Dans le monde entier, on reconnaît l’intérêt du protocole Raoult

Cher(e) ami(e) de la Santé,En France, la chasse à l’homme est lancée :
Une association d’infectiologues a porté plainte contre le Pr Raoult auprès de l’Ordre des médecins. Cette association a touché plus de 600 000 euros de l’industrie pharmaceutique en 3 ans[1], et son président a été photographié avec un ruban « Gilead » autour du cou ;
Le Dr Vidal, président d’une association connue pour son combat anti-homéopathie, a déclaré publiquement « Le Pr Raoult devrait être interdit d’exercice» (dans la même interview, il fustige les « charlatans » qui recommandent des jus de légumes et des jeûnes…)[2] ;
Le Pr Philippe Sansonetti, grand pape de la vaccination sans esprit critique, fustige sur Europe 1 l’attitude « complotiste et populiste » du Pr Raoult[3].
Pourquoi un tel acharnement ?
Il y a deux raisons.
D’abord, les succès du Pr Raoult jettent une lumière crue sur les échecs lamentables de nos autorités politiques et sanitaires : En mars et avril, quand le Ministre Olivier Véran disait qu’il ne servait à rien de tester massivement, le Pr Raoult et son IHU de Marseille étaient les seuls en France à faire suffisamment de tests, une stratégie payante recommandée aujourd’hui par le même Olivier Véran !
Dès le début, le Pr Raoult s’est montré très critique envers le confinement extrémiste imposé en France en mars-avril… et l’histoire est en train de lui donner raison : la Suisse s’en est mieux sortie avec un confinement « light », et la Suède qui a refusé de confiner semble s’être définitivement débarrassée de l’épidémie !
Alors que le gouvernement n’a cessé de chercher à faire peur, le Pr Raoult passe son temps à rassurer les Français, avec une analyse raisonnable de la situation – il a montré qu’il n’y a pas eu plus de morts à Marseille en 2020 qu’en 2018… ce n’était donc pas une pandémie apocalyptique !
Sur les masques, le Pr Raoult demande de raison garder : à ce jour, il n’y a aucune preuve scientifique en faveur du masque obligatoire généralisé, et on sait que le port du masque est franchement absurde dans la rue, sur la plage ou à moto !
Même prudence raisonnable sur les vaccins anti-Covid : le Pr Raoult a dit dès le départ que c’était un « défi idiot », puisqu’on n’a jamais réussi à faire un vaccin efficace et sûr contre un coronavirus, et dans le meilleur des cas, le vaccin arrivera quand l’épidémie sera terminée. Avec les vaccins on touche à la cause profonde de la détestation du Pr Raoult par l’establishment. La vérité, c’est que le Pr Raoult met en danger les profits de l’industrie pharmaceutique. Car le Pr Raoult est un des très rares « grands pontes » à être 100 % indépendant de Big Pharma. Son IHU est entièrement financé par de l’argent public. de toute façon, le Pr Raoult n’a jamais été intéressé par l’argent : il vit avec sa femme dans une habitation modeste. Ce qui le passionne, c’est la science, la médecine, et la vérité. Attention : cela ne veut pas dire qu’il a raison sur tout, tout le temps. Mais c’est un grand médecin qui n’est pas lié aux pouvoirs de l’argent, et sa parole est précieuse. C’est parce qu’il est indépendant qu’il a recommandé des molécules peu coûteuses contre la Covid, comme l’hydroxychloroquine et l’azithromycine. C’est courageux, car il y a une omerta hallucinante contre les remèdes anciens efficaces contre le virus. On n’en parle pas dans les médias, mais de nombreuses molécules naturelles sont en train de faire la preuve de leur grande efficacité : c’est le cas en particulier de la vitamine D[4], mais aussi du zinc[5] – le zinc faisant d’ailleurs partie du protocole Raoult[6]. Des chercheurs indépendants aux États-Unis et en Afrique ont montré l’énorme intérêt de médicaments anciens, comme l’ivermectine[7] (si vous n’en avez pas entendu parler, c’est normal, aucun labo ne gagne quoi que ce soit à en faire la promotion, mais cette molécule est active contre la Covid et utilisée dans plusieurs pays). Et puis, bien sûr, il y a l’hydroxychloroquine, la molécule préférée du Pr Raoult. Ce médicament à 5 euros est la bête noire de l’industrie pharmaceutique depuis le début. Je vous ai montré dans mes précédentes lettres : Comment des autorités de santé, des grands scientifiques et des journaux médicaux réputés ont essayé de faire croire que c’est un « poison mortel », alors que c’est un des médicaments les plus sûrs au monde[8], avalé par des centaines de millions de patients.
Et comment la vérité scientifique sur son efficacité a été masquée par des études manipulées et par une omerta totale sur les nombreuses études favorables[9]. Personne ne prétend que l’hydroxychloroquine est un « médicament miracle », qui marcherait à tous les coups. Mais il existe aujourd’hui un nombre incroyable d’éléments qui pointent vers une efficacité certaine. Je voudrais les partager avec vous, car ils prouvent à quel point la guerre contre ce médicament relève de la folie furieuse. Un traitement utilisé dans le monde entier… avec succès ! D’abord, il faut couper le cou au préjugé selon lequel le Professeur barbu de Marseille serait le seul médecin au monde à proposer ce médicament. Les deux pays les plus peuplés au monde, l’Inde et la Chine, utilisent largement ce médicament. La Chine a récemment mis à jour ses recommandations contre la Covid-19. Or parmi les nombreux traitements recommandés officiellement, on trouve bien la chloroquine (qui a un atome d’oxygène de différence avec l’hydroxychloroquine)[10]. Quant à l’Inde, elle utilise massivement l’hydroxychloroquine, à la fois en traitement[11] et en prévention (donc pour des personnes qui ne sont ni malades, ni testées positives Covid[12]). Et il y a beaucoup d’autres pays qui utilisent largement ce médicament : l’Indonésie, la Turquie, le Brésil, la Russie, Israël, la Grèce, le Costa Rica, le Panama, l’Algérie, le Maroc, le Sénégal, etc. Et aucun de ces pays n’a eu à s’en plaindre, bien au contraire ! Le Sénégal est aujourd’hui cité en exemple pour sa gestion de la Covid[13]… et c’est un des pays qui utilise le plus l’hydroxychloroquine (peut-être parce que le Pr Raoult y est né !). Le Ministre de la Santé de l’Algérie s’est récemment félicité des excellents résultats de l’usage massif de la chloroquine, décidé dès le mois de mars[14]. Au total, des chercheurs indépendants ont fait le calcul : sur 1,8 milliards de personnes dans différents pays au monde, ceux qui habitent dans les pays où la prescription d’hydroxychloroquine a été encouragée à des stades précoces ont subi 76 % de mortalité en moins que les habitants des pays qui l’ont interdit ou boudé[15]. Bien sûr, ce n’est pas une preuve, car il peut y avoir beaucoup d’autres raisons qui expliquent cette différence. Par exemple, ce sont principalement des pays en développement (moins influencés par Big Pharma) qui ont recommandé la chloroquine – or ce sont des pays où il y a moins de personnes âgées, moins d’hypertension et de diabète que dans les pays occidentaux. Mais si l’on y regarde de plus près, les « coïncidences » en faveur de l’hydroxychloroquine sont très nombreuses. Prenez la Grèce : avec une population très âgée et plus de la moitié de ses habitants en surpoids, on aurait pu s’attendre au pire[16]. Mais dès le début de l’épidémie, le pays a commandé 5 tonnes de chloroquine et l’a utilisée massivement, à l’hôpital et en ville[17]. Résultat : en juin, la Grèce faisait partie des pays les moins touchés par la mortalité Covid, et sa gestion de crise a été saluée par l’Organisation Mondiale de la Santé. Ce qui s’est passé au Panama est encore plus intéressant. Ce petit pays a retiré l’hydroxychloroquine après l’étude frauduleuse du Lancet, puis l’a réintroduit quelques semaines plus tard. Le résultat est frappant : La mortalité était stable lorsque l’hydroxychloroquine était recommandée ;
Elle a brutalement augmenté après son interdiction…
Et puis elle a nettement reculé quand le médicament a de nouveau été autorisé.C’est ce qu’on voit bien dans le graphique ci-dessous :
Nouveaux morts au Panama
Vous me direz peut-être que c’est une coïncidence, et en effet c’est possible. Mais il faut expliquer aussi pourquoi le Costa Rica, qui a été le premier pays d’Amérique centrale à adopter massivement l’hydroxychloroquine, s’en est mieux sorti que ses voisins. Il faut expliquer aussi pourquoi, au Brésil, une région du Nord a eu de meilleurs résultats que les autres ! Il s’agit de la région de Parà qui a immédiatement importé 90 000 doses d’HCQ et 75 000 doses d’azithromycine et les a distribuées aux personnes infectées par la Covid[18]. Résultat : la mortalité a subitement reculé, alors que dans le reste du Brésil, qui n’utilisait pas (encore) le protocole Raoult, la mortalité est restée stable. Selon le Pr Harvey Risch, spécialiste en épidémiologie de l’Université de Yale, ce qui s’est passé dans cette région est « une expérience convaincante, à grande échelle, montrant l’efficacité de HCQ + AZ pour sauver la vie des personnes à haut risques infectées par le Sars-Cov-2. » Aux États-Unis aussi, les États ont eu des stratégies médicales très différentes, certains interdisant purement et simplement l’hydroxychloroquine. Eh bien la mortalité a été deux fois plus élevée dans les Etats où l’hydroxychloroquine était difficile à obtenir, par rapport à ceux où la prescription de ce médicament n’était pas restreinte[19]. Encore une fois, et je dis cela sans ironie, ce n’est pas une preuve formelle. Mais il est intéressant de noter que toutes ces observations vont plutôt dans le même sens. Et ne croyez-pas que je fais du « cherry-picking » : j’essaie de regarder les faits avec neutralité, et je me garde bien de choisir uniquement les faits qui sont favorables à l’HCQ. De fait, comme vous le savez, je n’ai aucune raison particulière d’être « pour » ou « contre » ce médicament. Mais un large faisceau d’indices m’a convaincu de son intérêt… comme ce qui s’est passé dans les maisons de retraite. Les maisons de retraite : un exemple fort ! Dans la plupart des pays occidentaux, près de la moitié des morts du Covid ont eu lieu en maison de retraite. C’est bien le lieu où les gens ont le plus de risque de mourir de cette maladie. C’est tragique humainement, mais c’est instructif médicalement et statistiquement. La raison pour laquelle les traitements anti-Covid sont difficiles à évaluer, c’est que la plupart des gens guérissent tout seul. Par exemple, l’armée américaine n’a connu que 7 morts sur 40 000 cas positifs, ce qui donne un taux ridicule de mortalité de 0,02 %[20]. Évidemment, les militaires ont moins de 65 ans et sont plutôt en bonne santé. Mais c’est un exemple révélateur de la difficulté d’évaluer un traitement. Tenez-vous bien : si on avait fait une étude randomisée sur ces 40 000 militaires, avec 20 000 militaires prenant de l’hydroxychloroquine, et les 20 000 autres qui prennent un placebo……et si le groupe ayant bénéficié du médicament avait eu 1 seul mort, contre 6 morts dans le groupe placebo……et bien les scientifiques n’auraient pas pu conclure à l’efficacité de l’HCQ, car la différence entre les deux groupes n’est pas « significative » statistiquement. Et on parle ici d’une étude sur 40 000 personnes, alors que la plupart des études portent sur 200 patients ! Tout le drame de l’hydroxychloroquine, c’est qu’il faudrait des études énormes pour prouver définitivement son efficacité, sur l’ensemble de la population. Mais si vous concentrez votre étude sur les maisons de retraite, c’est différent. Car les résidents sont très âgés et souffrent souvent de pathologies chroniques ; leur risque de mourir de la Covid (ou de n’importe quelle infection) est donc élevé. Il n’y a donc pas besoin d’avoir des centaines de patients pour voir si un médicament fonctionne ! Rien qu’à l’œil nu, certaines « belles histoires » sont significatives. Comme cette maison de retraite, dans le Texas, où 56 résidents et 33 membres du personnel ont été testés « positifs »[21]. Avec une létalité de 10 %, on aurait pu s’attendre à 5 morts, minimum. Mais le médecin chef a pris une décision : il a administré le protocole Raoult à tous les résidents, dès qu’ils avaient des symptômes. Résultat : 1 seul mort, un patient qui n’avait pas eu le temps de bénéficier du traitement. Et ce n’est pas un cas isolé. L’équipe du Pr Raoult a effectué un dépistage précoce dans certaines maisons de retraite de Marseille, et a pu administrer son protocole à beaucoup de résidents.Résultat ? Il y a eu nettement moins de morts chez les patients qui ont bénéficié de son protocole[22]. Des résultats similaires ont été trouvés par des scientifiques de la Principauté d’Andorre – qui n’ont pourtant rien à gagner à faire la promotion du protocole Raoult[23] ! A Andorre, les résidents qui ont reçu le protocole Raoult ont guéri à 88 %, contre 38 % chez ceux qui ne l’ont pas reçu. Encore une fois, ce ne sont pas des études randomisées, donc on ne peut pas exclure que les patients qui ont reçu le traitement étaient en meilleur état que les autres, au départ. Mais cela fait tout de même beaucoup de faits qui vont dans le même sens. En région parisienne, le groupe hospitalier Le Raincy-Montfermeil a publié une étude rétrospective de l’effet du protocole Raoult chez des patients très âgés et a conclu à un « bénéfice réel ».[24] Au Brésil, un grand prestataire de santé, Prevent Senior a adopté le protocole Raoult pour ses clients dès le début de l’épidémie. Et le résultat est incroyable : chez Prevent Senior, qui compte pourtant 112 000 utilisateurs de plus de 79 ans, il y a eu moins de morts au 1er semestre 2020 qu’au 1er semestre 2019[25] ! Autrement dit, chez Prevent Senior, une institution qui a détecté et traité très tôt ses patients, comme le recommande le Pr Raoult, les résultats sont excellents, comme si l’épidémie de Covid n’avait pas existé ! Au total, vous avez peut-être la tête qui tourne avec tous ces chiffres. Mais retenez au moins une chose : il n’y a pas qu’à l’IHU de Marseille qu’on croit dur comme fer à l’efficacité de l’hydroxychloroquine. Ne croyez pas à la fable du « gourou marseillais » Aujourd’hui, on veut vous faire croire que l’IHU de Marseille est un petit village d’irréductibles gaulois mené par un druide étrange et qui croit à l’efficacité de leur traitement, envers et contre tout. Mais la réalité, c’est que partout dans le monde, des autorités de santé et des grands médecins plébiscitent le protocole Raoult. Tout récemment, c’est bien le protocole Raoult qui a été recommandé par 20 médecins américains, menés par le Professeur d’épidémiologie de l’Université de Yale, Harvey Risch, dans une étude publiée dans la prestigieuse American Journal of Medicine[26]. Cela ne veut pas dire que ce protocole est parfait, ni complet – je suis le premier à regretter l’absence de vitamine D, sans même parler de la quercétine, de l’Artemisia Annua ou des huiles essentielles. Mais n’oublions jamais que l’observation des médecins de terrain a de la valeur – moins de valeur qu’une étude bien faite, mais beaucoup plus que des études frauduleuses ! C’est pourquoi je voudrais conclure avec cette déclaration récente du Pr Perronne : « Au tout début de l’épidémie, j’ai des collègues âgés, retraités, qui étaient tombés malades, qui se sentaient mourants prêts à aller à l’hôpital, ils ont pris le traitement (du Pr Raoult) et tous m’ont dit, « en 24-48h j’étais ressuscité ».Et c’est ce que moi j’ai vu dans le service, ce que les aide-soignants et les infirmières du service ont vu, le traitement marche extrêmement rapidement s’il n’est pas donné trop tard. »[27]
Bonne santé,

Xavier Bazin
La Lettre de Santé, Corps, Esprit.

Autre référence d’un méta étude sur les résultats de l’hydroxychloroquine

Au rythme actuel avec nos tests RT-PCR, nous allons confiner des dizaines de milliers de gens pour rien », alerte le Dr. Yvon Le Flohic

https://www.industrie-techno.com/article/au-rythme-actuel-avec-nos-tests-rt-pcr-nous-allons-confiner-des-dizaines-de-milliers-de-gens-pour-rien-alerte-le-dr-yvon-le-flohic.61409


Membre du collectif de professionnels de santé auteur de deux tribunes publiées cet été pour pousser à la prise en compte de la contamination par aérosol avec notamment le port du masque en lieux clos, le Docteur Yvon Le Flohic est médecin généraliste et ancien membre de la cellule de veille épidémiologique de la grippe H1N1. Depuis plusieurs mois déjà, il questionne la stratégie de dépistage fondée sur les tests RT-PCR. Il explique aujourd’hui pour Industrie & Technologies en quoi l’usage actuel de ces tests de diagnostic pour évaluer la contagiosité des personnes est inefficace et impose des quatorzaines inutiles. Avec la croissance du nombre de nouveaux cas, il alerte sur le coût socio-économique de la multiplication des confinements individuels. Repenser la doctrine française s’impose.

Industrie & Technologies : Vous vous interrogez sur l’inadéquation du dépistage par RT-PCR du Covid-19 pour identifier les patients contagieux. Pourquoi ?

Dr. Yvon Le Flohic : Le test RT-PCR sur prélèvement naso-pharyngé est le principal, sinon le seul, test dont nous disposons. C’est lui qui façonne notre vision de l’épidémie. Mais comme tout test médical, il a ses caractéristiques et ses limites, notamment en termes de sensibilité et de spécificité, qui doivent déterminer son usage. Il n’est pas question de remettre en question la puissance de la technique de RT-PCR, mais il faut comprendre que l’on utilise les tests RT-PCR comme un test de contagiosité sans prendre en compte leurs limites en la matière. Ce qui fait que les tests RT-PCR pratiqués actuellement en France sont de mauvais tests de contagiosité. Or c’est sur eux que l’on se base pour isoler les personnes infectées – ce qui peut avoir de lourdes conséquences personnelles et sociales –  et pour, conjointement avec les mesures de prévention comme le port du masque, ralentir la propagation de l’épidémie. L’enjeu est donc majeur, d’autant plus que l’augmentation des nouveaux cas continue.

En quoi les tests RT-PCR sont-ils de mauvais tests de contagiosité ?

Tout d’abord, le test RT-PCR n’est pas un test de la présence du virus mais un test de la présence de séquences génétiques du virus. Or les personnes peuvent excréter des séquences virales sans pour autant excréter de virus vivants. C’est une première raison qui fait que l’on peut être positif à la RT-PCR sans pour autant être contagieux. Par exemple 20, 30 voire 45 jours après le début des symptômes. Deuxième raison : la RT-PCR fonctionne par répétition de cycles de multiplication de la quantité des séquences génétiques cibles présentes dans l’échantillon d’origine jusqu’à atteindre une quantité détectable. C’est ce qui fait la puissance de cette technique : en poussant le nombre de cycles, on peut arriver à détecter de très petites quantités de matériel génétique. Mais c’est aussi un écueil pour mesurer la contagiosité. Car il faut qu’une personne excrète une dose minimale de virus pour qu’elle puisse être contagieuse. C’est le cas pour toute maladie virale : il faut être en contact avec une quantité minimale de virus, ce que l’on appelle l’inoculum, pour être infecté. Avec les dizaines de cycles de PCR utilisés dans les labos pour les tests, on peut très bien sortir positif alors qu’on n’excrète qu’une trop faible quantité de virus pour être contagieux ou à tout le moins pour être fortement contagieux.

Il y a aussi une question de « timing » : on teste parfois trop tôt et souvent trop tard…

La cinétique de l’excrétion du virus n’est effectivement pas bien prise en compte. La quantité de virus excrétée par une personne infectée part de zéro, augmente, atteint un pic puis redescend progressivement, avec parfois des oscillations autour du niveau bas. La pertinence d’un test RT-PCR dépend donc du moment auquel il est réalisé. Si c’est trop proche de la date de contamination, la quantité de virus sera trop faible pour être détectée par la PCR. Le test sera négatif alors que, quelques jours plus tard, la personne excrètera plus de virus et sera contagieuse. C’est pour cela que l’on préconise généralement pour les cas contacts un test 7 jours après la contamination potentielle. D’autre part, on estime aujourd’hui que la plupart des contaminations interviennent entre 2 jours avant l’apparition des symptômes et 7 jours après (hors cas sévères). Environ 50% des contagions auraient  lieu avant le début des symptômes. Cette cinétique est à mettre en relation avec la politique actuelle envers les clusters : le temps de constater des symptômes, d’enregistrer au moins 3 cas positifs, de retracer leurs contacts, de les faire tester et d’obtenir les résultats, on va probablement finir par mettre en quatorzaine des personnes au moment où ils ne sont plus ou presque plus contagieux. C’est à la fois peu efficace pour éteindre les clusters et inutilement pénalisant pour la société.

Est-il possible de mieux tester la contagiosité ? Y a-t-il des alternatives à la RT-PCR ?

Il n’y a pas vraiment d’alternative à la détection du virus par son matériel génétique via la RT-PCR. Les tests sérologiques n’ont pas d’utilité en matière de contagiosité et la troisième catégorie de tests, la détection antigénique, n’est pas là. Mais on peut utiliser la RT-PCR différemment et modifier la politique de dépistage (la doctrine d’emploi) pour tenir compte des caractéristiques des tests et de ce que l’on sait de la contagiosité. En termes de stratégie, plutôt que le dépistage massif et aveugle vers lequel on s’est orienté, il serait plus judicieux de réellement intégrer le fait que l’épidémie se propage majoritairement de lieux clos en lieux clos plutôt que de façon inter-individuelle. Cela voudrait dire cibler le dépistage sur les clusters potentiels. En réalisant des tests plus rapidement, plus facilement et de façon répétée dans le temps pour être le plus réactif possible. Voire pour être préventif. C’est possible d’aller dans cette direction. 

Même la RTBF le dit: le test PCR n’est pas adéquat.

Votre test PCR est positif ? Cela ne signifie pas nécessairement que vous êtes porteur du Covid-19, ni contagieux (7/9/2020)

Votre test PCR est positif, vous ne l'êtes peut-être pas
Votre test PCR est positif, vous ne l’êtes peut-être pas – © CHRISTOPHE ARCHAMBAULT – AFP

Publicité

Les tests PCR de dépistage du coronavirus, ceux où l’on fait un prélèvement dans la gorge et le nez, seraient-ils trop sensibles. Un peu partout dans le monde comme aux Etats-Unis, des voix s’élèvent parmi des experts de santé publique et des virologues, pour remettre en question cette méthode.

Ces tests PCR sont à l’origine, selon eux, de l’énorme quantité de personnes diagnostiquées, à tort alors que celles-ci ne transporteraient parfois qu’une infime quantité de virus tellement insignifiante que des patients positifs ne seraient au final, pas ou très peu contagieuses.

Tests rapides au lieu de tests PCR

Ces experts ne disent pas qu’il faut renoncer aux tests chez les asymptomatiques comme le suggère le centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC), mais plutôt utiliser à plus large échelle des tests rapides même s’ils sont moins sensibles.

« Ne plus tester les asymptomatiques, ce serait faire marche arrière »: dit à nos confrères du New-York Times, l’épidémiologiste de l’école de santé publique ‘Chan’ de Harvard, Michaël Mina » On devrait augmenter le nombre de dépistages de toutes les différentes personnes, mais avec d’autres méthodes. » Le Président américain a décidé d’acheter près de 150 millions de ces tests rapides.

Tests PCR trop sensibles

Frédéric Cotton, est le responsable du service biochimie clinique au laboratoire universitaire de Bruxelles, un des 5 plus grands labos belges. Pour lui, tout s’explique : « Au départ de l’épidémie, le test PCR, c’était pour le diagnostic, pour mettre à tout prix en évidence, le virus. On avait besoin de la plus grande sensibilité possible. Aujourd’hui, on est davantage dans une démarche préventive pour limiter les contaminations. Et il semblerait qu’en détectant des faibles quantités de virus, on peut considérer comme positif un patient qui a peu de chance de transmettre la charge virale dont il est porteur à son entourage.« 

On amplifie 30 à 35 fois des fragments du virus pour pouvoir le détecter

Comment fonctionne ce test PCR (pour Polymerase Chain Reaction), il y a une amplification à partir de quelques molécules, on en obtient une grande quantité par cycles successifs. « Aujourd’hui, on n’a peut-être pas intérêt à autant amplifier le virus parce que le risque est d’en détecter parfois des traces d’un virus qui n’est plus infectieux, d’un virus entre guillemet mort » : admet le scientifique.

Chez nous, en Belgique, pour un test PCR Sars-Cov2, on fait entre 30 et 35 cycles d’amplification. Cela dépend de l’équipement et de la méthode utilisée par le laboratoire. Tout n’est pas encore standardisé. Et Frédéric Cotton, d’ajouter : « On estime qu’à partir de 30 à 35 cycles où on a amplifié le virus, on considère que la charge virale (la quantité de virus) est non significative et négligeable. »

Au moins, il faut de cycles pour le débusquer, au plus la quantité de virus est grande

« Cela dit, on devrait pouvoir donner au médecin un résultat de dépistage où le nombre de cycles seraient mentionnés, ce qui lui donnerait une meilleure idée de la contagiosité de son patient Covid. Mais pour le moment, dans notre pays, cela n’aurait pas vraiment d’intérêt, car le nombre de cycles dépend de l’équipement et de la méthode du laboratoire, et il est variable. N’empêche en attendant, une standardisation, les labos pourraient commencer à donner une évaluation de la quantité de virus (faible, moyenne ou forte), ce serait un progrès. »

Des cas de patients qui restent plusieurs mois positifs existent. On se souvient tous de cette fillette de la région liégeoise qui avait été testée à plusieurs reprises positive sans que l’on connaisse sa charge virale. Elle avait donc été obligée de prolonger sa quarantaine.

Le futur se déclinera avec les tests salivaires et les techniques géniques

Selon notre expert, à l’avenir, on devrait davantage tenir compte, dans les tests PCR, de la quantité de virus en fonction du nombre de cycle. Mais on pourrait aussi utiliser plus massivement, des tests rapides de salive. La salive est un vecteur de transmission du virus par les postillons.

Détecter le virus dans la salive d’une personne est plus un indicateur de sa contagiosité potentielle. Enfin, dernière alternative, on pourrait déterminer si le virus est bien « vivant » (actif) en recherchant des antigènes (protéines) du virus, indiquant qu’il est bien intact. Des techniques antigéniques existent déjà, plusieurs firmes travaillent sur de nouveaux développements. L’avantage de ces méthodes, c’est la rapidité de résultat.

En résumé, la PCR reste la méthode de dépistage de choix pour diagnostiquer un patient qui a des symptômes mais pour l’épidémiologie, le confinement ou l’isolement des personnes en contact, il faudrait selon Frédéric Cotton, affiner le mode de réponse et l’interprétation des résultats.

https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-vous-avez-un-test-pcr-positif-et-vous-ne-l-etes-peut-etre-pas-ou-vous-n-etes-pas-contagieux?id=10578123

France Soir le dit aussi:

FRANCE SOIR: La grande supercherie des tests pcr

Une vidéo récapitulative des Tontons flingueurs de la gestion de la crise du Covid19

Voici une vidéo des déclarations les plus remarquables des Professeurs Raoult, Peronne, Montagnier, Toussaint, Toubiana, Caumes sur une série d’aspects cachés ou bizarres de cette crise.

Changement de Cap de l’OMS – Version longue avec la parole donnée aux médecins contestataires !

Suite à la vidéo sur Alerte Vaccin qui a été vue plus de 3 millions de fois dans les réseaux sociaux et traduit dans plusieurs langues (Anglais, Espagnol, Italien, Portugais, Russe et Néerlandais), et prochainement en Allemand et en Chinois… Les médias ont été obligés de réagir et ils sont bien ennuyés. Les sources sont sur un serveur sécurisé : http://www.verite-covid19.fr/ Ils ne peuvent pas critiquer les sources, car les brevets existent alors ils méprisent le présentateur qui n’a pas de diplôme de médecin… tout comme Bill Gates et l’ensemble des journalistes. Cette vidéo n’est pas la seule et face au ras de marrée d’information qui démontre l’escroquerie et qu’ils ne peuvent plus contrôler même avec la censure, l’OMS fait machine arrière en annonçant qu’il ne préconise plus de confinement et le port du masque systématique. https://www.google.com/amp/s/www.lind… Les gouvernements bizarrement n’ont toujours pas entendu et ils continuent à prendre des mesures toujours excessives, comme si cette pandémie aurait tuée des dizaines de millions de personnes… Or l’épidémie désormais sans malade s’arrêtera logiquement lorsque le gouvernement le décidera, puisque le virus, c’est lui ! le décidera car le virus, c’est le gouvernement qui l’a fait. La situation vient de changer complètement ! La fenêtre de tir sera de courte durée ! Cette fois-ci, reprenons notre destin en main !