Voir aussi en bas d’article d’autres sources et une petite vidéo d’Eric Remacle
Il semble que ceci est la première et seule étude scientifique connue concernant l’efficacité des masques dans la transmission du virus SRAS-COV-2. On ne peut pas dire que cela conforte les impositions gouvernementales de port du masque.
Résumé traduit en français:
Efficacité d’ajouter une recommandation de port de masque à d’autres mesures de santé publique pour prévenir l’infection par le SRAS-CoV-2 pour des porteurs danois.
Un essai contrôlé randomisé
Henning Bundgaard, DMSc, Johan Skov Bundgaard, BSc, … Voir tous les auteurs
Auteur, article et divulgation d’informations
https://doi.org/10.7326/M20-6817
Contexte :
Les observations courantes suggèrent que le port du masque atténue la transmission du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2). Il n’est pas certain que cette association observée soit due à la protection des porteurs non infectés (effet protecteur), à la réduction de la transmission par les porteurs de masques infectés (contrôle à la source), ou aux deux.
Objectif :
Évaluer si le fait de recommander l’utilisation de masques chirurgicaux en dehors du domicile réduit le risque d’infection par le CoV-2 du SRAS chez les porteurs dans un contexte où les masques étaient peu courants et ne faisaient pas partie des mesures de santé publique recommandées.
Conception :
Essai contrôlé randomisé (DANMASK-19 [étude danoise pour évaluer les masques de protection contre l’infection par COVID-19]). (ClinicalTrials.gov : NCT04337541)
Le réglage :
Danemark, avril et mai 2020.
Participants :
Adultes passant plus de 3 heures par jour en dehors de la maison sans utiliser de masque professionnel.
Intervention :
Encouragement à suivre les mesures de distanciation sociale pour la maladie à coronavirus 2019, plus soit une recommandation de ne pas porter de masque, soit une recommandation de porter un masque en dehors de la maison parmi d’autres personnes, ainsi qu’une fourniture de 50 masques chirurgicaux et des instructions pour une utilisation correcte.
Mesures :
Le principal résultat est l’infection par le CoV-2 du SRAS chez le porteur du masque à 1 mois par un test d’anticorps, une réaction en chaîne de la polymérase (PCR) ou un diagnostic à l’hôpital. Le résultat secondaire était la positivité de la PCR pour d’autres virus respiratoires.
Résultats :
Au total, 3030 participants ont été assignés au hasard à la recommandation de porter un masque, et 2994 ont été assignés au contrôle ; 4862 ont terminé l’étude.
L’infection par le CoV-2 du SRAS s’est produite chez 42 participants à qui l’on avait recommandé de porter un masque (1,8 %) et chez 53 participants du groupe témoin (2,1 %). La différence entre les groupes était de -0,3 point de pourcentage (IC à 95%, -1,2 à 0,4 point de pourcentage ; P = 0,38) (rapport de cotes, 0,82 [IC, 0,54 à 1,23] ; P = 0,33). L’imputation multiple tenant compte de la perte au suivi a donné des résultats similaires. Bien que la différence observée ne soit pas statistiquement significative, les IC de 95% sont compatibles avec une réduction de 46% à une augmentation de 23% de l’infection.
Limitation :
Résultats non concluants, données manquantes, adhésion variable, résultats des tests à domicile rapportés par les patients, pas d’aveuglement et pas d’évaluation de la capacité des masques à réduire la transmission des maladies des porteurs de masque aux autres.
Conclusion :
La recommandation de porter des masques chirurgicaux en complément d’autres mesures de santé publique n’a pas réduit le taux d’infection par le SRAS-CoV-2 chez les porteurs de masque de plus de 50 % dans une communauté où les taux d’infection sont modestes, où il existe un certain degré de distanciation sociale et où l’utilisation générale des masques est peu courante. Les données étaient compatibles avec un degré moindre d’autoprotection.
Principale source de financement :
Les Fondations Salling.
Traduit avec http://www.DeepL.com/Translator (version gratuite)