Un groupe de santé publique poursuit la NIH pour obtenir des documents sur les origines du SRAS CoV-2

Le procès vise à obtenir une mesure déclaratoire et injonctive pour réparer les violations de la loi sur la liberté de l’information.

By U.S. Right to Know

US Right to Know , un groupe d’enquête de santé publique à but non lucratif, a déposé jeudi une plainte contre les National Institutes of Health (NIH) pour violation des dispositions de la loi sur la liberté de l’information.

Le procès, déposé devant le tribunal de district américain de Washington, DC, vise à obtenir de la correspondance avec ou à propos d’organisations telles que le Wuhan Institute of Virology et le Wuhan Center for Disease Control and Prevention, ainsi que l’EcoHealth Alliance, qui s’est associé et financé le Wuhan. Institut de virologie.

US Right to Know a déclaré que les litiges d’aujourd’hui contre les NIH font partie des efforts de l’organisation pour tenter de découvrir ce que l’on sait sur les origines du SRAS-CoV-2 , et les risques des laboratoires de biosécurité et de la recherche sur les gains de fonction, qui cherche à augmenter l’infectiosité ou la létalité des pathogènes potentiels d’une pandémie. Depuis juillet, US Right to Know a déposé 36 demandes de dossiers publics étatiques, fédéraux et internationaux sur ces sujets. 

«La prévention de la prochaine pandémie peut dépendre essentiellement de la compréhension des origines de la pandémie actuelle», a déclaré Gary Ruskin, directeur exécutif de US Right to Know. «Nous voulons savoir si les gouvernements américains ou chinois, ou les scientifiques qui leur sont affiliés, cachent des données sur les origines du SRAS-CoV-2, ou les risques des laboratoires de biosécurité et de la recherche sur les gains de fonction. 

Le NIH a rejeté la demande FOIA de l’organisation et a décidé de «retenir ces enregistrements conformément à l’exemption 7 (A), 5 USC § 552, et l’article 5.31 (g) (l) des règlements HHS FOIA, 45 CFR Part 5. Exemption 7 qui permet la rétention de dossiers d’enquête compilés à des fins d’application de la loi lorsque la divulgation pourrait raisonnablement interférer avec les procédures d’exécution.

Publié avec l’autorisation de US Right to Know .

Circulez il n’y a rien à voir !

Le conseil mondial de l’OMS dicte très officiellement la conduite sanitaire des pays signataires dont la France

Encore une excellente tribune du Dr Gérard Delépine sur France Soir, inspirée du « Décryptage de la Pandémie de Covid-19 : un exercice d’ingénierie sociale machiavélique » d’après Amar − Septembre 2020 sur Saker francophone.

Pour lire l’article complet sur le site de France Soir

Quelques extraits:

Une des réflexions les plus fréquentes des internautes pour tenter de justifier les aberrations mortifères qui nous sont imposées par notre gouvernement est que les autres pays font comme nous et de citer le Canada [1], l’Australie ou la Nouvelle-Zélande ! Pourtant ces pays introduisent des méthodes totalitaires qui font frémir, et complètement dénuées, à l’évidence, de raison sanitaire sollicitant nos interrogations.

 194 états dans le monde ont ratifié le Règlement Sanitaire International (RSI – 2005) de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Ce règlement prévoit : « en cas de crise sanitaire majeure, tous les états membres s’engagent à respecter toutes les consignes émanent du Conseil Mondial et à faire en sorte que toutes ces consignes priment sur les lois et les codes juridiques des états ».

Et il semble bien que ce soit exactement ce qui s’est passé et continue plus ou moins à se passer car quelques états ont néanmoins résisté comme la Suède [3], les Pays-Bas et la Bielorussie.

Par exemple le Parlement Européen a promulgué une loi extrêmement dangereuse le 10 juillet 2020 afin de légaliser la vaccination des individus en leur inoculant des OGM et des nanoparticules lipidiques dont on ne sait absolument rien et en contredisant le moratoire OGM précédemment adopté.

« Les crises ne sont bien souvent rien d’autres que des zones d’incertitudes, de risques et d’opportunités dans lesquelles ceux qui maîtrisent les événements et le temps, réalisent de formidables sauts qualitatifs. Ce qui veut bien dire que les crises sont délibérément organisées et déclenchées à des fins précises et aux moments voulus ».

Dans la réflexion, la planification, l’organisation, le contrôle des médias, la manipulation génétique, la recherche d’armes biologiques et bactériologiques, la dissémination délibérée d’un virus ou derrière un lockstep économique et un lockdown [5] des populations, l’homme est partout. Il pense à tout. Qu’il s’agisse du conditionnement éducatif de nos enfants, de la manipulation des foules, de la répression et de l’intimidation des groupes de prostestataires comme ce fut le cas en France avec les gilets jaunes ou qu’il s’agisse de terrorisme affectif, l’homme pense vraiment à tout. »

Telle est l’analyse convaincante de Amar dans Saker Francophone.

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 Comment obtenir la soumission de la quasi-totalité des citoyens du monde ?

  Amar cite Nicholas Butler et son terrible constat :

 « Le monde se divise en 3 catégories : un très petit nombre qui fait se produire les événements, un groupe un peu plus important qui veille à leur exécution et les regarde s’accomplir, et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s’est produit en réalité ».

 Comment obtenir la soumission de la quasi-totalité des citoyens du monde ?

  Amar cite Nicholas Butler et son terrible constat :

 « Le monde se divise en 3 catégories : un très petit nombre qui fait se produire les événements, un groupe un peu plus important qui veille à leur exécution et les regarde s’accomplir, et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s’est produit en réalité ».

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L’avenir n’est pas écrit. C’est l’intensité de nos réactions contre les atteintes insupportables à nos libertés fondamentales qui décideront du résultat final. Ne soyez pas collabo des menées criminelles de notre gouvernement. Battez vous ; contactez vos maires et vos députés pour les informer de l’état réel du pays ; discutez avec vos voisins ; déposez des tracts montrant les dégâts des mesures prétendument sanitaires ; exigez que les médecins retrouvent le droit de soigner leurs malades y compris avec l’hydroxy chloroquine comme cela est autorisé dans tous les autres pays et même recommandé en autre en Chine, Corée, Inde, Maroc, Algérie, Malaisie, Barain qui souffre d’une mortalité par million huit à vingt fois inférieure à la nôtre.

Ne rien faire s’est se résigner au confinement quasi perpétuel car après celui en cours le gouvernement en a prévu au moins quatre autre d’ici décembre 2021 appliquant ainsi le programme de Ferguson exposé dans le rapport 9 de l’Imperial College[12]

Ceci ne sont que quelques extraits. Lisez l’article complet sur France Soir

Toujours l’aspect spécieux des tests PCR.

Extrait de l’article de France Soir de ce 5/11, intitulé « Avec les tests Véran PCR, restez confinés tout l’hiver » qui montre bien que ces tests sont utilisés avec un objectif politique.


Sur le même sujet, vous trouverez aussi ci-dessous, les réponses aux questions que j’avais envoyées par mail à Clémence Richetta, Maître de Conférence à l’Ecole Normale Supérieure de Paris-Saclay, suite à une vidéo où elle expliquait la technologie des tests PCR.
Ces réponses indiquent notamment qu’il y a en France, 96 tests différents et que chaque labo définit son protocole et ses amorces. Une aubaine pour continuer un business qui marche ! Une sérieuse enquête scientifique, judiciaire et indépendante (?) serait bien nécessaire pour démasquer les manipulations potentielles.

Extraits de l’article de France Soir

Comme démontré dans l’article précédent où l’on interrogeait ces tests PCR, les prélèvements effectués sur les patients contiennent de multiples fragments d’ARN : ARN de différents virus, de bactéries, ARN humain…Une part importante de ces fragments sont des des ARN inertes, des déchets. Il est probable, et même plus qu’évident au regard de la quantité et de la diversité des ARN présents (1), que certains fragments ARN puisent contenir des séquences communes à certaines séquences du Sars-CoV-2. Il est donc envisageable que certains de ces fragments puissent correspondre aux amorces choisies pour détecter le Covid-19. Si un des ces fragments était amplifié par PCR, une personne non infectée par le SARS-Cov-2 serait quand même détecté positif au Covid-19.

Alors, M.Véran nous dirait que les signes cliniques permettent ou non de valider cette positivité. Sauf que là encore, les incertitudes sont nombreuses, même si certains dogmes ont été établis pour les nier. En effet, et comme évoqué encore une fois dans l’article sus-cité, le tableau clinique de la Covid-19 peut être similaire en de nombreux points avec d’autres viroses respiratoires. Le Haut conseil de la Santé publique le reconnaît dans ses dernières recommandations.

Le HCSP reconnaît donc que le diagnostic clinique pour distinguer la Covid-19 est incertain. Il affirme cependant que l’anosmie et l’agneusie seraient deux symptômes assez caractéristiques. Cela nous surprend. Cette démarche n’est pas très scientifique, mais il nous a toujours semblé avoir souvent souffert d’anosmie et d’agueusie lors de gros rhumes ou de grosses grippes par le passé. Avoir la crève et ne plus sentir, ni même goûter son café, nous semblait être un grand classique. C’est pourquoi, et nous vous invitons à en faire de même, nous avons consulté les archives Internet quant à la survenue de ces symptômes dans des cas de grippes ou de rhume. Et il se trouve que tous les documents, les plus officiels qui soient, évoquent l’anosmie et l’agueusie comme deux symptômes fréquents des gros rhumes et des grippes. La liste est tellement exhaustive que nous vous incitons à vérifier par vous-même, mais ces extraits nous semblent plutôt éloquents car destinés au grand public, ils démontrent que c’est bien un classique (2) et (3). Il est surprenant que ce soit devenu la marotte des médecins pour distinguer la Covid-19 des autres maladies respiratoires.

Quoi qu’il en soit, il semble très compliqué de se baser sur le tableau clinique pour distinguer la Covid-19 des autres viroses respiratoires saisonnières. C’est pourquoi il est indispensable de croiser ce tableau clinique avec des tests PCR les plus précis qui soient pour minimiser les risques de confusion.

Raoult est un grand infectiologue, Veran se veut grand communicant.

Elle est là toute la différence entre nos deux protagonistes : Raoult a utilisé les tests PCR pour soigner, Veran les a instrumentalisés pour communiquer. Dans le premier cas, les tests PCR sont comme nous l’avons vu et quelles que soient leur limites, indispensables au regard de l’aspect pathognomonique de la Covid-19. Dans le second cas, les tests PCR sont inutiles voire dangereux pour notre démocratie.

L’IHU de Marseille a publié une étude de grande qualité qui traite notamment du bon usage des tests PCR (4). Dans cette publication, on constate que l’usage fait des tests PCR par l’IHU de Marseille atteint une précision qui le transforme en art. Mais surtout démontre, qu’encore une fois, le reste des structures hospitalières françaises devrait s’appuyer sur le travail fait par l’IHU de Marseille et par Didier Raoult plutôt que de le traiter de charlatan.

En effet, l’IHU de Marseille limite le nombre de cycle d’amplification à 35 (Ct cut off) et il y est estimé qu’au-dessus d’un Ct de 33, le patient n’est plus contaminant. Cela correspond d’ailleurs aux mises en garde récentes de la CDC, autorité sanitaire américaine, qui recommande d’être précautionneux avec l’interprétation des tests car l’ARN viral pouvant subsister 3 mois dans les muqueuses respiratoires, le nombre de faux positifs, porteurs du Sars-CoV-2 mais ni malades, ni contaminants, pouvait être très important.

La meilleure manière de minimiser ces faux positifs, outre le fait de corréler le test PCR avec d’autres informations, notamment le tableau clinique, est de prendre un cycle d’amplification qui ne soit pas trop élevé. Habituellement, on estime qu’il ne faut pas tenir compte d’un nombre de cycle d’amplification supérieur à 36, car sinon on amplifie tout et n’importe quoi. Pour les différentes viroses respiratoires, on estime, comme l’IHU de Marseille pour la Covid-19, qu’un cycle d’amplification autour de 35 permet de détecter les patients malades. Et quel que soit la maladie, on estime que le nombre de cycles d’amplifications doit être strictement inférieur à 40 pour pouvoir interpréter les résultats. Dans une publication de l’institut national des systèmes de mesures allemand, il est estimé que : « Un problème commun rencontré avec certaines des techniques publiées est que beaucoup des approches qPCR pour la spéciation de viande tendent à démontrer la réactivité croisée pendant les cycles ultérieurs du PCR. Cela est démontré par de faux positifs qui se produisent lorsqu’un essai d’amorce et de sonde spécifique à une espèce amplifie l’ADN non ciblé d’autres espèces de viande après environ 35 cycles » (5). Au-delà de 35 cycles, les tests PCR ne peuvent distinguer un mouton d’un bœuf. Alors que penser de tests PCR avec des patients diagnostiqués positifs à la Covid-19 (par abus de langage…) avec 40 cycles d’amplification…

C’est là qu’est la supercherie mis en place par les autorités sanitaires internationales. Parfois, un simple détail peut rendre totalement inefficiente la plus puissante des technologie. Ici, ce détail est un trait, un simple trait. En effet, même si comme nous venons de l’exposer un nombre d’amplification supérieur à 35 induit de probables réactions croisées avec d’autres virus, mais surtout implique qu’une part importante des patients diagnostiqués positifs ne soient ni malades, ni contagieux, comme le précise la très bonne revue « Industrie et technologie » (6), la plupart des tests fixent le Ct à… 40, indique le NYT. Certains à 37. « Des tests avec des seuils aussi élevés peuvent ne pas détecter uniquement du virus vivant mais aussi des fragments génétiques, restes de l’infection qui ne posent pas de risque particulier », précise le quotidien. Une virologue de l’Université de Californie interrogée admet qu’un test avec un Ct supérieur à 35 est trop sensible. « Un seuil plus raisonnable serait entre 30 et 35 », ajoute-t-elle. »

Il est déjà évident ici qu’utiliser des tests avec des seuils au-dessus de 35 et jusqu’à 40 cycles ne peut que donner de faux résultats. Mais il est encore surprenant d’apprendre que beaucoup de laboratoires européens et français interprètent ces tests avec un nombre de cycle d’amplification de 40. Ce seuil ne devrait jamais être considéré comme interprétable, et encore moins comme valide, pour détecter un cas positif. Pourtant c’est ce seuil qui est retenu par toutes les autorités sanitaires occidentales : OMS, FDA, CDC, HSA, HCSP, ANSM… On retrouve cette synergie surprenante entre ces différentes instances dans la polémique sur l’hydroxychloroquine, pour le Remdesivir, pour les masques, pour le confinement…  Ce seuil de 40 ne devrait même pas être atteint et nombre de publications expliquent clairement qu’à ce seuil, on détecte tout. D’ailleurs, jusqu’ici, et dans tous les diagnostics PCR, il a toujours été mentionné que ce seuil devait être strictement inférieur à 40 comme indiqué précédemment (<40). Nos autorités sanitaires ont peut-être simplement fait une erreur, laissé une coquille lorsqu’elles ont inclus les seuil égaux à 40 (<=40). Avec des seuils comme ceux-là, les résultats des diagnostics de la Covid-19 sont « au petit bonheur la chance », ce qui explique d’ailleurs le fait que des personnes testées positives le lundi deviendront négatives le mardi.

Lorsque les morts deviennent un outil de communication .

Olivier Véran n’aime pas la contradiction, c’est en train de devenir de notoriété publique. Il a toujours raison, surtout quand il a tort, comme nous avons pu le voir pour les masques, les respirateurs, les tests lors du premier épisode du printemps. Même face au président de la République. Ce dernier avait en effet pensé, à juste titre croyons-nous, que l’épidémie était terminée. Olivier Véran nous assénait à longueur d’ondes que le virus reviendrait, en accord avec les grands laboratoires pharmaceutiques, trop heureux de vendre des masques, des traitements, des tests et des analyse biologiques, et qui ne souhaitaient pas voir se tarir la poule au oeufs d’or. D’où lui venait cette conviction ? Toutes les épidémies suivent habituellement la même courbe en cloche que le professeur Raoult avait maintes fois utilisée pour expliquer qu’il ne pensait pas qu’il y aurait une seconde vague. Cette courbe est connu de tous les épidémiologistes. C’est un modèle robuste qui s’est à chaque fois vérifié. Comment se fait-il alors que notre ministre ait eu cet éclair de clairvoyance ? Il n’a pas brillé depuis le début par son sens de l’anticipation, c’est le moins qu’on puisse dire…

Nous pensons avoir la réponse et elle est en lien avec les tests PCR. Nous sommes conscients de ne pas avoir découvert l’eau chaude avec les problèmes de fiabilité des tests PCR, notamment utilisé avec des seuil de 40. Tous les scientifiques utilisant la PCR savent cela. Donc tous les scientifiques intègres ne pourraient nier que les tests PCR utilisés comme ils le sont en ce moment, sauf selon la « méthode marseillaise », ne sont pas fiables et détectent tout. D’ailleurs, cet été, malgré la disparition de la Covid-19 dans sa forme grave, nous continuions à détecter de nombreux cas positifs. Comme une sorte de bruit de fond. Il y avait les tests positifs, mais pas les symptômes. Aujourd’hui, nous avons les tests positifs et les symptômes. Quels sont ces symptômes ? Des rhumes, avec nez qui coule, qui pourtant n’était pas un symptômes de la première version du Covid-19, des courbatures, parfois de la fièvre, voire de l’anosmie et de l’agueusie. Comme nous l’avons déjà, évoqué, ces symptômes ne sont pas caractéristiques du Covid-19 et de nombreuses viroses respiratoires peuvent les engendrer.

Il était dès lors évident que l’automne venu, ces symptômes allaient se démultiplier. Il était donc facile de prévoir, sachant que les tests présenteraient un grand nombre de faux positifs et que le nombre de personnes qui viendraient se faire tester seraient bien plus important, qu’on aurait un épisode épidémique. Comme nous l’avons démontré, cette épidémie n’est que l’épidémie classique des viroses automnales. Elle était prévisible, il n’y a donc aucune clairvoyance de la part de Mr Véran, ni plus des laboratoires pharmaceutiques. Une manipulation qui s’apparente à du délit d’initier. Tellement facile de parier quand on connaît le résultat en avance.

Réponses aux questions posées sur tests PCR

Voir mail avec les questions en fin d’article

Pour répondre à vos questions :

– Comment peut-on être certain que les amorces sont spécifiques au SARS-COV2 (initial mais aussi lequel à travers tous les pays ?) et surtout par rapport à ses mutations actuelles. J’ai notamment cru comprendre à travers l’ étude en annexe que le test actuel réagissait à d’autres coronavirus ?

Pour savoir si les amorces sont spécifiques au SARS-COV2, c’est à dire si elles ne sont s’hybrider que sur le génome de ce virus et pas sur celui de virus apparentés, on peut tout d’abord faire des alignements de séquences grâce aux bases de données qui référencent l’ensemble des séquences des génomes viraux. On cherche ainsi si la séquence des amorces « matchent » uniquement avec le génome du SARS-CoV2 (et avec tous les variants du SARS-Cov2) ou si elles « matchent » aussi avec d’autres génomes viraux. Cette analyse bio-informatique est une première indication. Ensuite on peut tester directement par l’expérimentation: on réalise la PCR avec les amorces choisies sur différents échantillons : SARS-Cov2, autres virus….et on teste ainsi si les amorces n’amplifient que le SARS-cOV2 ou si elles amplifient d’autres virus. Ce qui est préconisé est de choisir des amorces dans des régions très conservées du SARS-Cov2 (pour que la probabilité d’apparition de mutations dans ces régions soient faibles). Oui certaines amorces utilisées dans certains tests réagissent avec d’autres coronavirus mais dans ce cas, il est fait systématiquement 2 PCR consécutives : une avec des amorces qui peuvent aussi réagir avec d’autres coronavirus et ensuite, si le test est positif, une 2e PCR, elle très spécifique du SARS-Cov2.


-Le choix des amorces a-t-il évolué depuis le début de l’année?

Oui, au tout début de l’épidémie, les différents centres de référence de différentes pays ont publié des protocoles « maison » de RT-qPCR avec chacun leur amorces (protocoles disponibles sur le site de l’OMS). Aujourd’hui, il y a, en France, 96 tests différents de RT-qPCR déclarés sur le site https://covid-19.sante.gouv.fr/tests validés par un marquage CE ou par le CNR. Chaque test avec ses propres amorces. 

– Qui décide du choix de ces amorces ?

– Qui (firme et pays d’origine) fournit ces amorces ?

Ce sont les labos ou entreprises biotech qui développent les tests qui font le « design » de leur propres amorces. Il n’y a donc pas une firme ou un pays qui fournit les amorces. Ensuite le test doit être validé par un marquage CE ou par le CNR pour pouvoir être mis sur le marché

Sont-elles les mêmes dans les différents kits commerciaux au sein d’un pays ou de l’ensemble des pays?

Les amorces sont différentes dans chaque kit commercial différent. C’est même en général ce qui différencie un test d’un autre et qui fera qu’un test sera plus sensible ou plus spécifique qu’un autre.

– Quelles sont les procédures de contrôle officielles garantissant que les tests sont faits correctement (notamment avec les tests et calibrages des écouvillons et des équipements de test permettant d’éviter des faux négatifs et faux positifs, avec le respects des procédures sanitaires et types de laboratoires,…) ?

En ce qui concerne l’amplification PCR en elle-même, des contrôles positifs et négatifs sont inclus pour vérifier la qualité de la manipulation. Le prélèvement est un autre problème. La mauvaise réalisation de l’écouvillonnage sera bien sûr un facteur faussant le résultat final.

Cordialement,

Clémence Richetta

——– Message d’origine ——–
Le 21 oct. 2020 à 11:54, alain.flamion < alain.flamion@protonmail.com > a écrit :

Bonjour,

Suite à votre excellente vidéo sur le fonctionnement des tests de dépistage Covid, il y a quelques questions que je me pose et je me permets de vous les adresser.
– Comment peut-on être certain que les amorces sont spécifiques au SARS-COV2 (initial mais aussi lequel à travers tous les pays ?) et surtout par rapport à ses mutations actuelles. J’ai notamment cru comprendre à travers l’ étude en annexe que le test actuel réagissait à d’autres coronavirus ? 
– Le choix des amorces a-t-il évolué depuis le début de l’année?
– Qui décide du choix de ces amorces ?
– Qui (firme et pays d’origine) fournit ces amorces ?
– Sont-elles les mêmes dans les différents kits commerciaux au sein d’un pays ou de l’ensemble des pays?
– Quelles sont les procédures de contrôle officielles garantissant que les tests sont faits correctement (notamment avec les tests et calibrages des écouvillons et des équipements de test permettant d’éviter des faux négatifs et faux positifs, avec le respects des procédures sanitaires et types de laboratoires,…) ?

J’apprécierais beaucoup d’être éclairé sur ces questions par vous et je vous en remercie sincèrement d’avance.

Alain Flamion

Un autre montage vidéo d’Eric Remacle sur les tests PCR