On a parlé de PCR avec le professeur Greub du CHUV. Constat d’un nouveau biais statistique.

 Le blog de Liliane Held-Khawam il y a 12 heures

Les statistiques sont des points de repère dans un monde de plus en plus complexe. Elles donnent à l’Etat démocratique moderne des éléments objectifs pour guider la politique. Elle permettent de ramener sur le terrain du réel des débats politiques souvent empreints d’émotions. L’opinion publique est traversée de perceptions collectives parfois biaisées ou influencées par des événements anecdotiques. Les informations produites par la statistique publique indépendante peuvent avoir un effet correcteur et ramener les choses à leur juste proportion. 

https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/ofs/statistique-publique.html

La question de la fiabilité de la Statistique publique est fondamentale dans le cadre de la gestion de n’importe quel projet public. Elle devient essentielle par temps de crise existentielle qui mène entre autres à la faillite de l’économie, à la destructuration de l’environnement des enfants, et qui introduit des nouveautés non désirées par la vaste majorité de la population.

Afin d’alimenter les statistiques publiques, il existe un tas de jalons le long des processus de prise en charge des personnes saines et infectées. Typiquement, le fait de décider d’introduire la PCR, de définir le seuil de ses cycles d’amplification, de comptabiliser un cas positif asymptomatique dans le cadre des hospitalisations C0VlD, etc. Cette série de décisions qui détermine ce que l’on prend en compte ou pas introduit des biais potentiels qui vont fausser l’état des lieux. Les décisions qui vont en découler seront obligatoirement biaisées elles aussi.

Alors que les rumeurs enflent au sujet d’un éventuel abandon par le CDC américain du diagnostic basé sur la PCR suite à leur annonce faite en juillet, je me suis adressée au CHUV de Lausanne pour avoir plus d’informations sur la méthode qu’ils utilisent pour diagnostiquer la C0VlD-19.

Lab Alert: Changes to CDC RT-PCR for SARS-CoV-2 Testing 
https://www.cdc.gov/csels/dls/locs/2021/07-21-2021-lab-alert-Changes_CDC_RT-PCR_SARS-CoV-2_Testing_1.html

Il y a presque un an, j’avais interviewé le professeur Greub, Chef de Service et Directeur de l’Institut de Microbiologie du CHUV (Lausanne), Médecin chef des laboratoires de microbiologie diagnostique, Institut de microbiologie de l’Université de Lausanne Département des laboratoires, au sujet du test PCR dans le cadre de la détection du SARS CoV2.

https://lilianeheldkhawam.com/2020/10/04/rt-pcr-le-professeur-greub-du-chuv-de-lausanne-repond-a-nos-questions-interview/

Voici les questions posées au professeur qui accepte volontiers d’éclairer nos lanternes et que je remercie vivement de prendre le temps de répondre de manière très précise.

Interview du Professeur Gilbert Greub

LHK: Professeur Greub, vous m’aviez indiqué il y a quelques mois que le cycle d’amplifications du test PCR était de 45à 50 selon le produit. Pourriez-vous me confirmer que cette référence est toujours d’actualité au CHUV ?

GG: Oui, c’est toujours d’actualité, et ceci fait partie des bonnes pratiques, pour (i) s’assurer que la sonde fonctionne bien et ne fait pas de signal inapproprié, (i.e nous n’avons aucun positif entre 45 et 50 cycles, si un signal survient, c’est qu’on a un problème technique) et (ii) avoir une excellente sensibilité. La  sensibilité des tests est très importante puisque nous avons montré dans une analyse lors de la 1ere vague que les 3 premiers cas définissant un cluster avaient tous une charge virale faible parmi 20 clusters documentés dans le canton de Vaud entre le 1er mars et fin juin 2020 (Ladoy et al 2021, référence ci-dessous); ces 20 clusters avaient lors du tests des charges virales trop basses pour pouvoir être détectés par un tests antigène. Ainsi, si vous utilisez un test pas sensible, soit en faisant pas assez de cycles de PCR, soit en utilisant les test antigènes, vous ne détecterez le cluster que lorsqu’un des cas aura une forte charge virale, sera très contagieux, avec le risque de large clusters. Dans ce même travail nous avons démontré la relation entre charge virale élevée et taille des clusters ; certains clusters comportaient plus de 30 cas.

Le variant delta a aujourd’hui remplacé le variant alpha qui lui-même avait remplacé les variants initiaux et ce parce que le variant alpha était plus contagieux que les variants initiaux et que le variant delta est sans aucun doute encore plus contagieux. Avec un variant encore beaucoup plus contagieux comme le variant delta, il est indispensable d’utiliser des tests sensibles, pour détecter toute personne qui vient se faire tester en raison de symptômes ou parce qu’elle est « contact » d’une personne positive. Sinon, le risque est de faire faussement croire à cette personne qu’elle n’a pas le C0VlD et que son rhume ou ses symptômes quelles qu’ils soient sont dus à un autre virus.

Size and duration of C0VlD-19 clusters go along with a high SARS-CoV-2 viral load: A spatio-temporal investigation in Vaud state, Switzerland.

Ladoy A, Opota O, Carron PN, Guessous I, Vuilleumier S, Joost S, Greub G.

Sci Total Environ. 2021 Sep 15;787:147483.

Open access : 
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0048969721025547?via%3Dihub

LHK: Pourriez-vous m’indiquer le niveau du cycle Ct appliqué à une personne vakxinée ? Le CDC demandait à ses partenaires de ne soumettre  que des échantillons avec une valeur de Ct ≤ 28  au CDC pour séquençage. Est-ce aussi le cas au CHUV  ?

GG Techniquement, il est difficile de séquencer le génome du SARS-CoV-2 lorsque les valeurs de CT sont élevées, i.e lorsqu’il y a moins d’ARN viral dans l’échantillon. Nous avons d’ailleurs montré que la qualité des séquences est mauvaise en-dessous d’un certain seuil (Kubik et al 2020, Clinical Microbiology and Infection).  Séquencer que les cas avec un Ct <= 28 peut amener un biais, car vous n’aurez pas de séquences pour des cas avec < 100’000 copies.  A Lausanne, nous séquençons  tous les cas positifs avec plus de 10’000 copies soit un CT <= à 32 cycles. Et nous avons un succès avec le séquençage pour > 95% des séquences effectuées. Un contrôle qualité vérifie la qualité des séquences obtenues, cf notre article publié en juillet 2021  (Jacot et al 2021).

Recommendations for accurate genotyping of SARS-CoV-2 using amplicon-based sequencing of clinical samples.

Kubik S, Marques AC, Xing X, Silvery J, Bertelli C, De Maio F, Pournaras S, Burr T, Duffourd Y, Siemens H, Alloui C, Song L, Wenger Y, Saitta A, Macheret M, Smith EW, Menu P, Brayer M, Steinmetz LM, Si-Mohammed A, Chuisseu J, Stevens R, Constantoulakis P, Sali M, Greub G, Tiemann C, Pelechano V, Willig A, Xu Z.

Clin Microbiol Infect. 2021 Jul;27(7):1036.e1-1036.e8.

Jacot D, Pillonel T, Greub G, Bertelli C

Assessment of SARS-CoV-2 genome sequencing: quality criteria and low frequency variants.

J Clin Microbiol. 2021 Jul 28:JCM0094421.

LHK: Est-ce à dire que le Ct de la PCR d’un vakxiné est inférieur ou égal à 32 à Lausanne? 

GG: Non. Nous testons les échantillons des patients SANS savoir s’ils sont vakxinés ou non. Donc, TOUS (vakxinés et non-vakxinés) sont testés par PCR pour un total de 45 ou 50 cycles selon la technique utilisée. Tous les échantillons positifs (vakxinés et non-vakxinés) sont ensuite séquencés si le CT est < 32 (soit > 10’000 copies/ml).  

Malheureusement, il y a encore certains centres de dépistage qui utilisent des tests antigènes, y compris pour des personnes symptomatiques vakxinées. Les tests antigènes étant très peu sensibles, on a le risque de manqué des cas qui auraient été détectés par RT-PCR. La sensibilité des tests de dépistage est très importante, et particulièrement avec les variants alpha, et surtout delta qui se caractérisent par une grande contagiosité (encore plus fort pour le delta).

LHK: Un résident suisse qui a reçu sa 2ème dose et qui développe plus de 14 jours plus tard des symptômes de rhume/grippe/ ou autre sera-t-il examiné en tant que porteur potentiel de C0VlD ?

Oui, bien sûr. En cas de symptômes, il faut se faire tester (qu’on soit vakxiné ou non).

LHK: Quels sont les critères qui amènent un médecin soignant/établissement hospitalier à demander un PCR lorsqu’ils ont affaire à une personne vakxinée ?

GG: Les mêmes critères que pour une personne non vakxiné, i.e des signes/symptômes compatibles avec une infection par le virus SARS-CoV-2.

LHK: Si, dans le cadre du tracking, une personne-contact est une personne vakxinée, devra-t-elle aller se faire dépister au même titre qu’un non-vakxiné ?

Oui.

LHK: Mes interrogations faisaient suite à cet article d’un site US très connu. ICI Il y avait ce passage qui m’avait intriguée : « Lorsque le CDC dit aux autorités sanitaires de l’État qu’il « aimerait caractériser les lignées SARS-CoV-2 responsables d’infections de percée », et avertit à son tour que « seuls les spécimens avec une valeur Ct 28 au CDC conviennent au séquençage », ils ne sont pas littéralement en train de leur ordonner d’effectuer le tests à moins de 28 cycles, mais ils laissent certainement comprendre qu’ils devraient le faire et garantissent que certains le feront. Cela aura alors pour effet d’enregistrer moins d’ »infections de percées » (chez les vakxinés) seront officiellement enregistrées. »

De son côté, le CDC écrit ceci: « Depuis le 1er mai 2021, les CDC passent de la surveillance de tous les cas signalés de percée vakxinale pour se concentrer sur l’identification et l’enquête uniquement sur des cas hospitalisés ou mortels, quelle qu’en soit la cause. Ce changement contribuera à maximiser la qualité des données recueillies sur les cas les plus importants sur le plan clinique et de santé publique. » (Source ICI)

LHK: Que pensez-vous de ces 2 infos ?

GG: Pour avoir des séquences de qualité, il faut avoir suffisamment de virus au niveau de l’échantillon.  Un seuil de 32 (10’000 copies/ml) convient à notre laboratoire en terme qualité et ceci est aussi le cas pour les autres laboratoires de Suisse. Il est possible que selon l’approche utilisée, il faille un peu plus de virus (< 28 cycles) par échantillon pour obtenir une bonne qualité de séquence. De choisir un seuil légèrement différent, i.e. 28 cycles est peut-être une manière de sélectionner de manière « uniforme » les cas à séquencer. Cependant, ceci ne veut pas dire que les cas d’infection survenant chez des vakxinés ne puissent être recensés : On peut très bien documenter l’infection par RT-PCR sans effectuer la séquence du virus. Le but du séquençage n’est pas de fournir des statistiques globales, mais plutôt d’identifier d’éventuels variants qui échapperaient au vakx1.

Il me semble adéquat de s’intéresser en priorité aux personnes hospitalisées, car (i) ce sont elles qui souffrent le plus et (ii) ce sont elles qui lors de vague épidémique surchargent le système de santé et c’est cette surcharge qui a entrainé les mesures drastiques prises dans les divers pays. C’est un message rassurant et encourageant que le vakx1 protège non seulement contre l’infection, mais aussi contre des formes sévères. 

LHK: Pratiquez-vous des tests collectifs qui seraient en vigueur aux Etats-Unis ? Si oui, pourriez-vous m’expliquer en quoi cela consiste au juste ?

GG: Le « pooling » des échantillons est une approche qui n’a comme seul but d’économiser des reactifs de PCR. Il est possible de le faire lorsque la probabilité pré-test est basse de < 1%, car alors si vous poolez 10 échantillons, et que le résultat est négatif, vous pouvez rassurer les 10 personnes à l’aide d’une seule PCR. Le résultat est alors rendu par SMS si négatif, d’emblée. En cas de positif, il faut alors tester individuellement les 10 échantillons pour identifier le ou les positifs dans le lot. Cette approche a deux inconvénients :

  • Un risque de contamination lors du pooling, car ça génère une manipulation de plus
  • Un risque d’erreur, d’inversion d’échantillon

Ainsi, le pooling ne doit être effectué que par des laboratoires très habitués à la PCR et qui ont mis en place des pratiques permettant de mitiger ces risques. L’automatisation du processus de pooling peut réduire ces risques, si le robot ne génère pas d’aérosols. L’autre problème du pooling est une perte de sensibilité par dilution (10x si pool de 10). Mais ceci n’est pas un problème car la PCR est très sensible. Nous avons considéré le pooling uniquement pour la surveillance des personnes asymptomatiques et ce par des PCRs effectuant sur frottis de bouche (PCR sur la salive). 

LHK: Est-ce que les vakxinés admis au CHUV subissent un test PCR systématiquement à leur arrivée au même titre que les non-vakxinés?

GG: Non, il n’y a pas de dépistage de routine, chez des personnes sans symptômes C0VlD.

Commentaire LHK

Les hospitalisés vakxinés positif au C0VlD mais asymptomatiques ne sont ni détectés, ni comptabilisés. Contrairement aux non-vakxinés.

Il y a quelques mois j’avais posé la question au CHUV au sujet du dépistage systématique de patients admis à l’hôpital (fin de vie/accidents graves/infarctus massif/etc.). Il s’était avéré que le test positif de patients qui vont probablement décéder d’autre chose était comptabilisé en tant que patients C0VlD.

En termes purement statistiques, les données sont faussées à cause de la comptabilisation de ces décès en lien et non à cause du C0VlD. L’information arrive au public en laissant sous-entendre que les patients C0VlD+ sont hospitalisés à cause du virus. Ca participe à accroître l’ambiance anxiogène.

Depuis cet échange avec le CHUV, la variable « patient vakxiné/non-vakxiné » admis à l’hôpital est venue se rajouter.

Ce qui est valable au CHUV, l’est ailleurs. Or, il s’avère que les vakxinés ne sont pas testés au C0VlD lors de leur admission à l’hôpital, contrairement aux non-vakxinés qui le sont systématiquement.

Cela signifie en clair qu’il existe dans la Statistique publique qui compare le taux d’hospitalisation par catégorie vakxiné ou pas comporte un biais si important que cette comparaison enfreint très certainement la Charte de Statistique publique dont les pays européens sont signataireshttps://lilianeheldkhawam.com/2021/01/25/la-charte-de-la-statistique-publique-bafouee/

https://www.ouest-france.fr/bretagne/covid-19-en-bretagne-les-non-vaccines-representent-75-des-nouvelles-entrees-a-l-hopital-c4ff9c7e-035c-11ec-8926-48613f7d5af4

Le taux des hospitalisés non-vakxinés intègrent l’effectif inconnu de « cas » asymptomatiques, alors que les vakxinés sont exclusivement constitués de la catégorie extrême de personnes symptomatiques nécessitant une hospitalisation. Souvenez-vous de ce que nous avons écrit plus haut au sujet du CDC qui dit clairement avoir décidé qu’à partir du 1er mai 2021, les CDC vont passer de la surveillance de tous les cas signalés de percée vakxinale pour se concentrer et enquêter uniquement sur des cas hospitalisés ou mortels, quelle qu’en soit la cause.

Le protocole qui s’applique aux vakxinés n’est pas le même que celui dédié aux non-vakxinés. Cela fausse les statistiques publiques, mais améliore la « performance » des vakx1s.

Or, l’information que nous découvrons qui consiste à épargner les vakxinés du dépistage de routine lors des admissions implique qu’il existe 2 protocoles clairement différenciés. Le référentiel d’admission n’étant pas le même, on ne peut comparer les populations, vakxinées et non-vakxinées, hospitalisées. Du coup, les 2 populations ne peuvent être comparées car ne sont pas mesurées de manière équivalente. Or, quand on dit qu’il y a x % des vakxinés hospitalisés et y% de non-vakxinés comme le font les médias officiels, on compare des patates et des bananes. Dans le cas des vakxinés (X), nous avons exclusivement des personnes positives avec des symptômes lourds, alors que dans l’autre (y) nous avons tous les asymptomatiques hospitalisés pour tout autre chose que le C0VlD.

La décision de ne pas dépister systématiquement les admis vakxinés, crée des biais qui viennent se rajouter à ceux que nous avions déjà relevés durant cette crise C0VlD en matière de Statistique publique. Utiliser 2 procédures au niveau de 2 populations distinctes, puis franchir le pas de les comparer est dommageable en matière de fiabilité statistique. Et donc de l’information.

Je rappelle que les autorités sanitaires ne nous donnent pas la ventilation des résultats des positifs par rapport au seuil de cycles d’amplification. Les statistiques traitent de manière équivalente l’individu positif pour un cycle de 40 et celui qui a l’est avec un cycle de 20!

Il est donc faux d’écrire une phrase du genre « A population égale, le nombre d’hospitalisations liées au C0VlD-19 de personnes entièrement vakxinées en Suisse s’avère environ 12 fois inférieur à celui des non-vakxinés, d’après une analyse de la RTS basée sur la période allant du 1er juillet au 15 août. » https://www.rts.ch/info/suisse/12426042-douze-fois-moins-dhospitalisations-dues-au-covid-chez-les-vaccines-en-suisse.html.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/covid-19-en-bretagne-les-non-vaccines-representent-75-des-nouvelles-entrees-a-l-hopital-c4ff9c7e-035c-11ec-8926-48613f7d5af4

Plus important, ces chiffres peuvent être le résultat d’un cas pratique où dans un hôpital A nous avons 6 vakxinés qui développent un C0VlD sévère avec un Ct de 20, et 60 non-vakxinés qui se trouvent en orthopédie avec un Ct de 40. Le média va dire que le nombre des hospitalisés non-vakxinés de l’hôpital A est 10 fois inférieur. Par conséquent, le vakx1 est efficace. Tout le monde comprendra que dans ce cas, caricaturé à l’extrême, nous serions face à une imposture qui relève plus du marketing pro-vakxinale que de la science médicale. Voilà pourquoi, soit les protocoles doivent être rigoureusement identiques, soit on s’interdit de comparer les patates et les bananes.

Le Pass sanitaire participe à l’amplification des biais.

En introduisant le Pass, les vakxinés peuvent circuler librement sans devoir présenter un résultat de test, mais on force les réfractaires au vakx1 à aller se faire dépister. On amplifie donc le nombre de tests de manière artificielle, et avec lui le nombre de non-vakxinés positifs mais non contagieux.

Pendant ce temps, les vakxinés contaminés et contaminants vont pouvoir circuler en toute liberté et contaminer vakxinés et non-vakxinés (y compris au sein de l’hôpital!) aussi longtemps qu’ils n’ont pas décidé de se rendre d’eux-mêmes à l’hôpital pour causes de symptômes graves, voire mortels.

Les vakxinés asymptomatiques , mais aussi symptomatiques non médicalisés, vont régulièrement passer entre les mailles du filet. Cela aura pour conséquence de voir des gouvernants vanter les mérites des vakx1s, et mettre la pression sociale et la responsabilité de la contamination sur les épaules des non-vakxinés.

Étude : Les professionnels de la santé entièrement vakxinés ont une charge virale 251 fois supérieure, ce qui constitue une menace pour les patients et les collègues non vakxinés.


Dr Peter McCullough – Global Research, 24 août 2021

Un article inédit du prestigieux groupe de recherche clinique de l’université d’Oxford, publié le 10 août dans The Lancet, présente des résultats alarmants qui ont un effet dévastateur sur le déploiement du vakx1 C0VlD.

L’étude révèle que les personnes vakxinées portent dans leurs narines une charge 251 fois plus importante de virus C0VlD-19 que celle des personnes testées en mars-avril dernier (avant apparition du variant delta).

57 scientifiques et médecins de renom publient une étude choquante sur les vakx1s C0VlD et demandent l’arrêt immédiat de toutes les vakxinations.

Tout en atténuant les symptômes de l’infection, le vakx1 permet aux personnes vakxinées de transporter des charges virales exceptionnellement élevées sans être malades au départ, ce qui peut les transformer en super-diffuseurs présymptomatiques.

Ce phénomène pourrait être à l’origine des flambées post-vakxinales choquantes dans les populations fortement vakxinées du monde entier.

Les auteurs de l’article, Chau et al, ont démontré l’échec généralisé de la vakxination et la transmission dans des circonstances étroitement contrôlées dans un hôpital fermé à Ho Chi Minh Ville, au Vietnam.
Les scientifiques ont étudié des travailleurs de la santé qui n’ont pas pu quitter l’hôpital pendant deux semaines. Les données ont montré que des travailleurs entièrement vakxinés – environ deux mois après l’injection du vakx1 Oxford/AstraZeneca C0VlD-19 (AZD1222) – ont acquis, porté et vraisemblablement transmis le variant Delta à leurs collègues vakxinés.

Il est presque certain qu’ils ont également transmis l’infection Delta à des personnes sensibles non vakxinées, y compris leurs patients. Le séquençage des souches a confirmé que les travailleurs se sont transmis le SRAS-CoV-2 entre eux.

Ces résultats concordent avec les observations faites aux États-Unis par Farinholt et ses collègues, et avec les commentaires du directeur des Centers for Disease Control and Prevention, qui a reconnu que les vakx1s C0VlD-19 n’ont pas réussi à stopper la transmission du SRAS-CoV-2.

Le 11 février, l’Organisation mondiale de la santé a indiqué que l’efficacité du vakx1 AZD1222 était de 63,09 % contre le développement d’une infection symptomatique par le SRAS-CoV-2. Les conclusions de l’article de Chau corroborent les avertissements des principaux experts médicaux selon lesquels l’immunité partielle et non stérilisante des trois vakx1s C0VlD-19 notoirement « fuyants » permet le transport d’une charge virale de SRAS-CoV-2 251 fois supérieure à celle des échantillons du printemps 2020 (autre variant et statut vaccinal très différent).

Nous disposons donc d’une pièce maîtresse du puzzle expliquant pourquoi l’épidémie de Delta est si redoutable : des personnes entièrement vakxinées participent à l’épidémie en tant que patients C0VlD-19 et agissent comme de puissants propagateurs de l’infection, à la manière de Typhoid Mary.

Les personnes vakxinées propagent des explosions virales concentrées dans leurs communautés et alimentent de nouvelles poussées de C0VlD. Les professionnels de la santé vakxinés infectent presque certainement leurs collègues et leurs patients, causant d’horribles dommages collatéraux.

La poursuite de la vakxination ne fera qu’aggraver ce problème, en particulier chez les médecins et les infirmières de première ligne qui s’occupent des patients vulnérables.

Les systèmes de santé devraient abandonner immédiatement les obligations vakxinales, faire le point sur les travailleurs rétablis du C0VlD-19 qui sont solidement immunisés contre le Delta et considérer les relations des soignants actuellement vakxinés comme des menaces potentielles pour les patients à haut risque et leurs collègues.


https://www.globalresearch.ca/study-fully-vaccinated-healthcare-workers-carry-251-times-viral-load-pose-threat-unvaccinated-patients-co-workers/5753908

Compléments

26/8/21: autre expérience allant dans le même sens: Massachusetts : les vaccinés au moins autant contaminés par le variant Delta

Etats-Unis : quand les fraudes sont désormais des faits…

 Publié le 24/08/2021 sur France Soir

Le fameux lapsus de Joe Biden révélé au public ?

Auteur: Elisabeth Dancet, journaliste pour FranceSoir

CHRONIQUE – Le cyber-symposium organisé par l’entrepreneur Mike Lindell à Sioux Falls dans le Dakota du Sud a réuni les chercheurs pour récapituler les faits avérés sur ce qui s’est véritablement passé le 3 novembre 2020 lors des élections présidentielles. Du 10 au 12 août, législateurs et représentants élus des 50 États, procureurs et avocats, geeks, représentants de la presse, citoyens et patriotes ont découvert comment les votes ont été manipulés par des algorithmes exécutés via les machines de votes dans tous les États, et constaté par eux-mêmes la montagne d’évidences rassemblées par les différents groupes de citoyens indépendants experts, ingénieurs, statisticiens attestant du plus vaste cyber-crime jamais perpétré dans le monde occidental. Rappelons que ces groupes sont non partisans, et beaucoup de ces chercheurs n’ont pas voté pour Donald Trump. Ces volontaires physiciens, mathématiciens, hackers et spécialistes de cyber sécurité ont mis leurs compétences au service du recouvrement de l’intégrité du système électoral. Ils croient en leur République et en la Constitution et ont refusé d’adhérer aux mensonges martelés par les médias, constatant dès la nuit de l’élection – et pour les spécialistes du renseignement, plusieurs semaines avant la date – que « quelque chose clochait vraiment avec les résultats ».

Les algorithmes identifiés et révélés au public

Durant la soirée de dépouillement des élections le 3 novembre, la mathématicienne Draza Smith observe ces mouvements singuliers dans la progression des votes, y compris des votes soustraits au président Trump ou des fractions de votes attribués aux candidats, tout cela en temps réel. Grâce à ces mouvements, elle repère le fonctionnement de systèmes de perturbation connus en mathématiques des cyber experts, et mis en œuvre pour aboutir à un résultat prédit à l’avance, à partir d’un historique de données, en l’occurrence l’historique des votes d’un État donné. Ces systèmes s’appellent des régulateurs PID, ces algorithmes rectifient au fur à mesure les données reçues, en effectuant des actions correctives proportionnelles, intégrales et dérivées pour aboutir aux résultats recherchés. Mais le fait que de trop nombreux citoyens se soient déplacés pour voter pour Trump a saturé ces régulateurs. Ceci explique pourquoi les États clés ont arrêté de compter sous divers prétextes fallacieux durant la nuit du 3 au 4 novembre 2020 : les régulateurs n’avaient plus assez de votes en réserve pour effectuer les mouvements d’oscillation prévus en direction de la victoire de Biden.

Ces observations viennent compléter la découverte par le physicien Douglas Frank d’un autre algorithme installé pour faire aller l’élection dans le sens voulu par l’État profond. Ce système applique des clés de modification des votes par tranche d’âge pour changer les votes au fur et à mesure du processus de l’élection, sur la base du recensement de 2010. La stratégie a été établie par État, puis déclinée par comté en utilisant des algorithmes polynomiaux du sixième ordre. Le recensement de 2010 est un choix astucieux des cyber criminels, car il donne au système une ligne de crédit, autrement dit des réserves de voix d’électeurs fantômes par tranche d’âge, tout en respectant la courbe du recensement : les citoyens qui ne votent pas, les électeurs décédés et ceux qui ont quitté l’État et auraient dû être retirés des listes électorales. Pour faire tourner les algorithmes, il faut voter avec des machines, que celles-ci soient programmées et connectées à Internet. Le professeur Frank a appliqué ce même algorithme et a ainsi pu prédire les résultats de tous les comtés de l’Ohio. En ajustant les clés, il a réitéré le calcul et a retrouvé les résultats de 13 autres États : une clé par État, selon la courbe de sa population. Rien de naturel dans ces résultats donc, mais l’application dudit algorithme. Comme l’a affirmé le professeur Frank durant le séminaire : « Nous possédons les preuves mathématiques des fraudes électorales massives intervenues dans tous les comtés des États-Unis ; il s’agit maintenant de faire passer le message au grand public, en expliquant ces manœuvres techniques sophistiquées de la manière la plus compréhensible possible. »

Les fraudes constatées par comté

De son côté, le capitaine Seth Keshel, vétéran du renseignement militaire et spécialiste de l’analyse des probabilités, a présenté un travail statistique remarquable accompli sur l’ensemble des 3242 comtés des 50 États. Croisant pour chaque État l’historique des résultats des élections précédentes en remontant parfois jusqu’à 1948, les mouvements de population et l’évolution du nombre d’inscrits aux différents partis sur les listes électorales, pour établir les résultats prévisionnels dans chaque circonscription, il a déterminé les comtés où la fraude est plus que probable (cf. la carte ci-dessous). Selon les États, les fraudes ont été perpétrées via les bulletins de vote par correspondance ou grâce aux algorithmes, ou en combinant les deux procédés. Suite à ses calculs, S. Keshel incite les élus et les citoyens à exiger un audit judiciaire complet des élections dans ces comtés. Ses projections statistiques conduisent aux mêmes résultats que les autres chercheurs indépendants. Donald Trump a gagné tous les États clés : l’Arizona, la Géorgie, le Michigan, la Pennsylvanie, le Nevada, le Minnesota, le Wisconsin. D’après Keshel, ce système frauduleux a aussi servi à voler leur siège à cinq sénateurs républicains lors des dernières élections. Il encourage les États où Trump a gagné, comme le Texas, à conduire des audits dans certains comtés où des fraudes ont également été commises. Dans ces circonscriptions, Trump a bénéficié d’une part importante du vote hispanique et a gagné beaucoup plus largement que les résultats officiels. Il appelle à l’action les législateurs des États concernés pour soutenir et conduire les audits judiciaires nécessaires, aller au bout du processus et rétablir la vérité sur les élections générales.

La détermination des patriotes renforcée par ce symposium

Rassembler en un même lieu à la fois un panel d’experts non partisans, parvenus aux mêmes conclusions de manière indépendante, diffuser en temps réel les présentations des analyses et des preuves devant un parterre où les 50 États sont représentés, a porté un sacré coup à « l’État profond ». Pendant le symposium, les attaques se sont multipliées, en interne et à l’extérieur, l’équipe de Mike Lindell a été infiltrée, les serveurs utilisés pour la retransmission du séminaire ont crashé, ces intimidations ont touché aussi les personnes : Mike Lindell a été menacé dans le hall de son hôtel. Tina Peters, une des rares employées électorales du comté de Mesa dans le Colorado, ayant osé témoigner durant le séminaire, a confirmé que les machines de vote Dominion sont connectées à Internet, et que les mots de passe sont aux mains uniquement du secrétaire d’État et des employés de Dominion. Pendant son absence, les machines de vote, routeurs et équipements électroniques ont été saisis dans son bureau. Le colonel Phil Waldron, impliqué depuis le début dans l’identification des fraudes, a rejoint l’équipe d’experts rassemblée par Lindell. Cet expert en cyber attaques a identifié ces perturbateurs dont le rôle est de discréditer les législateurs venus participer au symposium : activité connue des services de renseignement et destinée à diviser le peuple, que ce soit par les préférences politiques, la couleur de peau ou la religion.

Comme l’a expliqué le professeur de droit David Clements, organiser une telle fraude à l’échelle nationale est l’œuvre d’un véritable cartel criminel, avec ses commanditaires, organisateurs, spécialistes, complices et hommes de main. Avant d’enseigner, D. Clements a acquis une longue expérience de procureur et instruit plus de 120 affaires devant différents jurys, il a enquêté, poursuivi et mis sous les verrous les membres de cartels de la drogue. Il s’agit maintenant de découvrir les commanditaires, acteurs et complices du cartel qui a organisé le vol électoral dans tout le pays. Il avertit publiquement les complices, qu’ils soient parmi les fonctionnaires électoraux, les employés des fabricants de machines de votes Dominion, IMS ou Smartmatic, et politiciens de tous bord des différents États, qu’il est temps de venir témoigner afin d’alléger leur peine.

Grâce à ce symposium, et malgré les opérations menées pour déstabiliser et décrédibiliser Mike Lindell et ses équipes, la synergie créée entre les participants constitue le ferment d’actions citoyennes dont l’envergure s’accroît. Les législateurs, représentants du congrès et sénateurs des États repartent avec un plan d’action, ils ressortent soudés et déterminés à mener les audits judiciaires pour faire la lumière sur les élections, et se sentent soutenus et renforcés dans leur responsabilité constitutionnelle et leur serment de servir leur peuple. Trop d’Américains sont maintenant déterminés à connaître la vérité sur ces élections. Le rapport complet sur l’audit judicaire du comté de Maricopa en Arizona devrait être rendu public dans la deuxième semaine de septembre. D’autres audits sont engagés – tout en faisant face à de nombreux obstacles -, en Pennsylvanie et en Géorgie.

Durant la campagne, Joe Biden a commis un lapsus qui ne faisait certainement pas partie du script qu’on lui avait préparé, déclarant publiquement : « Nous avons mis au point le système de fraude électorale le plus étendu et le plus inclusif dans l’histoire de la politique américaine. »

Celui-ci est en train d’être démantelé et révélé au public.

Auteur(s): Elisabeth Dancet, journaliste pour FranceSoir