particulier le cas dans un certain nombre de documents des Nations Unies tels que ceux émanant de ses agences comme l’OMS (WHO). Ainsi, dans leur document de 2005 Connecting For Health, l’OMS, en relevant ce que les Objectifs du Millénaire pour le Développement (Millennium Development Goals) signifiaient pour la santé publique globale, dévoilait le GPPP naissant :

Ces changements se sont produits dans un monde dont les attentes vis-à-vis du rôle des gouvernements ont dû être revues : le secteur public ne dispose ni des ressources financières ni des ressources institutionnelles pour affronter ces challenges, c’est une combinaison des ressources publiques et privées qui est nécessaire […]. Bâtir une culture globale de sécurité et de coopération est vitale…. Les débuts d’une infrastructure globale de santé publique sont déjà en place. Les technologies de l’information et de la communication ont créé des opportunités pour des changements dans la santé publique, que les « policy-makers » (les décideurs qui initient les politiques) ouvrent la voie ou non […]. Les gouvernements peuvent créer un environnement qui le permet, et investir dans l’équité, l’accès et l’innovation.

Lorsque ce genre de document évoque le « rôle revisité » des gouvernements, il entend par là que ceux-ci désormais « n’ouvrent plus la voie ». Les décideurs traditionnels des stratégies politiques n’initient plus celles-ci, ce sont d’autres partenaires du GPPP qui s’en chargent. Les gouvernements nationaux se voient relégués à créer un « environnement propice » (« enabling environment ») pour le GPPP grâce aux impôts prélevés sur le public et à la dette croissante des gouvernements.

Les « partenaires majoritaires » qui se tiennent au sommet du GPPP sont les créanciers de cette dette. Et ce sont pour ces partenaires-là que ces prêts sont profitables. Ce sont eux également qui utilisent ces « investissements publics » — tellement mal nommés que c’en est comique — afin de créer des nouveaux marchés pour leur propre bénéfice comme pour celui des autres membres haut-placés au sein du GPPP.

Les chercheurs Kent Buse et Gill Walt nous ont proposé en 2000 une belle narration officielle du développement du concept de GPPP. D’après eux, il s’agirait d’une réaction à la désillusion croissante du projet des Nations Unies dans son ensemble, et, à côté de cela, de la prise de conscience croissante que les sociétés multinationales devenaient de plus en plus la vraie clef de la mise en œuvre des politiques. Il faut mettre cela en corrélation avec le développement du concept de « Stakeholder Capitalism », qui cependant avait déjà été popularisé une première fois dans les années 70.

Kent Buse et Gill Walt soulignent dans leur article que les GPPP sont conçues pour faciliter la participation d’une nouvelle génération d’entreprises aux grandes stratégies politiques. Ces entités auraient pris conscience de la folie de leurs pratiques de business destructrices de naguère. Ils seraient prêts à assumer la responsabilité de leurs erreurs passées et à s’amender. Ils auraient décidé d’y parvenir en devenant partenaires des gouvernements afin de résoudre les problèmes mondiaux. Ces menaces existentielles auraient été définies et circonscrites par le GPPP, avec les équipes de scientifiques, les universitaires et les économistes choisis à cet effet qu’il soutient financièrement.

Nos deux chercheurs ont relevé à cet égard un discours clef tenu lors du Forum de Davos en 1998 par Kofi Annan, secrétaire général de l’ONU. Ce discours témoigne d’un monde en transition vers un modèle de gouvernance globale basée sur le GPPP :

Les Nations Unies se sont transformées depuis que nous nous sommes rencontrés la dernière fois, ici, à Davos. L’ONU a subi un renouvellement complet que j’ai décrit comme une « révolution tranquille » […]. Une réorientation fondamentale s’est produite. Les Nations Unies autrefois ne traitaient qu’avec des gouvernements. Mais désormais nous savons que la paix et la prospérité ne peuvent être réalisées sans des partenariats qui impliquent les gouvernements, les organisations internationales, le monde des affaires et la société civile […]. Le « business » des Nations Unies impliquent les « business » du monde entiers.

Kent Buse et Gill Walt affirment que cela représente le signal de l’arrivée d’une nouvelle forme de « capitalisme global responsable ». Comme nous le verrons, ce n’est pas ainsi que les multinationales ont perçu cet accord. En effet, Kent Buse et Gill Walt reconnaissent que si le GPPP constitue une perspective tellement séduisante pour les géants mondiaux de la finance, de l’industrie, de et du commerce, c’est parce que :

La réorientation des idéologies et des tendances de la globalisation actuelle ont mis en lumière le besoin d’une gouvernance globale plus proche, ce qui est un challenge tant pour le secteur privé que pour le public. Nous proposons qu’une partie au moins du soutien apporté aux GPPP proviennent de cette reconnaissance, et d’une volonté du secteur privé de prendre part des processus de prise de décision régulatrice globale.

Le conflit d’intérêt est évident. Simplement, ils attendent de nous que nous acceptions de croire — sans poser de question — que les sociétés multinationales s’engageraient désormais à placer les causes humanitaires et environnementales avant leurs profits. À les entendre, une gouvernance globale sous l’égide du GPPP serait d’une manière ou d’une autre bénéfique pour nous tous.

Il faut un degré de naïveté hors du commun pour y accorder foi. Un grand nombre de sociétés de ces « stakeholders » ont été condamnées, ou rendues publiquement responsable, pour les crimes qu’elles ont commis — y compris des crimes de guerre. L’accord apparent qui règne au sein de la classe politique sur le fait que ces prétendus «partenaires» devraient fixer pour de bon les politiques globales, les régulations et les dépenses prioritaires pourrait sembler s’apparenter à de la crédulité infantile.

Bien entendu, cette naïveté est, en elle-même, une comédie. Comme l’ont souligné nombre d’universitaires, d’économistes, d’historiens et de chercheurs, l’influence, voire la domination, du secteur privé sur le système politique n’a cessé de s’accroitre depuis des décennies. Les élus sont depuis très longtemps les partenaires minoritaires de cet arrangement.

Avec l’arrivée des GPPP nous avons été les témoins de la naissance du processus visant à formaliser cette relation : la création d’un ordre mondial cohésif. Dès lors, les politiciens n’ont fait que suivre ce script à la lettre. Mais ce n’est pas eux qui l’ont écrit.

À cet égard, il est important de comprendre la différence entre gouvernement et gouvernance dans ce contexte globalisé. Les gouvernements revendiquent le droit, à travers quelque mandat quasi-démocratique sans doute, de fixer une politique et de décréter une législation (les lois).

Mais les prétendus démocraties représentatives occidentales — qui ne sont pas du tout des démocraties — constituent un modèle de gouvernement national où les représentatifs élus forment l’exécutif mettant en œuvre la législation. Ainsi, dans le Royaume Uni, c’est le processus parlementaire qui le réalise.

Il se peut que ce qui se rapproche le plus à l’échelon international du modèle d’un gouvernement national est l’Assemblée Générale des Nations Unies. Cette dernière possède une fragile prétention à une responsabilité démocratique. Elle peut passer des «résolutions» qui, même si elles ne lient pas les états membres, parviennent à créer des «nouveaux principes», eux-mêmes susceptibles de devenir un jour des lois internationales s’ils sont appliqués par la Cour de Justice Internationale.

Cependant, il ne s’agit nullement d’un « gouvernement » mondial. L’ONU est dépourvue de l’autorité nécessaire pour décréter une législation et introduire une loi. Ce n’est que grâce à un arrêt d’une cour que ses « principes » peuvent devenir des lois. Les gouvernements se réservent le pouvoir d’instaurer une loi à côté de la jurisprudence, et ce qu’ils légifèrent ne s’étend pas au-delà des frontières nationales. (De fait, à une plus petite échelle, la Commission européenne de Bruxelles se rapproche beaucoup plus d’une instance gouvernementale internationale n.d.t.).

À cause des relations parfois difficiles entre gouvernements nationaux, un gouvernement mondial ne serait pas du tout pratique. Entre la nature non contraignante des résolutions de l’ONU d’une part, et de l’autre la compétition internationale pour conquérir des avantages économiques ou géopolitiques, il n’y a rien qui ressemble, même de loin, à un véritable gouvernement mondial.

Et puis il y a le problème additionnel des identités nationales et culturelles qui vient s’ajouter. Aucune population de la planète n’est prête à être dirigée par un gouvernement mondial lointain et non élu. La plupart d’entre nous voulons que la classe politique soit davantage responsable devant le peuple, et non moins.

Le GPPP aimerait certainement beaucoup être à la tête d’un gouvernement mondial, mais l’imposer ouvertement par la force est au-delà de ses capacités. De ce fait, il emploie d’autres moyens, tel que la tromperie et la propagande, pour promouvoir la notion d’une« gouvernance globale ».

L’ancien conseiller, du président Carter, et co-fondateur de la Commission Trilatérale, Zbigniew Brzezinski reconnaissait qu’une telle approche serait plus facile à mettre en place. Dans son ouvrage, écrit en 1970, Between Two Ages: Americas Role In The Technetronic Era, il remarquait que :

Bien que l’objectif de façonner une communauté des nations développées soit moins ambitieux que celui d’instaurer un gouvernement mondial, le premier est beaucoup plus réaliste.

Au cours de ces trente dernières années, les GPPP ont connu divers avatars, tandis que le concept de gouvernance globale évoluait. La notion de«multistakeholder governance» élaborée par le Forum Économique Mondiale a constitué un tournant majeur : en effet, dans sa publication de 2010 Everybody’s Business: Strengthening International Cooperation in a More Interdependent World, le WEF tachait de mettre en valeur les éléments constitutifs de la forme de gouvernance globale du GPPP des « stakeholders ».

Le WEF a mis sur pied son Global Agenda Councils pour délibérer des politiques globales, puis les proposer. Celles-ci incorporent quasiment tous les aspects de notre existence. Le Forum Économique Mondial a ensuite créé en parallèle un Global Governance Body, mais pour discuter de tous les aspects de nos sociétés : depuis nos valeurs et notre économie, jusqu’à notre sécurité et notre santé publique, en passant par nos systèmes de sécurité sociale, notre consommation, notre accès à l’eau, notre sécurité alimentaire, sans oublier nos politiques face à la criminalité, nos droits, le développement soutenable et le système financier et monétaire global, rien n’a été laissé de côté.

Selon Klaus Schwab, chairman exécutif du WEF, l’objectif de la « global governance »peut se définir ainsi :

Notre but est de stimuler un processus de réflexion stratégique parmi tous les «stakeholders» à propos des différentes manières à travers lesquelles les institutions internationales et leurs traités devraient être adaptés aux défis contemporains. […] les leaders dont l’autorité s’exerce au plan mondial ont travaillé ensemble au sein du Global Agenda Councils des « multistakeholders » de manière interdisciplinaire, afin d’identifier les failles et les manques qui résident encore au cœur de la coopération internationale, et afin de formuler des propositions spécifiques pour l’améliorer. Ces discussions se sont tenues au cours des Sommets Régionaux du Forum en 2009 ainsi qu’au cours du dernier Meeting annuel du Forum en 2010 à Davos-Klosters, pendant lequel un grand nombre de ces suggestions nouvelles ont été évaluées par des ministres gouvernementaux, des CEO, des responsables d’ONG et de syndicat, des universitaires de haut rang et par d’autres membres de la communauté de Davos. Ce processus de « Global Redesign » nous a offert un laboratoire de travail informel — ou si l’on veut une place de marché — pour un grand nombre de bonnes idées de politiques comme pour un grand nombre d’opportunités de partenariat. Nous avons cherché à étendre les discussions sur la gouvernance internationale […] afin d’agir de manière plus préemptive et coordonnée face à l’éventail complet des risques qui se sont accumulés au sein du système international.

En 2010, le WEF a pris sur lui d’entamer le processus menant au« Global Redesign ». Il a défini les défis internationaux et les solutions envisagées. Fort heureusement pour le GPPP, les propositions du WEFrevenaient à davantage de contrôle et d’opportunités de partenariat pour ce dernier. Le WEF cherchait ainsi à se placer à la tête de l’expansion de la gouvernance internationale.

Ce n’est qu’un exemple, mais en 2019 le gouvernement du Royaume Uni a annoncé son partenariat avec le WEF dans le but de développer des régulations futures pour les affaires, l’économie et l’industrie. Le gouvernement de l’UK s’est engagé à soutenir un environnement régulateur mis en place par les sociétés multinationales appelées à être ensuite régulées par ces mêmes régulations qu’elles auront elles-mêmes d’abord conçues.

Le WEF ne possède nul mandat électoral d’aucune sorte. Aucun d’entre nous n’a jamais eu l’opportunité d’influencer ou même de questionner ses avis. Pourtant le WEF, de même que d’autres « stakeholders » du GPPP, travaille en partenariat avec nos gouvernements prétendument élus démocratiquement, pour réagencer la planète sur laquelle nous vivons.

Le « Stakeholder Capitalism » est au cœur du GPPP. Pour l’essentiel, il usurpe le gouvernement démocratique (et même tout gouvernement de quelque sorte que ce fut) en plaçant des sociétés multinationales au cœur des processus de prise de décision. Bien qu’ils ne tiennent leur autorité de personne d’autre qu’eux-mêmes, les leaders du GPPP avalisent leur propre interprétation moderne du droit divin des rois et règne de manière absolutiste.

Du reste, en janvier 2021, le WEF décrivait ainsi le « Stakeholder Capitalism» :

La caractéristique la plus importante du modèle « stakeholder » aujourd’hui est que les enjeux de notre système sont désormais plus clairement globaux. Ce qui était naguère considéré comme des externalités du point de vue des décisions de politique économique nationale comme des décisions individuelles des entreprises privées devra désormais être incorporé ou internalisé dans les opérations de chaque gouvernement, entreprise, communauté et individu. La planète est […] le centre du système économique global, et sa santé devrait être optimisée dans chaque décisions prises par tous les « stakeholders ».

Le GPPP supervisera tout. Chaque gouvernement, toutes les entreprises, tout ce que nous appelons nos communautés (là où nous vivons), et chacun d’entre nous individuellement. Nous ne sommes pas la priorité. La priorité c’est la planète. C’est du moins ce que le WEF prétend.

Le contrôle centralisé de l’intégralité de la planète entière, de toutes ses ressources et de tous ceux qui y vivent constitue l’ethos centrale du GPPP. Il n’est nullement besoin d’interpréter les intentions du GPPP. Il ne nous est pas nécessaire de lire entre les lignes. L’ensemble de ce programme est écrit en toute lettre dans l’introduction de l’Initiative du Great Reset prise par le WEF :

Afin d’améliorer l’état du monde, le Forum Économique Mondial a décidé de prendre l’initiative du Great Reset. La crise du Covid-19 […] est en train de changer fondamentalement le contexte traditionnel des processus de prises de décision. Les incohérences, les inadéquations et les contradictions des multiples systèmes — depuis les systèmes de santé ou les systèmes financiers jusqu’à ceux de l’énergie et de l’éducation — sont plus voyantes que jamais. Les leaders mondiaux se retrouvent, de manière historique, aujourd’hui à la croisée des chemins. Tandis que nous entrons dans une fenêtre unique d’opportunité pour donner forme à ce qui se reconstruit, cette initiative offrira des éclairages stratégiques pour aider à informer tous ceux qui déterminent le statut futur des relations globales, l’axe que suivront les économies nationales, les priorités de nos sociétés, la nature des « business model » et le management des communs globaux.

On remarquera que le WEF n’est qu’une des organisations partenaires parmi bien d’autres au sein du GPPP. Cependant, c’est le WEF qui jouit aujourd’hui peut-être du plus d’influence en terme de « public relations» au cours de la pseudo-pandémie. Contrairement aux espoirs de Kent Buse et Gill Walt, nous assistons à l’émergence d’une dictature globale du monde des affaires, et non d’une gérance attentionnée de la planète.

Le GPPP déterminera « le statut futur des relations globales, l’axe que suivront les économies nationales, les priorités de nos sociétés, la nature des « business model et le management des communs globaux ». Il n’y a aucune possibilité pour quiconque d’entre nous de participer ni dans leurs projets ni dans l’élaboration subséquente des stratégies politiques.

Le WEF propose comme modèle de « Stakeholder Capitalism » le schéma suivant : le monde des affaires est au cœur du système ; et gravitent autour, depuis le septentrion et dans le sens des aiguilles d’une montre : les actionnaires (les possédants), les créanciers, les clients, les fournisseurs, les employés, l’état et la société, l’économie…

Tandis que, en théorie, les gouvernements conservent une politique indépendante de celle du GPPP, la réalité est tout autre. Les politiques globales sont devenues à notre époque une facette essentielle de nos vies […]. Le rôle du politicien élu dans ce processus est négligeable. Ils ne servent qu’à imposer la politique du GPPP au public en même temps qu’à la lui vendre.

Peu importe qui vous élisez, la trajectoire des politiques a été fixée en amont au niveau de la gouvernance globale. Telle est la nature dictatoriale du GPPP. Et rien ne pourrait être moins démocratique…

Ian Davis

D’après la publication originale : (in-this-together.com) What Is the Global Public Private Partnership

Dans les coulisses de l’académie pour apprentis despotes de Klaus Schwab et ce qui se profile à l’horizon

Michael Lord — Rair Foundation
Sott.net jeu., 18 nov. 2021

L’économiste Ernst Wolff estime qu’une alliance cachée de dirigeants politiques et d’entreprises exploite la [soi-disant – NdT] pandémie [conçue à dessein de A à Z – NdT] dans le but de faire s’effondrer les économies nationales et d’introduire une monnaie numérique mondiale.

Comment se fait-il que plus de 190 gouvernements du monde entier aient fini par gérer la [soi-disant – NdT] pandémie de Covid-19 presque exactement de la même manière, avec des confinements, des masques obligatoires et des cartes de vaccination devenus monnaie courante partout ? La réponse se trouve peut-être dans l’institution académique Young Global Leaders, créée et dirigée par Klaus Schwab, du Forum économique mondial, et par laquelle sont passés de nombreux dirigeants politiques et économiques de premier plan.

En ce qui concerne l’institution « Young Global Leaders » de Klaus Schwab, l’économiste, journaliste et auteur allemand Ernst Wolff a révélé — dans une vidéo du podcast du Comité Corona allemand — certains faits qui sont pertinents pour comprendre les événements mondiaux pendant la [soi-disant – NdT] pandémie. Bien que Ernst Wolff soit principalement connu comme un critique du système financier mondialiste, il s’est récemment attaché à mettre en lumière ce qu’il considère comme l’Agenda caché derrière les mesures [soi-disant – NdT] anti-Covid-19 promulguées dans le monde.

Des débuts mystérieux

L’histoire commence avec le Forum économique mondial, une ONG fondée en Suisse en 1971 par Klaus Schwab — un économiste et ingénieur mécanique allemand — alors qu’il n’avait que trente-deux ans. Le Forum économique mondial est surtout connu du public pour les conférences annuelles qu’il organise à Davos, en Suisse, chaque année au mois de janvier, et qui visent à réunir des dirigeants politiques et économiques du monde entier pour [soi-disant – NdT] discuter des problèmes du moment. Financé par environ un millier de sociétés multinationales, le Forum économique mondial constitue aujourd’hui l’un des réseaux les plus importants au monde pour l’élite du pouvoir mondialiste.

Note du traducteur : Voir aussi nos articles :

Le Forum économique mondial, qui s’appelait à l’origine le European Management Forum [« Forum européen du management » NdT] jusqu’en 1987, a réussi à réunir 440 cadres de 31 nations dès sa toute première réunion en février 1971, ce qui — comme le souligne Ernst Wolff — était une réussite inattendue pour quelqu’un comme Schwab, qui n’avait auparavant que très peu d’expérience internationale ou professionnelle. L’économiste pense que la raison de cette réussite pourrait être due aux contacts que Schwab a établis au cours de ses études universitaires, notamment avec l’ancien conseiller à la sécurité nationale et secrétaire d’État Henry Kissinger. Il souligne également que, pendant que Klaus Schwab était là-bas, la Harvard Business School était en train de planifier son propre forum de management, et il est possible que Harvard ait fini par lui déléguer la tâche de l’organiser.

Note du traducteur : 1971, c’est un an seulement avant la Conférence des Nations unies sur l’environnement de Stockholm qui s’est tenu en 1972, la première du genre. 1971, c’est aussi un an seulement avant la publication par le Club de Rome de l’ouvrage Les Limites à la croissance, aussi connu sous le nom de « Rapport Meadows ». Comme nous l’avons appris dans cet article, l’Agenda caché derrière le « développement durable » a toujours été le contrôle total des populations et de la démographie mondiale. Il semble donc que les événements en cours et les moyens d’y parvenir aient été décidé il y a 50 ans, et que presque tout a petit à petit été organisé — l’air de rien, ou plutôt l’air d’autre chose — pour en arriver à l’ultime Agenda 2030.

Au départ, le Forum économique mondial ne réunissait que des personnes du domaine économique, mais il a rapidement attiré des hommes politiques, des personnalités des médias (notamment de la BBC et de CNN), et même des célébrités.

L’institution des Young Global Leaders de Klaus Schwab : un incubateur de la Grande réinitialisation ?

En 1992, Klaus Schwab a créé une institution parallèle, l’institution Global Leaders for Tomorrow [« Les leaders mondiaux de demain » – NdT], laquelle a pris le nom en 2004 de Young Global Leaders [« Les jeunes leaders mondiaux » – NdT]. Les participants de l’institution doivent demander leur admission et sont ensuite soumis à un rigoureux processus de sélection. Parmi les membres de la toute première promotion de l’institution en 1992 figuraient déjà de nombreuses personnalités politiques libérales importantes, telles qu’Angela Merkel, Nicolas Sarkozy et Tony Blair. À ce jour, 1 300 diplômes ont été décernés, et la liste des anciens élèves comprend plusieurs noms de lauréats qui sont devenus depuis des leaders au sein des institutions de santé dans leurs pays respectifs. Quatre d’entre eux sont d’anciens et actuels ministres de la santé de l’Allemagne, dont Jens Spahn, qui est ministre fédéral de la Santé depuis 2018. Philipp Rösler, qui fut ministre de la Santé de 2009 à 2011, a en 2014 été nommé directeur général du Forum économique mondial par Schwab.

D’autres noms notables figurent sur la liste : Jacinda Ardern, Premier ministre de Nouvelle-Zélande, dont les mesures de confinement rigoureuses ont été saluées par les autorités sanitaires mondiales ; Emmanuel Macron, président de la France ; Sebastian Kurz, qui était jusqu’à récemment le chancelier d’Autriche ; Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie ; Jean-Claude Juncker, ancien premier ministre luxembourgeois et président de la Commission européenne ; et Annalena Baerbock, leader des Verts allemands, première candidate du parti à la chancellerie lors des élections fédérales de cette année, qui est toujours en lice pour succéder à Angela Merkel. On y trouve également le gouverneur de Californie Gavin Newsom, sélectionné pour la promotion 2005, ainsi que l’ancien candidat à la présidence et actuel secrétaire d’État aux transports des États-Unis, Peter Buttigieg, ancien élève bien plus récent puisqu’il a été sélectionné pour la promotion 2019. Tous ces politiciens qui étaient en fonction au cours des deux dernières années ont favorisé des mesures draconiennes pour faire face à la [soi-disant – NdT] pandémie de Covid-19, lesquelles se sont également avérées accroître le pouvoir de leurs gouvernements respectifs de manière considérable.

Young Global Leaders-Newsom, Buttigieg, Merkel, Macron

Mais la liste des anciens élèves ne se limite pas aux dirigeants politiques. On y trouve également de nombreux capitaines du secteur privé, dont Bill Gates de Microsoft, Jeff Bezos d’Amazon, Richard Branson de Virgin et Chelsea Clinton de la Fondation Clinton. Là encore, tous ont exprimé leur soutien aux mesures mondiales à prendre pour faire face à la [soi-disant – NdT] pandémie, et beaucoup ont grâce à elles récolté des bénéfices considérables.

Young Global Leaders-Bezos, Gates

Ernst Wolff pense que les personnes qui se cachent derrière le Forum économique mondial et la Global Leaders School [peut-être les mêmes que ceux qui se cachent derrière Vanguard – NdTsont ceux-là mêmes qui déterminent qui deviendra un leader politique ; il souligne cependant que selon toute logique, Klaus Schwab ne prend pas ces décisions lui-même, il ne fait que les faciliter. Il souligne également que l’institution compte parmi ses anciens élèves non seulement des Étatsuniens et des Européens, mais aussi des personnes originaires d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud, ce qui témoigne de sa dimension véritablement mondiale.

En 2012, Klaus Schwab et le Forum économique mondial ont fondé aussi une autre institution, la « Global Shapers Community » [que l’on pourrait traduire par la « Communauté de ceux qui façonnent le monde » – NdT], qui réunit les personnes que la Communauté identifie comme ayant un potentiel de leadership dans le monde entier et qui sont âgées de moins de trente ans. À ce jour, environ dix mille participants sont passés par ce programme et des réunions sont régulièrement organisées dans 400 villes. Ernst Wolff pense qu’il s’agit d’un autre espace d’expérimentation où les futurs dirigeants politiques sont sélectionnés, contrôlés et préparés avant d’être positionnés dans l’appareil politique mondial.

Ernst Wolff souligne que très peu de diplômés de la Global Leaders School en font mention sur leur CV. Il dit n’en avoir vu qu’un seul, celui de l’économiste allemand Richard Werner, un célèbre critique de l’establishment. Ernst Wolff suggère aussi que l’institution semble se plaire à faire figurer dans ses rangs des critiques du système, puisqu’un autre nom parmi ses diplômés est Gregor Hackmack, le chef allemand de Change.org, promotion 2010. Toujours selon Ernst Wolff, il s’agit pour l’organisation de se présenter comme étant juste et équilibrée, alors qu’elle cherche avant tout à s’assurer que ses critiques appartiennent à l’opposition contrôlée.

Avant d’accéder à des postes à responsabilité, les diplômés du programme Global Leaders ont en commun d’avoir, pour la plupart, un CV très succinct, hormis leur participation au programme, ce qui pourrait indiquer que le facteur décisif dans le lancement de leur carrière est leur lien avec les institutions de Klaus Schwab. Ceci est particulièrement évident lorsque les anciens élèves de l’institution sont interrogés publiquement sur des sujets pour lesquels ils n’ont pas reçu d’instructions préalables et qu’ils peinent à fournir des réponses. Selon Ernst Wolff, leur rôle consiste uniquement à servir de porte-voix pour les sujets de discussion que leurs commanditaires de l’ombre souhaitent voir abordés dans le débat public [un mélange de fenêtre d’Overton, de manipulation de la pensée des masses et de propagande – NdT].

Les adeptes de Klaus Schwab en action

Compte tenu du mécontentement croissant suscité par les mesures [soi-disant – NdT] anti-Covid-19 mises en œuvre par des diplômés de l’institution devenus des dirigeants nationaux, Ernst Wolff pense que ces personnes avaient probablement été sélectionnées en raison de leur disposition à obtempérer aux instructions quelles qu’elles soient ;ces mesures seraient selon lui conçues pour échouer afin que la réaction négative consécutive puisse être exploitée pour justifier la création d’une nouvelle forme de gouvernement mondial. En effet, Ernst Wolff note que les politiciens dotés d’une personnalité unique et de points de vue forts et originaux sont devenus rares, et que le caractère distinctif des dirigeants nationaux de ces trente dernières années a été leur docile adhésion à une stricte ligne mondialiste dictée par des instances supérieures. Ce qui précède est devenu particulièrement manifeste dans la réponse de la plupart des pays à la [soi-disant – NdT] pandémie, lorsque des politiciens qui ne connaissaient rien aux virus il y a deux ans ont soudainement proclamé que le Covid-19 constituait une grave crise sanitaire justifiant de confiner les gens chez eux, de fermer leurs entreprises et de démanteler des économies entières.

Il est difficile de déterminer le fonctionnement exact de l’institution, mais sur ce point, Ernst Wolff est tout de même parvenu à obtenir des informations. Dans les premières années de l’institution, les membres de chaque classe se réunissaient plusieurs fois au cours de l’année, notamment lors d’une session de « formation des cadres » de dix jours à la Harvard Business School. Ernst Wolff pense qu’en rencontrant leurs condisciples et en s’intégrant à un réseau plus large, les diplômés établissent ensuite des contacts sur lesquels ils s’appuient dans la suite de leur carrière. Aujourd’hui, le programme de l’institution comprend des cours dispensés à intervalles irréguliers pendant cinq ans, lesquels peuvent parfois coïncider avec le début de la carrière politique ou professionnelle de certains de ses participants — ce qui signifie qu’ils se rendront régulièrement à Davos. Emmanuel Macron et Peter Buttigieg, par exemple, ont été sélectionnés pour intégrer l’institution il y a moins de cinq ans, ce qui signifie qu’il est possible qu’ils aient participé régulièrement à des programmes liés aux Young Global Leaders lorsqu’ils étaient en fonction et qu’ils y participent encore aujourd’hui.

Un réseau mondial de richesse et d’influence

Les diplômés de la Young Global Leaders — et ceux de la Global Leaders for Tomorrow avant eux — se retrouvent très bien placés grâce à leur accès ultérieur au réseau de contacts du Forum économique mondial. Le conseil d’administration actuel de ce dernier comprend des sommités telles que Christine Lagarde, ancienne directrice générale du Fonds monétaire international et actuelle présidente de la Banque centrale européenne ; la reine Rania de Jordanie, qui a été classée par Forbes parmi les 100 femmes les plus puissantes du monde ; et Larry Fink, PDG de BlackRock, la plus grande société de gestion des investissements au niveau international, qui gère environ 9 000 milliards de dollars par an. En retraçant les liens entre les diplômés de l’école, Ernst Wolff affirme que l’on peut constater qu’ils continuent à compter les uns sur les autres pour soutenir leurs initiatives longtemps après avoir participé aux programmes Global Leaders.

Note du traducteur : Petit rappel sur Blackrock et Vanguard :

« [Vanguard est] le premier actionnaire de son plus proche « concurrent » Blackrock, Inc., n°1 mondial de la gestion d’actifs avec 8 676 milliards de dollars d’actifs à la fin de 2020, le positionnant devant The Vanguard Group avec ses 6 200 milliards de dollars d’actifs sous gestion au début de 2020. Ces deux sociétés détiennent des parts dans une grande partie de l’ensemble des sociétés cotées en bourse, dans le monde. »

Ernst Wolff estime que de nombreuses universités d’élite jouent un rôle dans le processus déterminé par le Forum économique mondial, et qu’elles ne devraient plus être considérées comme opérant en dehors des domaines de la politique et de l’économie. Il cite l’exemple de la Harvard Business School, qui reçoit chaque année des millions de dollars de donateurs, ainsi que de la Harvard School of Public Health, qui a été rebaptisée Harvard T. H. Chan School of Public Health après avoir reçu 350 millions de dollars du milliardaire hongkongais Gerald Chan. Il en va de même pour la Johns Hopkins School of Public Health, qui est devenue la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health après avoir en 2018 reçu un don de 1,8 milliard de dollars du magnat des médias Michael Bloomberg.

Ernst Wolff affirme que l’influence du Forum économique mondial va bien au-delà de ceux qui sont passés par les programmes Global Leaders et Global Shapers : le nombre de personnes qui participent aux conférences annuelles de Davos est bien plus important que ce que beaucoup soupçonnent ; il mentionne avoir été informé qu’environ 1 500 jets privés amènent les participants à l’événement chaque année, surchargeant les aéroports suisses.

L’alliance des grandes entreprises et des gouvernements

Selon Ernst Wolff, le principal objectif des activités du Forum économique mondial est de faciliter et d’approfondir la coopération au plus haut niveau entre les grandes entreprises et les gouvernements nationaux, et comme nous pouvons le voir, cela se produit déjà. Viviane Fischer, autre participante au podcast du Comité Corona, souligne que l’entreprise Serco, basée en Grande-Bretagne, s’occupe des migrants pour le gouvernement britannique et gère également des prisons dans le monde entier, parmi ses autres nombreuses autres activités. La portée internationale de l’industrie pharmaceutique est également considérable : Ernst Wolff mentionne, par exemple, que Bill Gates, ancien élève de Global Leaders, faisait depuis longtemps des affaires avec Pfizer — l’un des principaux producteurs des controversés [soi-disant – NdT] « vaccins » à ARNm anti-Covid-19 — par le biais des initiatives de santé publique de sa Fondation en Afrique, et ce bien avant le début de la pandémie. Ce n’est peut-être pas une coïncidence si Bill Gates est devenu l’un des principaux défenseurs des mesures de confinement et des produits géniques nommés « vaccins anti-Covid-19 » depuis qu’ils sont disponibles, et le Wall Street Journal a rapporté que sa fondation avait réalisé environ 200 milliards de dollars de « bénéfices sociaux » en distribuant des [soi-disant – NdT] « vaccins » avant même le début de la [soi-disant – NdT] pandémie. On ne peut qu’imaginer ce que sont aujourd’hui ses bénéfices liés à la vente de ces produits géniques.

La désormais omniprésente technologie numérique joue également un rôle de premier plan dans les projets mondiaux de l’élite [auto-proclamée comme telle – NdT]. Ernst Wolff souligne que BlackRock, dirigé par Larry Fink, ancien élève lui aussi de Global Leaders, est actuellement le plus grand conseiller des banques centrales du monde, qu’il collecte depuis plus de 30 ans des données sur le système financier mondial et quil possède sans doute une meilleure compréhension du fonctionnement du système que les banques centrales elles-mêmes.

Toujours selon Ernst Wolff, l’un des objectifs des politiques actuelles menées par de nombreux gouvernements est de détruire les entreprises des petits et moyens entrepreneurs pour permettre aux multinationales basées aux États-Unis et en Chine de monopoliser le commerce partout. La société Amazon en particulier, dirigée jusqu’à récemment par Jeff Bezos, ancien élève lui aussi de Global Leaders, a réalisé d’énormes profits grâce aux mesures de confinement qui ont dévasté la classe moyenne.

Ernst Wolff déclare que l’objectif ultime de cette domination des grandes plateformes consiste à introduire une monnaie bancaire numérique. Au cours des derniers mois, le Forum financier international de la Chine — équivalent chinois du Forum économique mondial — a proposé l’introduction du yuan numérique, lequel pourrait à son tour être internationalisé par le réseau monétaire Diem basé sur la blockchain. Il est intéressant de noter que Diem est le successeur de Libra, une crypto-monnaie annoncée pour la première fois par le Facebook de Mark Zuckerberg, ce qui indique qu’une monnaie mondiale qui transcendera la puissance du dollar ou du yuan, et gérée par la coopération des réseaux d’affaires chinois, européens et étatsuniens, est actuellement en discussion.Le conseil de surveillance du Forum financier international chinois comprend des noms tels que Christine Lagarde, membre du Conseil d’administration du Forum économique mondial et présidente de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale européenne, et Horst Köhler, ancien directeur du Fonds monétaire international.

Ernst Wolff explique en outre que de nombreuses nations sont aujourd’hui au bord de la faillite, en raison des confinements et des plans de sauvetage financier qui ont suivi dans le monde entier au cours des deux dernières années. Afin d’éviter une catastrophe économique, les gouvernements du monde entier ont eu recours à 650 milliards de droits de tirage spéciaux — ou DTS — qui sont des réserves de change supplémentaires gérées [et créées en 1969 – NdT] par le Fonds monétaire international. Lorsque ces droits arriveront à échéance, ces mêmes gouvernements se retrouveront dans une situation désespérée. C’est peut-être la raison pour laquelle l’introduction de la monnaie numérique est soudainement devenue une priorité — et il s’agit là peut-être — depuis le tout début — de l’objectif caché de ces confinements.

Toujours selon Ernst Wolff, deux pays européens sont déjà prêts à commencer à utiliser la monnaie numérique :la Suède et la Suisse. Ce n’est peut-être pas une coïncidence si la Suède n’a pratiquement pas pris de mesures de confinement face à la [soi-disant – NdT] pandémie, et si la Suisse n’a pris que des mesures plutôt légères. Ernst Wolff pense que cela peut s’expliquer par le fait que les deux pays n’ont pas eu besoin de détruire leurs économies respectives par des mesures de confinement, étant donné qu’avant le début de la pandémie, ils étaient déjà prêts à commencer à utiliser la monnaie numérique. Il affirme par ailleurs qu’une nouvelle série de mesures de confinement pourrait bien être en préparation et qu’elle achèvera définitivement les économies nationales, entraînant un chômage massif et, par conséquent, l’introduction du revenu de base universel et l’utilisation d’une monnaie numérique gérée par une banque centrale. Cette monnaie pourrait être limitée, à la fois en termes de ce que les individus peuvent dépenser et de la période pendant laquelle ils peuvent le faire.

Note du traducteur : Que nous soyons à l’aube de nouveaux confinements (y compris les confinements climatiques qui commencent à apparaître) ne fait presque aucun doute tant les sons de cloche que l’on peut entendre tintinnabuler depuis quelques semaines sont clairs. Voir aussi nos articles :

En outre, Ernst Wolff indique que l’inflation observée actuellement dans le monde est une conséquence inévitable des quelque 20 000 milliards de dollars que les gouvernements nationaux ont injectés dans l’économie mondiale en moins de deux ans, après avoir contracté des prêts auprès des banques centrales. Tandis que les plans de sauvetage financier précédents concernaient les marchés, le dernier en date a été accordé aux citoyens ordinaires, ce qui a entraîné une hausse des prix des produits auxquels les citoyens ordinaires consacrent leur argent, comme la nourriture.

L’abolition de la démocratie

La conclusion ultime que l’on doit tirer de tout cela, selon Ernst Wolff, est que la démocratie telle que nous la connaissions a été anéantie de manière progressive et silencieuse, et que bien que l’apparence de processus démocratiques soit maintenue dans nos pays, le fait est qu’un examen du fonctionnement de la gouvernance dans le monde d’aujourd’hui montre qu’une élite d’individus méga riches et puissants contrôle effectivement tout ce qui se passe en politique, comme cela a été particulièrement évident en ce qui concerne la réponse à la [soi-disant – NdT] pandémie.

Note du traducteur : Et comme les semaines et les mois qui viennent vont encore plus le montrer. En ce qui concerne la gouvernance mondiale et la façon dont elle opère depuis au moins 50 ans, voir notre article La psychopathie mondialisée et le Partenariat public-privé mondial et ses mécanismes de gouvernance multipartite.

Pour conclure et toujours selon Ernst Wolff, la meilleure façon de combattre leurs desseins est de sensibiliser les gens sur la réalité de la situation et de leur faire comprendre que le récit du « virus super dangereux » est un mensonge conçu pour les manipuler afin qu’ils acceptent des solutions contraires à leurs propres intérêts. Si seulement 10 % des citoyens ordinaires en prennent conscience et décident d’agir, cela pourrait contrecarrer les plans de l’élite et peut-être ouvrir une fenêtre pour que les citoyens ordinaires reprennent le contrôle de leurs destinées.

Note du traducteur : Le problème étant que l’on ne peut pas guérir quelqu’un qui ne veut pas l’être, encore moins s’il pense qu’il n’est pas malade…

Interview vidéo

Ernst Wolff est interviewé dans cette série de vidéos par le Dr Reiner Fuellmich, avocat et homme politique allemand qui anime un podcast intitulé Corona Ausschuss (Comité Corona), lequel examine de manière critique la réponse du gouvernement allemand à la [soi-disant – NdT] pandémie. Ces vidéos sont extraites d’un de leurs podcasts. Sont également présents sur le chat collectif Viviane Fischer, avocate d’affaires et économiste basée à Berlin, qui participe régulièrement au Comité Corona, et Wolfgang Wodarg, ancien député allemand du parti social-démocrate, qui s’est opposé aux mesures de confinement et de « vaccination » du gouvernement allemand. [Les vidéos sont sous-titrés en anglais – NdT]

Partie 1


Partie 2


Partie 3


Source de l’article initialement publié en anglais le 10 novembre 2021 : RairFoundation

Traduction et emphases : Sott.net

L’empire de la haute finance avale les institutions supranationales et s’installe. Au nom du climat

par Liliane Held-Khawam.

Quand les PDG de BlackRock, de la Citi, de la Bank of America, de Banco Santander, de HSBC, du London Stock Exchange Group, Singapore Exchange, et du Fonds David Rockefeller se réunissent en 2021, ils s’entendent sur la nouvelle structure de Planète Finance post-Covid. Et idéalement, ils fusionnent avec les institutions supragouvernementales qu’ils ont manipulées à l’envi depuis les Accords de Bretton Woods.

Les banquiers centraux se sont joints à la fête de la City-Wall Street !

Et les banquiers centraux profitant de la méconnaissance du grand public de leurs tours de passe-passe, ont servi de courroie de transmission des liquidités locales vers ces ultra-puissants qui sont finalement leurs futurs patrons. Je vous remets des graphiques incroyablement scandaleux qui n’émeuvent pas grand monde qui montrent comment elles ont récupéré les réserves des banques sous prétexte de sécurité. En clair, on a forcé les banques à se doter de montagnes de liquidités et de titres de très haute qualité, puis à les déposer auprès de la banque centrale.

Regardez comment les banques centrales influencent les capitalisations boursières et l’enrichissement démesuré d’une poignée d’élus

Forte d’immenses volumes à la fois de liquidités et d’actifs financiers, Planète Finance se dote d’une gouvernance financière mondiale ultra-puissante.

Une idéologie fasciste décrite par Mussolini

• lilianeheldkhawam.com/2020/12/04/leurope-entre-dans-une-ere-fasciste-et-dit-adieu-aux-libertes-individuelles-france

La gouvernance mondiale du Nouveau Modèle est centrée sur la finance

Ces individus cités ci-dessus, leurs associés et alliés forment LA gouvernance mondiale. Le pouvoir politique de gouvernants est « has been » dans la mesure où les États, les territoires, les compagnies, les individus ont perdu le contrôle de leurs outils de production, de leurs richesses, de leurs ressources naturelles, etc. Regardez ce qu’écrivait en 1970 Zbigniew Brzezinski :

« BETWEEN TWO AGES, America’s Role in the Technetronic Era », Zbigniew Brzezinski, 1970

La 1WorldCompany, l’aboutissement d’une guerre livrée aux États publics et aux citoyens

Cette idéologie qui met la finance au centre de la vie publique est en train de finir de faire la guerre aux États, aux marchés ouverts, aux citoyens. Et cette idéologie d’essence nazie a mis à terre la démocratie et avec elle le principe de la dignité humaine.

Vous n’avez plus rien et ils ont tout.

La Dépossession est à un tel stade qu’il est à craindre même pour la suffisance alimentaire décente, autre que des asticots et autres ignominies vantées par les suppôts du système baalien.

• lilianeheldkhawam.com/2020/11/04/bill-gates-a-un-projet-alimentaire-sain-pour-vous-a-base-dexcrements-humains-lexemple-de-swiss-food-valley

Bref, l’élite financière anglo-saxonne n’a plus besoin de se cacher derrière le tigre américain pour conquérir le monde. Elle est en train de le laisser tomber pour assumer enfin aux yeux de tous son immense puissance qui a été installée grâce à la techno-usure portée à son paroxysme.

Un grand merci aux banques centrales sans lesquelles ceci n’aurait jamais pu avoir lieu.

LHK

*

L’Alliance des banquiers soutenue par l’ONU annonce un plan « vert » pour transformer le système financier mondial

par Whitney Webb.

Les intérêts financiers privés les plus puissants du monde, sous le couvert de la COP26, ont élaboré un plan visant à transformer le système financier mondial en fusionnant avec des institutions comme la Banque mondiale et en les utilisant pour éroder davantage la souveraineté nationale dans les pays en développement.

Mercredi, une alliance d’institutions bancaires et financières privées « dirigée par l’industrie et convoquée par l’ONU » a annoncé, lors de la conférence COP26, son intention de remanier le rôle des institutions financières mondiales et régionales, notamment la Banque mondiale et le FMI, dans le cadre d’un plan plus large visant à « transformer » le système financier mondial. Selon les membres de l’alliance, l’objectif officiellement déclaré de cette proposition de refonte est de promouvoir la transition vers une économie « zéro net ». Cependant, la « réimagination » des institutions financières internationales (IFI) proposée par le groupe, selon le « rapport d’avancement » récemment publié, viserait également à fusionner ces institutions avec les intérêts bancaires privés qui composent l’alliance ; à créer un nouveau système de « gouvernance financière mondiale » ; et à éroder la souveraineté nationale des pays en développement en les forçant à mettre en place des environnements commerciaux jugés « amicaux » aux intérêts des membres de l’alliance. En d’autres termes, les puissants intérêts bancaires qui composent ce groupe font pression pour recréer l’ensemble du système financier mondial à leur profit, sous couvert de promouvoir la durabilité.

Cette alliance, appelée Glasgow Financial Alliance for Net Zero (GFANZ), a été lancée en avril par John Kerry, envoyé spécial du président américain pour le Changement climatique, Janet Yellen, secrétaire américaine au Trésor et ancienne présidente de la Réserve fédérale, et Mark Carney, envoyé spécial des Nations unies pour l’Action climatique et la Finance et ancien président de la Banque d’Angleterre et de la Banque du Canada. Carney, qui est également le conseiller financier du premier ministre britannique pour la conférence COP26, copréside actuellement l’alliance avec le milliardaire américain et ancien maire de New York, Michael Bloomberg.

Leadership de GFANZ ; source : GFANZ

Lors de sa création, la GFANZ a déclaré qu’il allait « fournir un forum pour la coordination stratégique entre les dirigeants des institutions financières de l’ensemble du secteur financier afin d’accélérer la transition vers une économie zéro net » et « mobiliser les milliers de milliards de dollars nécessaires » pour atteindre les objectifs du groupe en matière d’émissions de CO2. Au moment du lancement de l’alliance, le premier ministre britannique Boris Johnson a décrit la GFANZ comme « unissant les banques et les institutions financières du monde entier derrière la transition mondiale vers le zéro net », tandis que John Kerry a noté que « les plus grands acteurs financiers du monde reconnaissent que la transition énergétique représente une vaste opportunité commerciale ». En analysant ces deux déclarations ensemble, il semble clair que la GFANZ a uni les banques privées et les institutions financières les plus puissantes du monde derrière ce qu’elles considèrent comme, avant tout, « une vaste opportunité commerciale », dont elles présentent l’exploitation comme un « impératif planétaire ».

John Kerry en conversation avec Christine Amanpour de CNN à la COP 26 ; source : CNN

La GFANZ est composé de plusieurs « alliances de sous-secteurs », dont l’initiative Net Zero Asset Managers (NZAM), l’alliance Net Zero Asset Owner (NZAOA) et l’alliance Net Zero Banking (NZBA). Ensemble, elles représentent une part considérable des intérêts bancaires et financiers privés mondiaux, la NZBA représentant à elle seule 43% de tous les actifs bancaires mondiaux. Cependant, les « plus grands acteurs financiers » qui dominent la GFANZ comprennent les PDG de BlackRock, Citi, Bank of America, Banco Santander et la HSBC, ainsi que David Schwimmer, PDG du London Stock Exchange Group et Nili Gilbert, présidente du comité d’investissement du David Rockefeller Fund.

Notamment, une autre entité liée à Rockefeller, la Fondation Rockefeller, a récemment joué un rôle central dans la création des Natural Asset Corporations (NAC) en septembre. Ces NAC cherchent à créer une nouvelle classe d’actifs qui mettrait en vente le monde naturel, ainsi que les processus écologiques qui sous-tendent toute vie, sous couvert de les « protéger ». Les dirigeants de la GFANZ, dont Larry Fink de BlackRock, sont depuis longtemps enthousiasmés par les perspectives des NAC et d’autres efforts connexes visant à financiariser le monde naturel. Il a également joué un rôle clé dans la promotion de cette financiarisation comme étant nécessaire pour lutter contre le changement climatique.

Dans le cadre de la COP26, la GFANZ – un groupe clé de cette conférence – publie un plan visant à augmenter « les flux de capitaux privés vers les économies émergentes et en développement ». Selon le communiqué de presse de l’alliance, ce plan se concentre sur « le développement de plates-formes nationales pour connecter l’énorme capital privé engagé dans le zéro net avec les projets nationaux, l’augmentation des financements mixtes par le biais des BMD [banques multilatérales de développement] et le développement de marchés mondiaux du carbone crédibles et de haute intégrité ». Le communiqué de presse note que cet « énorme capital privé » est l’argent que les membres de l’alliance cherchent à investir dans les pays émergents et en développement, estimé à plus de 130 000 milliards de dollars, et que – afin de déployer ces billions d’investissement – « le système financier mondial est en train d’être transformé » par cette même alliance en coordination avec le groupe qui les a convoqués, les Nations unies.

Proposer une prise de contrôle

Les détails du plan de la GFANZ visant à déployer des milliers de milliards d’investissements de ses membres dans les marchés émergents et les pays en développement ont été publiés dans le « Rapport d’avancement » inaugural de l’alliance, dont la publication a été programmée pour coïncider avec la conférence COP26. Le rapport détaille le « plan de travail et les ambitions à court terme » de l’alliance, que l’alliance résume succinctement comme un « programme de travail pour transformer le système financier ».

Le rapport note que l’alliance est passée de la phase d’« engagement » à la phase d’« implication », l’objectif principal de la phase d’implication étant la « mobilisation de capitaux privés dans les marchés émergents et les pays en développement par le biais du leadership du secteur privé et de la collaboration public-privé ». Ce faisant, selon le rapport, GFANZ cherche à créer « une architecture financière internationale » qui augmentera les niveaux d’investissement privé des membres de l’alliance dans ces économies. Leurs principaux objectifs à cet égard tournent autour de la création de « plateformes nationales ambitieuses » et d’une collaboration accrue entre les BMD et le secteur financier privé.

Rapport d’avancement de la GFANZ

Selon la GFANZ, une « plate-forme nationale » est définie comme un mécanisme qui réunit et aligne les « parties prenantes », c’est-à-dire un mécanisme de partenariat public-privé/capitalisme des parties prenantes, « autour d’une question ou d’une géographie spécifique ». Parmi les exemples proposés, citons la Climate Finance Leadership Initiative (CFLI) de Mike Bloomberg, qui est associée à Goldman Sachs et la HSBC, entre autres institutions du secteur privé. Bien qu’elles soient présentées comme étant dirigées par les « parties prenantes », les exemples existants de « plateformes nationales » proposées par la GFANZ sont soit des initiatives dirigées par le secteur privé, comme la CFLI, soit des partenariats public-privé dominés par de puissantes multinationales et des milliardaires. Comme l’a récemment expliqué le journaliste et chercheur Iain Davis, ces modèles de mécanismes de « capitalisme des parties prenantes » – bien qu’ils soient présentés comme offrant une forme de capitalisme « plus responsable » – permettent au contraire aux entreprises et aux entités privées de participer à l’élaboration des réglementations qui régissent leurs propres marchés et leur confèrent un rôle considérablement accru dans la prise de décision politique en les plaçant sur un pied d’égalité avec les gouvernements nationaux. Il s’agit essentiellement d’une manière créative de commercialiser le « corporatisme », la définition du fascisme fournie par le dictateur italien Benito Mussolini.

Outre la création de « plates-formes nationales » « corporatistes » qui se concentrent sur des domaines et/ou des questions spécifiques dans le monde en développement, la GFANZ vise également à « corporatiser » davantage les banques multilatérales de développement (BMD) et les institutions financières de développement (IFD) afin de mieux répondre aux objectifs d’investissement des membres de l’alliance. Selon l’alliance, il s’agit d’accroître la « collaboration entre les BMD et le secteur privé ». Le rapport de la GFANZ note que « les BMD jouent un rôle essentiel dans la croissance des flux d’investissement » dans le monde en développement. Les BMD, comme la Banque mondiale, ont longtemps été critiquées pour avoir accompli cette tâche en piégeant les nations en développement par la dette, puis en utilisant cette dette pour forcer ces nations à déréglementer les marchés (en particulier les marchés financiers), à privatiser les actifs de l’État et à mettre en œuvre des politiques d’austérité impopulaires. Le rapport de la GFANZ indique clairement que l’alliance cherche maintenant à utiliser ces mêmes tactiques controversées des BMD en imposant une dérégulation encore plus grande aux pays en développement afin de faciliter les investissements « verts » des membres de l’alliance.

Le rapport indique explicitement que les BMD doivent être utilisées pour inciter les pays en développement à « créer des environnements favorables de haut niveau et transversaux » pour les investissements des membres de l’alliance dans ces pays. Les niveaux considérablement plus élevés d’investissement en capital privé, qui sont nécessaires pour atteindre le niveau zéro net selon la GFANZ, exigent que les BMD soient utilisées pour inciter les pays en développement à « établir des environnements commerciaux favorables à l’investissement, un cadre reproductible pour déployer les investissements en capital privé et des filières d’opportunités d’investissement rentables ». La GFANZ note ensuite que « les capitaux et les investissements privés afflueront vers ces projets si les gouvernements et les responsables politiques créent les conditions appropriées », c’est-à-dire des environnements favorables aux investissements du secteur privé.

En d’autres termes, par le biais de l’augmentation proposée de la participation du secteur privé dans les BMD, comme la Banque mondiale et les banques régionales de développement, les membres de l’alliance cherchent à utiliser les BMD pour imposer globalement une déréglementation massive et étendue aux pays en développement en utilisant la poussée de la décarbonisation comme justification. Il n’est plus nécessaire que les BMD piègent les pays en développement dans la dette pour imposer des politiques qui profitent aux entités étrangères et multinationales du secteur privé, car les justifications liées au changement climatique peuvent désormais être utilisées aux mêmes fins.

Larry Fink, PDG de BlackRock et directeur de GFANZ, parle à CNBC pendant la COP26 ; source : CNBC

Cette nouvelle modalité pour les BMD, ainsi que leur fusion avec le secteur privé, est finalement ce que la GFANZ propose en termes de « réimagination » de ces institutions. Le directeur de la GFANZ et le PDG de BlackRock, Larry Fink, lors d’un panel de la COP26 qui a eu lieu le 2 novembre, a explicitement fait référence au plan de refonte de ces institutions lorsqu’il a déclaré que : « Si nous voulons prendre au sérieux le changement climatique dans le monde émergent, nous allons devoir vraiment nous concentrer sur la réimagination de la Banque mondiale et du FMI ».

Fink poursuit :

« Ils sont le prêteur principal, et il n’y a pas assez de capitaux privés qui entrent dans le monde émergent aujourd’hui en raison des risques associés au risque politique, en investissant dans des investissements de type brownfield – si nous voulons sérieusement élever le capital d’investissement dans le monde émergent … J’exhorte les propriétaires de ces institutions, les propriétaires d’actions, à se concentrer sur la façon dont nous réimaginons ces institutions et repensons leur charte ».

Les plans proposés par la GFANZ pour réimaginer les BMD sont particulièrement alarmants étant donné que des documents militaires américains qui ont fait l’objet de fuites admettent ouvertement que ces banques sont essentiellement des « armes financières » qui ont été utilisées comme « instruments financiers et instruments diplomatiques de la puissance nationale américaine » ainsi que comme instruments de ce que ces mêmes documents appellent le « système actuel de gouvernance mondiale » qui sont utilisés pour forcer les pays en développement à adopter des politiques qu’ils n’adopteraient pas autrement.

En outre, étant donné les déclarations de Fink, il n’est pas surprenant que le rapport de la GFANZ indique que leur effort pour établir des « plates-formes nationales » et modifier le fonctionnement et les chartes des BMD est un élément clé de la mise en œuvre des recommandations pré-planifiées visant à « saisir le moment du nouveau Bretton Woods » et à refaire le système de « gouvernance financière mondiale » afin qu’il « favorise la stabilité économique et la croissance durable ».

Comme indiqué dans d’autres documents de la GFANZ et sur leur site Internet, l’objectif de l’alliance est la transformation du système financier mondial et il est assez évident, d’après les déclarations des membres et les documents de l’alliance, que le but de cette transformation est de faciliter les objectifs d’investissement des membres de l’alliance au-delà de ce qui est actuellement possible en utilisant les diktats liés au changement climatique, par opposition à la dette, comme moyen d’y parvenir.

L’ONU et la « révolution tranquille »

À la lumière des membres de la GFANZ et de leurs ambitions, certains peuvent se demander pourquoi les Nations Unies soutiendraient une telle initiative prédatrice. Après tout, les Nations unies ne travaillent-elles pas principalement avec les gouvernements nationaux, par opposition aux intérêts du secteur privé ?

Bien que ce soit certainement la perception publique dominante de l’ONU, l’organisation suit – depuis des décennies – un modèle de « capitalisme des parties prenantes » qui privilégie le secteur privé et les « philanthropes » milliardaires par rapport aux gouvernements nationaux, ces derniers étant simplement chargés de créer des « environnements favorables » aux politiques créées par et au profit des premiers.

S’adressant au Forum économique mondial en 1998, Kofi Annan, alors secrétaire général des Nations unies, a explicité ce changement :

« Les Nations unies ont été transformées depuis notre dernière rencontre ici à Davos. L’Organisation a subi un remaniement complet que j’ai décrit comme une « révolution tranquille »… Un changement fondamental s’est produit. Autrefois, les Nations unies ne s’occupaient que des gouvernements. Nous savons désormais que la paix et la prospérité ne peuvent être obtenues sans des partenariats impliquant les gouvernements, les organisations internationales, le monde des affaires et la société civile… Les affaires des Nations unies impliquent les entreprises du monde entier ».

L’ONU étant devenue essentiellement un véhicule de promotion du capitalisme des parties prenantes, il n’est que normal qu’elle « convoque » et soutienne les efforts d’un groupe comme la GFANZ pour étendre ce modèle capitaliste des parties prenantes à d’autres institutions impliquées dans la gouvernance mondiale, en particulier la gouvernance financière mondiale. Permettre aux membres de la GFANZ, c’est-à-dire à un grand nombre des plus grandes banques et institutions financières privées du monde, de fusionner avec les BMD, de refaire le « système de gouvernance financière mondiale » et d’obtenir un contrôle accru sur les décisions politiques dans le monde émergent est un rêve de banquier devenu réalité. Pour en arriver là, il leur a suffi de convaincre une partie suffisante de la population mondiale que de tels changements sont nécessaires en raison de l’urgence perçue du changement climatique et de la nécessité de décarboniser rapidement l’économie. Pourtant, s’ils sont mis en pratique, il n’en résultera guère un monde plus « vert », mais un monde dominé par une petite élite financière et technocratique qui est libre de profiter et de piller le « capital naturel » et le « capital humain » comme bon lui semble.

Aujourd’hui, les BMD sont utilisées comme des « instruments de pouvoir » qui utilisent la dette pour forcer les pays en développement à mettre en œuvre des politiques qui profitent aux intérêts étrangers et non à leurs intérêts nationaux. Si la GFANZ parvient à ses fins, les BMD de demain serviront essentiellement à éliminer la souveraineté nationale, à privatiser les « actifs naturels » (par exemple, les écosystèmes, les processus écologiques) du monde en développement et à imposer des politiques de plus en plus technocratiques conçues par des institutions de gouvernance mondiale et des groupes de réflexion à des populations de plus en plus privées de leurs droits.

Bien que la GFANZ se soit drapé dans la noble rhétorique du « sauvetage de la planète », ses plans équivalent en fin de compte à un coup d’État mené par les entreprises qui rendra le système financier mondial encore plus corrompu et prédateur et réduira encore davantage la souveraineté des gouvernements nationaux dans le monde en développement.

source : https://unlimitedhangout.com

De la ferme à la fourchette : comment l’UE et la cabale de Davos prévoient de contrôler l’agriculture

par F. William Engdahl.

Chaque fois que nous entendons le mot « durable », nous serions bien avisés de jeter un regard critique derrière ces belles paroles. Dans le cas de l’Agenda 2030 mondialiste et de ses 17 objectifs durables à l’horizon 2030, celui qui vise à créer une « agriculture durable », si l’on y regarde de près, détruira une grande partie de la production agricole de l’UE et fera grimper les prix mondiaux des denrées alimentaires, déjà en hausse.

La Commission européenne a baptisé son « Green Deal » alimentaire du joli nom de « Farm to Fork » (De la ferme à la fourchette). Il est soutenu par l’omniprésent Forum économique mondial de Klaus Schwab et sa Grande Réinitialisation.

Gardez à l’esprit que le développement durable, tel que défini par l’ONU et le Forum économique mondial de Davos, signifie atteindre des émissions de carbone nulles d’ici 2050. Or, il n’existe aucune étude scientifique prouvant de manière indépendante que le CO2 met en danger notre planète en créant un réchauffement climatique. Seulement des myriades de modèles informatiques douteux et bien financés. Ce gaz inoffensif est essentiel à toute vie humaine, animale et végétale.

Aujourd’hui, la Commission européenne impose un programme radical au cœur de l’agriculture du deuxième producteur mondial de denrées alimentaires, dans le cadre de son projet mal conçu d’accord vert européen. S’il est mis en œuvre, comme cela est probable, il entraînera une réduction drastique de la production agricole, une diminution importante des protéines de viande et, ce qui est peut-être le plus dangereux, un bouleversement de la législation européenne actuelle régissant les nouvelles cultures génétiquement modifiées, ou OGM2. Cela aura des conséquences mondiales.

De la ferme à la fourchette

En mai 2020, la Commission européenne a publié sa stratégie « De la ferme à la fourchette ». La rhétorique officielle de Bruxelles donne l’impression qu’un nirvana alimentaire est à venir. Ils déclarent : « La stratégie « De la ferme à la fourchette » est au cœur du Green Deal européen, visant à rendre les systèmes alimentaires équitables, sains et respectueux de l’environnement ». Wow, ça a l’air super.

Ils en viennent ensuite au véritable programme :

« Nous devons redessiner nos systèmes alimentaires qui, aujourd’hui, représentent près d’un tiers des émissions mondiales de GES (gaz à effet de serre), consomment de grandes quantités de ressources naturelles, entraînent une perte de biodiversité et des effets négatifs sur la santé… » C’est une manière habile de diaboliser les agriculteurs et notre production alimentaire comme des violateurs de CO2. La solution ? « Les nouvelles technologies et les découvertes scientifiques, associées à une sensibilisation accrue du public et à une demande d’alimentation durable, profiteront à toutes les parties prenantes ». Quelles nouvelles technologies seront expliquées ?

Comment les bureaucrates non élus de Bruxelles prévoient-ils de « redessiner nos systèmes alimentaires » pour éliminer un tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre d’ici 2050 ? En forçant les agriculteurs à faire faillite en exigeant de nouveaux intrants coûteux pour la production et des plantes brevetées issues de manipulations génétiques radicalement nouvelles dont la sécurité n’est pas prouvée.

Ils prévoient surtout de lever l’interdiction de facto qui pèse actuellement sur la culture des plantes génétiquement modifiées. Pour ceux qui ne le savent pas, il s’agit de la même technologie risquée non prouvée utilisée dans les vaccins COVID-19 à ARNm modifiés par CRISPR de Pfizer et Moderna.

Le commissaire européen à l’agriculture, Janusz Wojciechowski, déclare à propos du programme vert « De la ferme à la fourchette » :

« Les agriculteurs devront transformer radicalement leurs méthodes de production et utiliser au mieux les solutions technologiques, numériques et spatiales pour inaugurer la nouvelle transition agricole ».

Ils prévoient donc une transformation radicale. Cela semble déjà de mauvais augure.

Porter la part de l’agriculture biologique sans pesticides à 25% du total de l’UE tout en réduisant l’utilisation des pesticides chimiques de 30% d’ici 2030, cela semble formidable pour les personnes non informées. Comme les affirmations de Monsanto et de l’industrie des OGM selon lesquelles leurs cultures OGM réduisent le besoin de pesticides, c’est un mensonge. L’UE s’en sert comme d’un appât pour introduire un changement radical dans les règles strictes actuelles de l’UE pour permettre l’approbation des plantes et des animaux génétiquement modifiés dans l’agriculture.

Dans son document de mai 2020 sur le Green Deal « De la ferme à la fourchette », l’UE déclare que la Commission « réalise une étude qui examinera le potentiel des nouvelles techniques génomiques pour améliorer la durabilité tout au long de la chaîne d’approvisionnement alimentaire ». Cela signifie l’édition de gènes, la modification génétique par CRISPR/Cas9.

Nouvelles techniques génomiques

En avril de cette année, la Commission européenne a publié cette étude sur les nouvelles techniques génomiques (NGT). Les NGT produisent des plantes et même des animaux génétiquement modifiés. Le rapport affirme que les NGT, « des techniques permettant de modifier le génome d’un organisme, ont le potentiel de contribuer à un système alimentaire plus durable, dans le cadre des objectifs de l’accord vert européen et de la stratégie « De la ferme à la fourchette » ». Le rapport appelle à un « débat public » pour modifier la législation européenne stricte sur l’approbation des cultures OGM qui exige des tests approfondis et l’étiquetage des cultures OGM.

Cette loi de 2001 a réussi à restreindre l’utilisation des OGM dans toute l’UE, contrairement aux États-Unis où les OGM non réglementés sont dominants pour les principales cultures. En 2018, la Cour européenne de Justice, le tribunal de l’UE, a statué que les cultures génétiquement modifiées devaient être soumises aux mêmes réglementations strictes que les organismes génétiquement modifiés (OGM) de première génération.

La clé de l’agenda « De la ferme à la fourchette » de Davos et de l’UE est une réduction radicale des pesticides qui seront remplacés par des cultures génétiquement modifiées prétendument capables de remplacer les pesticides.

La Commission européenne, de mèche avec Bayer-Monsanto et d’autres membres du lobby de l’agrobusiness des OGM, s’efforce de supprimer cette restriction judiciaire. La commissaire à la santé et à la sécurité alimentaire, Stella Kyriakides, a déclaré à propos de l’étude européenne d’avril :

« L’étude que nous publions aujourd’hui conclut que les nouvelles techniques génomiques peuvent favoriser la durabilité de la production agricole, conformément aux objectifs de notre stratégie « de la ferme à la fourchette » ». Nouvelles techniques génomiques est l’euphémisme pour désigner les cultures génétiquement modifiées.

Le vice-président de l’UE chargé du Green Deal, Franz Timmermans, a ouvertement admis l’attrait de la promesse de réductions considérables des pesticides, laissant entendre qu’elle découlerait de l’abolition des restrictions sur l’édition de gènes. Lors d’une récente conférence de la Semaine verte de l’UE, il a déclaré que l’UE visait à donner aux agriculteurs les outils nécessaires pour adopter une agriculture de précision et à tirer parti des découvertes scientifiques pour optimiser les semences :

« C’est ainsi que nous limiterons notre dépendance aux pesticides ». L’agriculture de précision et les découvertes scientifiques pour optimiser les semences est le double langage de Bruxelles pour l’introduction massive de l’édition de gènes non réglementée. Il poursuit : « Passer à l’agriculture écologique ne signifie pas que nous devons tous croquer de l’herbe et vivre dans des grottes, nous devons utiliser les dernières technologies pour y parvenir ». Cela signifie l’édition de gènes par CRISPR.

Traduit en langage clair, le cœur de « De la ferme à la fourchette » est l’annulation prévue de la décision de justice de 2018 de la Cour de Justice de la Commission européenne qui traite les plantes ou les animaux génétiquement modifiés par CRISPR selon les mêmes règles strictes du « principe de précaution » pour les OGM. Sans aucune restriction, les entreprises d’édition de gènes comme Bayer-Monsanto seront libres d’introduire des plantes et des animaux génétiquement modifiés expérimentaux dans notre alimentation, sans étiquetage.

Un tel régime sans modification génétique existe déjà aux États-Unis, où le Département de l’Agriculture et les autorités de réglementation autorisent l’huile de soja génétiquement modifiée par CRISPR, les champignons qui ne brunissent pas, le blé avec plus de fibres, les tomates plus productives, le colza tolérant aux herbicides et le riz qui n’absorbe pas la pollution du sol pendant sa croissance.

Les projets américains d’édition de gènes sur les poissons et les animaux comprennent des projets douteux tels que des vaches qui n’ont que des veaux mâles, grâce à la technique CRISPR ; des porcs qui n’ont pas besoin d’être castrés ; des vaches laitières sans cornes et des poissons-chats à croissance améliorée, grâce à la technique CRISPR, pour développer des poissons-chats avec plus de cellules musculaires. Cela met l’eau à la bouche…

Les risques de CRISPR sont énormes, les bénéfices non

La principale campagne de lobbying visant à supprimer la réglementation européenne sur les cultures ou les animaux génétiquement modifiés est le fait de Bayer-Monsanto et des autres géants de l’agro-industrie des OGM, dont Syngenta, BASF et Corteva de DowDupont. En novembre 2020, Liam Condon, président de la division scientifique des cultures de Bayer-Monsanto, a déclaré lors d’une conférence de Bayer sur l’avenir de l’agriculture que Bayer exerçait une pression « très forte » pour modifier la réglementation européenne sur les OGM afin d’exempter l’édition de gènes. Condon a déclaré :

« Nous insistons fortement sur le fait que les réglementations doivent rattraper la technologie et permettre l’utilisation de cette technologie, non seulement dans l’intérêt des Européens, mais aussi dans celui des autres pays du monde qui se tournent vers l’Europe pour ses réglementations ».

Condon a qualifié l’édition de gènes et la technologie CRISPR de « percée étonnante » qui permettrait à l’agriculture d’être plus durable. Ce qu’il a omis, c’est que la déréglementation des cultures génétiquement modifiées permettra à Bayer-Monsanto et à d’autres grandes entreprises d’OGM de faire payer les agriculteurs pour leurs semences « durables » brevetées.

L’édition de gènes de plantes ou d’animaux n’est pas du tout sans risque comme on le prétend. La technologie n’est pas du tout précise ou contrôlée et produit souvent des résultats inattendus, tels que des modifications génétiques involontaires, voire l’ajout par inadvertance d’ADN étranger provenant d’autres espèces, voire de gènes étrangers entiers, dans le génome des organismes génétiquement modifiés.

Il s’agit encore d’une nouvelle technologie expérimentale. Ses défenseurs, comme Bayer-Monsanto, affirment que l’édition génétique des plantes est précise. Pourtant, les enquêtes montrent que c’est loin d’être prouvé. Le Dr Allison K Wilson, du Bioscience Resource Project, affirme que :

« Les méthodes d’édition de gènes de plantes sont également susceptibles d’introduire des UT (Traits inattendus ou dommages génétiques)… de nouvelles preuves, tant chez les animaux que chez les plantes, indiquent que l’édition de gènes elle-même peut entraîner des mutations involontaires sur le site cible ou à proximité. Il s’agit notamment de l’insertion de vecteurs, de bactéries et d’autres ADN superflus, et de l’introduction involontaire de grandes délétions et réarrangements de l’ADN ».

Il ne s’agit pas de défauts mineurs que l’on peut ignorer. Wilson conclut que « les résultats de l’édition génétique des plantes sont imprécis et imprévisibles, et que, selon la combinaison des techniques utilisées, l’édition génétique peut être hautement mutagène. Si, en théorie, il pourrait un jour être possible de créer une culture génétiquement modifiée qui réponde aux exigences générales de l’agriculture durable, dans la pratique, il semble très improbable que cela se produise un jour ».

Selon une analyse de la stratégie « De la ferme à la fourchette » de l’UE réalisée par Global Ag Media :

« L’effet de ces stratégies sera une réduction sans précédent de la capacité de production de l’UE et des revenus de ses agriculteurs. Tous les secteurs affichent des baisses de production de 5 à 15%, les secteurs de l’élevage étant les plus touchés… Pendant ce temps, quel que soit le scénario, les prix à la production affichent une augmentation nette d’environ 10% avec un impact négatif pour les revenus de la plupart des agriculteurs.

« Le syndicat des agriculteurs de l’UE, Copa-Cogeca, prévient que cette politique entraînera une réduction sans précédent de la capacité agricole. Mais c’est là le véritable objectif de l’ « agriculture durable » ».

Davos et le programme « De la ferme à la fourchette » de l’UE

L’agenda vert radical « De la ferme à la fourchette » de l’UE trouve son écho dans le Forum économique mondial de Davos qui, déjà en 2014, a promu ce qu’il a appelé « Faciliter le commerce : De la ferme à la fourchette ». Un rapport du WEF de janvier 2018 indique que :

« Les technologies d’édition de gènes telles que CRISPR-Cas pourraient fournir un moyen d’obtenir des améliorations multi-traits, produisant un changement d’étape dans la productivité tout en améliorant la résistance à la sécheresse et le contenu nutritionnel des aliments ».

Cette étude a été réalisée en collaboration avec McKinsey & Co dans le cadre des initiatives du WEF en matière de sécurité alimentaire et d’agriculture et de leur Grande Réinitialisation. Les partenaires du Forum du WEF comprennent Bayer, Syngenta et BASF. Selon le site web du WEF :

« Le Forum économique mondial, lors de sa réunion annuelle à Davos en janvier 2020, a réuni des leaders de l’industrie et des entreprises avec le vice-président exécutif Frans Timmermans pour explorer comment catalyser le Green Deal européen ». Liam Condon, de Bayer, était également présent, tout comme les dirigeants de Syngenta et de BASF.

Si le secteur agricole de l’UE est soumis au régime des OGM génétiquement modifiés et que sa production s’en trouve radicalement réduite, cela entraînera des pénuries alimentaires toujours plus importantes dans le monde. C’est le plan de Davos, ainsi que leur programme eugénique COVID-19 de Grande Réinitialisation. L’appeler « De la ferme à la fourchette » donne l’impression qu’il est inoffensif. Il est clair qu’il ne l’est pas.


source : https://journal-neo.org

traduit par Réseau International

Ernst Wolf : le naufrage délibéré de l’économie mondiale par le système financier-numérique

Ernst Wolff, auteur, journaliste et expert en matière d’économie financière mondiale, a prononcé ce discours aux alentours du 24 août 2021. Il s’agit probablement de l’une des meilleures et des plus concises expositions de l’ensemble du faux récit de Corona et il se termine sur un message d’espoir sur ce que les gens peuvent faire pour empêcher la vision dystopique de Klaus Schwab et de ses partisans de devenir « la nouvelle normalité ».

De deux choses l’une: soit la gestion en tous points catastrophique de la crise du C0VlD19 est un signe d’abrutissement terminal des élites dirigeantes de la planète, soit elle correspond à une intention perverse où «le pire est le mieux». Dans une conférence d’une demi-heure, Ernst Wolff documente la piste d’un naufrage délibéré de l’économie mondiale, en d’autres termes de l’accom- plissement du «Grand Reset» tel que décrit et voulu en toutes lettres par le WEF de Davos.

Vidéo doublée en français: https://odysee.com/8713c892-526c-4c69-bc42-531da40c5f83

Vidéo sous-titrée en français:

Vidéo sous-titrée en anglais.

https://odysee.com/@LongXXvids:c/Ernst-Wolf-speech—summary:3

Un petit résumé sous forme d’extraits:

Le président américain Franklin Delano Roosevelt a dit une fois: «rien en politique ne se produit par hasard. Si quelque chose arrive, vous pouvez parier que c’était exactement planifié ainsi».
Jamais encore n’ont été prises autant de mesures qui paraissent à première vue si incompréhensibles, parfois si absurdes et à de nombreux égards si contradictoires.
Mais ce n’est pas tout, loin s’en faut. Nous avons affaire désormais, dans la foulée des confinements, à une crise économique globale.
Par une insécurité sans cesse attisée et de nouvelles réglementations qui surgissent en permanence, les classes moyennes se retrouvent acculées, plus fortement de semaine en semaine, et n’ont encore jamais été confrontées à une telle crise.
Mais même cela, ce n’est pas tout. Nous vivons actuellement une violente hausse de l’inflation pour le monde entier, en particulier pour ce qui concerne les matières premières, les prix à la production et les aliments. Et là encore, bizarrement, on ne fait rien pour contre-carrer cela, bien au contraire. On maintient la surabondance d’argent, et même on la renforce.

Pourquoi, à travers le monde entier de telles mesures sont prises, qui provoquent un désastre après l’autre, et poussent vers l’abîme la majorité des gens, au lieu de les tirer de leur misère?

Pour répondre à cette question, il convient d’en poser deux autres: qui a un intérêt à cet agenda global, et qui en tire profit?

La réponse à ces deux questions est indiscutable: le plus grand profiteur de la crise actuelle et le plus important des instigateurs dans la coulisse est le «complexe financier numérique», c’est-à-dire une sorte de communauté d’intérêts à la pointe de laquelle on trouve les plus grosses entreprises informatiques et les plus gros gestionnaires de fortune de notre temps.
À ces entreprises du numérique, il faut ajouter les grands gestionnaires de fonds: BlackRock, Vanguard, Statestreet et Fidelity. Tous, ils ont des participations massives dans chacune des entreprises du numérique et des big pharma.

Nous avons donc affaire à l’association, unique dans l’histoire, d’une puissance financière écrasante et de la jouissance d’une base d’informations géante aux dimensions inimaginables.

Ce que nous vivons actuellement, c’est un gigantesque geste de désespoir, sans doute le plus grand qu’il ait jamais été donné de vivre dans l’histoire de l’humanité. Cet acte désespéré trouve son origine dans le fait que le système auquel le complexe financier numérique doit son existence ne peut plus être maintenu en vie avec les moyens employés jusqu’ici.

La situation dans laquelle se trouve donc le complexe financier numérique est celle d’une alternative entre, d’un côté, l’effondrement numérique du système, et de l’autre l’hyperinflation, c’est-à-dire la dévalorisation totale de la monnaie.

Le complexe financier-numérique a donc décidé de mettre en œuvre une double stratégie:
D’un côté, on prépare en arrière-plan, à l’abri des regards du public, un nouveau système.
De l’autre côté, on exploite en parallèle la phase terminale de l’ancien système désormais voué à la mort pour le piller, selon les meilleures règles de l’art.

Le nouveau système en préparation avec les banques centrales et les big techs va ressembler à ceci.

Le remplacement du cash par une monnaie digitale et la centralisation des comptes financiers individuels à la banque Centrale (associé à un Revenu Universel).
De cette façon la Banque centrale pourra générer des taux négatifs et une hyperinflation sans dommage pour le système. De plus, les gouvernements complices pourront tracer tous les flux financiers, les taxer automatiquement, les orienter dans le sens des comportements de consommation attendus avec la sanction ultime de priver les dissidents ou contrevenants de leur seul et unique compte financier ou d’en limiter l’usage.

Ils savent très bien que l’introduction d’un tel système provoquera la résistance de la population. C’est pourquoi il ne pourra être introduit qu’en tant que seule solution salvatrice à une période de chaos et de troubles sociaux notamment à travers l’introduction d’un Revenu Universel. Ce Revenu Universel pourra être présenté par la même occasion comme réglant le problème du chômage récurrent provoqué par la révolution technologique, la robotisation et l’intelligence artificielle.

Toutes les décisions les plus aberrantes qui ont été et sont prises encore actuellement permettent d’aboutir à ce chaos financier, économique, social, de la santé physique et mentale avec le résultat de diviser la population entre suiveurs et résistants jusqu’au chaos en vue d’apparaître en sauveurs.

Le rôle du World Economic Forum de Davos (sous la direction de Klauss Schwab, auteur du Great Reset dès juin 2020) est dans ce sens à l’action depuis près de 50 ans pour rassembler les plus grands pouvoirs économiques et politiques. Ceux-ci sont sélectionnés et formés (Young leaders) pour agir de concert le moment venu grâce notamment aux pressions financières depuis que l’endettement des états est passé sous le contrôle de ces pouvoirs privés. La « destruction créatrice » bien connue des pouvoirs économiques va atteindre ici son plein développement et les temps à venir seront très dangereux et durs à vivre pour ceux qui n’ont pas conscience de ce qui est à l’oeuvre.

Comme l’écrit Klauss Schwab, la crise du corona ouvre une fenêtre d’opportunité unique. Mais leurs mensonges et leurs incohérences ne pourront durer bien longtemps et tout cela va s’effondrer. Ce sera pour nous peut être l’occasion de réveiller les consciences endormies depuis des décennies et permettre de créer aussi un autre monde mais bien différent de celui qu’ils planifient.

Devinez qui dicte les ordres à vos autorités sanitaires

par Liliane Held-Khawam.

Le monde dans lequel nous vivons est celui de la convergence. D’ailleurs, le concept transhumaniste fait lui-même converger différentes disciplines pour finir par déboucher un jour sur un produit high-tech dérivé de l’humain, et par extension de la société digitalisée.

Si quelqu’un essaie de vous faire croire que les industriels ont développé ces dernières semaines sous la pression d’un virus des produits basés sur la nanotechnologie/la biotechnologie/la technologie de l’information et de la communication/de la science cognitive, c’est que c’est un menteur. Ces différents domaines de la technoscience travaillent main dans la main depuis près de 100 ans. Et ce qu’ils font, c’est faire converger les connaissances pour:

  1. Apprivoiser la mort et s’offrir la vie éternelle pour les uns
  2. Améliorer les performances de ceux qui vont servir pour qu’ils donnent un maximum, en un minimum de temps, sans que la chose ne leur coûte trop en matière de soins, prise en charge des familles, etc. comme cela fut le cas du temps de l’esclavage. L’hygiène des pauvres n’étant pas extraordinaire, elle peut engendrer des épidémies qui remettraient en question le souci soulevé sous le point 1.

Pourtant le nouveau monde n’est pas que celui de la convergence technologique. Il est aussi celui du centrage et de l’ancrage de la société non plus sur une identité collective, une constitution nationale, une croyance théologique, ou autre, mais sur les flux financiers.

Rome, le 27 janvier 2021 – Les membres du G20 ont convenu d’établir un groupe d’experts indépendant de haut niveau (HLIP) sur le financement des biens communs mondiaux pour la préparation et la riposte aux pandémies . La décision a été prise par les membres lors des premières réunions des Délégués des Finances et de la Banque centrale du G20, le mardi 26 janvier. La « pandémie de Covid-19 » a créé une crise sanitaire mondiale, qui entraîne des crises économiques et sociales à travers le monde. Malgré les réponses sanitaires et économiques rapides des pays, les coûts humains, économiques et sociaux restent sans précédent dans l’histoire récente

Le cœur du nouveau modèle de société est financier.

L’économiste, membre du Club de Rome, star de la planète médiatico-économique du moment Kate Raworth l’a magnifiquement représenté dans son célèbre beignet.

Les humains, tout comme les États, n’ont plus à posséder des biens (casés dans la catégorie commons) sont coincés entre les flux financiers, cœur du système, et l’économie. Ils ne sont que des ressources parmi d’autres livrés à la toute-puissance finance qui subitement détient un rôle essentiel, et même vital.

La haute finance est ainsi devenue l’Alpha et l’Omega d’une société dépossédée, démotivée, mais surtout déshumanisée. En voie de robotisation. Et la micro-élite financière compte bien mener à son terme cette transmutation de l’humanité.

Eugénisme actif mais requalifié, pour les besoins de la cause, de libéral.

C’est donc avec une envie d’exploser de rire, si cela n’avait été tragique, que j’ai découvert les têtes du panel indépendant de haut niveau sur le financement de la préparation et de la réponse à une pandémie mondiale. Voici les membres du panel. Si vous suivez ce blog, vous ne devriez pas être surpris de découvrir que les cordons de la bourse en matière de santé ont été centralisés et remis à des financiers. Ce petit monde de banquiers, banquiers centraux, ministres de la santé, et autres représentants des investisseurs se réjouit très certainement de ce nouveau jalon historique qui les rapproche tous les jours un peu plus de ce monde-entreprise préparé depuis de nombreuses décennies… Grand moment d’émotion donc.

Cette équipe a la charge de :

Proposer des solutions concrètes pour combler ces lacunes de manière systématique et durable, et pour tirer le meilleur parti des ressources des secteurs public, privé et philanthropique et des institutions financières internationales.

Vous constaterez aussi au passage que le logo de cette aréopage inclut l’appellation « Commons » puisque le faux libéralisme n’est rien d’autre qu’un pillage généralisé des ressources qui doit se terminer lorsque ces personnages et leurs mandants auront mis la main sur les dernières miettes de propriétés encore privées. Et dans notre cas, il s’agit d e la santé de l’humanité, un bien commun indispensable à la Compagnie mondiale qui est en train de se mettre en place en lieu et place des États.

En mettant la main sur la santé de manière aussi ostentatoire, ces personnes vont pouvoir modifier la sphère médicale dans le sens de la nanomédecine et de l’hôpital du futur. Qui paie, commande…

L’enjeu ultime va être celui de transformer l’humanité non pas en un Common d’esclaves, mais en une machine humaine connectée en permanence à leur système « d’exploitation » grâce auquel ils peuvent la surveiller 24/24, 7 jours/7. Jacques Attali expliquait déjà fort bien certains aspects de la chose en 2008.https://www.dailymotion.com/embed/video/xjrx3a?autoplay=1

Merci à l’équipe de Nouveau-Monde d’avoir rappelé cet entretien…

Je vous laisse lire ce que mon ami Bruno Bertez a écrit sur le sujet.

Voici 2 extraits de Dépossession où nous retrouvons :

1- M Summers qui lutte pour la suppression du Cash

L’alliance banco-financière veut, voire exige, la suppression du cash. Évalué à environ 10% de la masse monétaire en circulation. La suppression de la prérogative de battre monnaie rendra ainsi obsolète la principale raison d’être constitutionnelle des banques centrales nationales. Ça tombe bien, la technologie dite du « blockchain », qui a émergé de nulle part au lendemain de la crise des subprimes (notamment avec le bitcoin), ne nécessite pas de supervision par un « tiers de confiance ». Normalement, cette technologie devrait être amenée à remplacer, à terme, le système bancaire classique. Pour ce faire, la suppression du cash est indispensable.

En 2016 le thème du World Economic Forum (WEF)  portait sur la suppression du cash. Klaus Schwab, fondateur du WEF y avait fait référence à « la quatrième révolution industrielle », en parlant de la révolution digitale… Mais c’est la publication sur le site de l’organisation qui attire l’attention. Dans « Qui sera le roi de ce monde sans cash », un nouveau monde nous est présenté avec moult références à un roi, une couronne dormante, une révolution globale et un nouvel ordre mondial. Une terminologie qui a tout de même de quoi interpeller. Et l’article de nous faire entendre que les petits acteurs auraient une chance de remporter la mise… « La révolution sans cash est en marche. Les gouvernements, les entreprises, les start-ups et les consommateurs peuvent avoir des motivations différentes pour détrôner le cash mais le résultat final sera probablement le même. Mais avec la mondialisation où « gros » est traditionnellement « beau », ce sont les plus petits acteurs – start-ups, petites entreprises et consommateurs – qui vont en définitive façonner le nouvel ordre mondial. Et pour ceux qui aiment l’innovation et les idées nouvelles ce ne peut être qu’une bonne chose ». Le texte n’indiquait en revanche pas les sources de financement desdites startups…

Les plus grands acteurs de la haute finance internationale vont défiler lors de cette rencontre : Bill Gates (Microsoft), Blythe Masters (ex. JP Morgan et inventrice des produits dérivés qui sont à l’origine de la crise des subprimes, reconvertie depuis dans la promotion du Blockchain), Michel Sapin (alors ministre de l’Économie), Christine Lagarde (FMI) ou William White (OCDE). Leurs discours étaient convergents et militaient en faveur de la société sans cash.

Mme Blythe Masters, qui prône la suppression du K, fut accusée par The Guardian d’être la femme qui a inventé les armes financières de destruction massive, et même de manipulation des prix du marché de l’énergie. Son parcours est d’autant plus intéressant pour nous qu’elle est une double ambassadrice du nouveau monde qui se met en place. Une fois en tant que militante de la suppression du cash, et une autre fois en tant que promotrice de la blockchain et des actifs digitalisés.

Blythe ne quitta la JP Morgan qu’en 2014, mettant un terme à 27 ans de carrière. La crise des subprimes à cause de laquelle, elle fut pointée du doigt, ne fut pas source de rupture de collaboration. En fait, JP Morgan devient un client de la nouvelle société Digital Asset dont elle est CEO depuis 2015.

Selon le site web de la société, la plateforme d’actifs digitalisés, que développe l’entreprise de Mme Blythe, serait la seule à avoir été développée en fonction des besoins de production des plus grandes institutions financières de la planète. Vous ne serez donc pas étonnées de trouver certaines références sur son site, telles que : Goldman Sachs, JP Morgan, Accenture, IBM, Santander, ABN_AMRO, Price Waterhouse Coopers (un des partenaires mondiaux). Le client IBM a par exemple dévoilé récemment son « Blockchain as a service » basé sur la technologie open source « Hyperledger fabric », qui a servi à développer la version 1.0 de Linux Foundation (Info Hightech). Dans ce monde si petit de la haute finance et de la haute technologie, nous découvrons que Mme Masters est aussi présidente du conseil de Linux Foundation, dont les produits sont le fruit de l’open source,et donc de « l’économie de partage » prônée par l’élite de la finance internationale… C’est par cette technologie de la Blockchain que le cash devrait être remplacé.

Des économistes américains qui font autorité au sein du monde académique international, se joignent à ces voix du WEF pour imposer la suppression du cash. On peut compter sur l’ancien secrétaire au Trésor américain, le professeur Lawrence Summers et l’ancien économiste en chef du FMI et professeur à Harvard Kenneth Rogoff, qui préconisent le retrait progressif des grosses coupures. « Selon Rogoff, éliminer les gros billets pourrait également servir la politique monétaire : en période de déflation, les banques centrales auraient alors plus de latitude pour imposer des taux d’intérêt négatifs, puisque la menace d’une ruée vers les banques pour récupérer les dépôts en numéraire aurait ainsi disparu ». (Alan Wheatley. Mais voilà que MM Summers et Rogoff sont des membres du G30, le think tank dont nous avons déjà parlé. Ils siègent donc avec de nombreux banquiers centraux (y compris MM. Paul Volcker, Ben Bernanke, et Jean-Claude Trichet), certains patrons des grandes banques too-big-to-fail, ainsi que des principaux gestionnaires d’actifs concentrateurs des  richesses planétaires…

Dans les faits, une méga alliance qui regroupe des gouvernements, des entreprises et des fondations globales a vu le jour. Better than cash alliance fut fondée par Bill& Melinda Gates Foundation (parmi les principaux promoteurs et sponsors avec la Citi et Omidyar net.), Citibank, Mastercard, Omidyar Network de Pierre Omidyar du fondateur de eBay, USAID et Visa Inc. Une série d’organisations internationales en sont membres. On y compte la Catholic Relief Services, Care, la World Food Program, World Savings Banks Institute (Institut de l’Épargne bancaire mondiale), ou la Clinton Development Initiative…

Le Fonds d’équipement des Nations unies (United Nations Capital Development Fund, UNCDF), qui vise à accompagner la réalisation des « objectifs du Millénaire » des Nations unies dans les pays les moins avancés, sert de secrétariat à Better Than cash alliance. Le Fonds héberge d’ailleurs l’Alliance dans ses locaux de New York. Enfin, celle-ci travaille étroitement avec les organisations supranationales. Elle représente même un outil d’implémentation du G20 Global Partnership for Financial Inclusion.

2- La menace que font courir les partenariats multipartites à la démocratie et aux États en général

Le puissant partenariat multipartite « banques-banquiers centraux-gestionnaires d’actifs » se retrouve dans le Group of Thirty, Groupe des Trente ou G30. Ce think tank est une organisation privée qui traite des affaires économiques internationales et monétaires. Il rassemble de prestigieux membres de la corporation « banquiers-banquiers centraux-gestionnaires d’actifs » sous la présidence d’une personnalité dont le CV est impressionnant. Nous en retiendrons juste que M Frenkel est à la fois président et CEO du G30, tout en étant président de la JP Morgan Chase International et qu’il est aussi un ancien banquier central.1

À côté de lui, figurent des banquiers centraux tels que : MM Draghi et Trichet, actuel et ancien patron de la BCE ou M Dudley, patron de la Réserve fédérale de New York. Nous y trouvons un autre banquier central reconverti en banquier commercial présidant au sort d’UBS qui est M Weber. M P Hildebrand, ancien président de la banque centrale suisse, devenu vice-président de Blackrock, ainsi que M Fischer, ancien vice-président de la Réserve fédérale et ancien gouverneur de la Banque d’Israël font partie des trente. Relevons encore au passage la présence de professeurs d’économie, dont certains sont d’ardents défenseurs de la suppression du cash.

Nous voyons ainsi une plus grande proximité entre les banquiers centraux et leurs pairs des banques commerciales et des gérants d’actifs qu’avec les citoyens qui les ont chargés constitutionnellement de défendre la politique monétaire, pilier existentiel des États et du bien-être sociétal. Ce faisant, le principe de fonctionnement d’une banque centrale nationale est dévié de sa mission de base qui suppose une indépendance sous le contrôle de son gouvernement.2

Cette proximité interroge à plus d’un titre dont le plus important est que le processus complet de la politique et de la gestion financière et monétaire planétaire, en passant par la création de la monnaie et l’administration des richesses, sont concentrés entre les mains de finalement peu de personnes. La politique des banques centrales de ces dernières années a apporté au reste des partenaires de la haute finance de l’argent frais à profusion, ainsi que les garanties des États et de l’économie réelle. Partant de ce constat, aucun État, aucune entreprise, aucun individu, ne peut plus fonctionner en dehors de la gestion de ce processus financier et monétaire global. Par conséquent, ceci confère une puissance hors normes au groupe de personnes qui dirige ledit processus !


source : https://lilianeheldkhawam.com

  1. Gouverneur de la Banque d’Israël entre 1991 et 2000.
  2. L’article 99 de la Constitution suisse dit : « En sa qualité de banque centrale indépendante, la Banque nationale suisse mène une politique monétaire servant les intérêts généraux du pays; elle est administrée avec le concours et sous la surveillance de la Confédération ».

Le Totalitarisme en Mode Start-Up. Et autres fragments désordonnés sur le C0VlD Démocratique.

Par Guillaume de Rouville pour Mondialisation.ca

Tout le génie de la démocratie occidentale contemporaine est de parvenir à rendre son totalitarisme imperceptible à la grande masse de ses concitoyens et à lui donner des qualités acceptables, agréables et désirables.

Un totalitarisme sans nom, passant inaperçu, comme une idéologie furtive, sans visage bien identifiable et dont seuls quelques énergumènes complotistes impuissants, et égarés dans les abysses reculés du net, arrivent à caractériser la nature profonde, complexe et ambigüe.

Le totalitarisme de grand-père, c’est fini. Celui du Goulag, des Killing Fields, des camps d’internement et de concentration, c’est dépassé. Plus besoin d’enlever des gens en masse pour les exécuter sommairement dans une fosse commune qu’il faudra remblayer. Inutile de se salir les mains à creuser des trous et des tranchées ou d’ouvrir des salles de tortures dans les sous-sols humides et mal éclairés de bâtiments sinistres gardés par tout une soldatesque ignare qu’il faut nourrir, saouler, loger et payer. Nul besoin de réclamer des aveux dont il faudrait faire un rapport que plus personne n’a le temps ni de lire ni d’archiver. Toutes ces vieilles méthodes sont contre-productives, anciennes, désuètes et sentent bon le 20ième siècle et ses technologies aujourd’hui dépassées.

Le totalitarisme de grand-père est obsolète et ne fait plus rêver. Il faut évoluer avec son temps. Il faut s’adapter aux nouvelles technologies. L’ancien totalitarisme était grossier, pataud, visible, revendiqué. Il venait avec ses gros sabots ; il s’imposait par la force ; il martelait son crédo à coup de crosses sur la tête des récalcitrants ; sa violence était visible, bruyante, sale et puante. Sa visibilité le rendait vulnérable ; il pouvait susciter une réaction, un sursaut, un cri du corps et de l’esprit.

Le totalitarisme moderne doit être affable, subtile, doux, consenti, woke, branché, cool, innovant, disruptif, responsable, durable et écologique.
Il doit nous faire aimer la peur qu’il nous inspire.

Grand-mère ne sera pas abattue à bout portant devant une caméra pour éduquer les masses.
On lui offrira gentiment la primeur d’un vakx1 expérimental qui lui aura été administré gratuitement et avec les égards que l’on doit à son âge. Elle sourira devant la caméra et tout un staff médical l’applaudira pour la remercier d’avoir été si gentille et obéissante.
C’est grand-mère qui aura montré l’exemple ; la victime se faisant complice de son mauvais sort.

La crise sanitaire a été l’occasion, pour nos Princes de Davos et leurs affidés bureaucrates, de montrer toute l’étendue de leur savoir-faire dans ce totalitarisme en mode start-up qui définira notre régime politique pour les années à venir si nous nous abstenons de réagir.

Nous sommes entrés dans l’ère du C0VlD Démocratique, mélange subtile d’innovations technologiques et de progressisme social au service de la prison digitale universelle.
Ce totalitarisme a pu s’épandre sur la terre meuble de l’Occident sans résistance et sans obstacle majeurs, parce que nos bourgeois cultivés sont incapables de penser le mal en démocratie.
Pour eux, le visage du mal sera toujours celui de Joseph ou d’Adolf, ou, quand ils se targuent d’un peu plus de culture, celui de cet étrange étranger qui, sous les tropiques africaines ou dans les confins asiatiques, maintient ses peuples sous sa férule autocrate et sauvage.
Ne pouvant penser le mal en démocratie, le bourgeois cultivé ne peut attribuer à ses représentants la moindre intention mortifère, ni le souffle nauséabond d’une pensée malfaisante.

Ainsi, quoi qu’il fasse, l’État démocratique est absous par ses sujets ; sa nature même le disculpe par avance de toute intention criminelle ; il ne peut mal faire en son empire.
Ses crimes sont des progrès. Ses meurtres, des manifestations de justice ou d’équité, et, pourquoi pas, l’incarnation de son génie technologique et innovant.
Penser autrement, ce serait montrer du dégoût pour la démocratie, du mépris pour nos institutions.

Hésiter à s’injecter dans les veines le miracle technologique de la start-up Moderna, ce serait refuser les Lumières occidentales.

Quelques erreurs entremêlées éventuellement d’un peu d’incompétence peuvent être imputées de temps à autres à nos Princes démocrates. Au-delà, nous entrerions sur le territoire du complotisme, c’est-à-dire dans les eaux troubles de cette curieuse secte qui marigote dans le scepticisme le plus abjecte, qui croit à la volonté humaine et à la possibilité du mal au sein même des zones démocratiques délimitées par les lignes de démarcation progressistes.

Moins les crimes des démocraties occidentales sont imaginables pour nos bourgeois cultivés, plus ils sont réels. Car plus on se refuse à croire possible le mal commis, plus il se commet aisément et sans frein et se répète à l’envi.

Le Pouvoir, qui reste le Pouvoir quel que soit le régime sous lequel il s’épanouit (démocratique ou non), c’est-à-dire une Métaphysique de la Domination et une Physique de la Contrainte, cherche sur le terrain qu’il s’est choisi à persévérer dans son être, autrement-dit à accroitre sa puissance et sa gloire. Il n’est ni bien ni mal, mais s’exprime pas sa capacité à abuser en permanence de son hubrisLe Pouvoir est par nature l’abus de Pouvoir.

Le Pouvoir a compris l’avantage qu’il avait à tenter sa chance sur le champ démocratique pour étendre son domaine sans culpabilité ni gêne. La Démocratie occidentale lui offre un terrain de chasse où il prend moins de risques et rencontre moins d’obstacles, puisque les sujets sur lesquels il s’exerce ne parviennent pas à concevoir sa nature profonde, à en saisir les contours, à en voir les finalités, à en percevoir le côté sombre.

Pour le Pouvoir, la Démocratie sert d’alibi à sa nature abusive. Le Pouvoir le sait et en profite pour avancer et se renforcer sur ce terreau poreux qu’est l’Occident démocratique. Il sait que son crime restera invisible à la masse de ses victimes qui iront jusqu’à consentir à leurs souffrances.

Les démocraties occidentales ont ainsi pu commettre le plus vaste et le plus subtil des crimes de l’histoire humaine, par :

  1. Le nombre des auteurs engagés (les délinquants et criminels sanitaires, politiques, médiatiques, conscients de leurs méfaits et souvent profiteurs de cette guerre menée contre les peuples),
  2. La quantité des complices enrôlés (les milliers de petites mains sales, plus ou moins impliquées, plus ou moins volontaires et lucides, profitant rarement de leur propres bassesses),
  3. L’étendue du champ géographique de son emprise,
  4. La cohérence de leurs délires incohérents,
  5. La maîtrise méthodique et technologique de leurs folies.

L’ensemble de ces caractéristiques forment l’originalité de ce crime contre l’humanité qui n’est visible que pour les quelques esprits libres qui ont le courage de voir le réel en face : les « Complotistes ».

Deux éléments qui rendront le crime difficile à combattre :

  1. Le Dogme de l’Infaillibilité Démocratique évoqué plus haut : « En démocratie, le crime est impossible ». Peu nombreux sont ceux qui ont une parfaite conscience du crime, de son ampleur et de ses caractéristiques propres ;
  2. Si ce dogme fini par être ébranlé cependant, les coupables espèrent pouvoir compter sur le nombre incommensurable de leurs complices afin d’échapper à la vindicte des peuples et à la sévérité de la justice.

Le miracle totalitaire du C0VlD-19 est, en effet, d’avoir réussi à brouiller les lignes entre la culpabilité des uns et l’innocence des autres.
Un crime dont chacun porte une part d’abîme.
Qui oserait dénoncer un tel crime alors qu’il a été à la fois son exécuteur et sa victime, son volontaire sadique et son damné consentant ?
Certes, certains ont été plus bourreaux que d’autres, mais une dose significative de culpabilité a été acceptée par la masse absurde et amorphe des foules démocratiques.

Il eut suffi pourtant de lever le museau, de ne pas consentir totalement, de désobéir même à petite dose, pour que le miracle totalitaire ne se produisit pas.
Il a fallu consentir à notre misère pour qu’il advienne et s’installe dans notre quotidien et dans nos lendemains déchantés pour une éternité sans horizon.

Face à ce totalitarisme, de quelle utilité peut être la désobéissance civile ?

La désobéissance civile, c’est le renoncement qui se pare des vertus de la révolte.
C’est brandir une pancarte de protestation devant les portes de l’enfer et dire au bourreau qui y traîne ses victimes : « Je ne suis pas d’accord avec ton choix, mais je ne t’empêcherai pas d’accomplir ta besogne. Je te respecte dans ta différence ».

Face à ce totalitarisme, peut-on se contenter de chanter son opposition à l’air putride du temps, offrir un spectacle de rue en guise de protestation ?

Le calvaire devient ainsi aisément supportable. La colère est dressée, la rage se fait douce et polie. L’inhumain montre un visage affable et familier.
Tout devient festif, donc insignifiant.
Tout est spectacle, donc inoffensif.

Pour le bourgeois cultivé, seuls les vakx1s russes et chinois sont douteux ; car ils ne sont ni démocratiques, ni innovants, ni progressistes.

Louis XIV avait réussi à enfermer un seul individu dans un masque de fer et il fut le symbole de l’absolutisme.

L’État démocratique est parvenu à masquer tous ses sujets dans des tissus de papier et on l’a dit protecteur.
Les sujets démocrates se sont laissé momifier sans résistance aucune, sans regret, sans conscience d’avoir fauté. Ils ont même chéri ces fichus qu’il eut été aisé de déchirer ou de brûler.
Mais non, ils ont tenu à s’en faire un uniforme pour le restant de leurs jours.

Sous le régime du C0VlD Démocratique épris de modernité :

  • La propagande se fait marketing ;
  • Le dogme devient communiqué de presse ;
  • Le sceptique est un « complotiste » ;
  • Les miradors sont digitalisés ;
  • L’autodafé est remplacé par la censure digitale ;
  • Vous ne disparaissez plus (nécessairement) physiquement, mais socialement et les algorithmes se chargent de votre liquidation numérique. Une sorte d’exécution à bits portants ;
  • On ne va plus écouter le petit père du peuple ou le Führer dans un grand stade à l’esthétique virile et populaire ; on préfère s’empresse d’aller applaudir un conférencier de la Silicon Valley dans une réunion TED, assis dans un fauteuil capitonné. Si l’on se lève, c’est pour aller partager quelques anecdotes inoffensives et petits fours délicats avec d’autres bourgeois cultivés. Ou aller pisser.
  • Le Mal dégénère et devient méconnaissable pour un quidam démocrate. Il a perdu son apparence sombre et terrifiante ; il s’est adapté à chaque segment du marché des foules démocratiques qui en ont fait l’objet de leur appétence consumériste. Sa violence est diffuse. Elle n’est plus frontale ; elle n’a plus la couleur écarlate du sang répandu, ni l’odeur âcre des corps triturés par des instruments de torture. Le Mal a perdu ses formes rugueuses sur lesquelles venaient se fracasser les espérances populaires ; il s’est apprêté d’atours aimables et séduisants pour attirer à lui ses clients.

L’algorithme a remplacé le bâton et la matraque. Vous rentrerez dans le rand subrepticement, par le moyen technique, sans vous en rendre compte.
Le mouchard que vous portez sur vous, s’immiscera bientôt dans vos neurones sans prévenir.
Au bout du chemin de ce totalitarisme en mode start-up, vous serez enchaînés à vos données[1].
Tous incubés. Confinés. Intubés. Vakxinés.

Les vakxinés sous thérapie génique ne sont pas vus comme des cobayes ; ils sont célébrés par les médias et les marchés comme des Early Adopters, des pionniers à l’avant-garde de l’innovation qu’il nous faut admirer et imiter.
Ils sont montés dans le train du progrès sans se demander quelle était la destination finale.

Les autres (nous, en sommes), des fâchés qui ne comprennent rien au sens de ce progrès.
L’espoir, c’est le prochain iPhone. Le prochain vakx1 Moderna. On veut être le premier à les tester.
À les subir.

L’espoir est incarné par un objet ; ce n’est plus une idée ou une vertu théologale. L’espoir est un produit innovant.

Tester son produit auprès de ses consommateurs, avant même qu’il ne soit au point, est au cœur de la logique start-up.

Nos techno-tyrans ont donné un nom savant à ce produit inachevé[2] déjà mis en vente : le MVP, le Minimum Viable Product[3]

Les rats et les souris de laboratoires n’étant pas leurs clients, Moderna et Pfizer ont donc testé sur les peuples dociles leur produit (MVP) en cours d’élaboration (sans passer par la cage animale).

Ce qui compte ce n’est pas la perfection du produit, mais l’acte d’achat.

Pour savoir si un test est réussi, on ne s’intéresse guère à la qualité intrinsèque du produit, mais à la réussite de son business model : s’achète-t-il ?
Qu’importe si le vakx1 n’est pas au point, puisqu’il s’écoule.
Qu’importe s’il tue, puisqu’il rapporte.
L’argent qu’il génère est la preuve de son efficacité et de son innocuité.
L’espèce humaine comme MVP.

Tester jusqu’à l’humain.

Si l’humain n’apporte pas satisfaction on le remplace. Satisfait ou recyclé.
Bill Gates fut notre Big Brother des temps modernes ; notre premier tyran planétaire 2.0.
Hélas, nous n’avons pas eu de Charlot pour se moquer de lui !

La logique start-up est une logique révolutionnaire qui asservit l’humain à ses fins technologiques.
Elle le traite en produit pour s’en servir, puis en déchet pour s’en débarrasser.

Le C0VlD-19 est l’aboutissement du totalitarisme (démocratique) en mode start-up.
Pour assurer son succès il fallait l’alliance du progressisme et de l’innovation[4].

C’est le rôle du progressisme de rendre la marchandise séduisante.

Le miracle totalitaire du C0VlD-19 n’aurait jamais pu avoir lieu sur un terreau conservateur.
Pour un progressiste, la liberté est un obstacle à l’accomplissement de ses rêves d’égalité et de progrès. Il faut donc rendre le vakx1 obligatoire, sans discrimination aucune (afin que nul ne puisse y échapper).
L’obligation vakxinale pour tous est un signe d’égalité.

Aux États-Unis, plus on était un gouverneur Démocrate et progressiste et plus on réprimait les libertés et imposait des confinements longs, durs et cruels.
Observez par vous-mêmes la Californie (Démocrate) et la Floride (Républicaine). Écoutez les réactions d’hystéries libérales dès que le Texas et l’Iowa eurent décidé de lever les principales restrictions aux libertés en début d’année 2021.

Se faire vakxiner contre le C0VlD-19, c’est cool, woke, féministe et pourquoi pas anti-raciste. En tous cas, c’est progressiste.
On se vakxine ainsi par solidarité et non en raison du risque encouru ou de l’intérêt médical.
S’injecter une thérapie génique sur laquelle nous n’avons aucun recul, cela ne peut pas faire de mal, puisque l’Innovation c’est le Bien.

La victime est extatique devant son piqueur. Elle en tomberait presque amoureuse.
Elle a la servitude béate et la souffrance heureuse.
Puisque sa mort est remboursée par la sécurité sociale, elle l’accepte avec un bonheur serein.
Sa mort est innovante, alors pourquoi s’en plaindre ?
Elle mourra la tronche en selfie ; pas le temps de faire la moue au moment de sa mort vakxinale ; toute sa vie aura été un cliché Instagram. Une vie influencée. Une vie d’inoculée.

Face à ce totalitarisme, pas un fonctionnaire qui ait moufté.
Pas un intellectuel qui ait gesticulé.
Pas un citoyen qui ait beuglé. Ou à peine.
Tous à la niche et bons spectateurs de leur propre déchéance et de leur crasse morale.

« Car c’en fut un de spectacle, et même un des pas tristes, des pas dénués de moyens, avec tout le décor et la tragédie qui va avec ; du concentré d’enculés jusqu’au bout de la nuit ! ; du sadisme, de la morgue, de la picouse ; du mijoté de saltimbanques et, au final, beaucoup de pognon quand même pour un quarteron d’ordures et un petit carré d’enflures ».

Guillaume de Rouville

À suivre …

*

« Non une dictature, ça n’est pas ça. C’est pas un endroit où toutes vos libertés sont maintenues, où on a maintenu tout le cycle électoral, (…), où vous pouvez exercer de vos droits, où on rembourse tous vos tests, où le vakx1 est gratuit,(…) ça s’appelle pas une dictature, je pense que les mots ont un sens. »

Emmanuel Macron, jeudi 15 juillet 2021

« Cela montre qu’il y a, parmi ceux qui ne sont pas encore vakxinés, une toute petite minorité qui ne croit pas au progrès, à la raison. »

Clément Beaune, secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, 15 juillet 2021

« J’en ai assez de cette espèce de dictature des antivax. »

Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI et député en Seine-Saint-Denis, 16 juillet 2021.

Cet article a été publié initialement sur le site de l’auteur :

http://lidiotduvillage.org/2021/07/15/le-totalitarisme-en-mode-start-up/

Image en vedette : https://lemediaen442.fr/macron-essayer-la-dictature-cest-ladopter/

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[1] Ce ne sont d’ailleurs point les vôtres : votre identité est une marchandise digitale monétisée avec votre propre argent. Vous n’êtes qu’un personaedans l’étude de marché global qui teste en permanence votre rentabilité.
[2] Qui achèvera bien ses consommateurs.
[3] Produit Minimum Viable.
[4] Nous reviendrons sur ce sujet important et, notamment, sur le rôle joué par BLM et les Antifas aux États-Unis pour faire tomber Donald J. Trump lors du premier épisode de la première saison du C0VlD-19.

La source originale de cet article est Mondialisation.ca

Copyright © Guillaume de Rouville, Mondialisation.ca, 2021

COVlD, corruption et naufrage de la science : qui sont les responsables ?

Pour ce 5ème numéro de « Science en Conscience » pour ReinfoCovid, Jérémie Mercier reçoit Denis Rancourt, ancien professeur de physique de l’université d’Ottawa et chercheur pour l’Association pour les Libertés Civiles de l’Ontario (Canada).
Ils évoquent la question du naufrage de la science, particulièrement visible depuis le début de la « crise C0VlD », et les raisons de ce naufrage. Une vision avec beaucoup de recul de ce qu’est devenu la science.

Lien alternatif sur Odysee au cas où …

► Retrouvez Denis Rancourt sur son site : https://activistteacher.blogspot.com/

► Retrouvez ReinfoCovid et inscrivez-vous à sa newsletter sur son site : http://reinfocovid.fr/

► Retrouvez Jérémie Mercier sur son site : https://www.jeremie-mercier.com/ et sur sa chaîne : https://bit.ly/YTJeremie

Affaire Fauci , « False flag » selon Reiner Fuellmich

Reiner Fuellmich, révèle le réel plan derrière l’affaire Fauci révélée par ses mails.

https://odysee.com/@LeFrexit:3/False-flag-fauci:e

EN COMPLEMENT: Révélations de Patrick Jaulent, docteur en électronique, lanceur d’alerte et auteur (qui vient de publier « Un monde de menteurs : la cybersurveillance au service de la vérité ») qui a été au coeur de l’acquisition et de l’analyse de ces mails de Fauci et qui en exposent les faits dans
cet extrait de l’Info En Question n°53 du 17 juin 2021 où il était invité.

Autre interview de Patrick Jaulent sur France Soir en avril 2021:

Interview choc : vakxination, un Holocauste mondial !

Holocauste 2.0, une interview choc de Vera Sharav diffusée par Reiner Fuellmich dans le cadre de l’enquête pour le procès Nuremberg 2.

Avec son témoignage émouvant et son expérience de militante médicale à la tête de l’Alliance for Human Research Protection, elle alerte sur les similitudes de la situation actuelle avec le règne de la terreur nazi.

Un témoignage très fort, dû à son expérience et une remise en contexte de la situation actuelle avec les similarités de l’holocauste nazi. Les mêmes acteurs, les mêmes cartels bancaires, les mêmes multinationales et les gouvernements corrompus collaborent pour éliminer une grande partie de l’humanité.

Ecoutez car cette interview c’est une bombe atomique !

https://mediazone.zonefr.com/videos/interview-choc-vaccination-un-holocauste-mondial-346

Voici l’enquête en anglais dont Vera parle:
https://unlimitedhangout.com/2021/02/investigative-reports/schwab-family-values/

« Coup d’état planétaire ». Connais ton ennemi.

Philippe Huysmans
Le vilain petit canard mer., 19 mai 2021

Mars 2020, une majorité des pays les plus riches, mais aussi les plus endettés de la planète basculaient dans la dictature sanitaire. Incarcération domiciliaire en dehors de tout cadre constitutionnel, décrets et arrêtés toujours plus liberticides, absurdes, humiliants, contradictoires, contraires au bon sens et à l’évidence scientifique. Tout ça pour quoi ? Pour un virus qui ne tue pas plus qu’une mauvaise grippe.

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Lassé de courir après la baballe en attendant le prochain train de mesures quasi-dictatoriales décidées dans le confortable entre soi d’un quarteron de pourritures et claironnées le lendemain par tous les médias de grands chemins, j’ai décidé de m’arrêter un instant pour réfléchir. Eh oui, la vraie question à se poser c’est comment des pays réputés démocratiques ont-ils pu basculer simultanément dans la dictature sanitaire, et donc comment l’ensemble des politiques aux pouvoir dans ces pays ont-ils pu s’affranchir du droit pour imposer des mesures dont on se rend parfaitement compte aujourd’hui qu’elles ont tué par centaines de milliers ?

Prenons l’exemple d’Olivier Véran, Ministre français de la Santé. Le 28 mars 2020 était publié le fameux décret Rivotril, pour « soulager » les patients C0VlD en état de détresse respiratoire. En pratique le Rivotril les a « soulagés » comme l’avaient été les handicapés mentaux victimes du tristement célèbre programme Aktion T4 des nazis 2. On les a piqués comme des chiens. Or en France, l’euthanasie est illégale, elle est assimilée à un meurtre. Logiquement donc, en cas de retour à la normale, Olivier Véran devrait être mis en examen en tant que responsable de plusieurs milliers de meurtres, voire de crimes contre l’humanité, ce qui lui vaudrait une condamnation à perpétuité. Pourtant, aucun de ces hommes de pouvoir ne semble craindre un seul instant l’éventualité d’être traduit en justice un jour, et ils se vautrent toujours plus avant dans l’abjection et la tyrannie 3. Comment cela est-il possible ?

[ Ce qui suit est une opinion, une tentative d’expliquer ce qui est apparemment inexplicable si l’on ne prend pas la peine d’articuler les causes et les événements qui nous ont amenés là. C’est une étape cruciale pour savoir qui est à la manoeuvre, et pour savoir précisément jusqu’où ces gens sont prêts à aller. À la lumière de ce qui précédait, vous devez déjà vous en douter un peu, non ? ]

En règle générale, les hommes politiques sont d’une prudence de Sioux, ne s’engageant qu’à coup sûr, s’assurant que leur responsabilité n’est jamais engagée au point que l’on pourrait ultérieurement les poursuivre en justice sur base de leurs actions, et le timide docteur Véran ne fait pas exception à la règle. Comment transforme-t-on des paisibles chapons 4 en sociopathes prêt à tuer sans l’ombre d’une hésitation?

Au commencement était l’effondrement

En 1991, la chute du bloc soviétique était consommée, le communisme avait vécu. Ca s’est passé sans un bruit, sur fond de déclarations insipides des dirigeants de l’époque qui évoquaient la question comme s’il s’agissait d’une simple formalité. En pratique c’était le principal opposant au bloc capitaliste qui disparaissait brutalement de la carte, laissant libre cours au néolibéralisme le plus débridé.

Ce qu’on a oublié de vous dire à l’époque, c’est que le système capitaliste était lui-aussi en phase d’effondrement, et que c’était inéluctable. L’usure ayant tout dévoré, les pays les plus riches, écrasés par le service de la dette détruisirent méticuleusement ce qu’il restait du tissu industriel, pour le convertir en actions plus lucratives, mais ne reposant que sur la spéculation. Le crash qui se produisit en 2008 signa l’arrêt de mort de l’économie capitaliste. La seule chose qui a pu retarder l’échéance jusqu’à présent, c’est que tant les États-Unis que l’Europe se sont mis à faire tourner la planche à billets à un rythme toujours plus vertigineux.

Par des mécanismes douteux, la FED s’est mise à racheter la quasi-totalité des actifs boursiers américains, afin d’éviter l’effondrement total de l’économie, mais au prix d’endetter toujours plus les citoyens américains, et en diluant leur pouvoir d’achat. La diplomatie de la canonnière trouvant ses limites dans le fait que désormais, tous les pays étaient plongés dans les mêmes difficultés.

Ainsi l’Europe n’était pas en reste pour produire par tombereaux de la fausse monnaie ultimement destinée à maintenir les banques systémiques sous perfusion. Vous avez sérieusement cru qu’il s’agissait d’aider les États?

Ayant atteint le bout du bout, craignant par-dessus tout un effondrement généralisé qui serait inévitablement cause de révoltes un peu partout, et donc de leur disparition, les vrais dirigeants de ce monde ont décidé de prendre les choses en main.

À qui profite le crime ?

Dans l’hypothèse normale d’un système failli, et sachant que personne ne pourra jamais rembourser la dette colossale des États, la question logique à se poser aurait été celle de l’effacement de la dette. C’est bien ainsi que cela se passe dans le monde de l’entreprise, pourquoi devrait-il en être autrement s’agissant du système capitaliste dans son ensemble? Eh bien tout simplement parce que les détenteurs de la dette, une toute petite brochette de fonds requins, de multinationales et de banques ne l’entendent pas de cette oreille. Ils veulent le beurre et l’argent du beurre, et n’ont pas l’intention de rien lâcher de ce qui constitue leur pouvoir de domination sur le monde.

J’entends d’ici les pleureuses opposer que l’effacement de la dette signifierait aussi la disparition des fonds de pension qui reposent largement sur des produits financiers basés sur la dette, mais c’est un faux problème, les pensions pourraient être financées sans aucun problème en y consacrant seulement quelques pourcents des moyens aujourd’hui consacrés au service de la dette.

Magistrature de collusion, corruption et technique des petits pas

Maintenant que nous avons identifiés les donneurs d’ordre, reste à comprendre comment ils ont pu prendre le contrôle total des leviers du pouvoir dans tous les pays concernés, soit l’ensemble des pays les plus endettés et les plus soumis aux diktats du FMI, de la Commission Européenne et de l’État profond américain.

On pourrait d’abord parler de magistrature de collusion, puisque l’ensemble de ces donneurs d’ordre, même s’ils ne représentent pas un corps social homogène, même s’ils ne partagent pas forcément la même vision politique, sont les représentants d’une petite élite ultra-minoritaire qui forme à elle seule une classe au sens marxiste du terme. C’est par sa cohésion autour d’un projet (préserver leur domination à tout prix), ses moyens illimités, et son réseau de contacts s’étendant dans toutes les strates du pouvoir autour du globe — tels les tentacules d’une pieuvre gigantesque — qu’ils ont pu mettre en place leurs hommes de paille : nos dirigeants. Ceux qu’ils ne peuvent acheter, ils les font chanter 5.

La technique mise en oeuvre recouvre plusieurs méthodes de manipulations visant à mettre leurs obligés dans l’impossibilité de reculer.

  • La peur : on évoque une pandémie gravissime, qui pourrait bien être la cause de millions de morts, mais dans le même temps on présente ça comme une fenêtre d’Overton 6 qui permettrait l’instauration d’une société plus contrôlée, dans laquelle il serait plus facile d’empêcher l’émergence des inévitables mouvements sociaux que la crise ne manquera pas d’engendrer dans les mois et années à venir. Pour instaurer cette société largement amputée de ses attributs démocratiques, il faut nécessairement en passer par la violation des garde-fous que sont les constitutions. Le passage en force s’impose désormais partout comme la nouvelle norme 7.
  • Brûler ses vaisseaux : on pousse les dirigeants à tout fermer, quitte à écraser pour de bon ce qui restait de la classe moyenne, et dans le même temps, on incite les États à s’endetter toujours plus pour distribuer de l’argent hélicoptère afin d’indemniser les entreprises lésées. On parle là de centaines de milliards de dette qui étrangleront toujours plus les États, les rendant d’autant plus tributaires des donneurs d’ordre.
  • L’intérêt supérieur : on présente l’ensemble des mesures comme une sorte d’opération de la dernière chance qui viserait justement à minimiser l’impact de la crise 8, et de son cortège de victimes. Certes on va faire très mal, mais c’est pour éviter des maux bien plus grands encore. Les tortionnaires se verront ainsi en sauveurs et il ne subsistera plus l’ombre d’une prévention dans leur esprit puisqu’ils croiront agir dans l’intérêt de la population.
  • Liés par le crime : on poussera les dirigeants à commettre, et à faire commettre par leurs subalternes des actions passibles de poursuites pénales, ce qui leur fermera ensuite toute possibilité de retraite. C’est une méthode mafieuse qui a fait ses preuves.
  • Les petits pas : les hommes de paille n’ont aucune connaissance du plan et le découvrent au fur et à mesure au travers des feuilles de route qui leur sont transmises par d’obscurs cabinets conseils américains à la solde des donneurs d’ordre. Finalement, ces hommes politiques sont tout aussi manipulés que nous, mais à un autre niveau. C’est un peu l’histoire de la grenouille qu’on met à cuire doucement dans la casserole. Se rendent-ils compte de ce vers quoi ils se dirigent, et comment ça se terminera ? Peu importe, en fait, parce qu’il ne leur sera pas donné le choix de revenir en arrière.

Ne vous y trompez pas, ce que vous vivez actuellement n’a rien à voir avec une crise sanitaire, c’est un coup d’État planétaire visant à asseoir le pouvoir absolu des donneurs d’ordre sur une dictature féroce. Vous aurez le pire du communisme (pour les masses) et le pire du capitalisme (le seul bénéfice étant réservé à l’élite).

Quand comprendrez-vous que vous êtes victime d’une guerre psychologique visant à briser la résistance des peuples avant de les mettre en esclavage? Si j’ai réussi à exprimer correctement mes idées, vous devriez avoir réalisé à présent que non seulement ce cauchemar ne s’arrêtera jamais, mais qu’on en est qu’aux préliminaires, et qu’ils ne reculeront devant rien.

Notes

  1. Connais ton ennemi et connais-toi toi-même; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux. Si tu ignores ton ennemi et que tu te connais toi-même, tes chances de perdre et de gagner seront égales. Si tu ignores à la fois ton ennemi et toi-même, tu ne compteras tes combats que par tes défaites. – Sun Tzu, l’Art de la Guerre.
  2. Aktion T4 est le nom donné, après la Seconde Guerre mondiale, à la campagne d’extermination d’adultes handicapés physiques et mentaux par le régime nazi, de 1939 à août 1941, et qui fait de 70 000 à 80 000 victimes. Fondée sur un terreau idéologique fertile prônant une politique eugéniste active, antérieure au nazisme mais exacerbée par celui-ci, favorisée par une intense campagne de propagande en faveur de la stérilisation et de l’euthanasie des handicapés, elle est le fruit d’une décision personnelle d’Adolf Hitler. Source : Wikipedia
  3. Clin d’oeil à Pierre-Yves Rougeyron qui, dans sa dernière émission avec Pierre Jovanovic avait reconnu avoir mésestimé le pouvoir de nuisance des politiques (il ne croyait pas qu’ils pourraient aller aussi loin), mais sans parvenir à expliquer ce glissement inexorable vers toujours plus de tyrannie et de violence.
  4. L’ensemble des dirigeants politiques des pays ayant réduit drastiquement les libertés, incarcéré leur population à domicile, détruit l’économie et poussé les gens au suicide soi-disant pour lutter contre une pseudo-pandémie qui n’était pas — on le sait aujourd’hui — plus mortelle que la grippe de 2015.
  5. Cfr. affaire Epstein
  6. La fenêtre d’Overton, aussi connue comme la fenêtre de discours, est une allégorie qui désigne l’ensemble des idées, opinions ou pratiques considérées comme acceptables dans l’opinion publique d’une société. […] Selon la description d’Overton, sa fenêtre comprend une gamme de politiques considérées comme politiquement acceptables au regard de l’opinion publique existante, et qu’un politicien peut donc proposer sans être considéré comme trop extrême, pour gagner ou conserver une fonction publique. Source : Wikipedia
  7. La majorité des décrets et arrêtés concernant le confinement, le port du masque, et bientôt le passeport sanitaire sont parfaitement insconstitutionnels et contraire au droit.
  8. Ce qui est un faux dilemme puisqu’à aucun moment on ne tirera les conséquences de la faillite du système, on entend juste se dispenser d’avoir à en assumer les conséquences.

L’État profond globalisé — Un nouvel ordre mondial instauré grâce au C0VlD_19

John W. & Nisha Whitehead — The Rutherford Institute
Sott.net
jeu., 06 mai 2021 13:10 UTC

Note du traducteur : Bien que cet article soit écrit du point de vue des États-Unis, il va sans dire que son contenu s’applique de la même façon pour une grande partie de la planète, et particulièrement pour les pays occidentaux, voire notamment pour l’Europe, qui serait l’actuel champ de bataille principal des élites au pouvoir.

Pour le meilleur ou pour le pire, le C0VlD_19 a changé la façon dont nous appréhendons le monde. Il en redessine également les frontières — ainsi que celles de nos libertés — et modifie les règles du jeu à une cadence qui dépasse notre capacité à suivre la métamorphose.
En grande partie à cause d’alliances profondes et, dans de nombreux cas, top secrètes du gouvernement étatsunien avec des nations étrangères et des entreprises mondiales, il est devenu de plus en plus évident que nous sommes entrés dans un Nouvel ordre mondial — un ordre mondial globalisé — composé d’agences gouvernementales et d’entreprises internationales.

Cette puissante cabale internationale, que nous appellerons l’État profond globalisé, est tout aussi réelle que l’État profond étatsunien corporatisé, militarisé et industrialisé, et elle représente une menace tout aussi grande, sinon plus, pour nos droits en tant qu’individus en vertu de la Constitution des États-Unis.

Nous nous sommes progressivement dirigés vers cet ordre mondial au cours des dernières décennies, mais le C0VlD_19, qui a rendu possible une imbrication encore plus étroite entre les intérêts des gouvernements et ceux des multinationales, lui a permis de passer à la vitesse supérieure.

Le fascisme est devenu une menace globale.

On ne sait toujours pas si l’État profond étatsunien — « un appareil de sécurité nationale qui exerce une influence même sur les dirigeants élus qui en sont théoriquement responsables » — répond à l’État profond globalisé, ou si l’État profond globalisé ne fait que donner du pouvoir à l’État profond étatsunien. Toutefois, on ne peut nier le degré d’imbrication et de symbiose qui existe entre eux.

Considérez dans quelle mesure nos vies et nos libertés sont affectées par cette convergence internationale d’intérêts gouvernementaux et de corporations à but lucratif pour ce qui est de la surveillance d’État, du complexe militaro-industriel, de l’industrie pénitentiaire privée, des secteurs du renseignement, de la sécurité, de la technologie, des télécommunications, des transports, de l’industrie pharmaceutique et, plus récemment, du secteur de la santé pharmaceutique.

Ils sont tous dominés par des méga-corporations qui opèrent à l’échelle mondiale et augmentent leurs marges de profit en travaillant par le biais de canaux gouvernementaux. Les politiques axées sur le profit de ces géants mondiaux influencent tout, des politiques législatives à l’économie en passant par les questions environnementales et les soins médicaux.

La maladie globalisée

La pandémie de C0VlD_19 nous a propulsés dans une toute nouvelle dimension mondiale. Ceux qui espèrent se frayer un chemin dans ce monde interconnecté et hautement technologique de recherche de contacts, de passeports vakxinaux et de laissez-passer numériques se trouveront aux prises avec des problèmes qui touchent à des questions morales, politiques, religieuses et personnelles profondément enracinées et pour lesquelles il n’existe peut-être pas de réponses claires.

Nous sommes sur le point de constater que notre capacité d’accès, d’engagement et de déplacement dans le monde dépend du camp dans lequel nous nous trouvons : ceux qui ont été vakxinés contre le C0VlD_19 et ceux qui ne l’ont pas été.

Heather Murphy écrit pour le New York Times :

« Il s’agit du tout nouveau symbole de statut social. Braquez-le vers les détecteurs technologiques, et vous pourrez avoir accès à des concerts, à des stades de sport ou à des tables de restaurant interdites depuis longtemps. Un jour, il pourra même vous aider à franchir une frontière sans devoir passer par une quarantaine. Le certificat de vakxination, c’est la nouvelle carte platine de l’ère du Covid. »

C’est ce que Ramesh Raskar, professeur au M.I.T., appelle la nouvelle « monnaie de la santé », un surnom approprié étant donné le rôle potentiellement lucratif que les grandes entreprises — Big Pharma et Big Tech, en particulier — joueront dans la mise en place de ce marché payant. L’industrie du transport aérien a travaillé sur un Travel Pass. IBM développe un Pass de santé numérique. Et le gouvernement étatsunien n’a pas hésité à laisser le secteur privé prendre l’initiative.

La surveillance globalisée

Sous l’impulsion de la National Security Agency (NSA), qui s’est montrée peu soucieuse des limites constitutionnelles ou de la vie privée, la surveillance d’État en est venu à dominer notre gouvernement et nos vies.

Pourtant, le gouvernement ne fonctionne pas tout seul. Il ne le peut pas. Il nécessite un complice.

Dès lors, les besoins toujours plus complexes de notre immense gouvernement fédéral en matière de sécurité, notamment dans les secteurs de la défense, de la surveillance et de la gestion des données, ont été satisfaits par le secteur des entreprises lequel s’est révélé être un puissant allié qui dépend de la croissance de la bureaucratie gouvernementale tout en la nourrissant.

Prenez AT&T, par exemple. Grâce à son vaste réseau de télécommunications qui sillonne le globe, AT&T fournit au gouvernement étatsunien l’infrastructure complexe dont il a besoin pour ses programmes de surveillance de masse. Selon The Intercept :
« La NSA considère AT&T comme l’un de ses partenaires les plus fiables et a salué « l’énergique volonté de collaborer » de l’entreprise. Cette coopération remonte à plusieurs décennies, mais peu de gens savent cependant que son étendue ne se limite pas aux clients d’AT&T. Selon les documents de la NSA, cette dernière porte un grand intérêt à AT&T non seulement parce que l’entreprise « a accès aux informations qui transitent à travers toute la nation », mais aussi parce qu’elle entretient des relations uniques avec d’autres fournisseurs de téléphonie et d’Internet. La NSA exploite ces relations à des fins de surveillance, en réquisitionnant l’infrastructure massive d’AT&T et en l’utilisant comme plateforme pour secrètement exploiter les communications traitées par d’autres entreprises. »

À présent, amplifiez à l’échelle mondiale les activités du gouvernement étatsunien par le biais d’AT&T, et vous obtenez le « Programme des 14 yeux », également appelé « SIGINT Seniors ». Cette agence d’espionnage mondiale est composée de membres du monde entier — États-Unis, Royaume-Uni, Australie, Canada, Nouvelle-Zélande, Danemark, France, Pays-Bas, Norvège, Allemagne, Belgique, Italie, Suède, Espagne, Israël, Singapour, Corée du Sud, Japon, Inde et tous les territoires britanniques d’outre-mer.

Note du traducteur : La coalition SIGINT se compose de deux groupes : SIGINT Seniors Europe et SIGINT Seniors Pacific. L’existence de cette coalition a été découverte dans des documents classifiés issus des révélations de Snowden.

L’alliance européenne a été fondée en 1982 pendant la guerre froide, constituée à l’origine de neuf membres, et a collaboré pour surveiller les communications pendant les grands événements sportifs européens tels que les championnats de football et les jeux olympiques. Les documents ayant fait l’objet d’une fuite indiquent que Seniors Europe organise une conférence chaque année dans un lieu différent.

La division Pacifique (connue sous le nom de SSPAC) a été fondée en 2005, en réponse aux développements de la guerre contre le terrorisme et à l’augmentation des activités terroristes en Asie.

En ce qui concerne ces alliances mondiales, la surveillance n’est toutefois que la partie émergée de l’iceberg.

Les profits d’une guerre globalisée

La guerre est devenue une gigantesque entreprise lucrative, et grâce à leur vaste empire militaire et aux relations incestueuses qu’ils entretiennent avec une multitude d’entreprises internationales dans le secteur de la défense, les États-Unis figurent parmi les plus importants acheteurs et vendeurs d’armes.

Le complexe militaro-industriel étatsunien a érigé un empire inégalé dans l’histoire par son ampleur et sa portée, un empire dédié à la conduite d’une guerre perpétuelle sur toute la planète. Par exemple, tout en érigeant une politique sécuritaire nationale sur son sol, le complexe militaro-industriel a perpétué un empire militaire mondial avec des troupes étatsuniennes stationnées dans 177 pays — soit plus de 70 pour cent des pays du monde.

Bien que le gouvernement fédéral dissimule tellement bien ses dépenses de défense qu’il est difficile d’obtenir des chiffres précis, nous savons que depuis 2001, le gouvernement étatsunien a dépensé plus de 1 800 milliards de dollars dans les guerres en Afghanistan et en Irak — soit 8,3 millions de dollars par heure. Ce chiffre n’inclut pas les guerres et les exercices militaires menés dans le monde entier, qui devraient faire grimper la facture totale à plus de 12 000 milliards de dollars d’ici 2053.

La fusion illicite de l’industrie mondiale de l’armement et du Pentagone, contre laquelle le président Dwight D. Eisenhower nous avait mis en garde il y a plus de cinquante ans, représente peut-être aujourd’hui la plus grande menace pour la fragile infrastructure de la nation. L’empire militaire étatsunien en pleine expansion saigne le pays à blanc au rythme de plus de 15 milliards de dollars par mois (ou 20 millions de dollars par heure) — et ce chiffre ne comprend que les dépenses du gouvernement engagées dans les guerres étrangères. Il n’inclut pas le coût de l’entretien et du personnel des plus de 1 000 bases militaires étatsuniennes réparties dans le monde entier.

Il est incroyable de constater que, bien que les États-Unis ne représentent que 5 pour cent de la population mondiale, ils se targuent de totaliser près de 50 pour cent des dépenses militaires mondiales, consacrant plus d’argent pour l’armée que l’ensemble des dix-neuf autres nations les plus dépensières dans ce secteur. En fait, le Pentagone dépense plus pour la guerre que ce que les 50 États réunis de la Nation consacrent à la santé, l’éducation, le bien-être et la sécurité. Ce n’est pas pour rien que les termes « pléthorique », « corrompu » et « inefficace » sont parmi les plus couramment utilisés pour qualifier le gouvernement, en particulier le ministère de la Défense et ses sous-traitants. La surenchère des prix abusifs est devenue une forme acceptée de corruption au sein de l’empire militaire étatsunien.

Malheureusement, l’économie étatsunienne n’est pas la seule à être dépouillée.

Sous l’impulsion d’un secteur de la défense avide, la patrie étatsunienne a été transformée en champ de bataille où les forces de police sont militarisées avec des armes convenant davantage à une zone de guerre. En phase avec ses prédécesseurs, le président Biden continue d’étendre l’empire militaire étatsunien à la fois sur son sol et à l’étranger dans le but évident de satisfaire les puissants intérêts financiers — militaires, commerciaux ou liés aux entreprises de sécurité — qui dirigent en fait l’État profond et tiennent le gouvernement dans leurs griffes.

La police globalisée

Jetez un œil à des photos illustrant les forces de police de différents États-Nations et vous aurez du mal à les distinguer les unes des autres. Il existe une raison pour laquelle elles se ressemblent toutes, revêtues d’uniformes militarisés et équipées comme une armée permanente.

Il existe une raison pour laquelle elles agissent de manière uniforme et parlent le même langage de la force : elles appartiennent à une force de police globalisée.

Par exemple, Israël — l’un des plus proches alliés internationaux des États-Unis et l’un des principaux bénéficiaires annuels avec plus de 3 milliards de dollars [sur environ 6 milliards au total – NdT] d’aide militaire étatsunienne à l’étranger — a été à l’avant-garde d’un programme d’échange peu médiatisé visant à former la police des États-Unis à agir dans leurs communautés comme des forces d’occupation. Comme le résume The Intercept, cette police
« prend essentiellement des leçons auprès d’agences qui appliquent le régime militaire plutôt que le droit civil. »

Cette idée de maintien de l’ordre à l’échelle mondiale est renforcée par le programme Strong Cities Network, qui forme les services de police locaux de l’ensemble des États-Unis à identifier, combattre et prévenir l’extrémisme, ainsi qu’à lutter contre l’intolérance au sein de leurs communautés, en utilisant toutes les ressources à leur disposition. Les villes qui font partie du réseau mondial sont New York, Atlanta, Denver, Minneapolis, Paris, Londres, Montréal, Beyrouth et Oslo.

L’objectif est de prévenir l’extrémisme violent en ciblant sa source : le racisme, le sectarisme, la haine, l’intolérance, etc. En d’autres termes, la police — agissant comme un prolongement des Nations unies — identifiera, surveillera et dissuadera les individus qui manifestent, expriment ou s’engagent dans tout ce qui pourrait être considéré comme extrémiste.

Note du traducteur : En gros, nous sommes tous des terroristes en puissance. Voir aussi Post-démocratie covidienne : l’Allemagne annonce mettre sous surveillance les personnes critiquant les mesures liberticides

Bien entendu, l’inquiétude suscité par le programme gouvernemental de lutte contre l’extrémisme est qu’il sera, en de maintes occasions, utilisé pour rendre potentiellement extrémistes des activités non violentes et légales.

N’oubliez pas que les agences gouvernementales chargées de débusquer les « extrémistes » sur le sol des États-Unis atteindront leurs objectifs — identifier et dissuader les extrémistes potentiels — grâce au travail conjoint des centres de fusion (au nombre de 78 dans tout le pays, incluant des partenaires du secteur privé et du monde entier) des agences de collecte de données, des spécialistes du comportement, des entreprises, des médias sociaux et des organisateurs communautaires, tout en s’appuyant sur des technologies de pointe en matière de surveillance, de reconnaissance faciale, de maintien de l’ordre préventif, de biométrie et d’épigénétique comportementale — les expériences de la vie modifiant la constitution génétique d’une personne.

C’est le précrime à l’échelle idéologique et on le voit venir depuis longtemps.

Note du traducteur : Le terme « précrime » a été imaginé par Philipp K. Dick en 1956 et porté à l’écran dans Minority Report, après un concept similaire décrit en 1949 par George Orwell avec le « crime de pensée » – NdT]

Vous commencez à comprendre maintenant ?

Sur presque tous les fronts, qu’il s’agisse de la guerre contre la drogue ou celle menée contre les ventes d’armes, de la régulation de l’immigration, de la création de prisons, du progrès technologique ou de la lutte contre une pandémie, s’il y a un profit à réaliser et un pouvoir à accumuler, vous pouvez parier que le gouvernement et ses partenaires mondiaux ont déjà conclu un accord qui place le peuple étatsunien [et les autres – NdT] du côté des perdants.

Nous perdons nos libertés de manière tellement progressive depuis si longtemps — vendues au nom de la sécurité nationale et de la paix mondiale, maintenues par une loi martiale déguisée en loi et ordre, et appliquées par une armée permanente de policiers militarisés et une élite politique déterminée à maintenir ses pouvoirs à tout prix — qu’il est difficile de déterminer exactement quand tout a commencé à se dégrader, mais nous sommes désormais bel et bien engagés dans une trajectoire descendante, et tout s’accélère.

Le « gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple » n’est plus.

Il a été remplacé par un gouvernement fantôme — une bureaucratie mondiale corporatisée, militarisée et enracinée — qui est pleinement opérationnel et dirige le pays.

Étant donné la trajectoire et l’expansion spectaculaire, la mondialisation et la fusion des pouvoirs du gouvernement et des corporations, il nous sera impossible dans vingt ans de reconnaître ce pays.

Il a fallu moins d’une génération pour que nos libertés soient érodées et que la structure de l’État profond globalisé soit érigé, étendu et bien établi.

Retenez bien mes mots : le gouvernement étatsunien ne nous sauvera pas des chaînes de l’État profond globalisé.

Certains vous diront que toute mention d’un gouvernement du Nouvel Ordre Mondial — une élite au pouvoir conspirant pour diriger le monde — relève de la théorie du complot.

Je ne fais pas partie de ces sceptiques.

Je crois sincèrement que l’on doit toujours d’une part se méfier de ceux qui sont au pouvoir, d’autre part s’alarmer au premier accroc fait à nos libertés, et que nous devons par ailleurs établir de puissants contrôles constitutionnels contre les méfaits et les abus du gouvernement.

Je peux également attester du fait que le pouvoir corrompt, et que le pouvoir absolu corrompt absolument.

J’ai suffisamment étudié l’histoire de ce pays — et l’histoire du monde — pour savoir que les gouvernements (le gouvernement étatsunien ne faisant pas exception) sont parfois indissociables du mal qu’ils prétendent combattre, que ce mal prenne la forme du terrorisme, de la torture, du trafic de drogue, du trafic sexuel, du meurtre, de la violence, du vol, de la pornographie, des expériences scientifiques ou de tout autre moyen diabolique d’infliger douleur, souffrance et servitude à l’humanité.

Commentaire : Voir aussi Ponérologie : pourquoi l’élite corrompue nous inflige autant de mort, de destruction et de souffrance

Et j’ai vécu assez longtemps pour voir de nombreuses théories complotistes se transformer en faits très concrets.

Souvenez-vous, les gens se moquaient autrefois de la notion d’État profond — alias gouvernement de l’ombre. Ils doutaient que le fascisme puisse jamais s’implanter aux États-Unis et se moquaient de toute suggestion selon laquelle ces derniers commençaient à ressembler à l’Allemagne nazie dans les années qui ont précédé la montée au pouvoir d’Hitler.

Comme je le détaille dans mon livre Battlefield America : The War on the American People [« Le champ de bataille des États-Unis : la guerre menée contre le peuple américain », non traduit en français – NdT], nous commençons à mieux savoir, n’est-ce pas ?

À propos de l’auteur :

L’avocat constitutionnel et auteur John W. Whitehead est le fondateur et le président de l’Institut Rutherford. Ses livres Battlefield America : The War on the American People et A Government of Wolves : The Emerging American Police State sont disponibles sur www.amazon.com. Il peut être contacté à l’adresse johnw@rutherford.org. Nisha Whitehead est la directrice exécutive de l’Institut Rutherford. Des informations sur l’Institut Rutherford sont disponibles à l’adresse www.rutherford.org.

Source de l’article initialement publié en anglais le 27 avril 2021 : The Rutherford Institute
Traduction : Sott.net

Français, attention ! Eveillez-vous ! Les prêtres du Grand Reset Mondial sortent du bois.

Audrey Tcherkoff la protégée d’Attali l’ennemi de la France sort le  » Manuel pour une sortie positive de la crise  » Écoutez ce qu’ils disent tous et toutes, ils ont déjà tout prévu depuis bien longtemps…

Source: chaîne Youtube de Hocine Le DZ

Alternative Odysee: https://odysee.com/@HocineLeDZ:a

Sommes-nous entrés dans un monde de fraude et de mensonges généralisés?

« Interférence absolue » Le documentaire en VF.
La suite de la Preuve Absolue, le documentaire exceptionnel de Mike Lindell sur la fraude aux élections américaines du 3 Novembre 2020. De nouvelles preuves et des intervenants exclusifs !

https://odysee.com/@quantumleaptraduction:2/X22-REPORT-LIVE-DEQ-23-04-21:0

Dans les coulisses des négociations sur les vakx1s entre l’Europe et les laboratoires

La Commission européenne a cédé aux exigences de l’industrie pharmaceutique qui lui a demandé une confidentialité quasi totale sur les aides accordées pour la recherche, et sur le coût des achats de vaccins contre le C0VlD-19.

La presse belge a révélé que le négociateur choisi par la Suède n’était autre que Richard Bergström, l’ancien directeur de l’EFPIA, le principal lobby de Big Pharma en Europe. Alors qu’il a signé une déclaration d’absence de conflit d’intérêts, le négociateur suédois serait aussi toujours l’un des propriétaires d’une entreprise pharmaceutique.
La France, qui a elle aussi désigné une négociatrice, assure avoir été très vigilante sur ce sujet. Son curriculum vitae ne fait état que de postes occupés dans la fonction publique.

Emission de France Culture consacrée aux coulisses de ces négociations

En complément voir aussi l’intervention de Jean-Dominique Michel sur la corruption systémique lors de la conférence publique du comité scientifique indépendant de ce 15 avril 2021.

Nouveaux compléments: les contrats passés entre la Commission européenne et Pfizer/BioNtech d’une part et Moderna d’autre part:

Aaron Russo parle (notamment) du plan ultime de l’industrie bancaire et de la puce RFID

Aaron Russo (14 février 1943, New York – 24 août 2007) était un producteur et réalisateur américain de films, basé à Hollywood. D’autre part, il devint plus tard dans la vie un militant politique, tournant notamment plusieurs documentaires de tendance libertarienne, tels que Mad as Hell et America: Freedom to Fascism.

Son dernier documentaire, America… From Freedom To Fascism, sorti en 2006, dénonce la politique américaine en matière de taxe fédérale sur le revenu et quant au système bancaire fédéral. Selon lui, la politique américaine depuis la création de la Banque fédérale américaine, conduit à une restriction croissante des droits des citoyens américains, surtout avec la mise en place des nouvelles lois depuis les attentats du 11 septembre 2001 dans le but de la création de la nouvelle carte d’identité.

Très impliqué dans la vie politique américaine, il s’est présenté aux élections du gouverneur du Nevada en 1998, sous les couleurs du Parti républicain, où il a fini deuxième, avec presque 30 % des votes. Membre important du Parti libertarien américain, il a été candidat de ce parti lors des primaires organisées pour l’élection présidentielle de 2004.

En 2007, dans une interview de Alex Jones, il dénonce le CFR, soutient les théories du complot à propos des attentats du 11 septembre 2001, et critique la guerre contre le terrorisme, ainsi qu’un « plan de domination mondial des banquiers », (les Rockefeller, etc.).

Il y raconte une discussion tenue entre Nicholas Rockefeller et lui-même, onze mois avant les attentats du 11 septembre 2001, expliquant entre autres les propos tenus par Nick Rockefeller : comment « un évènement allait se produire […] et comment à partir de cet évènement nous (les États-Unis) allions envahir l’Afghanistan, construire des pipelines pour amener le pétrole de la mer Caspienne, que nous allions envahir l’Irak pour prendre le contrôle du pétrole au Moyen-Orient et pouvoir nous implanter là-bas et intégrer cette région dans un nouvel ordre mondial et qu’ensuite nous irions nous occuper de Chavez, au Venezuela ainsi que de l’Iran. Je me rappelle qu’il me disait qu’on verrait des soldats fouiller des grottes à la recherche des responsables, en Afghanistan, au Pakistan et dans toutes ces régions-là. Il y aurait alors une guerre contre le terrorisme où il n’y aurait pas de véritable ennemi. Tout cela ne serait qu’une mystification. Ce serait une façon pour le gouvernement de contrôler les Américains ».

Nick Rockefeller lui aurait aussi affirmé que ses projets pour l’avenir étaient de réduire la population mondiale de moitié et de remplacer la monnaie de papier par des puces sous-cutanées où seraient stockées toutes les informations personnelles de la personne. Tout ceci étant une manière détournée de contrôler ce que Nicholas Rockefeller a désigné comme les « serfs », les « esclaves », en parlant de la population mondiale.

Il évoque aussi l’émancipation des femmes comme étant une duperie. Ce mouvement n’aurait pour finalité rien d’autre que de doubler le nombre de contribuables et de demandeurs d’emploi, mais aussi de réduire l’influence familiale sur chaque enfant, qui finira, par la présence restreinte des parents, par s’attacher plutôt à l’État, de façon indirecte.

Il meurt d’un cancer de la vessie, après six ans de lutte contre la maladie.

Interview complète: quelques mois avant de mourir le réalisateur américain parle à cœur ouvert de la nature de l’élite au pouvoir et des pratiques servant son programme:

Aaron Russo a réalisé un film documentaire qui retrace, aux États-Unis, la prise de pouvoir des banquiers et industriels au début des années 1900. Ce qui est très intéressant dans ce film, c’est que le réalisateur était un ami très proche de Nick Rockefeller, c’est d’ailleurs ce dernier qui a dévoilé « Le plan » à Aaron Russo vers la fin des années 1990. Tous les documents et les affirmations avancées sont là encore « vérifiables », on se demande pourquoi tant de personnes sur cette planète ne s’informent pas suffisamment, les réponses étant toujours les mêmes : Par manque de temps et le fameux « c’est trop gros pour être vrai ». Je vous renvoie donc à la célèbre citation de Goebbels, chef de la propagande des nazis, qui disait : « Plus le mensonge est gros, plus il passe ».
Le film:

Grand Reset : « On assiste à un transfert de richesses qui est voulu par ceux qui nous dirigent »

Philippe Herlin est Docteur en économie du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), spécialiste des cryptomonnaies et essayiste.
Intrigué par le livre « Covid-19 : The Great Reset » coécrit par Klaus Schwab – le fondateur du Forum de Davos – et Thierry Malleret – un consultant et ancien collaborateur de Michel Rocard – paru l’été dernier, Philippe Herlin a décidé de décortiquer cet ouvrage.
Une lecture qui lui a inspiré un commentaire de quelques pages dans lequel M. Herlin s’efforce de décrypter l’idéologie portée par K. Schwab et T. Malleret.
Selon l’économiste, les auteurs du Great Reset entendent notamment profiter des bouleversements induits par la crise sanitaire pour promouvoir un projet « étatiste et socialiste » qui s’appuie sur la surveillance généralisée des populations, l’économie verte et le capitalisme de connivence.
Quels sont les véritables enjeux du Grand Reset ?
Quelle est l’attitude de nos dirigeants vis-à-vis du projet porté par Klaus Schwab et Thierry Malleret ?