Kristalina Georgieva, est la directrice générale du FMI.
Vue de France, elle est évidemment nettement moins médiatique que ses prédécesseurs français à savoir DSK puis Christine Lagarde qui a laissé la place à Kristalina pour aller rejoindre la BCE.
Pourtant, la directrice du FMI reste la directrice du FMI et ses déclarations doivent toujours être écoutées, et les dernières sont tout simplement fracassantes !
Les « accords de Bretton Woods » ont été signés en 1944 et font référence à une immense réforme monétaire du système international.
Pour le dire autrement, appeler à un nouveau « Bretton Woods », signifie appeler à une nouvelle réforme monétaire.
Il n’y a en économie pas plus important qu’une réforme monétaire provenant de la refonte du système monétaire internationale.
Cela fait des années que je vous explique qu’au bout de ces crises, l’étape ultime sera la réforme monétaire.
Le cycle est toujours et invariablement le suivant.
Crise financière, crise boursière, crise économique, manque de croissance, plus de dépenses, font plus de déficits et de dettes. Arrive un moment où les dettes sont trop importantes. C’est la crise de la dette. Pour lutter contre les dettes, soit on se met en faillite ce qui est très pénible, soit on imprime de la monnaie ce qui fait croire que c’est moins pénible.
Au bout du bout, une fois les monnaies saccagées, alors… il faut une réforme monétaire.
Comprenez par là qu’il faut annuler les dettes libellées en ancienne monnaie et repartir avec une nouvelle en effaçant les ardoises. Au passage, on ruine les épargnants. Un grand classique de l’histoire du monde.
Je vous laisse prendre connaissance des propos de la Directrice Générale et le soin de les méditer pour ce qu’ils impliquent !
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